L’Aménagement du territoire
L’aménagement est un acte volontaire conçus comme une réponse indescriptible sur un espace a un besoin exprimé. Cet acte suppose la maitrise du savoir et du savoir-faire mais aussi qu’il soit l’œuvre d’une autorité. Cette volonté nait soit par un désir soit par un refus. D’abord le refus d’une approche vouée à l’échec au laissé faire au déterminisme naturel, refus des actions individuel incoordonné. Ensuite le désir d’agir pour faire advenir une future souhaitée. L’aménagement peut-être aussi définie comme un ensemble de mesure et d’action volontaire visant par une organisation prospective de l’espace a utilisé un territoire de manière rationnelle en fonction de ses ressources et potentialité dans le but de satisfaire les besoins immédiat et futures des populations. L’aménagement du territoire pour le Pr MartinVanier, université Joseph Fourrier Grenoble cette forme spécifique d’action publique et plus globalement d’action humaine qui est si étroitement lié à l’abstraction au savoir à l’expertise et aux valeurs croyants et discours qu’ils installent. (…) L’aménagement du territoire s’invente d’abord une idéologie, un discours, bien davantage que comme, une science, laquelle n’est cependant pas absente, loin s’en faut. Cette idéologie est celle d’hommes de bonne volonté, qui croient en un certains nombres d’idéaux et de valeurs appelés à constituer le socle de cette nouvelle politique publique : « équilibré», « harmonie» « bien-être » « répartition » « désenclavement », etc. Le mot aménagement est apparu dans le langage technique en 1919. Cependant il faut noter que l’humanité n’a pas attendu l’apparition de ce terme pour organiser son espace. En effet, l’aménagement du territoire existe depuis que les Hommes ont occupé la Terre; le mot récent recouvre une réalité ancienne. Aménager le territoire, c’est introduire une rationalité sur l’étendue du territoire en question en vue d’assurer une cohérence territoriale de par une organisation rationnelle et une distribution équilibré des ressources et potentialité. C’est dans ce même ordre d’idée que l’initiateur de ce concept Claudis petit, (1950) fait savoir que l’aménagement du territoire 17« c’est la recherche, dans le cadre géographique, d’une meilleur répartition des Hommes en fonction des ressources naturelle et des activités économiques »18 Selon pierre merlin, « l’aménagement est un ensemble d’action concerté visant à disposer avec ordre les habitants, les activités, les constructions et les équipements, les moyens de communication sur l’étendue du territoire ».
Le Territoire
Le territoire est un mot qui occupe une place centrale en géographie et a une définition polysémique il est souvent assimilé à la notion d’espace mais au fond il y’a une grande différence. Pour Jacques Levy « le territoire est un espace à métrique topographique » Selon Bernard Debarbieux, « le territoire est un agencement de ressource matérielle et symbolique capable de structurer les conditions pratiques de l’existence d’un individu ou d’un collectif social et d’informer en retour cet individu et ce collectif social sur sa propre identité » Dans le cadre de l’aménagement du territoire il intègre trois piliers : Un pilier physique composé d’un ensemble de lieu localisable. C’est l’élément matériel, siège des ressources naturelles. Un pilier existentiel scare tant le réceptacle d’un mémoire collective. Il est cet espace approprié par un groupe social qui y a vécu et qui nourrit à son égard un sentiment d’appartenance. Un pilier organisationnel et de gouvernance puisque formant en son sein un système de gestion organisé par des acteurs d’où sa performance qui s’apprécie à travers les relations qui existent entre acteurs. Ainsi Alvergne défini le territoire comme « (…) le résultat des représentations inconscientes collective, de comportement spécifique et d’une réalité géographique objective » Et Jean-Paul Ferrier « le territoire est toute portion humanisé a la surface terrestre Ainsi le Pr Bernard Peckeur s’interroge dans ce cadre, le territoire devenue une catégorie analytique. Encore faut-il s’entendre sur la définition de cette notion restée empirique et floue jusqu’ici dans la plupart des cas. Une critique de fond qui a pu être faite aux auteurs (W.B. Stohr, 2003) cherchant à montrer les effets du développement territorial était de dire qu’on ne peut pas démontrer l’existence de dynamique territoriale tout en postulant que le territoire préexiste. Il faut donc admettre qu’il existe des territoires donnés issu de la cristallisation de l’histoire et qui s’imposent comme cadre institutionnel « ex-ante » des stratégies d’acteurs. Au premier rang des territoires donnés on trouve les Etats puis, plus récemment; les collectivités territoriales qui sont relativement stables et contraignants pour ces acteurs, imposant règlement et convention explicites. Mais on observe également des territoires construits qui résultent de processus de construction sociale à l’occasion de recherches de solution inédite à des problèmes de « vivre ensemble » des acteurs. Ils sont constatés « expost » et se forment sur la base de convention et d’accord entre acteurs, nature implicite essentiellement. La création de territoires construits est alors intense et pertinente sur le socle des territoires donnés (…).
