Enjeux communicationnels de la conception de dispositifs de médiation documentaire augmentée pour les herbiers numérisés

Aux temps de ses premiers développements, la photographie avait donné lieu à des initiatives visant à créer une e archive universelle u du patrimoine photographié à partir de ce nouveau e procédé d’enregistrement visuel u (Lautisser, 2009, p.4). De manière similaire, les possibilités de stockage et de mise à disposition de documents sur le web ont donné un nouvel essor à diférentes utopies documentaires, comme celle d’ofrir un aperçu synthétique de l’ensemble des connaissances disponibles dans une encyclopédie (Juanals, 2002), de donner accès à tous les ouvrages qui consignent les savoirs dans une bibliothèque, ou de conserver toutes les sources qui ont servi à les produire dans des archives. Les collections d’histoire naturelle sont issues d’un idéal de connaissance par description et classiication de toutes les espèces ; il a pour corrélat une utopie documentaire de conservation dans un même espace des spécimens choisis pour être les plus représentatifs possibles de chaque espèce compte tenu de sa variabilité intraspéciique. Selon Geoffrey C. Bowker (2000, p.645), le e rêve panoptique u d’inventorier et classiier la biodiversité, en la rendant visible depuis un point unique (Meyer, 2009), se trouve renforcé par les bases de données et les perspectives de mutualisation et de réexploitation qu’elles ouvrent, malgré les diicultés d’intégration de jeux de données issus d’approches diférentes, systématique ou écologique par exemple (Bowker, 2000, p.672). La perspective de numériser les collections d’histoire naturelle pour les rendre accessibles sur Internet va dans le même sens. Elle a aussi pour enjeu la valorisation du patrimoine scientiique pour diférents publics, y compris non spécialistes, comme c’est le cas d’autres programmes de numérisation souvent inscrits dans un idéal d’accès pour tous aux savoirs (Clavier et Paganelli, 2015).

Au-delà des volontés des politiques scientiiques qui soutiennent les plans de numérisation, des idéaux et des représentations qui les sous-tendent, notamment celle de la promesse d’une e e-science u perçue comme le moyen d’instaurer des collaborations scientiiques à grande échelle (Heaton et Millerand, 2013), l’objectif de notre recherche est de prendre la mesure des mutations des formes de communication médiatisées par les collections d’histoire naturelle dans le contexte de leur numérisation, en fonction des diférents dispositifs développés pour donner accès aux spécimens numérisés, en permetre l’exploitation scientiique ou en enrichir la documentation. Nous abordons plus particulièrement le cas des collections de plantes séchées, les herbiers, qui se prêtent plus facilement à la numérisation en deux dimensions que les spécimens zoologiques ou fossiles, pour lesquels les procédés de capture d’images en trois dimensions sont de plus en plus privilégiés, d’après les retours d’expérience de paléontologues que nous avons rencontrés . Nous abordons ces mutations avec l’hypothèse qu’il est possible de reconstituer sur des supports numériques les caractéristiques des dispositifs de médiation documentaire qui caractérisent l’herbier et de les enrichir par de nouvelles fonctionnalités, en ampliiant ainsi le rôle des collections dans la communication scientiique. Le terme d’ampliication est employé pour désigner le renforcement de propriétés déjà existantes dont les efets sont décuplés par un changement de support, conformément à l’emploi que Dominique Boullier (2013) en a proposé, dans la continuité des travaux d’Élisabeth Eisenstein (1991), pour penser les conséquences des technologies numériques. Étant donné les diférentes fonctions que les collections d’histoire naturelle assurent dans la communication scientiique, nous les considérons comme un premier modèle permetant de déinir une forme de médiation documentaire que nous qualiierons d’augmentée. Nous désignerons par ce terme les caractéristiques de la médiation documentaire observée dans le cas de l’herbier, qui dépasse l’objectif de faciliter l’accès à l’information scientiique, pour assurer la coordination des activités d’acteurs aux statuts, compétences et centres d’intérêts hétérogènes contribuant à enrichir les collections. Ce modèle propre à l’herbier et aux multiples fonctions qu’il assure dans la production des connaissances conduit à penser les conditions de possibilité d’une médiation numérique des collections qui soit capable d’intégrer des objectifs d’exploitation scientiique et de valorisation patrimoniale tout en mobilisant des publics spécialistes ou non pour concourir à enrichir la documentation des collections. L’étude de bases de données reconstituant et augmentant les fonctions des herbiers sur des supports numériques permetra de caractériser des dispositifs de médiation que nous qualiierons d’augmentés, et qui pourraient s’appliquer à d’autres fonds d’archives ou de bibliothèques, dont l’herbier peut être rapproché.

