ELEVAGE DE LAPINS DANS LA COMMUNE RURALE

DEFINITION DE LA CUNICULTURE

   L’Espagne est le berceau de la cuniculture. Les lapins ont été découverts en Espagne vers 1000 ans Avant Jésus Christ. Le poète Catule qualifiait l’Espagne de « cuniculeuse ». Ensuite, les romains ont commencé à consommer des laurices. Pour accéder aux lapereaux nouveaux nés sans sacrifier les mères lapines, les moines romains ont pris l’initiative de garder des lapines. Les lapins en divagation ont engendré des dégâts au niveau de différentes cultures. C’est à ce moment là que les moines ont commencé à domestiquer les lapins pour accéder à leur chair [10]. La cuniculture se définit comme étant l’élevage des lapins domestiques. La cuniculture est surtout pratiquée pour la chair alors que leur peau et leur poil sont aussi exploitable [11].

MATERIAUX DE CONSTRUCTION UTILISABLES

   Pour la construction du bâtiment, il faut choisir des modèles adaptés à chaque circonstance et à chaque région. En effet, chaque pays ou chaque région a des climats caractéristiques différents. Dans les climats chauds comme en Afrique, l’éleveur utilise des bambous et des piquets de bois pour construire les clapiers. Mais leur amortissement ne dure que 5ans. Ainsi, pour être économique, l’éleveur a façonné des clapiers pouvant contenir jusqu’à quatre loges. D’où, le nombre d’animaux encaissés par chaque clapier est plus nombreux [5]. Voici quelques exemples de matériaux pouvant être utilisés lors de la fabrication:
 Le ciment : ses avantages sont d’être imputrescible et permet toute forme de désinfection. Il est indestructible par les dents des lapins. Par contre, ses inconvénients est le fait qu’il conserve l’humidité et il ne permet pas une isolation thermique. Il faut utiliser des litières.
 Le bois : son isolation thermique est bonne mais malheureusement il est putrescible. Sa désinfection est aussi délicate.
 Le grillage métallique : il est imputrescible et autorise toutes les formes de désinfection. C’est aussi une matière qui résiste aux dents des lapins. Ils sont mauvais pour les pattes, surtout les races lourdes et ne protège pas l’animal des effets climatiques. Il nécessite donc un bâtiment clos et ventilé.
 La tôle métallique : Elle est facile à nettoyer et à désinfecter avec une durée d’amortissement longue. Elle protège les animaux des courants d’air et n’est pas destructible par les lapins. Par contre, elle est un mauvais isolant et ne convient pas au sol qui devient trop glissant et non absorbant. Elle ne permet pas la surveillance des animaux. [14].

Type d’aliments

   L’alimentation fait partie de l’un des facteurs permettant aux lapins d’extérioriser leurs potentiels génétiques. C’est également l’un des facteurs explicatifs de la performance d’élevage. Une bonne alimentation des lapins promet une meilleure productivité [18]. Mais avant de composer un aliment pour une espèce animale, plusieurs critères sont à tenir compte. Pour les lapins, ces animaux sont des rongeurs herbivores qui ont besoin de quelque chose pour user leurs dents ainsi que des fourrages. Economiquement parlant, le coût de l’aliment doit être le moins cher possible mais contenant le maximum de nutriments nécessaires pour satisfaire les besoins nutritionnels des lapins [5, 18]. Certains auteurs affirment que la meilleure alimentation pour lapins est composée d’un aliment concentré et une bonne source de fourrages [19]. D’autres disent que l’alimentation des lapins se compose de plusieurs types d’aliments tels que des plantes fourragères, des déchets industriels et agricoles. Parmi lesquels on peut citer les maïs, les maniocs, le son de riz, les légumineuses, les drèches sèches [5]. Par ailleurs, le terme « performance » implique aussi une bonne santé dont l’alimentation en est aussi responsable en partie. Une bonne santé des animaux peut témoigner une bonne alimentation de ces derniers [6]. Que ce soit pour la production de chair ou simplement comme animaux de compagnie, le lapin doit avoir une alimentation saine et équilibrée [19].

