Embryogenèse de la musculature striée squelettique

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Les ovins

Les ovins se distinguent principalement en deux grands groupes de moutons au Sénégal. Les moutons de type djallonké dans la partie du sud du pays et les moutons peul-peuls au nord de l’isohyète 600mm. Par contre, plusieurs races y sont exploitées, à savoir la race Djallonké, la race Peul-peul, la race Bali-bali, la race Touabire, les Métis et le Ladoum (FAO 2000).

La race Djallonké (mouton nain du sud)

Il est élevé essentiellement dans la zone chaude et humide guinéenne et dans le golf du Bénin. C’est un animal rustique et trypano-tolérant avec un format réduit, de poids adulte 25-30 kg, un poil ras de couleur généralement pie noir. Sa croissance est relativement médiocre. Le dimorphisme sexuel est très marqué. Le mâle possède deux manchettes et deux crinières ; la brebis est prolifique lorsqu’elle est bien alimentée.

La race Peul-peul

Cette race est répandue dans les zones sahéliennes. Au Sénégal, elle se retrouve dans la zone sylvo-pastorale et la vallée du fleuve Sénégal où son aire de distribution se superpose à celle du zébu Peulh. Elle est plus grande (0.70 – 0.75m de taille), mais relativement légère (35-40kg) (FAO 2000). Les oreilles sont longues et tombantes, la robe est variable (claire, tachetée de roux et de noir, brune ou bicolore noire et blanche, noire et rousse parfois uniformément acajou). Chez le bélier, les cornes sont constantes en spires lâches, horizontales et développées. Ces cornes se retrouvent sur une tête forte à front plat et chanfrein busqué.
Les membres sont longs et grêles. Les pendeloques sont inconstantes dans les deux sexes. Il possède une bonne aptitude bouchère avec des rendements voisins de 50%. Ces moutons répondent bien à l’engraissement et peuvent atteindre jusqu’à 80kg pour les males de 3 ans d’âge.

La race Bali- bali (ou Ouda)

Les races Peul-peul et Touabire, c’est un mouton du Sahel pouvant atteindre 100 kg, voire plus, à l’âge adulte. C’est une race qui a considérablement améliorée les races dites Peulh du bassin du Sénégal et du Niger (FALL, 2002). Originaire du Mali et du Niger, son profil est convexe, les cornes sont développées et les oreilles sont longues et tombantes avec un bourrelet à la nuque. L’encolure est développée, le pelage est ras et la robe est blanche ou bicolore. C’est un animal de grande taille avec une hauteur au garrot de 0,75 à 0,85 m chez le mâle contre 0,65 à 0,75 m chez la femelle. Le rendement carcasse à l’abattage est de 50 % (SENE, 2003).

La race Touabire

Elle fait partie des principales races ovines élevées au Sénégal en raison de sa préférence pour le sacrifice rituel de l’Aïd El Kébir (ou fête de Tabaski).
Parfois, ces ovins sont rencontrés au Sénégal en effectifs réduits et ils sont qualifiés de « moutons de case », car trouvés le plus souvent à proximité des maisons (TAMSSAR, 2006). Le berceau de cette race se trouve en Mauritanie.
Le Touabire est un mouton hyper-métrique, convexiligne et longiligne. La taille varie de 0,75 à 0,90 m chez le mâle et 0,65 à 0,80 m pour la femelle. Le poids adulte se situe entre 30 à 45 kg (FAO 2000). C’est un animal haut sur pattes, la tête est forte, le front plat, le chanfrein est convexe avec un museau fin. Les oreilles sont tombantes et peu longues. Chez le mâle, les cornes sont constantes et prismatiques à la base se dirigeant en arrière et vers le bas. Les pendeloques sont très rares, la robe est généralement pie-noire. Ils sont recherchés pour réaliser des croissements « améliorateurs » à partir du mouton Peul-peul. Les animaux métis qui résultent de ces croissements portent le nom de Waralé.

