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Insuffisance de qualification de la main-d’œuvre
Cette situation de pauvreté laisse entrevoir un important problème de ressources humaines pas suffisamment qualifiées. Quels que soient les axes de développement envisagés (tourisme, développement minier ou développement industriel),il est difficile dans un premier temps d’intégrer la main-d’œuvre locale aux besoins de l’industrie.
Utilisation abusive des ressources naturelles
L’utilisation abusive des ressources naturelles par les populations, en raison des conditions chroniques de pauvreté, crée de fortes pressions sur les écosystèmes et les espèces fauniques endémiques ou rares. Ces pressions ont également raréfié certaines ressources végétales utiles aux populations locales (vannerie, pêche, etc.) et ont fortement compromis la survie de quelques espèces endémiques rares.
Cependant, avec la venue du projet d’exploitation minière annoncée par le QMM le gouvernement n’a pas hésité à classer la région depôle de croissance. Cette opportunité va crée un engouement que ce soit de la part de l’administration locale, de la population et va réveiller la ville longtemps endormie et oubliée.
Le choix de la commune Urbaine de Tolagnaro parmi les Pôles Intégrés de Croissance n’a pas été le fruit du hasard et repose sur les opportunités ci-dessous :
• l’existence d’un investissement d’envergure pour l’ exploitation d’ilménite par QMM SA à Tolagnaro
• la mise en place d’un nouveau port d’usage multiple dans le péninsule d’Ehoala
• la tirant d’eau jusqu’à 15m de profondeur à Ehoala
• la proximité port-aéroport
• l’existence des instances de planification aussi bien au niveau communal (plan d’urbanisme) que régional.
Passons à présent à la description du projet PIC qu i constitue un outil nécessaire pour le changement positif attendu par la population, la société QMM et le gouvernement malgache.
PRESENTATION DU PROJET PIC
La relance de l’économie sera concrétisée en exploitant le meilleur parti des régions à fort potentiel de croissance, en dynamisant le secteur privé et en développant les secteurs porteurs. Le projet PIC est basé sur le principe de partenariat public / privé pour développer les activités économiques stratégiques des pôles.
Le développement du pôle de Tolagnaro est intimement lié à l’exploitation minière et à la construction d’infrastructures connexes à laquelle le projet PIC participe. La description du projet nécessite au prélable de connaître les objectifs du projet pour le pôle de Tolagnaro, par la suite le cadre organisationnel et le cadre institutionnel du projet pour garantir sa faisabilité et enfin le sous projets à entreprendre.
Le projet PIC concernent quelques pôles dans lesque ls le gouvernement entrevoit des potentialités à exploiter afin de permettre la croissance économique de ces derniers. Le projet travaille actuellement à Antananarivo, à Antsirabe, à Tolagnaro et à Nosy-be. Le pôle de Tolagnaro bénéficie d’un partenariat public / privéavec le projet d’exploitation d’ilménite initié par la QMM S.a, une filiale de Rio Tinto,dont l’Etat malgache est partenaire à 20%.
Présentation générale du PPIC
Le PPIC est un projet priorisant le côté social et le milieu récepteur c’est-à-dire l’environnement. Il comprend plusieurs programmes, suivants des objectifs prédéfinis, qu’il serait utile de rappeler.
Les principaux programmes du PPIC
Le PPIC comprend plusieurs programmes d’accompagnements spécifiques à base sociale et environnementale très élargie, notamment:
• la création d’emplois durables et accès aux infrastructures de base pour les couches sociales défavorisées (accès à l’eau, électricité,services de santé, éducation);
• la participation active de l’ensemble de la population par l’implication des communes pour une gestion de proximité;
• la protection de la forêt et des milieux naturels insia que des mesures contre l’érosion ou la protection du sol.
Le Projet est conçu pour maximiser les effets d’additionnalité (levier pour l’investissement, les initiatives, la bonne gouvernance…) et les effets de diffusion (bénéfices élargis au niveau de l’ensemble du tissu socio-économique et des chaînesde valeurs et d’approvisionnement en général: fournisseurs, sous-traitants, main d’œuvre, investisseurs, secteurs et activités supports ou connexes).