L’ACCELERATION DU PROCESSUS D’URBANISATION DE 2013 à 2019
Dans cette phase l’étalement urbain s’est accélérer de fortes belles maniérées le constat se confirme dans différents zones mais s’accentue plus du côté Sud et Nord-Ouest de la ville et peu vers l’Est du côté de Diamaguen TP. Plusieurs facteurs sont à l’origine de cet étalement urbain : D’abord il y’a la régionalisation, ancien département de la région de Kaolack, kaffrine est devenue autonome depuis 2008. Désormais capitale régionale et chef-lieu de département kaffrine attire plus d’un avec l’avènement de nouveaux services, d’infrastructures et d’équipements. La ville s’agrandi et offre de nouveaux opportunités aux populations sur le plan politique, économique, culturel et administrative. Ensuite les migrations depuis la régionalisation le personnel du service affecter à kaffrine en majorité ne sont pas des autochtones ils ont tendance à s’installer à kaffrine avec leur famille. Certains sont dans une situation de location mais d’autres préfère acheter des maisons pour rester définitivement. ET enfin il y’a l’exode rurale qui se manifeste d’un côté comme de l’autre tout à fait au sud et au Nord notamment dans les quartiers Diammagueen TP et Kaffrine II Nord qui sont les plus affectés. Néanmoins les autres quartiers ne sont pas épargnés par ce fléau. C’est des populations qui pratiquent l’agriculture qui se sont installés à proximité de la ville puisque c’est des agriculteurs. Il préfère s’installer à la périphérie pour mieux être proche de leur champ dans les villages environnants et assurer l’élevage de leurs animaux. Donc ce processus qui a commencé vers les années 2000 et va se poursuivre jusqu’en 2005 l’effet n’était pas si important mais à partir de cette date le processus s’est accentuer de manière très rapide depuis l’année 2013. Aujourd’hui ces habitations ont évolué jusqu’à constituer des quartiers rattaché à la commune de kaffrine dont -elle était un peu distant. Cela donc a été favorisé par l’installation de grands aménagements tels que l’université du Sine Saloum (USEEIN) qui occupe aujourd’hui les lieux de l’ancienne école pour la formation des Elèves-Maitres dans le quartier Nord-Ouest de la ville. Au Sud la présence de l’hôpital régionale et la gare routière ont également beaucoup contribuée à l’étalement urbain dans ces zones.
SANTE ET HYGIENE PUBLIQUE
La région de Kaffrine est caractérisée par une insuffisance notoire d’infrastructures sanitaires. En effet, en 2010, la région comptait : 1 « un » hôpital pour 558.041 hbts alors que la norme est de 01 Hôpital pour 150.000 hbts; 1 poste de santé pour 12.978 hbts dont la norme est de 01 poste de santé pour 10.000 hbts; 01 centre de santé pour 27.9021 hbts (soit 2 pour toute la région) dont la norme est de 01 centre de santé pour 50.000 hbts. Ce déficit en structure de santé se traduit ainsi en 2010 le nombre de poste de santé fonctionnel dans le département de kaffrine était de 14 contre 43 aux niveaux régional ; avec 15 maternités rurales sur 42 et sur les 132 case de santé fonctionnelle dans la région le département de kaffrine abrite les 29. Les structures sanitaires privées sont rares dans la région seulement 5 sont dénombrés et les 3 sont dans le département de kaffrine. En 2010 le personnel de santé exerçant dans la région était très insuffisant en attestent les indicateurs suivants: (1) médecin pour 93.007 hbts; (1) infirmier pour 8.585 hbts; (1) sagefemme d’État pour 7.405 femmes en âge de reproduction. L’effectif du personnel médical s’est établi à 287 agents dont 6 médecins publics, 2 chirurgiens-dentistes, 6 