Les métis

Les métis sont essentiellement représentés par les moutons Waralé. Il existe aussi d’autres variétés nouvelles qui sont apparues à partir des années 1980 dans le marché du mouton réservé à la fête de Tabaski.
Le Waralé est un métis issu du croisement Touabire – Peul-peul. Les éleveurs du Ferlo pensent que lorsque le mâle est Peul-peul ; les descendants des deux sexes sont cornés, mais lorsque le mâle est Touabire, seuls les descendants mâles possèdent des cornes (DIA, 1979). Tous les moutons ne présentant pas les caractères de Touabire et de Peul-peul, décrits plus haut, sont considérés comme Waralé. Le Waralé est moins grand que le Touabire et moins trapu que le Peul-peul.
La robe est brun-claire, tachetée de noir et de roux. Les croisements Peul-peul – Djallonké existent aussi mais sont rares. En fait, ces types ne sont définis que sur un plan morphologique à cause des croisements multiples entre les races.

Le Ladoum

Originaire de la Mauritanie, il est apparu dans la ville de Thiès au début des années soixante avant de se propager à Dakar au début des années quatre-vingt. Le ladoum se distingue des autres moutons dits du Sahel par son poil ras, sa tête blanche tachetée de noir ou du marron (SENE, 2003). Son encolure lui donne une envergure peu commune. La femelle, tout comme le mâle, peut porter les cornes qui lui donnent l’allure d’une antilope.

Le système intégré (système à niveau d’intrants moyens)

D’ après la FAO (2000), le système intégré à l’exploitation implique une relation assez étroite avec les activités agricoles (valorisation des résidus de récolte, utilisation du fumier, …). Ce système, qui utilise une quantité importante d’intrants (médicaments, concentrés, …), concerne principalement les élevages à cycle court.

Le système intensif (semi intensif ou à niveau d’intrants élevé)

D’après l’ISRA (2003), il est caractérisé par un recours important aux aliments industriel du bétail. Ce système, pratiqué en milieu périurbain (zone des Niayes et autour de certaines villes), concerne une faible partie du cheptel de petits ruminants (3%).
Dans la majorité des systèmes d’élevage, en fonction des zones géographiques et des groupes ethniques des éleveurs, les animaux sont parqués la nuit à l’intérieur des concessions. Le jour, ils sont regroupés, soit en troupeaux villageois, soit en troupeaux familiaux, ou encore laissés en divagation, et ils exploitent essentiellement les parcours naturels et les résidus de cultures (FAUGERE et al 1990a et 1990b). L’élevage des petits ruminants est donc un élevage majoritairement familial, tourné vers l’autoconsommation et l’apport de revenus complémentaires nécessaires à l’achat de produits vivriers.

Importance socio-économique de l’élevage des petits ruminants

La production locale, en viande ovine et caprine, estimée en 2006, se chiffre à 29 973 tonnes et elle représente 25 % de la production locale totale de viande et des abats (DIREL ,2006). Elle joue un rôle certain dans l’apport en produits carnés. En effet, la brièveté de leur cycle de reproduction et leur bonne adaptation aux conditions du milieu, en font une réserve alimentaire facilement exploitable pour la satisfaction des besoins domestiques des populations sénégalaises.

Importance sociale de l’élevage des petits ruminants

on estime à 350 000 le nombre de familles qui, au Sénégal dépendent de cet élevage. Par ailleurs, les petits ruminants font l’objet de dons et ils contribuent à renforcer les liens sociaux entre individus (échanges de céréales et d’animaux au niveau du Djoloff entre Wolofs et Peuls). Les ovins et les caprins jouent un rôle socioculturel important surtout pendant la fête de la Tabaski et autres cérémonies religieuses et traditionnelles.

