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Climat et pluviométrie
Dans cette zone les températures sont comprises entre 25 et 31°C, les plus basses sont enregistrées particulièrement aux mois de décembre et janvier qui sont les mois les plus frais et les températures les plus élevées sont enregistrées sur le reste de l’année avec un maximum absolu en mai et en octobre qui correspondent aux mois les plus chauds [NGOM 2000].
Le régime pluviométrique dans cette zone d’étude comme partout au Sénégal est caractérisé par deux saisons : une saison des pluies et une saison sèche. Cette pluviométrie connaît une variabilité interannuelle importante avec une tendance générale à la baisse qui s’est amorcée depuis les années 70 dans cette région [NGOM 2000]
Sols et végétation
Sols
Les sols, pour l’essentiel, sont de types ferrugineux soumis à un fort lessivage conduisant à la formation des sols beignes connus sous le nom de « sols joor ». Ces sols ferrugineux sont interrompus au niveau de bas-fonds où se forment des sols hydromorphes associés à des sols halomorphes dans les vasières. Ces derniers sont connus sous le nom de « tannes » qui sont des sols salés nus [NDOYE 2013].
Végétation
Le département de Nioro du rip compte quatre massifs forestiers couvrant 7800 ha dont deux sont complètement dégradés [DIOP 2014].
Il compte aussi deux zones amodiées : le Baobolong (environ 60000 ha) et le Niombato 2 qui est à cheval sur les départements de Nioro et de Foundiougne (environ 41000 ha), comme le montre le tableau I.
Les forêts classées de Saboya, de Pané, de Mamby et de Ngayène sont respectivement localisées dans les communes de WackNgouna, de Keur Maba Diakhou, de Porokhane et de Ngayène [DIOP 2014].
Cadre humain
La population du département de Nioro du Rip est essentiellement caractérisée par sa diversité socioculturelle due à sa position de carrefour. En dépit des opportunités offertes par cette position géographique, les communes de Nioro demeurent confrontées à des contraintes liées surtout à l’enclavement des localités et à la précarisation des activités économiques découlant, entre autres de la saisonnalité des activités agricoles et de l’irrégularité de la pluviométrie [DIOP 2014].
Les flux sortants de cette population se résument principalement à l’exode rural. Il s’agit d’une émigration temporaire, les jeunes partent dès la fin de l’hivernage à la recherche d’activités génératrices de revenus dans les centres urbains (Kaolack, Dakar Ziguinchor,…) et les pays limitrophes tels que la Gambie.
En outre il est à noter un déplacement de familles entières vers la Casamance à la recherche de terres beaucoup plus fertiles [DIOP 2014].
Dans l’ensemble, la couverture sanitaire des communes du département de Nioro est encore loin des normes fixées par l’OMS (un ICP pour 3000 habitants) et de la norme nationale de 10 000 habitants pour un ICP (Source : Projet sénégalo-Allemand de promotion des communautés rurales (actuelles communes) des régions de Kaolack et de Fatick, 2001, 2002 et 2003 ; ENEA 2002).
Les infrastructures de santé sont insuffisantes, leur répartition spatiale n’est fonction de la densité de la population. Des zones entières comme les communes de Kaymor, de Ngayène et de Taiba Niassène ne comptent qu’un infirmier pour chacune. La distance à parcourir et le mauvais état des pistes pendant l’hivernage rendent difficile l’accès aux postes et cases de santé existants. L’augmentation de la demande n’est pas souvent suivie d’un renforcement de moyens et d’infrastructures [DIOP 2014].
TYPE ET POPULATIONS D’ETUDE
Il s’agit d’une étude transversale à visée descriptive, elle porte d’une part sur l’observation du comportement des Sénégalais par rapport à la médecine traditionnelle, en comparaison avec celle conventionnelle et leur jugement sur ces deux modes de thérapie et d’autre part sur les remèdes traditionnels utilisés par les tradipraticiens dans leur traitement.