Sevrage des lapereaux

   Le sevrage est le moment où les lapereaux ne prennent plus le lait de leur mère et cela jusqu’à la fin de leur vie [5]. Ou en d’autre terme c’est la période à laquelle les jeunes lapins cessent définitivement l’alimentation à base du lait de leur mère pour une alimentation à base d’aliments secs, grossiers ou concentrés. En matière d’élevage c’est le moment où l’éleveur sépare les lapereaux de leur mère. Le sevrage se fait brutalement [3]. Dans le cas général, le sevrage se fait le plus souvent au 28e jour des lapereaux [12, 25]. Dans les rythmes d’utilisation intensive des lapines, le sevrage se tient entre le 25e et le 29e jour au plus. Dans le rythme semi-intensif, le sevrage intervient entre le 26e et le 30e jour [12]. Il est à préciser qu’une prolongation de période de lactation au-delà du  32e jour n’a aucun intérêt [12]. En Afrique, le sevrage se fait au 50e jour des lapereaux [5]. Dans  certains élevages de l’Europe et du Nord Américain, les lapereaux ne sont pas sevrés jusqu’à leur mise en vente. Ils sont vendus à l’âge de deux mois. En Espagne, le sevrage des lapereaux se fait à un mois d’âge. Et dans les élevages extensifs en France, les lapereaux sont sevrés à 56 jours d’âge [14].