Les objectifs globaux
Pour Tolagnaro, les différents objectifs sont les uivants :
• construire et remettre en état les infrastructures clés indispensables à une activité économique durable dans les secteurs touristique, manufacturier, agroalimentaire et minier ;
• mettre en place des mesures incitatives de nature à permettre une croissance rapide ;
• mettre au point des instruments permettant d’assurer une croissance équitable et durable ;
• renforcer les capacités des autorités locales pourqu’elles puissent à l’avenir formuler, préparer, mettre en oeuvre et gérer des projets dedéveloppement régional intégré à moyen et long terme. Ainsi donc la région d’Anosy bénéficie aussi de ce projet qui inclut plusieurs composantes.
Les Composantes du projet pour Tolagnaro
Le projet comprend trois composantes à savoir l’amélioration du cadre d’activité des entreprises, l’encouragement de la croissance par le secteur minier et le tourisme et l’appui à l’exécution, à l’évaluation et le suivi du projet.
Amélioration du cadre d’activité des entreprises:
• amélioration de l’accès au crédit ;
• renforcement des capacités ;
• appui aux initiatives visant à développer le tourisme ;
• renforcement du système national de formation dans le secteur du tourisme ;
• amélioration du cadre d’activité des entreprises.
Encouragement de la croissance par le secteur minier et le tourisme à Tolagnaro :
• appui à l’aménagement d’un nouveau port public ;
• appui à la rénovation du réseau routier ;
• appui à la mise en oeuvre par la région d’Anosy et la municipalité de Tolagnaro du plan directeur de développement :
• appui à la mise en place d’un réseau de télécommunication fiable ;
• appui au renforcement du réseau électrique ;
• appui à la modernisation du réseau d’adduction d’eau et d’assainissement ;
• appui à l’amélioration de certaines routes urbaines ;
• appui à la modernisation des installations médicales à l’hôpital d’ Antsiranana ;
• renforcement des capacités de la municipalité de Taolagnaro en ce qui concerne l’exécution du projet ;
• appui à l’office régional du tourisme ;
Appui à l’exécution, l’évaluation et le suivi du projet :
• appui à l’exécution du projet ;
• appui à la préparation et la mise en oeuvre des plans de développement régional.
Le Projet Pôles Intégrés de Croissance (PPIC), mis en oeuvre par la Vice Primature chargée des Programmes Économiques (VPM) aujourd’hui repris part le Secrétariat National de la Présidence, est un outil destiné à générer une croissance rapide et durable, et constitue un instrument pour réduire la pauvreté à Madagascar, out en cherchant à contribuer à améliorer et à préserver l’environnement.
En exploitant prioritairement les avantages comparatifs de Madagascar pour développer des avantages compétitifs sectoriels et régionaux, le PIC vise non seulement la redynamisation du secteur privé dans la création de la richesse etla croissance, mais aussi le développement de la décentralisation effective et celui de la bonne gouvernance jusqu’au niveau de la Commune qui est l’acteur stratégique institutionnel choisi par le Gouvernement de Madagascar pour le développement de proximité.
Le PPIC est mis de l’avant avec l’appui d’un des principaux partenaires financiers de Madagascar, dont le Groupe de la Banque mondiale, mais reste entièrement ouvert à la participation de la communauté des bailleurs actuels ou futurs de Madagascar. Sa réalisation est prévue en plusieurs phases et durera environ cinq ans.
Cadre organisationnel et institutionnel
Le Projet Pôles Intégrés de Croissance est un outilde mise en oeuvre de la Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté aujourd’hui, bien que éformé et devenu MAP (Madagascar Action Plan), garde les principes directeurs du projet. Sur proposition du Vice Premier Ministre chargé des Programmes Économiques , dans le temps, une « Cellule de Coordination Nationale du Projet intitulé Pôles Intégrés de Croissance » a été crée par décret (Décret 2004-724 du 13 juillet 2004). Le projet est actuellement sous la tutelle du Secrétariat National à la Présidence.