En tant que collection donnant accès aux sources utilisées dans les publications, l’herbier peut en efet être considéré comme une archive scientiique : sa numérisation pose la question de la idélité du spécimen numérisé à l’original, condition de son exploitation. L’herbier se distingue ainsi des archives administratives et du traitement particulier qu’elles requièrent pour e préserver un ensemble documentaire dans son état originel, et non pas comme c’est le cas des bibliothèques ou des musées [pour] réorganiser l’ordre de la collection u (Müller, 2006). Si l’herbier peut être le lieu de dépôt de collections particulières remarquables, conservées séparément à cause de leur valeur historique  , comme le sont les fonds d’archives personnelles de chercheurs, ses règles de conservation restent spéciiques à son statut de collection scientiique au service de l’élaboration de nouvelles connaissances. Cela permet de considérer les herbiers en tant qu’archives scientiiques comme un e système de données élaborées qui peuvent servir à la recherche elle-même et contribuer à [sa] réactivation u, qui se distingue d’une e série documentaire à l’usage de l’historien u (Müller, 2006). C’est ainsi que les documents des collections peuvent être annotés, en partie dégradés pour des prélèvements au cours du travail, ou encore déplacés selon les nouvelles catégorisations qui en sont faites. Les herbiers répondent aussi aux fonctions d’une bibliothèque spécialisée : outre les dépôts de collections personnelles, ils doivent ofrir un accès à l’information scientiique la plus diversiiée possible, chaque établissement cherchant par des systèmes d’échanges à constituer un fonds représentatif d’une diversité maximale d’espèces, avec parfois une spécialisation concernant certaines zones géographiques. En tant qu’ils réalisent une hybridation des fonctions de collection personnelle, d’archive et de bibliothèque, les herbiers constituent aussi un paradigme intéressant pour concevoir des dispositifs numériques associant ces diférentes fonctions : ceci est précieux dans un contexte technique qui bouscule les périmètres traditionnels de l’action des archives, des bibliothèques et des centres de documentation (Chabin, 2012).

La médiation documentaire augmentée à partir du modèle de l’herbier

L’herbier, un dispositif de médiation documentaire ouvert à la contribution des usagers de diférents statuts

Penser les enjeux communicationnels des collections scientifiques

Le travail documentaire, une technique de centralisation des références ?

Les collections d’histoire naturelle ont été prises pour paradigme du rôle du document et de la constitution de sa valeur documentaire dans l’activité scientiique, aussi bien dans les études de sciences et technologies (e Science and technology studies u) que dans les approches en sciences de l’information et de la communication cherchant à déinir les nouveaux modes de e documentalité u, ou manières de faire document (Zacklad, 2014), renouvelées par les supports numériques. L’approche de Suzanne Briet (1951), en ce qu’elle permet de penser la diversité des matérialités qui peuvent faire document au-delà des textes, intégrant aussi bien des objets de collections rapportés du terrain, a été reprise par Michael K. Buckland (1997) pour refonder une théorie du document tenant compte des transformations liées aux supports numériques. Suzanne Briet prend l’exemple de la constitution du spécimen d’histoire naturelle en document pour montrer le rôle du traitement et de l’espace documentaires dans la valeur de preuve acquise par l’objet collecté, qui lui confère son statut de document, selon la déinition qu’elle reprend. Elle distingue ainsi l’objet observé sur le terrain, qui n’est pas encore document, ou la découverte scientiique (e une antilope d’une espèce nouvelle a été rencontrée en Afrique par un explorateur u), de l’inscription de l’antilope dans le catalogue du muséum ; elle mentionne aussi la e vêture u de documents secondaires produits dans la communication de l’information scientiique, à partir du document primaire constitué par l’objet prélevé sur le terrain après qu’il ait été documenté. Le cas de l’herbier a aussi été mobilisé pour construire des apprentissages info-documentaires, et plus particulièrement la genèse du document à partir d’un objet observé et collecté sur le terrain : on le voit dans une séance pédagogique analysée par Cécile Gardiès (2014) et destinée à faire construire la distinction entre document par intention et par atribution théorisée par Jean Meyriat (1981), à partir de la diférence entre la feuille observée sur le terrain (document par atribution en ce qu’elle peut être utilisée pour renseigner sur le milieu observé) et le statut qu’elle acquiert quand elle est intégrée à un herbier personnel (qui constitue un document par intention), ou encore à un centre documentaire rassemblant les herbiers des élèves.

