ENTREPRISE DE GESTION D’UN ANNUAIRE D’INSTITUTS PRIVES

Niveau d’instruction et marché du travail

                  Même pour les individus scolarisés, l’accès à l’emploi est aussi difficile de part l’offre de travail très faible et une demande forte. Selon les résultats de l’INSTAT 47,4% des personnes en âge scolaire fréquentent effectivement une école. Il n’y a pas une grande différence entre les hommes (48,6%) et les femmes (46,1%). On constate même qu’en milieu urbain, le taux de fréquentation scolaire est légèrement plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Ceci peut s’expliquer par le fait que les hommes sont plus prompts à quitter l’école, très souvent par la pression familiale due aux conditions de vie, pour s’insérer sur le marché du travail afin de soutenir la famille. Les femmes par contre ne subissent pas la même pression sociale que les hommes, raison pour laquelle elles peuvent rester longtemps dans le circuit scolaire, souvent jusqu’au mariage. Le constat général est que les jeunes de 15 à 24 ans, sont pour la plupart dans l’enseignement général que dans l’enseignement technique qui, à fortiori, facilite plus l’accès au marché du travail. Malgré cela, l’accès dans l’enseignement supérieur reste encore très faible. Le nombre de jeunes décroît avec l’accroissement du niveau d’instruction. Le chapitre deux ci-dessus nous a permis de présenter d’une part le cadre institutionnel de l’étude, notamment le système éducatif camerounais, la formation professionnelle et d’autre part le marché du travail. Dans le cas de Madagascar, nous remarquons une augmentation de la part de la population active dans la population totale et un faible accès de la population à des niveaux d’études plus élevés. Dans la seconde partie de notre étude, nous présenterons empiriquement le rendement de l’éducation.

Présentation du système

                  Le système éducatif Malgache admet deux composantes : l’une formelle et l’autre nonformelle. La composante formelle, divisée en sous-système francophone et en sous-système anglophone, distingue le secteur public du secteur privé. Couvrant les niveaux allant du préscolaire au supérieur, cette composante est gérée par quatre ministères : Le Ministère de l’Éducation de Base: ce ministère est chargé de la préparation, de la mise en œuvre et de l’évaluation de la politique de l’État en matière d’éducation de base ; Le Ministère des Enseignements Secondaires : il est chargé de l’élaboration, de la mise en œuvre et de l’évaluation de la politique de l’État en matière d’enseignement secondaire général, technique et normal ; le Ministère de l’Enseignement Supérieur (MINESUP) qui est chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière d’enseignement supérieur, ainsi que de l’organisation, du fonctionnement et du contrôle pédagogique de l’enseignement supérieur. Il étudie et propose au gouvernement les voies et moyens visant à l’adaptation en permanence du système d’enseignement supérieur aux réalités économiques et sociales nationales, particulièrement en ce qui concerne l’adéquation de l’enseignement supérieur aux besoins de l’économie nationale ; Le quatrième ministère est celui de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MINEFOP) que nous présenterons dans la section suivante. La composante non-formelle est traitée parallèlement par les Ministères en charge des Affaires Sociales et de la Jeunesse respectivement dans la stratégie du secteur social et le Programme National d’Alphabétisation (PNA). Le sous-système francophone, du système éducatif Malgache formel, est largement majoritaire dans les 6 provinces. L’enseignement supérieur public est dispensé dans six universités d’États. Au niveau de l’enseignement supérieur, on distingue aussi les Institutions Privées qui se sont beaucoup plus orientées vers les formations professionnelles.