Importance économique de l’élevage des petits ruminants

Les petits ruminants jouent un rôle important dans l’approvisionnement des grandes villes en viande. Des enquêtes, réalisées par SEYDI (1974) et BA (1992), ont montrés que la viande ovine est la plus appréciée par les consommateurs sénégalais. Par ailleurs, les animaux jouent un rôle d’épargne très important pour les pasteurs et les agro-pasteurs. Le bétail sert à couvrir les dépenses importantes
comme pour certains frais d’hospitalisation, de mariage, du pèlerinage, etc. Il joue également un rôle dans le financement des campagnes agricoles par la génération de ressources financières pour acheter les intrants agricoles (semences, engrais, pesticides) et de nourriture pour la soudure
Ils représentent donc une source de revenus monétaires et ils constituent, en quelque sorte, le « compte courant » de l’éleveur.
Outre la production de viande et de lait, ces animaux sont exploités pour leur peau. En 1987, prés de 1200 tonnes de cuirs et de peaux ont été commercialisées pour une valeur de 970 millions F CFA (SYLL, 1989). L’élevage des petits ruminants contribue, de ce fait, à la création d’emplois urbains.

Les contraintes de l’élevage des petits ruminants

Au Sénégal l’élevage des petits ruminants peut contribuer, de façon évidente, à l’autosuffisance alimentaire en protéines animales dans de nombreux ménages. Cependant, de nombreux facteurs constituent des contraintes au développement de la filière des petits ruminants au Sénégal. Parmi ces contraintes, on peut citer les contraintes d’ordre environnemental (alimentation, habitat, conduite d’élevage), socio-économique et sanitaire.

Contraintes environnementales

Ils sont essentiellement d’ordre alimentaire. L’alimentation des petits ruminants pose souvent de graves problèmes pendant la saison sèche du fait qu’une grande partie du territoire sénégalais est située en zone sahélienne qui est souvent déficitaire en pluviométrie. Il s’ensuit alors une raréfaction de la biomasse végétale et une sous-alimentation chronique qui affecte la production des animaux. Les jeunes en croissance, les animaux âgés et les femelles gestantes sont les plus vulnérables à cette situation. Les coûts élevés de l’aliment du bétail et de la confection d’une bergerie constituent aussi un frein à l’élevage des petits ruminants (DIEUDHIOU, 1996).
En zone urbaine, les animaux sont nourris avec les restes de cuisine ménagère (essentiellement le riz) et les cartons. La sous alimentation les exposent ainsi à la consommation de substances non alimentaires tels que les sachets plastiques, d’où la prévalence élevée des corps étrangers qui constituent une cause majeure des troubles digestifs et de mortalité chez ces animaux (MEYIFI, 1997).
Le manque d’expérience de certains propriétaires (nouveaux éleveurs, bergers d’occasion inexpérimentés) est aussi un facteur limitant de cet élevage.

Contraintes socio-économiques

Le système extensif étant le plus fréquent, l’élevage des petits ruminants souffre d’un déficit d’investissement ainsi que d’un manque d’organisation des circuits de commercialisation et de distribution des produits. Il est à noter que certains utilisent cet élevage pour des raisons de croyance religieuse ou traditionnelle où le mouton est considéré comme un animal de compagnie, ce qui explique parfois la faiblesse de la taille des troupeaux (DIEUDHIOU, 1996).

Contraintes sanitaires

Au Sénégal, comme dans la plupart des pays africains au Sud du Sahara, les vétérinaires sont rarement sollicités par les propriétaires d’animaux en cas de maladies. Il faut signaler que les maladies infectieuses des petits ruminants sont incomplètement inventoriées et que l’intervention des services vétérinaires demeure jusque-là insignifiante compte tenu de leur importance socio-économique (DEME, 1987) et du fait que les ruminants font rarement l’objet de maladies très meurtrières pouvant entraîner des hécatombes. Cependant, les maladies des moutons sont nombreuses et peuvent avoir, d’une part, une incidence très grande sur le commerce international des animaux et des produits d’origine animale, et d’autre part, une importante morbidité et mortalité avec des répercussions néfastes sur la rentabilité des élevages de petits ruminants.

Anatomie du muscle squelettique

Les muscles squelettiques constituent la presque totalité de la masse musculaire (BARONE, 1980). Ils forment des groupes délimités par des fascias qui les enveloppent et les séparent des tissus sous-cutanés les plus superficiels. Ces muscles sont disposés en couches superposées et ils sont insérés sur le squelette par leurs extrémités et dont ils mobilisent les divers segments.