La question de l’acquisition de la valeur documentaire d’un objet rejoint ainsi celle de la constitution de la référence, étudiée par Bruno Latour (2001) à partir d’une enquête ethnographique décrivant la démarche scientiique impliquée dans une étude sur l’évolution des sols selon leur composition, depuis le travail de terrain jusqu’au laboratoire. Faire référence par une inscription à un phénomène ou un terrain est la condition de possibilité de la production d’une connaissance à son sujet. L’observation du travail de collecte des échantillons et du suivi des opérations qu’ils subissent permet à Bruno Latour de décrire la production de diférentes inscriptions et leur rôle dans le processus de production de nouvelles connaissances dont elles constituent les e médiations matérielles u. Au niveau de la collecte, Latour précise notamment l’importance de repères ixés sur le terrain qui permetront de rapporter précisément l’échantillon aux coordonnées du lieu d’où il provient. S’en suivent diférentes étapes d’exploitation des premiers prélèvements qui débouchent sur la production d’autres inscriptions, de moins en moins analogues à la matière prélevée dont elles permetent toujours de parler, et de plus en plus faciles à metre en relation les unes avec les autres. Si le spécimen prélevé constitue une réduction de l’information observée sur le terrain (par exemple, une telle sorte de terre se trouvait à tel endroit), la possibilité de le metre en relation avec d’autres dans des conditions d’observation stabilisées et prolongées en laboratoire ampliie cete fois l’information portée par le spécimen (on a trouvé la même sorte de terre à tel endroit qu’à tel autre à tel moment). Outre l’ampliication de l’information par comparaison des spécimens, la conservation des diférentes inscriptions sur lesquelles s’est appuyée la théorisation progressive depuis l’observation du terrain permet aussi de revenir sur l’ensemble des étapes, de les vériier, et de refaire le lien de la théorie et de la publication avec les matériaux du terrain. Cete conservation suppose un espace dédié qui joue lui aussi un rôle essentiel dans la production de nouvelles connaissances, puisqu’il facilite la mise en relation, le tri, l’ampliication de l’information des spécimens, en plus de leur conservation.

Bruno Latour (1996) précise également le rôle de l’espace documentaire dans la production et l’exploitation des inscriptions pour produire des connaissances. Il le compare à un centre de calcul, qui instaure avec les périphéries d’où proviennent les matériaux du terrain un rapport de pouvoir, qui correspond à une relation de connaissant à connu. La capacité de production de connaissances du centre que constitue la bibliothèque, la collection, ou le laboratoire, tient à l’ensemble des spécimens qui y sont accumulés, et que Latour décrit comme autant de connexions du centre documentaire avec le monde, connexions établies notamment grâce aux coordonnées de chaque prélèvement.

L’approche de Latour donne à la fois un modèle de compréhension du rôle de la collection dans la production scientiique au niveau de chaque document, en faisant droit à la matérialité du prélèvement, et de l’herbier comme espace documentaire, qui permet de metre en relation avec la production scientiique les utopies documentaires cherchant à centraliser l’accès à tous les savoirs dans un même lieu panoptique. Dans la mesure où elle prend en compte la matérialité de l’inscription, elle permet de penser la numérisation comme nouvelle réduction de l’information, tout en interrogeant la capacité de la base de données donnant accès aux images à assumer de nouvelles fonctions d’ampliication de l’information de chaque spécimen, susceptibles d’ofrir des possibilités de e calcul u accrues par l’accès centralisé à un grand nombre d’images. La numérisation serait une nouvelle étape dans le double processus de réduction et d’ampliication de l’information du terrain, donnant un degré de mobilité supplémentaire aux spécimens des collections, et permetant de convoquer des références aux spécimens observés sur le terrain plus nombreuses grâce à l’agrégation des données de diférentes institutions. On penserait alors la collection scientiique numérisée à partir du modèle proposé par Bruno Latour (2011) pour la bibliothèque numérique, nouveau centre doté d’une puissance de calcul renouvelée, afranchi des contraintes spatiales et temporelles qui peuvent limiter l’accès aux documents.

Le traitement documentaire comme acte d’interprétation

On peut ratacher à cete même perspective communicationnelle adoptée sur le traitement documentaire l’approche qu’en propose Marie Després-Lonnet (2014a), à partir d’un parallèle qu’elle établit entre les opérations documentaires et le travail à l’œuvre dans la constitution des collections d’histoire naturelle. Elle remobilise avec un regard critique l’approche de Bruno Latour des collectes naturalistes (pp.107-108), en soulignant l’importance des choix interprétatifs, aussi bien au moment de la sélection des objets sur le terrain, que de l’atribution d’une place dans la collection. Selon elle, le traitement documentaire peut être considéré comme une sélection des documents à conserver, qui subissent d’une e réduction u de leur signiication lors des opérations de condensation et d’indexation, avant que ne soit e ampliiée u leur valeur informative par leur mise en relation avec d’autres documents portant sur le même sujet. Cete ampliication n’est possible que parce qu’a été donné au document, par rapport aux autres qui composent la collection, un e sens, en cohérence avec le projet qui a conduit à leur acquisition, u et qui n’est pas neutre : e la qualité du traitement documentaire n’est pas liée à sa neutralité, mais bien à sa capacité à répondre aux atentes d’un collectif réuni autour d’un projet commun u (p.96).

La prise en compte des phénomènes de communication en jeu dans les opérations documentaires permet aussi de prendre en compte la dimension collective du processus de constitution et de documentation des collections. z ce titre, l’approche de Marie Després-Lonnet rend compte, dans le cas de la base de données photographiques du site archéologique de Bibracte, de la conception d’un dispositif documentaire numérique permetant de répondre aux besoins de diférents spécialistes ayant chacun leur point de vue sur les objets : elle y observe l’accumulation dans une même notice de champs de description qui correspondent aux points de vue des multiples professions travaillant sur le site archéologique. Prendre en compte les enjeux communicationnels de la production des collections par des acteurs de spécialités hétérogènes est particulièrement important dans le cas de l’herbier du fait que des scientiiques de diférentes disciplines participent euxmêmes à certaines phases du travail documentaire, qui intègrent encore en plus des contributeurs amateurs. Les études de sciences ont particulièrement théorisé la problématique de l’appropriation de matériaux collectés pendant les recherches par des scientiiques aux compétences et motivations variées. Nous les mobilisons pour préciser le processus documentaire dans le contexte collaboratif et intrinsèquement lié à l’activité scientiique propre à l’herbier.