Entre Janvier et Août 2016, nous avons pu rencontrer différents tradipraticiens et plusieurs usagers de la médecine traditionnelle. Nous avons pu rencontrer ces personnes par l’intermédiaire des chefs de village.
La population d’étude était constituée des praticiens de la médecine traditionnelle et des habitants du département de Nioro du Rip. Ils ont été recrutés lors des rencontres dans plusieurs communes et dans les marchés hebdomadaires.
L’échantillonnage a été réalisé de façon aléatoire, basé sur la disponibilité des répondants, les échantillons retenus comprenaient 100 tradipraticiens et 120 usagers de la médecine traditionnelle.
MATERIEL ET METHODES
Matériel
Le recueil des données était basé sur deux questionnaires (en langue française) l’un adressé à la population étudiée et l’autre aux TP (Annexes I et II).
Méthodes
Administration du questionnaire
Concrètement, nous leur expliquions d’abord les raisons de notre visite avec l’aide du chef du village et après leur accord, nous débutions l’entretien. Lors de ces rencontres, nous avions voulu nous focaliser sur la description de leurs techniques thérapeutiques ainsi que sur la composition des remèdes préconisés.
Les tradipraticiens
Cette étude menée dans le département de Nioro du rip nous a montré une proportion d’hommes plus importante que les femmes avec 94% pour les hommes et 6% pour les femmes. Ceci pourrait être justifié par le fait que dans cette zone les TP utilisent ces pratiques et remèdes traditionnels pour soigner leurs membres de familles et/ou leurs proches. Par conséquent, ce sont les chefs de familles qui s’en chargent gratuitement. Ce résultat se rapproche de celui de Diop où on a 77% pour les hommes et 23% pour les femmes [DIOP 2014].
Les résultats obtenus nous permettent de conclure que la tranche d’âge 60 à 75 ans occupe le premier rang avec 36% des personnes enquêtés (TP) et la moyenne d’âge est de 60,42 ans. Ceci explique que les jeunes ne connaissent pas bien les remèdes traditionnels [SEYE 2014]. Ce résultat est un peu différent de celui de Ndiaye qui affirme dans son étude que 90% des TP interrogés sont âgés de 55 à 60 ans [NDIAYE 2013].
Les tradipraticiens le deviennent essentiellement par héritage selon les résultats obtenus avec 67% des TP qui ont hérité leur savoir. Ce résultat concorde avec celui de Zineb au Maroc avec 59% des TP ayant acquis leurs savoir par héritage [ZINEB 2016].
Les PHY représentent 64,4% des TP interrogés. Ce résultat s’approche de celui de Mbaye qui affirme dans son étude que 91,66% des TP interrogés sont des PHY [NDAO 2017]. Ainsi 69 plantes médicinales réparties dans 35 familles ont été répertoriées (ANNEXE III). Cela témoigne d’une assez bonne diversité taxonomique. Ce résultat va dans le sens de ceux de Diatta et al. qui, lors de leurs enquêtes sur la pharmacopée des Diolas d’Essyl (Cassamance) avaient répertorié 143 especes dans 73 indications [DIATTA ET AL.].
Concernant le diagnostic des maladies, 81% des TP interrogés procèdent par interrogation, 10% par examens physiques et 7% pratiquent les examens métaphysiques. Ces résultats peuvent être confirmés par l’étude de Konan, selon laquelle tous les TP ont déclaré interroger les patients [KONA 2012]. Ceci montre aussi l’insuffisance des méthodes de diagnostic chez les TP [NDIAYE 2016].
Les modes de préparation les plus courants sont : la décoction, la macération, l’infusion et la poudre. D’après l’enquête, il a été constaté que la macération et l’infusion sont les plus utilisées pour les racines et les écorces que pour les feuilles qui sont, elles, plus utilisées par décoction.