Les formes des muscles striés squelettiques des petits ruminants

Les muscles présentent d’innombrables variétés de formes et d’aspect qui rendent difficiles leur classification morphologique. En retenant comme pour les os le critère de proportions, on reconnait trois grandes catégories : les muscles longs, les muscles plats et les muscles courts. Dans chacune de ces catégories, l’orientation et l’arrangement respectifs des divers constituants conduisent à distinguer de multiples types secondaires :
Les muscles longs : Ils sont surtout rencontrés sur les membres où ils se superposent plus ou moins parallèlement autour des rayons osseux. Les plus longs peuvent franchir plusieurs interlignes articulaires; par contre, les moins longs ne passent qu’une seule jointure.
Les muscles plats : Encore appelés muscles larges, ils ont un aspect membraneux et sont étalés sous la peau ou dans les grandes cavités du tronc qu’ils concourent à délimiter. De formes variables (triangulaire, losangique, irrégulièrement quadrilatère), certains sont planiformes, d’autres concaves, voire réfléchis. Ils se retrouvent aussi au niveau de la tête et dans les parties proximales des membres.
Les muscles courts : De faible volume, ils sont situés sous les grandes masses musculaires, soit entre ou contre des os tels que les vertèbres, soit au contact des grandes articulations des membres. Ils sont de diverses formes : triangulaire, quadrilatère, aplatie, prismatique, conique, etc.
Tous ces muscles sont généralement libres dans leurs parties moyennes et fixés à leurs extrémités (muscles longs) ou par leur périphérie (muscles plats) sur une surface qui constitue leur point d’insertion. On reconnaît deux modes d’insertion : dans le premier cas, le muscle s’attache directement sur l’os par les extrémités de leurs fibres charnues (cas le plus rare) et dans le second cas, il fait intervenir des tendons ou des aponévroses d’insertion. Ces formations intermédiaires reçoivent à l’une de leurs extrémités, l’insertion des fibres musculaires tandis que, l’autre va se fixer solidement sur le muscle (BARONE, 1980).

Les annexes des muscles striés squelettiques des petits ruminants

On désigne, sous ce nom, diverses formations de nature conjonctive qui complètent, maintiennent et aident les muscles striés dans leurs fonctions. Parmi ces annexes, il y a les bourses synoviales, les gaines tendineuses, les synoviales vaginales, et les fascias contentifs.

Les bourses synoviales

Ce sont des cavités de dimensions très diverses destinées à favoriser le glissement d’un organe mobile sur les plans-sous jacents. Elles ne sont pas seulement annexées au muscle, mais aussi à la peau. Ces cavités proviennent d’une adaptation du tissu conjonctif aux pressions et aux tiraillements qui résultent des mouvements. Elles renferment un liquide filant, normalement peu abondant et leur paroi, peu distincte du conjonctif ambiant, provient d’une densification de ce dernier.

Les gaines tendineuses

Ce sont des sortes de tunnel traversé par un ou plusieurs tendons qui coulissent à son intérieur et prennent appui sous une flexion ou un changement de direction. De telles gaines sont surtout développées au contact des grandes articulations des membres, où elles ont pour rôle de maintenir les tendons sans gêner leurs déplacements quel que soit le mouvement effectué. Elles permettent ainsi la transmission optimale des mouvements articulaires d’un rayon osseux à un autre. Certaines d’entrent elles sont allongées, mais fort étroites ; d’autres présentent de très grandes dimensions et peuvent être même empruntées par des vaisseaux et des nerfs importants qui accompagnent les tendons dans leur traversée.
Ces gaines ont généralement une constitution mixte; car l’une de leurs parois est formée par un plan osteo-ligamenteux ou fibro-cartilagineux déprimé en une gouttière sur laquelle s’imprime plus ou moins profondément le tendon, et l’autre paroi est constituée par une épaisse lame fibreuse qui recouvre le tendon et s’attache solidement sur les bords de la gouttière ostéo-ligamenteuse.

