ELEVAGE DES BOVINS A MADAGASCAR

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ECTOPARASITES DES BOVINS

Généralités sur les ectoparasites

Les bovins sont en général porteurs de très nombreux ectoparasites [3]. Ces ectoparasites incluent une grande variété d’arthropodes dont les acariens (tiques et agents de gales) et les insectes (puces, poux, diptères nématocères ou brachycères)[1].

 Acariens

L’Ordre des Acariens appartient à l’Embranchement des Arthropodes, au Sous-Embranchement des Chélicérates et à la Classe des Arachnides [11]. Les acariens parasites des animaux domestiques sont les tiques, les demodex, les agents de gales, les agents de pseudo-gales [1].Les acariensprésentent six paires d’appendices chez l’adulte et la nymphe : 2 chélicères, 2 palpes et 4 paires d’appendices locomoteurs.Mais, les larves ne possèdent que trois paires de pattes et de très petite taille [12].

Insectes

Les insectes sont des Arthropodes possédant une paire d’antennes, une paire de mandibules et une paire de mâchoires[1]. Leur corps est divisé en trois parties : une tête, un thorax et un abdomen [10, 13]. Quelques-unes des espèces d’insectessont des parasites (obligatoires ou facultatifs) des animaux, des humains ou des végétaux. La plupart de ces insectes sont hématophages. Leur salive contenant des agents anticoagulants et digestifs peuventconduireà des réactions immunologiques comme une réaction inflammatoire plus ou moins intense [1]. Ils sont responsables de la transmission d’agents pathogènes et provoquent de la gêne pour les éleveurs et les animauxpar leur piqure [14].

Siphonaptères (Puces)

Les puces sont dépourvues d’ailes [10]. Elles possèdent des pièces buccales de type piqueur. Leur corps est aplati latéro-latéralement. Leurs pattes III très développées sont adaptées au saut [15].

Phtiraptères (Poux)

Les poux sont des insectes aptères[1].Ils sont dépourvus d’ailes [10]. Il y a des poux broyeurs (Damalinia bovis) et des poux piqueurs (Haematopinus eurystemus, H. quadripertusus, Linognathus vituti, Solenopotes capillatus) [12]. Leur corps est comprimé dorso-ventralement [10]. Ce sont des parasites permanents et spécifiques [1].

Diptères

L’Ordre des diptères appartiennent à l’Embranchement des Arthropodes, au Sous-Embranchement des Hexapodes et à la Classe des Insectes [10]. Les Diptères sont caractérisés par la présence d’une paire d’ailes membraneuses, d’une paire de balanciers (vestiges d’ailes), d’un appareil buccal adapté pour sucer ou pour piquer, et de tarse à cinq articles [16].
Les diptères se divisent en deux groupes : le groupe des mouches (Sous-ordre des Brachycères) et le groupe des moustiques (Sous-ordre des Nématocères):
 Nématocères : sont des insectes à corps élancé et présentent des antennes à plus de 6 articles. Les moustiques vrais sont du genre Culex, AedesouAnopheles, mais les moucherons piqueurs sont du genre Culicoides, Phlebotomus et Simulium. Seules les femelles sont hématophages. Les femelles prennent un repas de sang avant de pondre ; mais les mâles se nourrissent de sucs végétaux et ne sont pas parasites [1].
 Brachycères :sont desinsectes à corps trapu possédant des antennes à 3 articles ou moins[1].Ils sont communémentappelés « mouches ».Ce Sous-ordre regroupeles FamillesTabanidés et Hippoboscidés qui sont des mouches piqueuses, ainsi que Muscidés qui se divisent en deux avec les mouches lécheuses (Musca sp.) et piqueuses (Stomoxes). Les mâles et les femelles sont hématophages sauf pour les taons (Tabanidés) où seulement les femelles le sont, mais les mâles se nourrissant de sucs végétaux[1].

Tiques

Classification

Les tiques sont des ectoparasites appartenant à l’Embranchement des Arthropodes, au Sous-Embranchement des Chélicérates, à la Classe des Arachnides, à la Sous-classe des Acariens, au Super-ordre des Aractinatrichoida, à l’Ordre des Ixodida [17-20]. L’Ordre des Ixodida comporte deux Sous-ordres : Sous-ordre des Ixodina pour les tiques dures et Sous-ordre des Argasinapour les tiques molles. Le Sous-ordre des Ixodina comporte la Super-Famille des Ixodoidea qui est divisée par la suite en deux Familles : la Famille des Amblyommidae et la Famille des Ixodidae[17, 18].
En Afrique tropicale, les principales tiques parasites des ruminants appartiennent à la Famille des Amblyommidae qui comporte 13 genres bien individualisés [3]. Les 4 genres parasites des bovins en Afrique en général sont les genres Amblyomma, Boophilus, Hyalomma et Rhipicéphalus [12].
A Madagascar, seule l’espèce Amblyommavariegatum du genre Amblyommaet Boophilus microplus du genreBoophilussont présents. Actuellement le Boophilus est intégrée dans le genre Rhipicephalus appelé Rhipicephalus (Boophilus) microplus [2, 21-23].

