Elevage de tilapias

L’aquaculture est l’élevage des organismes aquatiques des animaux et végétaux à des densités supérieures à celles que l’on trouve dans le milieu naturel. La pisciculture, dont il sera question ici, concerne exclusivement l’élevage des poissons. Dans le domaine des eaux continentales, plusieurs espèces aquatiques peuvent faire l’objet d’aquaculture .

A Madagascar, la pisciculture est de loin, la principale préoccupation des acteurs du développement. Elle revêt pourtant une importance particulière à Madagascar. En effet, pour un pays dont les paysans représentent 75% à 80% de la population Malagasy, on s’accorde à dire que l’économie nationale se base sur une économie agricole où l’agriculture et l’élevage sont les principales activités de la population. A cet effet, la production halieutique peut être une solution de rattrapage dès le court terme, à partir du moment où l’élevage du poisson devient un élément inséparable du paysage agricole.

De par son insularité et son étendue, Madagascar dispose d’un énorme potentiel de développement aquacole car le pays possède près de deux cents mille hectares de plans d’eau valorisables en pisciculture. Mais cette ressource est sous exploitée car seulement le dixième de ce potentiel est exploité actuellement. Depuis son entrée à Madagascar, la pisciculture se résumait à la rizipisciculture, qui est l’exemple même d’une production artisanale et vivrière destinée à fournir une alimentation protéique aux populations rurales, et cela de manière extensive. Le rendement est ainsi faible avec des poissons de petite taille puisque les poissons ne mangent que les nourritures naturelles disponibles dans la rizière sans apport alimentaire extérieur, et que les tilapias se reproduisent facilement conduisant ainsi au nanisme.

PRESENTATION DU PROJET

Historique

Bien que la pisciculture connaisse un succès relativement récent, les techniques d’aquaculture contemporaines sont le fruit d’amélioration des méthodes depuis des millénaires. Les gravures retrouvées dans la sépulture de Ktihetep (2500 ans avant J.-C.) témoignent de l’intérêt de l’humain pour la culture du milieu aquatique (Landau, 1992). En ce qui a trait au développement d’étang piscicole, les premières infrastructures datent de 1130 avant J.-C. C’est Wen Fang, père fondateur de la dynastie Chou, qui fit construire des étangs permettant l’élevage de la Carpe. Le premier écrit relatif à l’aquaculture est aussi d’origine chinoise alors que Fang Li rédige un ouvrage en 475 av J.-C. Cet ouvrage est intitulé Yang Yu Ching (Traité sur l’élevage des poissons) (Pond Dynamics/Aquaculture). La plupart des poissons de culture de l’époque étaient de la famille des Cyprinidés en raison de leur tolérance aux stress environnementaux. Plus tard, l’empire romain développa des méthodes pour la récolte d’autres espèces. Plus récemment, le Tilapia, un poisson d’eau douce d’origine africaine, est élevé un peu partout dans le monde (AICA, 2002).

Les tilapias sont originaires d’Afrique, mais ils ont été introduits dans de nombreux pays à travers le monde. La pisciculture en cage a commencé en Asie du Sud Est pour permettre aux pêcheurs de garder les poissons pêchés vivants pour de courtes périodes. Le maintien des poissons dans des cages pour en augmenter la taille est une technique remontant au début du siècle dernier (Introduction à l’élevage du tilapia/International Center for Aquaculture and aquatic Environments). A Madagascar, la pratique de l’aquaculture date d’environ une cinquantaine d’années et consiste plus particulièrement en l’élevage de poissons dans les étangs et les rizières.

Cette pratique est relativement récente si on tient compte de son évolution dans beaucoup de régions du monde, notamment dans les pays asiatiques et européens qui ont une longue tradition aquacole. Un bon exemple à ce titre est la Chine qui a une tradition vieille de plus de 3000 ans. Les techniques utilisées n’y ont cessé d’évoluer dans les formes de production les plus diversifiées.

Durant la période coloniale, on assistait à l’introduction de diverses espèces en vue de compléter les espèces autochtones de faible performance suivie d’une implantation de stations piscicoles étatiques. De la phase de l’indépendance jusqu’en 1979, l’activité piscicole est devenue presque non prioritaire, l’activité était en état de dormance : les stations piscicoles étaient presque toutes en veilleuse. Mais depuis 1979 jusqu’en 2003, la filière piscicole a enregistré un nouvel essor par le démarrage et les successions de différents projets et par la privatisation de la production d’alevin (location gérance des stations étatiques) (www.maep.gov).

