Soutenance mémoire
Ca fait un paquet d’année que le contexte d’énergie est une des plus grandes préoccupations dans tous les pays. Et puis la consommation en énergie ne cesse pas d’augmenter de jour en jour. La situation actuelle montre que, l’exploitation des ressources naturelles qui remontent à des décennies, n’est plus très appréciée. Pas seulement pour l’épuisement des réserves mais aussi son impact négatif sur l’environnement. La principale conséquence est la pollution atmosphérique causant une augmentation de l’effet de serre qui provoque le réchauffement climatique. Le recourt aux énergies renouvelables est un moyen permettant de réduire le ressources et de conserver le futur.
Concept Théorique sur le développement Durable
La question écologique redessine les frontières des disciplines scientifiques. L’exploitation des ressources naturelles est l’une des innovations scientifiques qu’il faut bien maitriser car elle fait partie l’une des causes qui empêche le développement de fonctionner.
Développement durable
Depuis l’apparition du concept de développement, il a été surtout considéré comme une question d’ordre économique mais au fil du temps, la prise de conscience a fait que dans ce concept s’intègre aussi la considération de l’environnement et enfin du social. C’est dans ce cadre-là qu’entre le concept de développement durable que nous allons étudier dans cette partie, nous allons voir en premier lieu une brève historique, quelques généralités sur le développement durable et enfin les limites de ce concept.
Historique
Historiquement, on peut dire que le concept de développement durable correspond à la rencontre de deux courants de réflexion déjà anciens : l’apparition du concept de développement par opposition au concept purement économique de croissance et à la prise de conscience écologique. Les économistes ont amenés à distinguer le développement et la croissance. Selon François Perroux, la croissance est l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension : pour une nation le produit global net en termes réels . Par contre le développement est la combinaison de changement mental et social qui rend la nation apte à faire croitre, cumulativement et durablement son produit réel et global . Selon l’auteur JACKSON T, après l’apparition du concept d’écodéveloppement lors de la conférence de Stockholm (1972) et de sa condamnation officiel par Henry Kissinger lors de la conférence de Cocoyoc (1974) vint l’idée d’un développement qui ne soit pas uniquement guidé par des considérations économiques, mais également par des exigences sociales et écologiques. La notion d’écodéveloppement fut alors substituée par la notion de Sustainable Développement par les Anglo-saxons . L’expression «sustainable développent», traduite de l’anglais d’abord par « développement soutenable » puis aujourd’hui plutôt par « développement durable », apparaît pour la première fois en 1980 dans la « Stratégie mondiale de la conservation », une publication de l’Union internationale pour la conservation de la nature .
Définitions
La définition du développement durable est sujette à de nombreuses controverses mais sa définition la plus utilisé est celle du rapport de Brundtland en 1987 stipulant que « Le développement durable est une modèle de développement qui permet aux générations présentes de satisfaire leurs besoins sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins » . C’est une conception du bien commun et qui vise l’amélioration de la qualité de la vie. Cette notion vise à prendre en compte, outre l’économie, les aspects environnementaux et sociaux qui sont liés à des enjeux de long terme. Tous les secteurs d’activités sont concernés par le développement durable : l’agriculture, l’industrie, l’habitation, l’organisation familiale, mais aussi les services qui, contrairement à une opinion répandue, ne sont pas qu’immatériels. Plus simplement, le développement durable est un mode de développement qui a pour but de produire des richesses tout en veillant à réduire les inégalités mais sans pour autant dégrader l’environnement.
Principes du développement durable
Les principes du développement durable prennent en considération l’interdépendance des processus sociétaux, économiques et écologiques. Elles reposent sur la gouvernance, développement économique pluriel, cohésion sociale et l’environnement. Les auteurs du rapport Brundtland insistent en effet sur la notion de besoins et sur la nécessité de limiter les charges imposées à l’environnement par le mode de vie actuel de nos sociétés.
Le développement durable vise ainsi à la satisfaction des besoins fondamentaux des personnes et des communautés, dans un souci d’équité, selon une temporalité intergénérationnelle .
Quelques approches et théories dans le projet modernisateur
L’ensemble des courants qui traversent le champ des études sur le développement en Afrique oscillent entre un libéralisme classique qui met l’accent sur la promotion des exportations et un keynésianisme impliquant une politique active de l’État, d’emblée l’acteur principal du développement chargé d’assurer le passage d’une économie de subsistance vers des structures économiques modernes.
Cette centralité de l’État se justifie alors par la nécessité la faiblesse des mécanismes de marché et l’absence d’un secteur privé capable de donner une impulsion au marché .
Les théories classiques
L’une des caractéristiques de l’approche classique est que celle-ci ne reconnaît pas de spécificité particulière aux pays du tiers monde. La croissance économique de l’ensemble des pays quels qu’ils soient passe par la libre circulation mondiale des biens, des hommes et des capitaux. La stratégie correspondant à cette vision libérale sera celle d’un développement extraverti, reposant sur des transferts massifs de capitaux nécessaires au décollage, et axé sur la valorisation des exportations de matières premières, selon le principe des avantages comparatifs et de la spécialisation internationale des pays en fonction de leur dotation en facteurs de production .
En fait, l’efficacité de ce modèle de développement dépend des opérations de transformation qui seront effectuées sur les produits avant leur exportation. Le but de cette transformation locale est de retenir davantage la valeur ajoutée dans le pays, de même envisagée l’émergence d’un tissu industriel.
L’État contrôle l’essentiel des investissements, met en place des politiques macroéconomiques et élabore des outils de régulation tels que les mécanismes de contrôle des prix .
Les courants marxistes et l’École de la dépendance
Les théories postulant l’inéluctabilité d’un impérialisme justifié par la recherche de débouchés pour les productions capitalistes vont conduire à partir des années cinquante à de nouveaux courants qui tentent de montrer que le développement des pays industrialisés se fait au détriment de celui des pays en développement, la pauvreté dans ce tiers monde étant la contrepartie obligée de l’enrichissement du premier et deuxième monde. Le caractère autocentré du développement ne s’affirme pas tant sur une suppression des liens avec l’extérieur – le modèle ne signifie pas repli autarcique – que sur la nécessité de « compter sur ses propres forces » et de développer des solidarités horizontales entre pays du Sud.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : Concept Théorique sur le développement Durable
CHAPITRE I : Développement durable
Section 1: Historique
Section 2 : Définition
Section3 : Principes du développement durable
Section 4 : Quelques approches et théories dans le projet modernisateur
Section 5 Les indicateurs du développement durable
Section 6 Les limites du développement durable
CHAPITRE II : De l’Energie
Section 1 Définition
Section 2 Type d’énergie renouvelable
Section 3 : Transition énergétique
Section 4 : Pourquoi est-il important de produire de l’électricité avec de l’énergie renouvelables
Section 5 : Contrainte d’acceptation au développement des énergies renouvelables
PARTIE II : Evolution de la consommation des énergies fossiles ainsi que de l’énergie renouvelable à Madagascar
CHAPITRE I : Situation globale de la demande et de l’offre de l’énergie
Section 1 : Les sources non renouvelables de Madagascar
Section 2 : Utilisation de l’énergie à Madagascar
Section 3 : L’efficacité énergétique à Madagascar
CHAPITRE II
Section 1 : Madagascar est en pleine Transition énergétique
Section 2 : Quelques initiatives pour le développement des sources d’énergies durables à Madagascar
Section 3 : Contraintes du secteur Energies Renouvelables
Section 4 : La Nouvelle Politique de l’Energie
CONCLUSION