Morphologie

Les tiques se distinguent des autres acariens par leur caractéristique morphologique et leur biologique. En effet, elles ont une plus grande taille et présentent un rostre[3]. Ce rostre est plus long chez l’Amblyomma variegatumqui lui permet de pénétrer une peau épaisse [24]. La cuticule des tiques est souple (surtout chez les femelles) et peut s’étendre en surface et en épaisseur lors de la réplétion [12]. Le scutum recouvre la totalité de la face dorsale chez les mâles et la moitié de l’idiosoma chez les femelles [25].

Amblyomma variegatum mâle, b) Amblyomma variegatum femelle

Figure 1:Représentation graphique d’Amblyomma variegatum (Source:Frebling MJ. Prévalences et intensités des infestations des bovins de Marie-Galante par Amblyomma variegatum. Conséquences pour les programmes d’éradication dans les Antilles françaises [Thèse]. Médecine vétérinaire : Toulouse ; 2006. 60 p.) a) b) c) d) Boophilus :Mâle : a) face dorsale, b) face ventrale; Femelle : c) face dorsale, d) face ventrale)
Figure 2 :Morphologie externe du genre Boophilus (Source :Yapi AD. Contribution à l’étude des tiques parasites des bovins en Côte d’Ivoire : cas de quatre troupeaux de la zone sud [Thèse]. Médecine vétérinaire : Dakar ; 2007. 89 p.)

Cycle évolutif

Le cycle évolutif débute par l’œuf qui éclot pour donner la larve, par la suite la larvegorgée mue en nymphe. Ce dernier se transforme en adulte[3].
 Œuf
La ponte de l’œuf se fait au sol après l’accouplement qui a lieu sur l’hôte. La femelle pond habituellement en des endroits abrités comme sous une pierre, dans la litière végétale, dans les crevasses du sol [12]. Comme par exemple chez Amblyomma variegatum où la ponte et les mues se déroulent au niveau du sol et de la végétation
[24]. En général, le nombre d’œufs varie de 400 à 22 500 en fonction de l’espèce, la taille et l’importance du repas [3]. Mais, il varie de 10.000 à 30.000 œufs en une seule ponte pour l’Amblyomma variegatum [24]. Le temps d’incubation varie avec l’espèce et la température ambiante. Un défaut d’humidité et une variation brusque de température peuvent tuer les œufs [3]. En général, ce temps dure de 20 à 50 jours. L’œuf éclot et donne la larve [12].
 Larve
A la naissance, elle est gonflée et molle. Après un durcissement en quelques jours, elle se met activement à la recherche d’un hôte en pratiquant soit l’affût sur une herbe soit la recherche active par déplacement. Une fois que l’hôte est trouvé, son repas dure 3 à 12 jours suivant l’espèce et les conditions. Elle augmente considérablement de volume. Le repas terminé, elle tombe au sol. Elle cherche un abri et y effectue sa métamorphose complète qui durera 2 à 8 semaines suivant les conditions atmosphériques. Il en sort une nymphe [26].
 Nymphe
Lanymphe durcit en quelques jours. Ses activités sont semblables au stade précédent pour ce qui est des déplacements, de l’hôte et de la durée du repas. Et elle subit une deuxième métamorphose au sol pour donner la tique adulte mâle ou femelle [3].La différence de taille chez les adultes sera due aux conditions favorables ou non qu’auront trouvées la nymphe et la larve [27].
 Adultes
Après un temps de durcissement et de repos, les adultes se mettent à la recherche d’un troisième hôte. Sa durée du repas sanguin est plus longue mais elle dépend également de la température et de l’humidité [12]. Pour Amblyomma variegatum, cette duréevarie de 7 à 15 jours selon les stades [21]. L’accouplement a lieu pendant le repas le plus souvent sur l’hôte. La femelle fécondée et gorgée se détache et pond. Le mâle reste longtemps sur l’hôte après le départ de la femelle et peut être transporté d’une région à l’autre lors des transhumances[3]. Mais les adultes libres d’Amblyomma variegatum peuvent rester vivants au repos jusqu’à 23 mois dans des sites protégés sur le sol des prairies [24].

Hôtes

Nombre d’hôtes et de phases parasitaires

Dans le cas des tiques à cycle triphasique, la recherche de l’hôte intervient trois fois pour accomplir trois repas de sang séparés de temps libres plus ou moins longs. C’est le cas de la majorité des tiques et en particulier Amblyomma variegatum [12]. Amblyomma est la tique la plus néfaste de l’élevage [28]. Par contre certaines tiques ont évolué dans le sens d’une réduction des phases, par suppression de la nécessité de chute au sol pour effectuer la métamorphose larvaire ou diminuer les risques de destruction dans le milieu extérieur : cycle diphasique et cycle monophasique. Le cycle diphasique où les trois stades du parasite évoluent sur deux hôtes individuellement différents ; la larve et la nymphe se gorgent sur un même animal et l’adulte sur un autre : c’est le cas du Rhipicephalus bursa[3]. Le cycle monophasique dans lequel les trois phases de la tique restent sur le même animal ; c’est le cas du Rhipicephalus (Boophilus) microplus [29].Les tiques adultes se gorgent surtout sur les grands herbivores tels que les bovins, mais les larves et les nymphes sont ubiquistes avec une préférence pour les herbivores [21, 30]. Les hérons garde-bœufs ont un rôle potentiel dans la dissémination de la tique étudiée dans les Petites Antilles [21, 31].

Localisation sur les hôtes

La situation de la tique sur l’hôte est liée aux facultés de pénétration de l’hypostome. De ce fait, les espèces à rostre court (brévirostres) se fixent généralement sur la tête, les marges de l’anus et le toupillon de la queue. Les espèces à rostre long (longirostres) se fixent sur les parties déclives : fanon, ars, aine, mamelles, testicules, périnée[3, 32].Les formes de petite taille telles que les Rhipicephalus (Boophilus) microplus à tous les stades, les larves et les nymphes d’Amblyomma se fixent en général sur la tête et l’encolure [32].

 Actions pathogènes

Les tiques ont un double rôle pathogène.Un rôle pathogène direct lié à leur présence sur la peau de l’hôte et qui se traduit par des lésions locales, une perte de sang, mais aussi par l’effet de toxines injectées [12]. Et un rôle pathogène indirect qui se traduit par la transmission d’agents pathogènes[33-36].

Actions pathogènes directes

En se fixant sur la peau de leurs hôtes, les tiques exercent différentes actions tels que :
 Une action mécanique irritative : La fixation de la tique provoque une lésion prurigineuse et douloureuse avec inflammation et œdème local.Et des complications bactériennes peuvent survenir àla suite du départ de la tique[37].
 Une action spoliatrice : La prédation sanguine peut être importante quand les tiques sont en grand nombre sur l’hôte, c’est le cas deRhipicephalus (Boophilus) microplus. Chaque femelle adulte étant capable de prélever de 0,5 à 2 ml de sang pour Amblyomma variegatum.La saignée peut atteindre plusieurs centaines de millilitres par jour et peut entraîner une fatigue de l’animal (anémie)[37].Il devient moins vif perd l’appétitconduisant à l’amaigrissement[3].
 Une action toxique : Par l’action des toxines présentes dans la salive, les parasites exercent un pouvoir pathogène particulier. Ces toxines agissent particulièrement sur certains tissus de l’hôte provoquant soit une paralysie soit une dyshydrose et soit une toxicose générale[12].

Actions pathogènes indirectes

Les tiques véhiculent et inoculent des organismes microbiens et parasitaires variés. Les longs rapports trophiques qu’entretiennent les tiques avec leurs hôtes les prédisposent à la transmission d’agents pathogènes divers, soit entre vertébrés de la même espèce (protozoaires), soit entre divers mammifères comme les herbivores, les carnivores, les rongeurs (rickettsie, virus), soit entre mammifères et oiseaux (virus)[3].