Les synoviales vaginales

Ce sont de minces membranes conjonctives dont les faisceaux de collagène sont disposés parallèlement à ceux des tendons et dont la libre face cavitaire présente un revêtement endothéliforme. Il accompagne en général le ou les tendons à l’intérieur de chaque gaine pour y faciliter le glissement. En principe, elles entourent complètement le ou les tendons à l’intérieur d’une gaine fibreuse. De plus, sa paroi est de mieux en mieux différenciée et sa structure ressemble beaucoup à celle des synoviales articulaires. Cette cavité, remplie d’un liquide filant, est délimitée par deux feuillets : un pariétal qui adhère fortement à la gaine qu’il tapisse, et l’autre tendineux, étroitement appliqué sur le tendon. Les deux feuillets sont continus l’un avec l’autre à chaque extrémité de la gaine tendineuse, où ils délimitent un reccesus annulaire plus ou moins régulier autour du tendon. Ce type de synoviale résulte du clivage d’un manchon conjonctif qui entoure le tendon chez l’embryon.

Les fascias contentifs.

On donne le nom de fascia à des membranes fibreuses qui entourent les groupes de muscles ou certains muscles isolés et qui ont pour rôle d’affermir les contractions ou de s’opposer aux déplacements musculaires lors de certains mouvements. Il existe d’important fascia dans le tronc (fascia cervical, fascia thoraco-lombaire, fascia illiaca), mais c’est au niveau des membres que ces formations contentives présentent les dispositions les plus caractéristiques. En effet, à ce niveau, elles constituent de vastes manchons cylindroïdes ou tronconiques qui se continuent d’un segment du membre au segment suivant en changeant simplement de nom.
La face superficielle de ce manchon est séparée de la peau par un tissu conjonctif densifié qui constitue le « fascia superficialis », sous lequel cheminent les vaisseaux et nerfs superficiels. La face profonde entre aussi en contact, en certains endroits, avec les os. Elle se prolonge par des prolongements, cloisons ou septums intermusculaires qui délimitent des loges distinctes pour des groupes de muscles.
Des dédoublements du manchon ou des septums intermusculaires logent les vaisseaux et les nerfs les plus importants.
La partie proximale de cet appareil contentif reçoit la terminaison partielle ou totale de certains muscles qui sont considérés comme des tenseurs. La partie distale, en se continuant de segment en segment, change habituellement de texture en regard des zones articulaires, au niveau desquels elle s’épaissit. Ces renforcements s‘intègrent aux gaines tendineuses, qu’ils sont chargés de compléter, ou encore s’isolent sous forme de brides transversales ou réticulums pour maintenir des tendons.