Les parties des plantes les plus utilisées sont les feuilles (39,65%), les racines (26,72%) et les écorces (18,96%). Ce résultat concorde avec celui de Mbengue où les feuilles représentent 71,09% des parties de plantes utilisées [MBENGUE 2014]. Cependant l’utilisation des racines et des écorces peut poser des problèmes de survie de certaines espèces végétales. C’est pourquoi il faut bien maîtriser les techniques et les périodes de récoltes pour conserver la biodiversité végétale. Dans cette localité, 88% des plantes utilisées sont de type sauvage et 96% des TP s’approvisionnent directement dans la forêt. Ceci prouve l’accessibilité de la matière végétale dans cette zone. Ce résultat va dans le sens de celui de Mbengue qui affirme dans son étude que 62,11% des TP s’approvisionnent dans la nature [MBENGUE 2014].
Concernant les plantes utilisées dans le traitement de l’HTA le Moringa oleifera est la plus utilisé suivi du Balanites aegyptiaca. Ce résultat est différent avec celui de LY qui affirme dans son étude que Combretum micrantum et Combretum glutinosum sont les plus utilisées [LY 2006].
Pour le traitement de l’asthme nos résultats montrent que Cassia occidentalis et Gossypium barbadens sont les plantes les plus utilisées. Ce résultat se rapproche de celui de Thiam qui affirme dans son étude que Guera senegalensis, cassia occidentalis et Gossypium barbadens sont les plantes les plus utilisées dans le traitement de cette pathologie [THIAM 2010].
Notre étude révèle que Commiphora africana et Guera senegalensis sont les plantes plus utilisée dans le traitement des maladies hémorroïdaires. Ce resultat est different avec celui de Gueye qui affirme dans son étude que Acacia nilotica et Cassia absus sont les plus utilisées dans le traitement de cette pathologie [GUEYE 2008].
Quant aux remèdes traditionnels à base d’animaux, les deux types d’animaux, sauvages comme domestiques, sont utilisés. La viande est la plus employée. Et tous les TP affirment ne pas procéder à la vérification de la santé de l’animale avant usage. Ceci peut être dangereux pour les consommateurs au point de leur transmettent d’autres maladies.
Les TP certifient la guérison de leurs malades par diverses manières ; 90% des TP se content de l’arrêt des plaintes, 11% des TP font recours aux examens de contrôle (il s’agit des TP traitant des maladies comme le Diabète et l’HTA) et 3% des TP considère que le malade est guéri en cas de respect de la durée de traitement.
Selon les TP, l’échec thérapeutique dans la médecine traditionnelle est exceptionnel. Ainsi 68% des TP affirment avoir guérir leurs patients et 32% des TP se disent avoir amélioré leur état de santé.
Les usagers de la médecine traditionnelle
Concernant la population, 84,46% des sujets interrogés ont eu recours à la MT. Ce résultat concorde avec plusieurs études effectuées à travers le monde, puisqu’ en France 75% de la population aurait eu recours à la médecine alternative et complémentaire [LOUIS 2004], 65% au japon [SUZUKI 2004] et 48% en Australie [MALENNAN 1996]. Et 75,24% des sujets ayant eu recours à la MT contactent les TP en première intention pour se soigner. Cela peut s’expliquer par le manque de structures sanitaires équipées et de personnels de santé qualifiés dans la zone d’étude [DIOP 2014].
L’efficacité de la MT semble être un point non négligeable selon les enquêtés dont 63,36% affirment avoir fait recours à la MT pour son efficacité. Ce résultat est différent de celui de Jouad et al., qui ont mis en évidence que le coût de la MT constitue la principale raison de son utilisation [JOUAD 2001].
Quant à la confiance, 19,2% des personnes interrogées ont plus de confiance à la MT qu’à la MC, 50,8% de ces derniers ont plus de confiance à la MC plutôt qu’à la MT et 30% des sujets enquêtés ont une confiance égale vis-à-vis des deux formes de médecine. Nos résultats concordent avec les résultats d’une étude réalisée à Abidjan, puisque 60% des sujets interrogés faisaient plus confiance à la médecine conventionnelle [KONA 2012]. Ceci montre que malgré les personnes font recours à la MT leur confiance en celle-ci est loin d’être considérable.