Le Secrétariat National
L’instance est dotée d’une personnalité juridiquet efinancière propre, placée sous la tutelle générale du Secrétariat National et sous la tutellfinancière du Ministère de l’Économie, des Finances et du Budget (MEFB).
Le Secrétariat National assume la responsabilité dela conception, de l’exécution et du suivi évaluation du PPIC.
La Cellule de Coordination Nationale (CCN)
Il est responsable de:
• définir les grandes orientations stratégiques du Projet, relativement au contenu du MAP et de la Politique Générale du Gouvernement enmatière de mise en place d’un cadre incitatif au développement des investissement privés nationaux et internationaux dans le cadre de la régionalisation;
• préparer et proposer les crédits d’investissement à être inscrits au Programme d’investissement public;
• construire et proposer le cadre de suivi et d’évaluation de la mise en oeuvre du projet;
• identifier et proposer le cadre institutionnel de la mise en oeuvre du projet;
• ordonnancer, coordonner et superviser les diverses études de préparation du projet;
• gérer l’exécution des avances conformément aux dispositions prévues dans lesdits accords;
• préparer les rapports financiers périodiques conformément aux dispositions des accords suscités;
• préparer les rapports d’activités trimestriels etnnuels;a
• s’assurer que les audits financiers desdites avances sont réalisés en temps voulu;
• assurer la concertation et la coordination interministérielle, avec les bailleurs de fonds et entre les partenaires nationaux et régionaux concernés par le projet.
Un Comité National de Pilotage
Il a été mis sur pied et comprend un organe de supervision et de suivi et un organe d’exécution.
L’organe de supervision et de suivi
Il a pour rôles et attributions
• la proposition de projets;
• la validation morale du plan de réalisation au niveau national;
• le suivi des orientations stratégiques.
• des représentants des Ministères à vocation économique ainsi que le Secrétariat d’État chargé de la Décentralisation et du Développementesd Communes et des Régions;
• des représentants du secteur privé;
• des représentants de l’AGETIPA et l’ONE;
• des représentants des institutions de recherche.
L’organe d’exécution
Il est doté pour sa part, de consultants à expertise multidisciplinaire au niveau central et dans les pôles territoriaux. Le rôle fondamental accordé par le Gouvernement aux Communes dans le développement de Madagascar impose un accroissement de la responsabilisation de ces autorités locales, ainsi qu’une approche participative tant au niveau de la conception que de la mise en œuvre du projet.
Dans le cadre du Madagascar Action Plan, l’Etat malgache soutenu par la banque mondiale a élaboré le projet PIC. C’est à la fois un projet social et environnemental qui va permettre la relance de la région. A part la construction d’infrastructure, le projet présente d’autre sous projets dont bénéficiera la population locale.
Au cours des années futures le PPIC sera amené à soutenir divers sous-projets qui sont la plupart la réhabilitation et la construction d’infrastructures de bases qui vont servir de levier au développement de la région.
Construction et réhabilitation des routes et autres infrastructures:
Plusieurs routes nécessitent d’être réhabilitées ouconstruites pour que la région soient accessibles pour les différents opérateurs désirants’y investir, les touristes , mais aussi pour répondre aux besoins de la population dont :
• la RP118 entre Fort-Dauphin et Ranomafana en vue de désenclaver une zone à fort potentiel agricole et à fournir un accès au Parc national d’Andoahela;
• la RN 12A (en ville);
• Certaines routes ou pistes à vocation touristique o u agricole dont:
Piste RN13 – Ambatoambo (25 km) (Parc Andoahela); Piste Ambatoabo – Hazofotsy (19 km) (Parc Andoahela);
Piste au croisement RN1 3 – Ranomainty – Mangatsiaha (5 km) (Parc Andoahela);
Piste d’Andromodromotra (RN12) PK17 à Evatra; Piste RN13 – Baie d’ltaly (RP261);
• réhabilitation de divers tronçons urbains dans la Commune de Fort-Dauphin (éventuels);
• amélioration des infrastructures de télécommunications;
• renforcement des infrastructures énergétiques;
• adduction d’eau;
• gestion des déchets et des eaux usées;
Infrastructures écotouristiques ;
Le secteur tourisme, longtemps négligé, va bénéficier des aides qui vont être apportées par le projet PIC dont :
• l’Appui à une Chambre des Métiers et Office du Tourisme;
• l’ Appui à la Commune.