Maladies transmises par les tiques

 Cowdriose : La cowdriose ou heartwater est une maladie infectieuse, virulente, inoculable et non contagieuse [24, 38]. Elle est due à la présence et à la multiplication dans les cellules endothéliales des animaux d’une rickettsie : Ehrlichia ruminantum [12]. Ce parasite est transmis par les tiques Amblyomma sp [21, 24, 38-41]. La maladie se caractérise cliniquement par une atteinte grave de l’état général associée à des troubles digestifs, nerveux et une péricardite exsudative. Parmi les rickettsioses animales transmises, la cowdriose est sans doute la plus importante. Sa gravité s’exprime par une morbidité et une mortalité souvent élevée [12].
 Babesiose : C’est une maladie infectieuse, virulente et inoculable. Leur agent étiologique est un sporozoaire du genre Babesia obligatoirement transmis par des tiques vectrices. Sur le plan clinique, la maladie est caractérisée par une anémie hémolytique primitive, un ictère hémoglobinurique puis un état de choc. Les lésions sont marquées par une splénomégalie en fonction de la gravité de l’hémolyse [12].
 Anaplasmose : Cette maladie infectieuse, virulente inoculable, non contagieuse est due auxrickettsies du genre Anaplasma. La maladie se traduit par une anémie aigue ou lenteaboutissant à la cachexie [12].
 Theileriose : La theileriose se caractérise par la multiplication dans les leucocytes, puis le développement dans les hématies, de protozoaires du genre Theileria transmises par des tiques Ixodès. Elle se manifeste cliniquement par un syndrome fébrile, une infiltration leucocytaire du système de phagocytes mononuclées, une leucopénie, une anémie hémolytique et des troubles hémorragiques [12].
 Dermatophilose : Elle est une dermatose infectieuse et transmissible du à Dermatophilus congoensis. Elle est trouvée dans le monde entier. Cette dermatose n’est pas transmise par Amblyomma variegatum mais la fixation de la tique est liée à l’apparition des signes cliniques [21, 24, 42, 43].
La dermatophilose le plus souvent sous forme chronique se caractérise par des lésions cutanées (croûtes, dépilations…), suivies d’un amaigrissement rapide et pouvant aller jusqu’à la mort de l’animal [21, 24, 44].
Les maladies transmises par les tiques existantes à Madagascar sont énoncées par le tableau suivant.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
I. ELEVAGE DES BOVINS A MADAGASCAR
II. ECTOPARASITES DES BOVINS
II.1. Généralités sur les ectoparasites
II.1.1. Acariens
II.1.2. Insectes
II.2. Tiques
II.2.1. Classification
II.2.2. Morphologie
II.2.3. Cycle évolutif
II.2.4. Hôtes
II.2.5. Actions pathogènes
II.2.6. Maladies transmises par les tiques
II.3. Mouches
II.3.1. Classification
II.3.2. Morphologie et cycle évolutif
II.3.3. Actions pathogènes
II.3.4. Maladies transmises par les mouches
II.4. Moustiques
II.4.1. Classification
II.4.2. Morphologie
II.4.3. Cycle évolutif
II.4.4. Actions pathogènes
II.4.5. Maladies transmises par les moustiques
III. DIFFERENTES MESURES DE LUTTE CONTRE LES ECTOPARASITES
III.1. Généralités
III.2. Lutte physique ou mécanique
III.3. Lutte biologique
III.4. Lutte écologique
III.5. Lutte chimique
III.5.1. Pyrèthrinoïdes
III.5.2. Avermectines
III.5.3. Organochlorés (DDT, Lindane)
III.5.4. Organophosphorés
III.5.5. Carbamates
III.5.6. Amidines
DEUXIEME PARTIE : METHODES ET RESULTATS
I. METHODES
I.1. Cadre de l’étude
I.1.1. Situation géographique et données climatiques
I.1.2. Population humaine et ses activités
I.2. Type, période et durée de l’étude
I.3. Population d’étude
I.3.1. Définition
I.3.2. Critères de non inclusion
I.3.3. Critères d’inclusion
I.4. Mode d’échantillonnage et taille de l’échantillon
I.4.1. Mode d’échantillonnage
I.4.2. Taille de l’échantillon
I.5. Variables étudiées
I.6. Modes de collecte, de saisie, et d’analyse des données
I.6.1. Mode de collecte des données
I.6.2. Mode de saisie et d’analyse des données
I.7. Limites de l’étude
I.8. Considérations éthiques
II. RESULTATS
II.1. Caractéristiques de la population étudiée
II.2. Résultats d’observations sur les ectoparasites infestants
II.2.1. Résultats d’identification des ectoparasites
II.2.2. Résultats d’étude de l’infestation par les tiques selon différents paramètres
II.2.3. Mouches capturées
II.2.4. Moustiques capturés
II.3. Mesures de lutte pratiquées contre les ectoparasites des bovins
II.3.1. Mesures de lutte contre la tique des bovins pratiquées
II.3.2. Mesures de lutte contre les diptères des bovins pratiquées
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
I. REFLEXION SUR LA METHODOLOGIE
II. CARACTERISTIQUE DE LA POPULATION ETUDIEE
III. TYPES D’ECTOPARASITES IDENTIFIES ET LES MESURES DE LUTTE PRATIQUEES
III.1. Tiques
III.2. Mouches
III.3. Moustiques
IV. PLAN DE LUTTE CONTRE LES ECTOPARASITES DE BOVIN DANS LE DISTRICT DE MANDRITSARA
IV.1. Plan de lutte contre les tiques
IV.1.1. Lutte chimique
IV.1.2. Lutte non chimique
IV.2. Plan de lutte contre les diptères (mouches et moustiques)
IV.2.1. Lutte chimique
IV.2.2. Lutte non chimique
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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