On constate que seul 32,5% des enquêtés se disent être très satisfaits de la MT. Cela témoigne que malgré l’imprécision du dosage et l’incertitude du diagnostic des TP fustigés par les personnes enquêtées, ils obtiennent des résultats d’où la nécessité d’approfondir les études dans ce domaine [NIANG 2001].
Les interrogés souhaitent à 67,50%, l’intégration de la médecine traditionnelle au sein du système sanitaire sénégalais d’une manière participative et progressive et 32,50% sont contre. Alors que, selon une étude réalisée à Abidjan, 96% des sujets interrogés étaient pour l’intégration de la MT au sein du système de santé ivoirien, et 4% étaient contre cette intégration [KONA 2012] et dans une autre réalisée au Maroc, 53% des interrogés étaient d’accord avac celle-ci et 47% étaient contre [ZINEB 2016].
CONCLUSION
En Afrique, particulièrement au Sénégal plus de 70% de la population ont eu une fois recours à la MT qui se définit comme étant la somme de toutes les connaissances, compétences, et pratiques qui reposent sur les théories, croyances et expériences propres à différentes cultures, qu’elles soient explicables ou non, et qui sont utilisées pour la préservation de la santé ; ainsi que pour la prévention, le diagnostic, l’amélioration ou le traitement de maladies physiques ou mentales Cela malgré les efforts consentis par les chercheurs et fabricants à mettre sur le marché des médicaments efficaces et à moindre coût (médicaments génériques).
En zone rurale les plantes restent un recours disponible car faisant partie de l’environnement immédiat des ruraux. L’attention particulière dont bénéficie cette thérapeutique se justifie par le souci incessant de recherche de solutions aux multiples problèmes de santé publique que rencontrent la plupart des pays du tiers monde, en particulier le Sénégal.
Face à l’expansion de certaines maladies comme le diabète, les maladies hémorroïdaires et l’HTA dont la prise en charge a un coût élevé, l’OMS dans sa stratégie 2014-2024, encourage les pays du monde et de l’Afrique en particulier à mettre à profit la contribution potentielle de la MT au bien-être et aux soins de santé centrés sur la personne et favoriser un usage sûr et efficace de la MT par le biais de la réglementation, de la recherche et de l’intégration des produits, pratiques et praticiens de la MT dans les systèmes de santé.
Pour tenter d’apporter notre contribution à la connaissance des remèdes et pratiques utilisés par les TP pour traiter leurs patients, nous avons mené cette étude dans le département de Nioro de Rip situé dans la région de Kaolack. Cette enquête a porté sur une meilleure connaissance des remèdes traditionnels et l’évaluation de l’appréciation des usagers vis-à-vis de la MT. Malgré les difficultés rencontrées au début parmi lesquelles on peut citer la réticence de certains interlocuteurs à répondre à certaines questions posées, nous avons pu réaliser ce travail.
Au Sénégal, la MT est jusqu’à présent non réglementée et les remèdes des TP ne sont pas encore homologués. Malgré cela, elle occupe une place importante dans les prestations des soins de santé et les populations ont eu souvent recours avec 84,16% des personnes interrogées affirmant avoir consulté un TP. L’accessibilité et le moindre coût semblent être des facteurs déterminants pour ce recours à la MT. Et cela pourrait être justifié par le fait que 75,24% des personnes interrogées consultants les TP le font en première intention. La comparaison des formes de médecine pratiquées par les personnes interrogées semble être en faveur de la MC avec 30% des interrogés qui ont confiance en elle contre 19,2% pour la MT et les 50,8% restant ont une confiance égale vis-à-vis des deux formes de médecine.
L’intégration de la MT dans le système sanitaire sénégalais est une nécessité selon les personnes interrogées dont 81% proposent une intégration participative et progressive.
L’imprécision du diagnostic et l’inexactitude du dosage sont les inconvénients les plus décriés par les personnes enquêtées vis-à-vis de la MT. Cependant le coût, l’accessibilité et la disponibilité des remèdes traditionnels sont des avantages non négligeables selon les enquêtés.