Les rapports des muscles striés squelettiques des petits ruminants

Les rapports des muscles ont une grande importance pour l’anatomie topographique et ses applications (BARONE, 1980). En Anatomie comparée, ces rapports constituent l’une des bases de la détermination des homologies interspécifiques. Les muscles peuvent être en rapport avec la peau, les os, les articulations, les fascias, d’autres muscles, enfin les vaisseaux et des nerfs.
La peau : seuls les muscles cutanés ou «peauciers » sont en rapport direct avec la peau qu’ils sont chargés de mouvoir. Les autres muscles sont séparés du tégument par des fascias plus ou moins épais.
Les os : ils sont surtout en rapport avec les muscles les plus profonds qui, parfois, se moulent si étroitement aux os à tel point qu’ils y déterminent des empreintes significatives. Quelques un répondent aux os par presque toute leur longueur ; par contre, les muscles superficiels ne touchent ordinairement les os que par leurs extrémités ou par leurs tendons.
Les articulations : elles sont presque toujours couvertes ou contournées par des muscles et par des tendons. Certains de ces derniers peuvent même pénétrer dans la capsule articulaire et envelopper directement par la synoviale ; tandis que d’autres jouent le rôle de véritables ligaments articulaires et enfin certains ont des attaches directes sur la capsule articulaire qu’ils sont chargés de soulever.
Les aponévroses appartiennent à certains muscles dont elles tapissent plus ou moins complètement la surface. Les fascias peuvent adhérer aux corps charnus en leur offrant une insertion ; le plus souvent, ils sont séparés par un conjonctif plus ou moins abondant.
Les rapports musculaires ne s’établissent de façon directe que quand les muscles ne sont pas entièrement isolés par des gaines ou des fascias. Lorsque plusieurs muscles sont situés dans la même loge, ils peuvent être unis de façon étroite, voir plus ou moins confondus à leurs origine ou à leur terminaison ; ils sont le plus souvent enveloppés d’une aire conjonctive spéciale, souvent infiltrés de graisse et qui ménage entre eux des interstices parcourus par des vaisseaux et des nerfs.
Les vaisseaux artériels, veineux et lymphatiques, ainsi que les nerfs de la vie de relation ou du système autonome cheminent souvent entre les muscles avec lesquels ils présentent d’importants rapports. Lorsque les vaisseaux ou les nerfs traversent un corps charnu, celui-ci présente, en général à cet effet, un anneau fibreux destiné à éviter leur compression lors de sa contraction.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : ELEVAGE DES PETITS RUMINANTS AU SENEGAL
1.1 Effectifs du cheptel des petits ruminants
1.2. Races de petits ruminants exploités
1.2.1 Les ovins
1.2.1.1. La race Djallonké (mouton nain du sud)
1.2.1.2. La race Peul-peul
1.2.1.3 La race Bali- bali (ou Ouda)
1.2.1.4. La race Touabire
1.2.1.5. Les métis
1.2.1.6. Le Ladoum
1.2.2. Les Caprins
1.2.2.1. La chèvre du sahel
1.2.2.2. La chèvre naine guinéenne ou Djallonké
1.3. Mode d’élevage
1.3.1. Le système extensif
1.3.2. Le système intégré
1.3.3. Le système intensif
1.4. Importance socio-économique de l’élevage des petits ruminants
1.4.1. Importance sociale de l’élevage des petits ruminants
1.4.2. Importance économique de l’élevage des petits ruminants
1.5. Les contraintes de l’élevage des petits ruminants
1.5.1. Contraintes environnementales
1.5.2. Contraintes socio-économiques
1.5.3. Contraintes sanitaires
CHAPITRE II : LE MUSCLE SQUELETTIQUE DES PETITS RUMINANTS
2.1. Embryogenèse de la musculature striée squelettique
2.2. Anatomie du muscle squelettique
2.2.1. Les formes des muscles striés squelettiques des petits ruminants
2.2.2. Les annexes des muscles striés squelettiques des petits ruminants
2.2.2.1. Les bourses synoviales
2.2.2.2. Les gaines tendineuses
2.2.2.3. Les synoviales vaginales
2.2.2.4. Les fascias contentifs
2.2.3. Les rapports des muscles striés squelettiques des petits ruminants
2.2.4. Composition chimique des muscles striés squelettiques des petits ruminants