Le taux du chômage et son analyse

                  Au niveau national le taux du chômage s’établit à 3.8% en 2010 (EPM 2010) .Cependant, ce taux d’ensemble masque des disparités suivant la zone de résidence, le sexe, et l’âge. Comparé au chiffre de 2005, il connait une hausse d’un point. Si l’on se restreint à la tranche d’âges 15-64 ans, il est de 3,5%. Le chômage est un phénomène essentiellement urbain. En effet, la proportion atteint 7,6% en ville, et moins de 3% à la campagne. AAntananarivo le taux du chômage s’établit à 5.5%.10 Compte tenu de l’absence de statistiques concernant la situation de l’emploi dans la ville d’Antananarivo au niveau du service de la statistique nationale, nous optons pour l’utilisation des données auprès du Ministère de la Fonction Publique et des Lois Sociales. Remarquons que quelques entreprises seulement ont fait passer leurs offres auprès de ce ministère. La plupart d’entre elles procèdent au recrutement direct. Pourtant, les données du MFPLS ne correspondent qu’aux informations reçues (enregistrées) au sein du ministère entre autres la demande et l’offre d’emplois, le statut des demandeurs d’emplois etc. L’examen de ce tableau nous révèle qu’il existe un déséquilibre remarquable entre la demande et l’offre d’emploi. Ainsi en 2002, au moment où Madagascar vit dans une crise politique grave à la suite de l’élection présidentielle, la demande d’emploi reçue est de 8645. L’offre par contre ne représente que 2604. Il y avait donc 6041 demandes non satisfaites pour cette année. De 2007 à 2010, la capacité de l’offre (9926) n’a pu satisfaire que les 45.25% de la demande (12.530). Toutes les demandes ne sont pas toujours satisfaites. Ce qui nous amène à dire que l’accès à l’emploi dans le secteur formel (moderne) est encore difficile à Madagascar. On peut très bien constater entre autre l’écart qui se forge depuis 2010 notamment dû à la crise économique et social de notre pays qui a mis à genoux notre économie. En conséquence, suite aux effets à long terme de l’écart croissant entre la création d’emplois et la demande d’emplois, on peut considérer que l’ « excédent » ira dans le secteur informel notamment les petits commerces ou encore dans le chômage. Le taux maximal du chômage est atteint entre 25-29 ans. Autrement, à l’âge où tous les jeunes ont terminé avec leur étude, ils connaissent des difficultés dans leur première insertion sur le marché de l’emploi. A partir de 30 ans, le taux de chômage baisse progressivement jusqu’au environ de 45-49 ans, âge auquel ceux qui perdent leur emploi ont des difficultés à trouver un emploi. Il faut signaler que, dans la ville d’Antananarivo le chômage touche plus les diplômés et les personnes instruites, que les non diplômés et les personnes non instruites. En effet la proportion des chômeurs sans niveau d’instruction est de 33%.Globalement les chômeurs d’Antananarivo ont un niveau plus élevé que ceux des régions. L’obtention d’un premier emploi partout à Madagascar est une difficulté réelle sur le marché du travail. La grande majorité des chômeurs sont à la recherche de leur premier emploi (76,5%) contre seulement (20%) de chômeurs qui ont eu l’avantage d’exercer un emploi antérieur Les travailleurs indépendants et les manœuvres sont les plus vulnérables au chômage et constituent respectivement 58,3% et 16,2% de la population active ayant déjà travaillé. On peut distinguer deux types de chômage : le chômage de courte durée, c’est-à dire moins d’un an, et le chômage de longue durée dans le cas contraire. Au niveau national, les chômeurs de courte durée ne représentent que 19%. Cette proportion est pratiquement la même quel que soit la zone de résidence (même à Antananarivo) Plus de 80% du chômage à Madagascar est donc un chômage de longue durée et mérite donc une attention particulière. Le chômage de longue durée peut entraîner de graves difficultés économiques, surtout lorsque les prestations de chômage sont inexistantes à Madagascar. Normalement, les allocations éventuelles de licenciement, les économies personnelles et éventuellement l’aide de la famille permettent de faire face à un chômage de courte durée.Le chômage de longue durée frappe plus les femmes que les hommes, 84,3% chez les femmes contre 77,2% chez les hommes. La durée moyenne du chômage est de 80 mois soit environ 6,7 ans(INSTAT). Elle est donc très longue et serait à même de compromettre les aptitudes au travail des individus qui chôment. Toutefois, cette durée devrait être considérée comme une période où ces personnes n’ont pas eu accès à un « véritable » emploi, mais pas comme une absence totale de toute activité professionnelle. La durée du chômage des anciens actifs occupés est plus courte (51 mois soit 4,3 ans) que celle des primo-demandeurs qui mettent 88 mois soit 7,3 ans pour obtenir un premier emploi. De ces analyses, il ressort que les jeunes souffrent plus de chômage, ainsi que les femmes, et que le chômage est multiformes