Caractéristiques du projet

Le présent projet porte sur le thème : « Elevage de tilapia dans le Lac Anosilava Laniera».Bref, son objet consiste à créer une entreprise dont l’activité sera consacrée à la production et à la vente de tilapia de type nilotica.

Identification de l’entreprise
Dénomination sociale : MIHARY
Siège social : Andravoangy
Nature juridique :
-numéro statistique
-numéro du registre de commerce
-numéro de la carte professionnelle
-numéro d’identification fiscale .

Domaine d’étude 
Cette étude porte sur l’élevage de tilapias mâles (monosexes) en vue de sa commercialisation.

Produit étudié 
Le produit étudié est le tilapia de type Nilotica (Oréochromis Niloticus) .

Zone d’étude
La ville d’Antananarivo et ses environs constituent les zones dans lesquelles l’étude a été effectuée.

Intérêt du projet
Nombreuses sont les parties prenantes dans ce projet qui vont en tirer profit. Sur le point économique, la rentabilité du projet lui permet d’avoir le bénéfice, on pourrait aussi envisager le profit de l’Etat dû à la contribution de cette unité en matière de valeur ajoutée et le développement du secteur Agro-alimentaire. Sur le plan social, c’est une création d’emplois pour la population de la région et aussi une source de revenus, autrement dit, notre ferme crée une activité génératrice de revenus. Sur le plan environnemental, c’est une protection du lac contre une éventuelle surexploitation de plus en plus probable avec la poussée démographique.

ETUDE DU MARCHE VISE

Description du marché visé

Avant d’entamer cette description du marché visé, il est indispensable de commencer par la méthodologie d’enquête relative à l’étude de comportement des consommateurs.

Méthodologie d’étude (Méthodologie d’échantillonnage)

L’étude de marché a été réalisée dans la ville d’Antananarivo c’est-à-dire dans les six (06) arrondissements regroupant approximativement 1600.000 habitants La liste ci-dessous montre les différents quartiers qui ont été prospectés :
• 1er arrondissement : Analakely, 67Ha, Ankadivato
• 2è arrondissement : Andohalo
• 3è arrondissement : Antanimena, Ankadifotsy
• 4è arrondissement : Anosy
• 5è arrondissement : Analamahitsy
• 6è arrondissement : Ambohimanarina .

Différents type de marché

Marché de gros

a) Marché d’Isotry
C’est un marché dont les principaux acteurs sont les collecteurs regroupés au sein d’une Coopérative appelée KMHM (Kopérativan’ny Mpandraharaha Hazandranomamy), crée en 2002, et les détaillants qui s’y approvisionnent. Ces opérateurs achètent leurs produits principalement dans les principales zones de pêche de Madagascar qui sont : Miandrivazo, Ambatondrazaka, Marovoay, Ambatoboeny. Ils approvisionnent les demi-gros et les détaillants de Tananarive et ses environs avec des produits encore frais.. Pour le cas du tilapia, les prix varient en fonction de la qualité et de la taille. On trouve sur le lieu d’approvisionnement des tilapias de taille qui varie de 40g à 1 kilo environ.

b) Marché d’Anosibe
Ce marché se spécialise sur le produit de l’Itasy. Toutefois, il peut être approvisionné par le marché de gros d’Isotry .C’est en même temps un marché de détail qui est ouvert toute la journée. Les grossistes qui sont à la fois les collecteurs de la région de l’Itasy sont en même temps détaillants. Par jour, trois arrivages approvisionnent ce marché. Il est d’ailleurs tout près de la gare routière des taxi brousses assurant la liaison de la région de l’Itasy à Antananarivo.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique
Section 2 : Caractéristiques du projet
CHAPITRE II ETUDE DU MARCHE VISE OU CIBLE
Section 1 : Description du marché visé
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la Demande
Section 4 : La concurrence
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Les outils d’évaluation
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Identification des matériels
Section 2 : Technique de production envisagée
CHAPITRE II : CAPACITE DE PRODUCTION ENVISAGEE
Section 1 : Evolution du chiffre d’affaires et production envisagée
Section 2 : Aspects qualitatifs et quantitatifs
Section 3 : Les différents facteurs de production
CHAPITRE III:ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme envisagé : Organigramme prévisionnel
Section 2 : Organisation du travail : Description des tâches et de fonctions
Section 3 : Chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT D’INVESTISSEMENT
Section 1 : Coût des investissement et comptes de gestion
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Les comptes de gestion
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : Les comptes de résultat prévisionnel
Section 2 : Le plan de trésorerie
Section 3 : Le tableau des grandeurs et caractéristiques de gestion
Section 4 : Le bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section I : Evaluation économique
Section II : Evaluation financière
Section III : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *