Lorsque lโon observe deux personnes marchant cรดte ร cรดte, on peut remarquer que leurs pas ont tendance ร se synchroniser. De mรชme, lorsque deux personnes discutent, on peut constater en prรชtant attention quโelles ont tendance ร imiter les gestes, les postures et les dynamiques de mouvement de leur partenaire. En effet, lors de nos interactions sociales, notre comportement est modifiรฉ temporairement, influencรฉ par celui de la personne avec laquelle nous interagissons et rรฉciproquement. Dans le champ du contrรดle moteur, on appelle cette modification temporaire du comportement : coordination interpersonnelle. Lorsque ces coordinations interpersonnelles ont lieu sans que les individus nโaient la volontรฉ, ni mรชme conscience de se coordonner, on parle de coordinations interpersonnelles non-intentionnelles (e.g., dans notre exemple ci-dessus : synchronisation involontaire de la marche). Notre capacitรฉ ร nous coordonner avec un tiers ne se limite pas aux coordinations entre pairs mais sโรฉtend ร celles que nous mettons en place avec des signaux sensoriels dits non-sociaux, cโest-ร -dire issus de lโenvironnement. Il peut sโagir dโun simple objet en mouvement sur un รฉcran, un son ou encore un agent artificiel tel quโun robot. On parle alors de coordinations extrapersonnelles.
Les coordinations interpersonnelles et extrapersonnelles ont fait et font encore aujourdโhui lโobjet de nombreuses รฉtudes. Toutes ont un objectif commun, mieux comprendre les fondements ainsi que les propriรฉtรฉs de ces coordinations. Des modรจles mathรฉmatiques et computationnels ont รฉtรฉ dรฉveloppรฉs afin de permettre de rendre compte des dynamiques motrices lors des coordinations interpersonnelles. Cependant, la majoritรฉ des travaux portent sur les coordinations ยซ intentionnelles ยป et seule une minoritรฉ sโintรฉresse aux coordinations non-intentionnelles. Par ailleurs, les travaux ayant comme objet dโรฉtude les coordinations non-intentionnelles nโont รฉtรฉ menรฉs, ร notre connaissance, quโau sein de situations peu รฉcologiques. Les rรฉsultats qui en dรฉcoulent sont rarement pris en compte dans la construction des modรจles computationnels de contrรดle moteur. De plus, les modรจles computationnels qui se sont intรฉressรฉs aux phรฉnomรจnes de coordinations non-intentionnelles ont adoptรฉ une approche comportementale. En effet, sโils modรฉlisent les comportements cinรฉmatiques produits, observรฉs et mesurรฉs lors des coordinations interpersonnelles, ils ne prennent pas en compte, dans leur construction, le contrรดle du systรจme musculo-squelettique et les dynamiques qui en dรฉcoulent.
Les Coordinations Interpersonnellesย
Coordinations
Lโรฉtymologie du mot coordination nous vient de la combinaison du mot latin ยซ cum ยป qui signifie ยซ avec ยป et qui exprime lโidรฉe de rรฉunion ainsi que du mot ยซ ordinare ยป qui signifie ยซ mettre en ordre ยป, ยซ agencer ยป. La coordination est donc lโaction dโordonner, dโagencer les parties dโun ensemble en vue dโun objectif dรฉfini. Cette notion de coordination ne peut รชtre abordรฉe sans la notion de synchronisation tant leur dรฉfinition sont proches. Le terme synchronisation nous vient du grec ยซ sun ยป qui signifie ยซ ensemble ยป et ยซ khrรณnos ยป qui signifie ยซ temps ยป. La synchronisation peut รชtre vu comme le rรฉsultat dโune coordination de plusieurs opรฉrations entre elles dans lโespace et dans le temps permettant dโaboutir ร une convergence rythmique (en phase ou en anti-phase).
Les coordinations dans la nature
Les phรฉnomรจnes de coordination ou de synchronisation sont omniprรฉsents dans la nature et concernent aussi bien des systรจmes physiques que des systรจmes biologiques [337]. Dรจs les annรฉes 30, von Holst sโest intรฉressรฉ ร leurs principes de fonctionnement (ร lโรฉchelle dโun individu) en รฉtudiant notamment la coordination des diffรฉrentes nageoires chez les poissons ou encore la coordination des membres chez le mille-pattes [130]. Dans le cas de son รฉtude sur les poissons, von Holst a pu montrer que lorsque lโon immobilisait sรฉparรฉment les nageoires latรฉrales et dorsales dโun poisson (Labrus), celles-ci oscillaient spontanรฉment ร des frรฉquences diffรฉrentes. Dรจs lors que les nageoires รฉtaient libรฉrรฉes, celles-ci se synchronisaient alors en adoptant une frรฉquence commune, diffรฉrente des frรฉquences observรฉes spontanรฉment pour chacune dโentre elles .