Concernant les tradipraticiens, l’échantillon étudié représente 100 TP dont 94% d’hommes et 67% des TP affirment l’être devenus par héritage. Ils sont tous des cultivateurs, de nationalité sénégalaise et de confession musulmane. Les adultes constituent la partie la plus importante des enquêtés avec 55% pour les personnes âgées de 60 ans ou plus. Ceci découle du fait que dans cette zone d’étude la plupart des TP n’exercent pas la MT comme métier mais plutôt parce qu’ils sont les doyens dans leurs familles respectives et ils ont le devoir de veiller sur la santé des autres en se basant sur le savoir transmis par leurs ancêtres.
Les TP interrogés font essentiellement appel aux propriétés des plantes médicinales. Ainsi 64% des TP sont des phytothérapeutes. Il est à noter que dans cette zone, 7,6% des TP traitent leurs patients avec des matières animales.
Au terme de cette enquête nous avons constaté certains problèmes de la MT que sont :
– l’incertitude du diagnostic établi par les TP ;
– le manque d’expertise scientifique pour la détermination des dosages ;
– l’insuffisance des critères de guérison pour lesquels 90% des TP se contentent de l’arrêt des plaintes.
Ainsi la réglementation de la MT au Sénégal et la formation des TP doivent être une priorité pour les autorités sanitaires de ce pays.
A la lumière de ces résultats, des études bio-guidées visant à élaborer un formulaire national des remèdes traditionnels pourraient être envisagées tout en sachant que l’objectif final est de mettre au point des médicaments et/ou pratiques traditionnels améliorés plus accessibles aux populations africaines en général et sénégalaises en particulier.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
I Définition et intérêts de la médecine traditionnelle
II Les Acteurs de la médecine traditionnelle
II.1 / Les phytothérapeutes
II.2 / Les guérisseurs
II.3 / Les spiritualistes
II.4 / Les accoucheuses traditionnelles
II.5 / Les herboristes
III / Situation actuelle de la médecine traditionnelle au Sénégal
III.1 / Aspect socio-économique
III.2 / La réglementation
III.3 / Place de la médecine traditionnelle dans le système sanitaire
DEUXIEME PARTIE : ENQUETE AUPRES DE LA POPULATION ET DES TRADIPRATICIENS
I Objectifs
I.1 Objectif général
I.2 Objectifs spécifiques
II Cadre de l’étude
II.1 Lieu d’étude
II.1.1 Présentation du site d’étude
II.1.2 Climat et pluviométrie
II.1.3 Sols et végétation
II.1.3.1 Sols
II.1.3.2 Végétation
II.2 Cadre humain
III Type et populations d’étude
IV Matériel et méthodes
IV.1 Matériel
IV.2 Méthodes
IV.2.1 Administration du questionnaire
IV.2.2 Traitement de données
V RESULTATS
V.1 Les tradipraticiens
V.1.1 Caractères socio-culturels
V.1.2 Activités
V.1.2.1 Formations initiales
V.1.2.2 Spécialités des TP
V.1.2.3 Fréquences des maladies dans la zone
V.1.2.4 Pathologies traitées par les TP
V.1.2.5 Techniques de diagnostics
V.1.2.6 Critères de guérison
V.1.3 Les remèdes traditionnels utilisés par les TP
V.1.3.1 Le Traitement des maladies en utilisant les plantes
V.1.3.2 / Le Traitement des maladies en utilisant les animaux
V.2 / La population
V.2.1 / Fréquentation de la médecine traditionnelle
V.2.2 / Les raisons du recours à la médecine traditionnelle
V.2.3 / La confiance des sujets interrogés par rapport à la médecine traditionnelle
V.2.4 / Satisfaction des sujets par rapport aux résultats de la MT
V.2.5 Point de vu sur l’intégration de la médecine traditionnelle au sein du système sanitaire sénégalais
VI Discussion
VI.1 Les tradipraticiens
VI.2 Les usagers de la médecine traditionnelle
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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