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Table des matières

INTRODUCTION
1. Introduction
I. La médiation documentaire augmentée à partir du modèle de l’herbier
2. L’herbier, un dispositif de médiation documentaire ouvert à la contribution des usagers de diférents statuts
2.1. Penser les enjeux communicationnels des collections scientiiques
2.1.1. Le travail documentaire, une technique de centralisation des références ?
2.1.2. Le traitement documentaire comme acte d’interprétation
2.1.3. L’herbier paradigme d’un traitement documentaire multidisciplinaire intégrant des amateurs
2.2. Les médiations de la communication scientiique mobilisant les collections
2.2.1. La communication scientiique appréhendée comme un ensemble de transactions
2.2.2. Caractériser les dispositifs, interprétations et collectifs à l’œuvre dans la communication mobilisant les collections
2.3. Première caractérisation d’un modèle de médiation documentaire augmentée à l’aune de l’herbier
2.3.1. Enjeux de médiation de savoirs et de coordination de l’activité collective de la médiation documentaire
2.3.2. Hypothèse de recherche : un dispositif de médiation numérique peut reconstituer et augmenter les fonctions de l’herbier et ampliier son rôle dans la communication scientiique
3. Enjeux de la numérisation de l’herbier pour la médiation documentaire
3.1. Enjeux d’authentiication du spécimen numérisé et conditions instrumentales de son exploitation scientiique
3.2. La reconstitution de la médiation documentaire des collections et ses enjeux
3.3. De la médiation documentaire à la médiation culturelle
3.3.1. De nouvelles complémentarités entre deux traditions professionnelles distinctes
3.3.2. Enjeux pour les médiations culturelle et scientiique de l’ouverture à la participation des activités documentaires
3.4. La médiation documentaire augmentée à la croisée de médiations instrumentales, organisationnelles et culturelles
4. État de l’art des dispositifs de médiation documentaire reconstituant des fonctions de l’herbier : bases de données et collaboratoires, outils de lecture critique, et plateformes de crowdsourcing
4.1. Des bases de données d’herbiers aux logiciels d’exploitation automatisée émergents
4.1.1. Processus de numérisation, informatisation et conception de base de données d’herbier
4.1.2. Logiciels et pratiques d’exploitation scientiique du spécimen numérisé
4.1.3. Les collaboratoires
4.2. Apports des dispositifs de médiation documentaire numérique de fonds patrimoniaux
4.3. Des dispositifs de production de données standardisées multi-acteurs ouverts aux amateurs : les plateformes de crowdsourcing et de sciences participatives
II. Méthodes d’observation et d’analyse du terrain : approche ethnographique et analyse quantitative fédérées par un objectif de conception
5. Constituer e-ReColNat en terrain d’étude : mise en visibilité des conditions infrastructurelles de la communication médiatisée par les collections
5.1. Des objectifs centrés sur le partage de données à grande échelle
5.2. Partenaires et livrables
5.3. Des réorganisations et des innovations dans la gestion des collections
5.4. Un terrain pour appréhender les mutations de la communication
6. Construire une démarche de recherche-action autour d’un objectif de conception d’application web
6.1. Une démarche de recherche-action fédérée par un objectif de conception
6.2. Opérationnaliser la sémiotique des transactions coopératives pour la conception
6.3. Recueil et analyse des observations et des données
6.3.1. Enquête ethnographique par entretiens et observations à l’échelle de l’infrastructure
6.3.2. Analyse des dispositifs numériques et de l’activité en ligne
6.4. Catégorisation des transactions à l’œuvre dans l’ensemble des activités observées sur diférents supports
III. Mutations de la communication médiatisée par les collections scientifiques selon les dispositifs de médiation documentaire
7. La communication médiatisée par les bases de données de spécimens : émergence d’un travail d’inventaire en réseau renforçant les possibilités d’exploitation scientifique de l’image
7.1. Les caractéristiques documentaires de l’herbier ampliiées par les bases de données
7.1.1. La base de données d’herbier numérisés à l’aune de la typologie des médiations documentaires
7.1.2. Centralisation des données et travail d’articulation au sein du réseau botanique e-ReColNat
7.2. La communication médiatisée par les bases de données d’herbiers dans les activités de conservation
7.2.1. Un réseau documentaire morcelé
7.2.2. Diversité et évolution des méthodes de recherche de types dans le contexte de la constitution de bases de données
7.2.3. De l’inventaire à la mise en valeur de collections historiques : enrichir l’organisation des connaissances fondée sur la systématique dans la médiation documentaire numérique
7.2.4. Perspectives de l’analyse des activités de conservation pour la conception de dispositifs numériques de médiation documentaire augmentée
7.3. Le spécimen numérisé dans l’exploitation scientiique des collections
7.3.1. L’accès aux spécimens renouvelé par la base de données
7.3.2. Le spécimen numérisé dans les opérations d’identiication
7.3.3. Le rôle du spécimen numérisé pour les systématiciens
7.3.4. Rôle du spécimen numérisé dans les recensions de données
7.4. Le statut documentaire du spécimen numérisé dans la communication médiatisée par les collections
8. Le laboratoire en ligne comme dispositif de médiation documentaire augmentée : enjeux pour la valeur documentaire du spécimen numérisé
8.1. Des spéciicités documentaires de l’herbier aux spéciications d’un herbier numérique
8.2. Du projet de collaboratoire au laboratoire
8.2.1. Une politique scientiique privilégiant les fonctions d’aide à l’exploitation des spécimens en vue de la publication
8.2.2. Assistance à la constitution d’un corpus
8.2.3. Reconstituer la dimension spatiale de la catégorisation progressive
8.2.4. De la planche à la donnée, instrumentation du geste de prélèvement
8.3. Retours sur le logiciel
8.3.1. Sessions de test et démonstration
8.3.2. Intégration du logiciel dans des pratiques scientiiques : retour d’un systématicien et d’une écologue
8.4. Le laboratoire en ligne comme dispositif numérique de médiation documentaire augmentée
9. Dispositifs numériques de médiation documentaire ouverts aux corrections des usagers
9.1. Enjeux de l’intégration de corrections des usagers pour e-ReColNat
9.2. Solutions d’intégration de contributions par les usagers des bases de données de spécimens numérisés
9.3. Contributions non structurées validées par les conservateurs
9.4. Déterminations virtuelles et annotations sur une base de données enrichie
9.5. Favoriser la contribution au service de l’informatisation des collections
CONCLUSION

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