Infrastructures urbaines, sanitaires et sociales
Présentement les trois Communes rurales bénéficiantdu projet dans cette région sont dépourvues d’infrastructures de base (adduction d’eau, réseau électrique, réseau d’assainissement, etc.). Pour la Commune urbaine de Tolagnaro, la plupart des infrastructures en place sont déficientes ou absentes. Puisque la croissance de Tolagnaro peut se faire à vive allure dès que la mine sera en exploitation, les besoins en services publics de base tels que routes, eau, égouts, service de voirie, énergie, électricité et télécommunications vont assurément augmenter, d’où l’importance pour le PPIC de soutenir la restauration des infrastructures urbaines. Advenant la non-réalisation du projet minier, ces projets sont tout de même pleinement justifiés en raison de leur état dedégradation avancé et de la nécessité d’assurer un minimum de qualité des services à la population de Fort- Dauphin.
Dans l’ensemble, le PPIC apportera un développementpositif et soutenable à Fort-Dauphin, en prévoyant des mesures d’accompagnement du développement minier qui donneront à la région, par le biais de la création d’emplois durables, des avantages économiques importants. Un ensemble de mesures d’intégration sociale et environnementale faciliteront l’insertion de ce projet dans une région aux prises avec des conditions de pauvreté chroniques.
DESCRIPTION DU PROJET QMM
QMM est une société détenue à 80 % par QIT Fer, unefiliale de Rio Tinto et 20 % par l’OMNIS, une agence d’État. QMM possède une concession pour exploiter les gisements d’ilménite dans trois blocs près de Tolagnaro: Mandena, Petriky et Sainte-Luce. Mandena sera le premier site à être exploité; les deux autres sites ne seront pas ouverts avant au moins un quart de siècle.
Des études d’impacts environnemental et social ont été réalisées et il en était conclu que le projet serait rentable dans son ensemble mais nécessiterait quand même des mesures d’atténuations mais aussi la construction d’infrastructures connexes.
La présentation générale du projet, son cadre organisationnel et institutionnel, les activités connexes au projet et leurs coûts seront définis dans ce chapitre.
Présentation générale du projet
QMM évalue qu’elle exploitera environ 100 ha de gisement chaque année, sans nécessiter de transformation chimique des minéraux (une usine de transformation serait construite sur le site même). Le capital du projet initial pour l’exploitation du bloc de gisement de Mandena est actuellement estimé à 345 millions USD (en voie de révision par QMM), et les emplois créés seraient de l’ordre de 500 à 1 000 pendant la période de construction de trois ans et de 400 à 600 pendant l’exploitation (L’exploitation de ces gisements nécessite, économiquement parlant, l’existence d’une route vers le port, et al construction d’un brise-lames et d’un port à la péninsule d’Ehoala. Le PPIC appuie la constructiondu port à Ehoala, mais ne s’associe ni à la construction de la route ni à l’exploitation minière. Cependant, puisque ces deux activités sont interdépendantes (l’exploitation minière n’est viable que si l’investissement pour la construction du port avec le financement de la Banque Mondiale est réalisé et le port n’est faisable à court terme que si l’exploitation minière se fait), le projet dans sa totalité s’intègre dans le cadre de l’évaluation environnementale.
Le projet QMM prend en compte des impacts sur l’environnement et le social, aussi avant le début de l’exploitation minière il a fait des évaluations environnementales et sociales du projet et collabore avec la population, l’administration locale et le Projet PIC, ce pour une meilleure insertion du projet.