2.3. Histologie du muscle squelettique
2.3.1. Organisation générale du muscle strié squelettique
2.3.2. Structure du myocyte
2.3.2.1. Le Sarcolemme
2.3.2.2. Le cytoplasme
2.4. Fonctions du muscle squelettique
2.4.1. Excitabilité
2.4.2. Contractibilité
2.4.3. Elasticité
2.4.4. Extensibilité
2.4.5. Plasticité
CHAPITRE III : PATHOLOGIES MUSCULAIRES DES PETITS RUMINANTS
3.1. Les troubles du métabolisme cellulaire général
3.1.1. Hypertrophie
3.1.2. Atrophie musculaire
3.1.2.1. Amyotrophie
3.1.2.2. Cachexie ou Etisie
3.1.2.3. Lésions dégénératives ou myopathies dégénératives
3.2.1.3.1. Lésions dégénératives des très jeunes ruminants de boucherie
3.2.1.3.2. Myopathies dégénératives secondaires
3.1.2.4. Lésions nécrotiques
3.2. Les maladies provoquées par des bactéries
3.2.1. Charbon symptomatique
3.2.1.1. Symptômes
3.2.1.2. Traitement
3.2.2. Actinobacillose
3.2.2.1. Symptômes et lésions
3.2.2.2. Moyens de lutte
3.3. Les maladies provoquées par des parasites
3.3.1. Cysticercose musculaire ou Ladrerie
3.3.1.1. Symptômes et lésions
3.3.1.2. Moyens de lutte
3.3.2. Trichinellose
3.3.2.1. Symptômes
3.3.2.2. Diagnostic
3.3.2.3. Traitement et Prévention
3.3.3. Toxoplasmose
3.3.3.1. Symptômes
3.3.3.2. Diagnostic
3.3.3.3. Traitement
3.3.4. Sarcosporidiose ou Sarcocystose
3.3.4.1. Définition et importance de la sarcocystose
3.3.4.2. Caractères généraux de la sarcocystose
3.3.4.3. Prévalence de la sarcosporidiose chez les petits ruminant
3.3.4.4. Symptômes et lésions
3.3.4.5. Cycle évolutif de Sarcocystis spp
3.3.4.6. Diagnostic
3.3.4.7. Traitement et Prophylaxie
3.3.4.8. Jugement
DEUXIEME PARTIE : ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODE
1.1. Lieu d étude
1.1.1. Présentation de la région de Dakar
1.1.2. Les Abattoirs de Dakar
1.1.2.1. Présentation et situation
1.1.2.2. Structure et activité des abattoirs et du foirail
1.2. Matériel
1.2.1. Matériel animal
1.2.2. Matériel technique
1.2.2.1. Matériel de prélèvement et de conservation
1 .2.2.2. Matériel du laboratoire d’histopathologie
1.2.2.2.1. Produits pour la confection des coupes histologiques
1.2.2.2.2. Matériel de confection de coupes histologiques
1.2.2.3. Produits et Matériel utilisés en parasitologie
1.2.2.3.1. Produits
1.2.2.3.2. Matériel d’examen et d’identification
1.3. Méthodes
1.3.1. Méthodes sur le terrain
1.3.1.1. Echantillonnage
1.3.1.2. Enquête
1.3.1.2.1. Présentation du questionnaire
1.3.1.2.2. Prélèvement
1.3.1.2.3. Acheminement et conservation des prélèvements
1.3.2. Analyses de laboratoire
1.3.2.1. Examen histopathologique
1.3.2.1.1. Enregistrement des prélèvements
1.3.2.1.2. Méthode de recoupe et de fixation des prélèvements
1.3.2.1.3. Inclusion en paraffine (circulation)
1.3.2.1.4. Technique de coulage en blocs de paraffine
1.3.2.1.5. Technique de coupe et étalement sur lame porte-objet
1.3.2.1.6. Technique de coloration
1.3.2.1.7. Montage des lames et des lamelles
1.3.2.1.8. Observation des coupes histologiques
1.3.2.2. Examen parasitologique
1.3.3. Mesures et Analyses statistiques
CHAPITRE II: RESULTATS
2.1. Données générales
2.2. Prévalence globale d’infestation sarcocystique des petits ruminants
2.3. Prévalence de l’infestation sarcocystique en fonction des différents muscles examinés
2.4. Résultats de l’analyse parasitologique
2.5. Autres lésions microscopiques
2.6. Typologie des espèces de Sarcocystis observées
CHAPITRE III : DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
3.1. Discussion
3.1.1. Choix de la zone d’étude
3.1.2. Echantillonnage des animaux
3.1.3. Choix des muscles
3.1.4. Réalisation des prélèvements et leurs traitements
3.1.5. Analyse des résultats
3.1.5.1. Prévalence globale de la sarcocystose
3.1.5.2. Digestion enzymatique
3.1.6. Prévalence d’infestation de sarcocystes et le degré d’infestation en fonction des différents muscles examinés
3.1.7. Espèces de Sarcocystis impliquées
3.2. Recommandations
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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