Les exemples de coordination ou de synchronisation ร lโรฉchelle de groupe sont nombreux dans le monde du vivant. On peut citer ร titre dโexemple le clignotement des lucioles asiatiques [45], le vol des oiseaux [366], le chant des criquets [368] ou encore le dรฉplacement des bancs de poissons [137]. Nous devons lโexemple des lucioles ร J. Buck, qui a รฉtรฉ le premier ร รฉtudier la synchronisation des impulsions lumineuses des lucioles mรขles sur le bord des riviรจres de Bangkok. Il a pu montrer que le rythme propre de chacune des lucioles รฉtait progressivement entraรฎnรฉ par le rythme de ses congรฉnรจres donnant lieu ร la synchronisation de lโensemble des lucioles et ayant comme rรฉsultat de les rendre plus lumineuses et visibles par les femelles [45]. Il en est de mรชme pour les mouvements synchronisรฉs des bancs de poissons ou encore des oiseaux oรน chaque individu participe ร la dynamique du groupe tout en รฉtant influencรฉ par celle-ci. Ces phรฉnomรจnes peuvent donc รชtre de formidables remparts contre dโรฉventuels prรฉdateurs comme cโest le cas pour les poissons et pour les oiseaux ou encore un moyen de favoriser la reproduction comme cโest le cas chez les lucioles. Il est donc probable que lโรฉvolution les ait favorisรฉs [295].
Les coordinations motrices chez lโhumain
Lโรฉtude des phรฉnomรจnes de coordination ou de synchronisation chez lโhomme a fait lโobjet et fait toujours lโobjet de nombreux travaux de recherche. Les รฉchelles dโanalyses sont larges allant du microscopique au macroscopique. A un niveau microscopique, nous retrouvons lโexemple des milliers de cellules cardiaques qui se synchronisent pour battre ร lโunisson [263]. Les cellules sont capables de se synchroniser grรขce ร des protรฉines appelรฉes ยซ connexines ยป qui sont chargรฉes dโassurer la communication entre chacune des cellules cardiaques en permettant le passage de signaux รฉlectriques. A une รฉchelle cette fois-ci macroscopique, on retrouve les coordinations dites motrices. Leur rรฉalisation peut รชtre vue comme la faรงon dont est maรฎtrisรฉ lโensemble des degrรฉs de libertรฉ que comportent nos articulations. Cette maรฎtrise dรฉpend des contraintes associรฉes ร lโindividu et des contraintes liรฉes ร la tรขche qui doit รชtre rรฉalisรฉe. Les coordinations sont alors le rรฉsultat de la combinaison des diffรฉrents degrรฉs de libertรฉ pour former des unitรฉs de contrรดle fonctionnelles. Ces unitรฉs peuvent ensuite รชtre couplรฉes entre elles de faรงon ร atteindre les objectifs lors dโune tรขche donnรฉe [36].
Les coordinations motrices peuvent รชtre sรฉparรฉes en deux catรฉgories : les coordinations intrapersonnelles et interpersonnelles. Les coordinations intrapersonnelles reprรฉsentent les coordinations et donc le couplage qui existe entre les diffรฉrents segments dโun mรชme corps. Les coordinations interpersonnelles reprรฉsentent, quant ร elles, la faรงon dont les mouvements dโun individu se coordonnent avec un autre individu. Il ne sโagit donc plus dโun couplage entre les segments dโun mรชme individu mais dโun couplage plus large entre les mouvements de plusieurs individus. Ces notions ont par la suite รฉtรฉ รฉtendues aux coordinations entre un individu et un rythme issu de lโenvironnement, on parlera alors de coordinations extrapersonnelles. Historiquement, lโรฉtude des coordinations intrapersonnelles a prรฉcรฉdรฉ celle des coordinations interpersonnelles et extrapersonnelles. Plus rรฉcemment, ont รฉtรฉ investiguรฉes les coordinations entre humains et agents artificiels dont le dรฉveloppement et lโutilisation ne cesse de croรฎtre. On observe donc que les coordinations sont prรฉsentes ร tous les niveaux et quโelles sont fondamentales pour la survie des espรจces, lโhumain ne faisant pas exception. Nous allons maintenant dรฉfinir plus en dรฉtail les phรฉnomรจnes physiques qui permettent dโaboutir ร ces coordinations.