Ces actions concernent le domaine de la santé, l’éducation, l’électricité, l’adduction d’eau, les communications des déchets, la construction duport…
Santé Publique
Construit en 1967, l’Hôpital Philibert Tsiranana es t actuellement dans un état délabré aggravé par une insuffisance des équipements, ce qui amène à la réhabilitation totale des infrastructures (toiture, murs, évacuation d’eau, etc.) et la construction d’un nouveau bâtiment pour servir de bloc chirurgical.
Électricité
La fourniture d’électricité à Fort-Dauphin est assurée par la JIRAMA. La centrale qui se trouve en plein centre ville comporte 5 groupes d’une puissance installée de 1 865 kW pour une demande en pointe de 1 200 kW.
Le projet prévoit le renforcement de la puissance de la centrale existante par l’ajout d’un groupe à gas-oil de 1,6 MW ainsi que le renforcemen t et le bouclage des lignes aériennes de basse et moyenne tension.
Ceci contribuera à améliorer la desserte en électricité tant du côté de la puissance que de la fiabilité du système à l’horizon 2007.
Eau
Pour faire face à l’accroissement éventuel de la population dans la Commune de Fort-Dauphin on doit améliorer la desserte actuelle en eau potable du point de vue qualitatif et quantitatif, et d’autre part, étendre le réseau d’alimentation ourp satisfaire les demandes futures qui augmenteront avec l’urbanisation de la ville. Il est proposé de réaliser à court terme la partie amélioration de la distribution. Les travaux de réhabilitation des réservoirs de Bezavona peuvent aussi être abordés à court terme.
Dans l’objectif d’améliorer à court terme la qualité des services de l’eau potable, les opérations suivantes sont alors recommandées: en première priorité, amélioration du système d’adduction de Lakandava et de Lanirano par le biais des travaux suivants:
• renforcement de 10 km de conduites d’adduction (captage / réservoir Bezavona / Ville, station Lanirano / Bezavona),
• remplacement des pompes (station Lanirano, surpresseurs Bezavona) et
• réhabilitation de 2 km de réseau secondaire de distribution. Ceci permettra d’assurer les besoins à court terme (3 ans) de la ville de Ta olagnaro; En deuxième priorité,
• aménagement d’un nouvel ouvrage de production à Efaho permettant de couvrir les besoins aussi bien à l’horizon du projet (besoins de 52 500 habitants et des touristes estimés en moyenne à 54 000 par an) qu’à l’horizon 2020.
Communications
La modernisation du réseau de communication s’avèreaussi nécessaire mais les détails des actions prévues ne sont pas connus pour le moment. Gestion des déchets
La vieille décharge de déchets solides doit être rméefe et le projet prévoit l’aménagement d’une autre décharge sur un nouveau site à détermin.
Réhabilitation du port de Fort-Dauphin
Situé sur la côte sud-est de Madagascar, le port de Fort-Dauphin est classé comme port de cabotage principal malgré les escales directes de petits feeders pour les conteneurs. Son trafic de marchandises sèches a connu en 2000 et en 2001 une légère croissance (environ 30 000 t contre 26 000 t entre 1997 et 1999) pour s’abaisser à 20 000 t en 2002 et en 2003.
Les infrastructures portuaires ne sont plus adaptées aux exigences du trafic maritime et le port de Fort-Dauphin est dans un piteux état:la destination Fort-Dauphin est très chère à cause des conditions difficiles d’accès au port. Cela décourage les clients potentiels à venir; les mauvaises conditions d’accueil des navires de croisière au port actuel réduisent le potentiel de développement touristique de la region. Les faibles capacités et les mauvaises conditions d’exploitation du port actuel sont considérées comme des freins aux exportations, notamment en raison de l’insécurité et de la lenteur des opérations de manutention.
Pour relancer ou consolider les activités portuaires de Fort-Dauphin, des travaux de réfection du quai et le dragage de la baie ont été nécessaire. Le port doit être fonctionnel jusqu’à l’ouverture du nouveau port d’Ehoala, qui devrait desservir QMM.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : APPROCHE DESCRIPTIF
CHAPITRE I. CONTEXTE DE LA REGION D’ANOSY
Paragraphe 1. le contexte global de la région d’Anosy
1. La population
2. L’économie
a) l’Agriculture
b) la pêche
c) le tourisme
3. Le social
4. Les infrastructures routières
5. L’environnement
6. L’évolution de la région en chiffre
a) Démographie
b) Eau et environnement
c) Besoins en énergie et ressources forestières
d) Economie
e) Santé
f) Education
Paragraphe 2. Les potentialités de la région
1. Le tourisme
2. Les ressources minières
4. Les ressources humaines
Paragraphe 3. Les faiblesses de la région
1. Une situation économique précaire
2. Insuffisance de qualification de la main
3. Utilisation abusive des ressources naturelles
CHAPITRE II. PRESENTATION DU PPIC
Paragraphe 1. Objectifs globaux pour le pôle de Tolagnaro
1. Présentation générale du PPIC
a) Les principaux programmes du PPIC
b) Les objectifs globaux
2. Les composantes du projet
a) Amélioration du cadre d’activité des entreprises
b) Encouragement de la croissance par le secteur minier
c) Appui à l’exécution, l’évaluation et le suivi du projet
Paragraphe 2. Cadre organisationnel et légal
1. Le Secrétariat National
2. La Cellule de Coordination Nationale
3. Le Comité National de Pilotage
a) L’organe de supervision et de suivi
b) L’organe d’exécution
Paragraphe 3. Les sous-projets à entreprendre
1. Infrastructures routières
2. Infrastructures écotouristiques
3. Infrastructures urbaines, sanitaires et sociale
CHAPITRE III. DESCRIPTION DU PROJET QMM
Paragraphe1. Présentation générale du projet
1. Santé publique
2. Electricité
3. Eau
4. Communication
5. Réhabilitation du port de Fort-Dauphin
b) Ressources foncière Industrialo-portuaire d’Ehoala
Paragraphe 2 . Description du projet d’exploitation d’ilménite
Paragraphe 3. Echéancier et estimation des coûts
Paragraphe 4. Planification régionale
1. Cadre du programme social
2. Les ONG travaillant avec le QMM
PARTIE II : APPROCHE ANALYTIQUE
CHAPITRE I. LES ENJEUX DES PROJETS
Paragraphe 1. Les transformations dans le paysage touristique
Paragraphe 2. Relocalisation et expropriation
Paragraphe 3. Les réformes sociales
1. Participation de la population
2. Les réformes dans l’éducation
Paragraphe 4. Réhabilitation et construction d’infrastructures
1. Infrastructures routières
2. Electrification
CHAPITRE II. RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS
Paragraphe 1. Mesures proposées et suivies
1. Relocalisation et expropriation
2. Transformations dans le paysage
3. Les infrastructures
4. Santé et Hygiènes
5. Activités économiques
Paragraphe 2. Autres suggestions pour les mesures d’atténuation et suivi
1. L’utilisation du territoire
2. Activités économiques
CHAPITRE III. STRATEGIES DEVELOPPEES ET RESULTATS CONCRETS
Paragraphe1. Les réalisations de la QMM
2. Education
3. Infrastructures liées au projet
a) Carrière : en cours d’exploitation
b) Routes : remblais, terrassements, couches de base, stabilisation de talus
4. Paiement des compensations
Paragraphe 2. Réalisation et encours du PPIC
1. Infrastructures
2. Renforcement des capacités locales
3. Tourisme
Paragraphe 3. Prévisions des retombées apportées par la QMM
1. Prévision des retombées sur l’économie en général
2. Prévisions en matières de créations d’emplois
CONCLUSION
Tableau I : Nombre de personnes affectées par le projet minier à Tolagnaro
Tableau II : Estimation des superficies agricoles perdues en ares selon les zones d’interventions du projet minier de la QMM
Tableau III :Récapitulatif des paiements des compensations
BIBLIOGRAPHIE
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