techniciens supérieurs, 108 infirmiers, 17 sages-femmes d’État. La répartition de ce personnel présente des disparités entre les départements. En effet, le département de Kaffrine, nettement plus peuplé, est mieux loti en médecins, avec (1) médecin public pour environ 66.000 habitants. La situation reste inchangée, en ce qui concerne les techniciens supérieurs, les infirmiers et agents sanitaires et les sages-femmes. Dans la commune de kaffrine aujourd’hui on dénombre un grand hôpital de niveau régional, (1) distique Sanitaire de référence et (3) postes de Santé. Sur le plan des infrastructures sanitaire on note une évolution malgré le fait que jusqu’à maintenant l’accès aux soins pose problèmes à certains population qui sont plus ou moins démuni et l’accès et le coût des soins sont énormes. Il y’a également le manque de personnel médicale qualifié, le personnel médical est insuffisant à l’hôpital régional le médecin chef est difficile à voir il ne vient que deux jours dans la semaine.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
CONTEXTE ET JUSTIFICATION
PROBLEMATIQUE
DISCUSSION CONCEPTUELLE : OBJECTIFS ET HYPOTHESE DE LA RECHERCHE
METHODOLOGIE
LA REVUE DOCUMENTAIRE : LES ENQUETES DE TERRAINS
PREMIERE PARTIE : DYNAMIQUE URBAINE D’UNE VILLE REGIONALE
INTRODUCTION PARTIELLE
CHAPITRE I : HISTORIQUE ET PEUPLEMENT
I-°) L’HISTORIQUE DE LA VILLE
II-) SITUATION DEMOGRAPHIQUE
1°) L’ACCROISSEMENT DE LA POPULATION
2°) REPARTITION ET URBANISATION
4-1) LA COMPOSITION ETHNIQUE ET RELIGIEUSE
CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE PHYSIQUE DE LA ZONE D’ETUDE
I°) – SITUATION GEOGRAPHIQUE
II-) LE CLIMAT
III-) LA PLUVIOMETRIE
IV-) LE RELIEFS ET LES SOLS
V-) LA VEGETATION
VI-)LA FAUNE
VII-) L’HIDROGRAPHIE
CHAPITRE II : LES GRANDES PHASES DE L’ETALEMENT URBAIN
I°) – LA PHASE PIONNIERE DE L’ETALEMENT URBAIN 1960 à 2005
II°)- EVOLUTION KAFFRINE DE 2005 à 2013
III°) – L’ACCELERATION DU PROCESSUS D’URBANISATION DE 2013 à 2019
CHAPITRE III : CARACTERISTIQUE DE LA DYNAMIQUE SPATIALE
I-°)L’ORGANISATION DE LA VILLE
II-°) L’ETALEMENT URBAIN DE LA COMMUNE DE KAFFRINE
LA SPECIFICITE D’UNE VILLE A L’ARMATURE TERRITORIALE CONFUS
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE : LES PROBLEMES LIES A LA DYNAMIQUE URBAINE
INTRODUCTION PARTIELLE
CHAPITRE I : L’ACCES AUX SERVICES SOCIAUX DE BASES
I°)- L’ACCES A L’EDUCATION
II°) SANTE ET HYGIENE PUBLIQUE
III°) – LA VOIRIE ET LES RESEAUX DIVERS
CHAPITRE II : LES ASPETS SOCIO-ECONOMIQUES DE L’ETALEMENT URBAIN
I-) LES ACTIVITES ECONOMIQUES
1°) LES ACTIVITES AGRICOLES
2°) LES ACTIVITES PASTORALES
3°) L’EXPLOITATION FORESTIERE
4°) LES ACTIVITES INDUSTRIELLES ET ARTISANALES
5) LES ACTIVITES COMMERCIALES
6) L’ENTREPRENARIAT FEMININ
II-) LES TRANSPORTS TERRESTRES
III°) – LE SECTEUR INFORMEL ET DES SERVICES
CHAPITRE III : LES PROBLEMES LIES A LA SATURATION
INTRODUCTION
I°) – LA DELOCALISATION D’EQUIPEMENT
II°) – LES PROBLEMES DU DECOUPAGES
III°) – LE PROBLEME DES INONDATIONS
1°)- LES FACTEURS A L’ORIGINE DES INONDATIONS A KAFFRINE : UNE PLUVIOMETRIE RELATIVEMENT IMPORTANTE
2°)- LES IMPACTS DES INONDATIONS
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIEME PARTIE : LES ENJEUX D’AMENAGEMENTS ET DE GOUVERNANCES
INTRODUCTION PARTIELLE
CHAPITRE I : LES ENJEUX DE LA REORGANISATION SPATIALE
INTRODUCTION
I°) – LA QUESTION DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
II°) – LA COHERENCE TERRITORIALE
CHAPITRE II : LES ALLIANCES TERRITORIALES
INTRODUCTION
I°) – LES PERSPECTIVES D’INTERCOMMUNALITES
II°) – LA GOUVERNANCE
CONCLUSION GENERALE
V- BIBLIOGRAPHIE
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