Genรจse des coordinations interpersonnelles : le phรฉnomรจne dโentraรฎnement rythmique
Nous avons vu prรฉcรฉdemment que les phรฉnomรจnes de coordination pouvaient avoir lieu ร diffรฉrentes รฉchelles et concernaient aussi bien des systรจmes physiques que des systรจmes biologiques. Quel que soit le systรจme, la coordination รฉmerge dโun รฉchange dโinformations entre les diffรฉrents รฉlรฉments qui le composent. Cet รฉchange est rendu possible par un couplage des รฉlรฉments entre eux, celui-ci peut รชtre perceptif ou encore mรฉcanique. La synchronisation spontanรฉe des mรฉtronomes de Huygens est un cรฉlรจbre exemple illustrant lโรฉmergence de la coordination [255]. Dans cette expรฉrience, des mรฉtronomes sont disposรฉs sur un support commun et sont activรฉs ร des frรฉquences lรฉgรจrement diffรฉrentes de maniรจre alรฉatoire. Au bout dโun certain temps, on observe que les mรฉtronomes se sont synchronisรฉs. En effet, le support a permis un transfert dโรฉnergie entre les mรฉtronomes qui a ainsi assurรฉ leur couplage en phase ou en opposition de phase, en fonction des conditions initiales (position des mรฉtronomes, diffรฉrence de phase etc.). Les mรฉtronomes รฉtant capables dโabsorber de lโรฉnergie (jusquโร une certaine amplitude dโoscillation), ils ont pu se synchroniser.
Il faut donc voir lโinteraction de diffรฉrents รฉlรฉments dโun systรจme comme un รฉchange dโinformations les amenant ร un changement temporaire de leur dynamique individuelle. Dรจs lors que lโinteraction prend fin, les diffรฉrents รฉlรฉments reprennent leur dynamique propre.
Ce principe de fonctionnement sโapplique aussi chez lโhumain lors de ses interactions. Les humains ont la facultรฉ dโรชtre entraรฎnรฉs par des stimuli extรฉrieurs provenant dโautres personnes ou de leur environnement, on parle dโentraรฎnement rythmique ou bien encore de lโeffet magnet [130]. Chaque individu possรจde sa propre dynamique de mouvement interne reposant sur des frรฉquences appelรฉes prรฉfรฉrentielles ou encore frรฉquences propres. Dรจs lors quโun individu rentre en interaction avec un stimulus social (รฉmis par une autre personne) ou un stimulus non-social (รฉmis par lโenvironnement), sa dynamique va sโen trouver modifiรฉe, temporairement ยซ entraรฎnรฉe ยป, pour se rapprocher de la frรฉquence du stimulus en question. Comme lโexemple des mรฉtronomes de Huygens citรฉ prรฉcรฉdemment, cette modification du comportement nโest rendue possible que par la prรฉsence dโun รฉchange dโinformations [280]. Cet รฉchange est fondรฉ sur la perception. Il peut avoir lieu via des informations visuelles [308], auditives [324] ou encore tactiles [202]. Les premiรจres รฉtudes portant sur le phรฉnomรจne dโentraรฎnement rythmique datent des annรฉes 1980. Bernieri voit dans ce phรฉnomรจne une nouvelle mรฉthode pour รฉtudier les coordinations interpersonnelles. En 1995, McNeill explique que ce phรฉnomรจne peut faciliter des situations interdรฉpendantes et complexes de coordination dont font notamment partie : le sport, les jeux, la communication verbale, les expressions รฉmotionnelles ainsi que la musique et la danse [224, 193]. Ce phรฉnomรจne dโentraรฎnement indique une perception mutuelle au cours dโune interaction sociale.
Coordinations interpersonnelles
Fonction sociale des coordinations interpersonnellesย
La communication non-verbale joue un rรดle essentiel lors des interactions sociales [13] et les coordinations interpersonnelles en font partie intรฉgrante. Il a รฉtรฉ suggรฉrรฉ que ces coordinations รฉtaient porteuses dโinformations et participaient par consรฉquent ร lโefficience de la communication entre les diffรฉrents acteurs [279]. En effet, si une communication efficace requiert des aspects verbaux et non verbaux incluant le langage du corps, le ton de la voix et les expressions faciales des deux partenaires en interaction [55], la synchronisation des corps est elle aussi essentielle [307]. Il a รฉtรฉ montrรฉ par Vicaria et al., (2016), quโun haut niveau de coordination agissait comme un vรฉritable ยซ ciment ยป social [363] et par Chartrand et al., (1999) que lโinteraction sociale รฉtait facilitรฉe lorsque la coordination interpersonnelle รฉtait renforcรฉe [52]. Bernieri et al., (1988) ont par exemple montrรฉ que la coordination entre les mouvements dโune mรจre et ceux dโun enfant est plus forte lorsquโil sโagit de son propre enfant comparativement ร celle obtenue avec un enfant inconnu [33]. Les coordinations interpersonnelles sont donc perรงues comme un signal de grande importance pour รฉvaluer la qualitรฉ des interactions.
Dans le contexte des interactions sociales, on peut dรฉfinir deux types de coordinations : le ยซ matching comportemental ยป (imitation) et la synchronie interpersonnelle [34]. Le ยซ matching comportemental ยป se retrouve par exemple lorsque deux personnes discutent entre elles et quโelles imitent de faรงon ponctuelle le comportement moteur de leur partenaire comme la gestuelle, les postures (e.g., bras ou jambes croisรฉs) et ou encore les expressions du visage [52]. Il permet dโexprimer lโapprobation ou encore lโempathie [192, 191, 190]. La synchronie interpersonnelle, quant ร elle, rend compte de lโorganisation en continu de nos mouvements dans le temps et lโespace avec ceux dโautres personnes. Elle peut par exemple รชtre constatรฉe au niveau des mouvements posturaux, des bras, des mains ou encore des yeux [326, 325, 190, 278]. Elles se retrouvent aussi entre le rythme des paroles dโun orateur et les mouvements corporels dโun auditeur lors dโune conversation [61, 122]. Le rythme de paroles de lโun est liรฉ aux rythmes des mouvements de lโautre. Plus particuliรจrement, il a รฉtรฉ montrรฉ que la synchronie des mouvements influenรงait des sentiments tels que lโaffiliation ou la cohรฉsion entre deux personnes adultes [31, 32, 133, 158, 376] mais aussi chez les enfants [62, 33, 86, 140]. Une altรฉration de cette capacitรฉ peut donc se montrer trรจs handicapante lors des interactions sociales. Elle peut mรชme รชtre considรฉrรฉe comme un signe dโun dรฉficit dโhabiletรฉs sociales. Cโest le cas par exemple pour des maladies telles que Parkinson [57], Alzheimer [234], les troubles du spectre autistique [88] ou encore dans le cas de la schizophrรฉnie [361]. Dans cette derniรจre, il a par exemple รฉtรฉ montrรฉ que les patients atteints de schizophrรฉnie avaient une moins bonne stabilitรฉ que les sujets sains lors de tรขches de coordinations intentionnelles et quโils ne menaient jamais la coordination adoptant le rรดle de suiveur plutรดt que de ยซ leader ยป [361].
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Table des matiรจres
Introduction
รtat de lโart
1 Les Coordinations Interpersonnelles
1.1 Coordinations
1.1.1 Les coordinations dans la nature
1.1.2 Les coordinations motrices chez lโhumain
1.2 Genรจse des coordinations interpersonnelles : le phรฉnomรจne dโentraรฎnement rythmique
1.3 Coordinations interpersonnelles
1.3.1 Fonction sociale des coordinations interpersonnelles
1.3.2 Importance des coordinations interpersonnelles lors du dรฉveloppement
1.3.3 Coordinations interpersonnelles et neurobiologie
1.4 Coordinations extrapersonnelles
1.4.1 Coordinations extrapersonnelles : cas des interactions avec des agents artificiels
1.5 Processus attentionnels lors des coordinations interpersonnelles et extrapersonnelles
1.6 Processus perceptivo-moteurs ร lโorigine des coordinations interpersonnelles