Tendances de croissance futures

              Les tendances de croissance sont tributaires de la confiance des étudiants envers les universités publiques et privées, ou encore du besoin de devenir titulaire d’un diplôme académique d’une part, et de l’accroissement du nombre d’établissements ainsi que des filières d’études. Il convient ainsi de faire une projection de cette évolution à partir des données actuelles. Comme le site se charge pour l’instant de la mise à la connaissance des bacheliers et des étudiants actuels des formations disponibles sur le territoire national, il y aura des informations additionnelles sur l’éventualité de recrutements de débutants ou de personnes expérimentées, ou encore des renseignements sur les possibilités de se faire financer après avoir terminé les études, et de monter sa propre entreprise. Mais comme il est de coutume de copier une telle stratégie, il se pourrait qu’il y ait d’autres opérateurs individuels qui créeront des sites du même genre, à condition qu’ils disposent de relations professionnelles suffisantes et satisfaisantes. C’est du reste ce qui constituera l’avantage concurrentiel majeur à ce sujet. En, outre, une stratégie plus facile à appliquer est déjà utilisée actuellement par des associations autres que MADAJEUNE, c’est le cas de l’organisation de salons pour étudiants qui ne savent pas top où aller, surtout s’il y en avait déjà qui a été organisé auparavant.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I. CAPITAL HUMAIN, EDUCATION ET MARCHE DU TRAVAIL
CHAPITRE I : CONCEPT GENERALE
Section 1. Théorie du capital humain
Section 2. Méthodologie
Section 3. Éducation et marché du travail
Section 4. Le marché du travail
Section 5. Évolution de la population et marché du travail
CHAPITRE II : LE SYSTEME EDUCATIF MALGACHE
Section 1. Présentation du système
Section 2. Les différents niveaux d’éducations
Section 3. Importance de l’éducation
Section 4. Mission des instituts supérieurs et université
CHAPITRE III : L’ANALYSE DU CHOMAGE
Section 1. Définition : chômage
Section 2. Constat du chômage
Section 3. L’évolution démographique et le chômage
PARTIE II. PRESENTATION GENERALE ET CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE 1. DESCRIPTION DE L’ORGANISATION
Section 1. Raison sociale et dénomination
Section 2. Forme juridique
Section 3. Historique
Section 4. Service à offrir, avantages et caractéristiques
CHAPITRE 2. LE SECTEUR D’ACTIVITE
Section 1. Le secteur d’activité
Section 2. Tendances de croissance futures
Section 3. Barrières a l’entrée du secteur
CHAPITRE 3. L’ENVIRONNEMENT PESTEL
Section 1. Environnement politique
Section 2. Environnement économique
Section 3. Environnement social
Section 4. Environnement technologique
Section 5. Environnement écologique
Section 6. Environnement légal
Section 7. Opportunités et menaces
CHAPITRE 4. ANALYSE DU MARCHE
Section 1. La demande
Section 2. Analyse de la concurrence
Section 3. Stratégie d’entrée sur le marché
CHAPITRE 5. CONDUITE DU PROJET SUR LE PLAN MARKETING
Section 1. Stratégie de pénétration de la marche
Section 2. Stratégie de niche
Section 3. Stratégie push and pull
Section 4. Marketing mix
CHAPITRE 6. PLAN DES OPERATIONS
Section 1. Besoins et disponibilité des matériaux
Section 2. Choix de localisation et de site
Section 3. Description de la technologie utilisée
Section 4. Gestion des opérations
CHAPITRE 7. PLAN DES RESSOURCES HUMAINES
Section 1. Organisation des ressources humaines
Section 2. Gestion du personnel
1. Politique de rémunération
2. Politique de formation
3. Politique de gestion de carrières
4. Politique de recrutement
5. Politiques de sécurité et d’amélioration des conditions de travail
6. Politique d’information
7. Politique d’implication
8. Politique d’activités sociales et culturelles
CHAPITRE 8. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
Section 1. Le planning de GANTT : essai de définition
Section 2. Mise en application du planning de GANTT au projet
PARTIE III : ETUDES FINANCIERES ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE 1. LES INVESTISSEMENTS
Section 1. Estimation des investissements
1. Immobilisations
2. Amortissements des immobilisations
Section 2. Financement du projet
1. Détermination du fonds de roulement initial
2. Récapitulatif des investissements
Section 3. Charges du personnel
CHAPITRE 2. ETATS FINANCIERS
Section 1. Les charges et produits prévisionnels
Section 2. Les comptes de résultats prévisionnels
Section 3. Les tableaux de flux de trésorerie
Section 4. Les bilans
1. Le bilan d’ouverture
2. Les bilans de clôture
CHAPITRE 3. EVALUATION DU PROJET
Section 1. Evaluation financière du projet
1. Le cash-flow et la valeur actualisée nette (VAN)
2. Le taux de rentabilité interne (TRI)
3. Le délai de récupération des capitaux investis (DRCI)
4. L’indice de profitabilité
Section 2. Perspectives d’avenir
CONCLUSION
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

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