1.6.1 Approche cognitive
1.6.2 Thรฉorie des systรจmes dynamiques
1.7 Modรฉlisation et analyse des dynamiques des mouvements lors des coordinations intrapersonnelles et interpersonnelles
1.7.1 Dynamique des mouvements lors des coordinations intrapersonnelles
1.7.2 Dynamique des mouvements lors des coordinations interpersonnelles
1.7.3 Modรฉlisation des coordinations interpersonnelles en interaction hommemachine
1.8 Coordinations interpersonnelles non-intentionnelles
1.9 Conclusion et positionnement
2 Le contrรดle moteur chez lโhumain
2.1 Le systรจme neuro-musculo-squelettique
2.1.1 Le systรจme nerveux
2.1.2 Le parcours de la commande motrice
2.1.3 Les diffรฉrents types de muscles
2.1.4 Les synergies musculaires et les primitives motrices
2.2 Mouvements rythmiques et mouvements discrets : diffรฉrences et similitudes
2.2.1 Le rรดle de la moelle spinale dans la gรฉnรฉration de mouvements rythmiques
2.2.2 La gรฉnรฉration de mouvements rythmiques et discrets au niveau cortical
2.3 Conclusion
3 Modรฉlisation du contrรดle moteur chez lโhumain
3.1 Modรฉlisation du systรจme musculo-squelettique : exemple du bras
3.2 Introduction aux modรจles de contrรดle du systรจme musculo-squelettique
3.2.1 Modรจles internes
3.2.2 Systรจme de contrรดle : contrรดle feed-forward et contrรดle par feedback
3.2.3 Exemple dโarchitectures de contrรดle moteur
3.3 Principales mรฉthodes de Contrรดle
3.3.1 Le contrรดle optimal
3.3.2 Apprentissage par renforcement
3.3.3 Apprentissage par renforcement et contrรดle du systรจme musculo-squelettique : usage et limitation
3.3.4 Modรจles probabilistes : Thรฉorie Bayรฉsienne de la Dรฉcision
3.4 Conclusion
รtude des coordinations non-intentionnelles : analyse des comportements moteurs et des processus attentionnels
4 รtude de la coordination entre des patients atteints de schizophrรฉnie et un robot dโassistance sociale
4.1 Introduction
4.1.1 Schizophrรฉnie et coordination interpersonnelle
4.1.2 Positionnement
4.2 Mรฉthode
4.2.1 Participants
4.2.2 Tรขche et procรฉdure
4.2.3 Conditions
4.2.4 Analyse des donnรฉes
4.2.5 Statistiques
4.3 Contrรดle du mouvement du robot
4.3.1 Modรฉlisation du phรฉnomรจne dโentraรฎnement
4.3.2 Contrรดle du robot : frรฉquence fixe et frรฉquence adaptative
4.4 Rรฉsultats expรฉrimentaux
4.4.1 Analyse des frรฉquences prรฉfรฉrentielles dans les deux groupes
4.4.2 รtude de la coordination interpersonnelle
4.4.3 รtude de la coordination intrapersonnelle
4.5 Conclusion
5 รtude des processus attentionnels lors des coordinations non intentionnelles
5.1 Introduction
5.1.1 Processus attentionnels et coordination interpersonnelle
5.1.2 Positionnement
5.2 Mรฉthodes
5.2.1 Participants
5.2.2 Tรขche et procรฉdure
5.2.3 Conditions
5.2.4 Synchronisation de lโinterface
5.2.5 Analyse des donnรฉes
5.2.6 Statistiques
5.3 Rรฉsultats expรฉrimentaux
5.3.1 Analyse de la synchronisation de lโinterface
5.3.2 Analyse des temps de rรฉaction
5.3.3 Analyse des fixations du regard
5.3.4 Analyse de la frรฉquence des jambes et de sa stabilitรฉ
5.4 Conclusion
Modรฉlisation computationnelle du contrรดle sensorimoteur pour les coordinations interpersonnelles
6 Modรจle de contrรดle sensorimoteur pour la synchronisation dโun bras simulรฉ
6.1 Introduction
6.2 Architecture et dynamique du bras articulรฉ simulรฉ
6.2.1 Architecture mรฉcanique
6.2.2 Simulation du bras sur Gazebo
6.2.3 Contrรดle en force de la dynamique des muscles
6.3 Modรฉlisation computationnelle de la coordination interpersonnelle non-intentionnelle
6.3.1 Hypothรจse 1 : Lien direct entre oscillateur et commande motrice
6.3.2 Hypothรจse 2 : Lien indirect entre oscillateurs et commande motrice
6.4 Utilisation du modรจle computationnel pour lโimitation immรฉdiate de mouvements rythmiques
6.4.1 Imitation immรฉdiate de mouvements rythmiques
6.4.2 Simulation dโun mouvement rythmique ร deux degrรฉs de libertรฉ
6.5 Simulation dโun bras ร deux degrรฉs de libertรฉ et deux articulations : รฉpaule et coude
6.5.1 Exploration ร deux degrรฉs de libertรฉ
6.5.2 La sรฉlection bayรฉsienne face ร la redondance
6.6 Conclusion
7 Conclusion
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