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
I. GENERALITES
I.1. DEFINITION DE LA CUNICULTURE
I.2. RAISONS POUSSANT LES CUNICULTEURS A ELEVER DES LAPINS
I.3. RAPPELS SUR LES RACES DE LAPIN EXISTANTES
II. TECHNIQUES D’ELEVAGE CUNICOLE DANS LE MONDE
II.1. BATIMENTS D’ELEVAGE
II.2. MATERIAUX DE CONSTRUCTION UTILISABLES
II.3. MATERIELS D’ELEVAGE
II.3.1. Mangeoires et râteliers
II.3.2. Abreuvoirs
II.3.3. Boite à nid
II.3.4. Litières
II.3.5. Cages
II.3.5.1. Différents types de cages
II.3.5.2. Dimension des cages
II.3.5.3. Agencement des cages
II.4. ALIMENTATION DE LAPIN
II.4.1. Type d’aliments
II.4.2. Quantité d’aliments et besoins nutritionnels journaliers des lapins
II.4.3. Plantes toxiques pour les lapins
II.4.4. Fréquence de distribution d’aliments
II.5. ABREUVEMENT CHEZ LE LAPIN
II.5.1. Qualité de l’eau
II.5.2. Quantité d’eau
II.6. ORGANISATION D’UNE EXPLOITATION CUNICOLE
II.6.1. Gestion technique d’un élevage cunicole
II.6.2. Gestion du troupeau
II.6.2.1. Méthode de classement des lapins
II.6.2.2. Méthode d’identification
II.7. CONDUITE DE LA REPRODUCTION CHEZ LE LAPIN
II.7.1. Types de reproduction
II.7.2. Âge de la mise à la reproduction
II.7.3. Provenance des reproducteurs
II.7.4. Ratio mâle femelle
II.7.5. Intervalle entre mise bas et saillie
II.7.6. Reforme des reproducteurs
II.7.7. Sevrage des lapereaux
III. SANTE DES LAPINS
III.1. DIFFERENTS SYMPTOMES DE MALADIES FREQUENTES CHEZ LE LAPIN
III.2. TAUX DE CONSULTATION VETERINAIRE PAR LES ELEVEURS DE LAPIN
III.3. MESURES PROPHYLACTIQUES DANS UN ELEVAGE CUNICOLE
III.3.1. Prophylaxie sanitaires
III.3.2. Prophylaxie médicale dans un élevage cunicole
III.3.2.1. Prise de vermifuge chez le lapin
III.3.2.2. Vaccination chez le lapin
IV. PRODUCTIVITE EN CUNICULTURE
IV.1. OBJECTIFS D’ELEVAGE
IV.2. PERFORMANCES DES ELEVAGES NAISSEURS
IV.2.1. Nombre de porté par an
IV.2.2. Prolificité des lapines
IV.3. PERFORMANCES DES ELEVAGES ENGRAISSEURS
IV.3.1. Poids à la sortie de l’engraissement
IV.3.2. Durée d’engraissement
IV.3.3. Taux de mortalité en engraissement
IV.4. PRODUCTION DE VIANDE DE LAPIN DANS LE MONDE
IV.5. TAUX DE MORTALITE DES LAPINS
IV.5.1. Dans le monde
IV.5.2. A Madagascar
DEUXIEME PARTIE : METHODES ET RESULTATS
I. METHODES
I.1. CADRE DE L’ETUDE
I.2. JUSTIFICATION DU CHOIX
I.3. TYPE D’ETUDE
I.4. PERIODE D’ETUDE
I.5. DUREE DE L’ETUDE
I.6. POPULATION ETUDIEE
I.6.1. Critères d’inclusion
I.6.2. Critères d’exclusion
I.7. MODE DE RECRUTEMENT
I.8. TAILLE DE L’ECHANTILLON
I.9. VARIABLES ÉTUDIÉES : PARAMETRES ÉTUDIÉES
I.10. MODE DE COLLECTE DE DONNEES
I.11. MODES D’ANALYSE DES DONNEES
I.12. CALCULS ET TESTS STATISTIQUES UTILISES AVEC LEURS CONDITIONS D’APPLICATION
I.13. LIMITES DE L’ETUDE
I.14. CONSIDERATIONS ETHIQUES
II. RESULTATS
II.1. POPULATION D’ETUDE
II.1.1. Répartition des élevages avec leur cheptel correspondant selon les fokontany
II.1.2. Durée de pratique de l’élevage cunicole
II.2. CARACTERISTIQUES DES ELEVEURS
II.2.1. Niveau d’instruction des éleveurs
II.2.2. Proportion des éleveurs ayant des connaissances techniques concernant l’élevage cunicole
II.3. CARACTERISTIQUES DE L’ELEVAGE
II.3.1. Motifs d’élevages cunicoles
II.3.2. Modes et objectifs d’élevage
II.3.3. Technique d’élevage
II.3.3.1. Types de bâtiments
II.3.3.2. Matériaux de construction des bâtiments indépendants
II.3.3.3. Types de cage utilisée
II.3.3.4. Fréquence d’utilisation de boite à nid
II.3.3.5.Fréquence d’utilisation de litières
II.3.3.6.Fréquence d’utilisation de râteliers
II.3.3.7.Fréquence d’utilisation d’auge pour les compléments alimentaire
II.3.3.8. Types d’aliments des lapins
II.3.3.9. Fréquence de distribution d’aliments
II.3.3.10. Quantité d’aliment distribué par prise
II.3.3.11. Intoxications alimentaires chez les lapins
II.3.3.12. Fréquence d’abreuvement
II.3.3.13. Types d’abreuvoirs et quantité d’eau distribuée
II.3.3.14. Gestion d’élevage : Fréquence d’utilisation de fiche d’élevage
II.3.3.15. Gestion des troupeaux : méthode de classement et d’identification ou marquage
II.3.3.16. Densité pour les élevages au sol
II.3.3.17. Densité pour les élevages en cage
II.3.3.18. Type de reproduction
II.3.3.19. Age de la mise à la reproduction
II.3.3.20. Ratio mâle/femelle
II.3.3.21. Intervalle entre mise bas et saillie
II.3.3.22. Période de renouvellement des reproducteurs mâle
II.3.3.23. Période de renouvellement des femelles reproductrices
II.3.3.24. Synchronisation des saillies
II.3.3.25. Durée de lactation chez les lapines et le sevrage des lapereaux
II.4. PRODUCTIVITE DES ELEVAGES CUNICOLES D’AMBOHIMANGAKELY
II.4.1. Performances des élevages naisseurs
II.4.1.1. Age de mise en vente des lapereaux
II.4.1.2. Nombre moyen de mise bas par an
II.4.1.3. Prolificité des lapines
II.4.1.4. Nombre moyen de nés vivants par mise bas
II.4.1.5. Nombre de nés vivants par mise bas en fonction du mode d’élevage
II.4.1.6. Taux de mortalité de la naissance au post-sevrage
II.4.1.7. Nombre moyen de lapereaux vendus par femelle par an
II.4.1.8. Vente des lapereaux
II.4.2. Performances des élevages engraisseurs
II.4.2.1. Durée d’engraissement
II.4.2.2. Poids à la sortie de l’engraissement
II.4.2.3. Nombre de lapins engraissés vendus par an
II.4.2.4. Taux de mortalité en engraissement
II.4.2.5. Vente des lapins engraissés
II.4.3.Taux de mortalité des lapins dans la cuniculture
II.5. SITUATION SANITAIRE
II.5.1. Différents types de symptômes observés chez les lapins et leurs
fréquences d’apparition
II.5.2. Saison d’apparition des symptômes
II.5.2.1. Ongle long
II.5.2.2. Convulsion
II.5.2.3. Gros ventre
II.5.2.4. Diarrhée et dépilation
II.5.3. Prévalence des symptômes de maladies selon le mode d’élevage
II.5.4. Conduite des éleveurs en cas de maladie
II.5.4.1. Pour les malades
II.5.4.2. Pour les non malades
II.5.6. Raisons de non pratique du traitement des malades
II.5.7. Prophylaxie sanitaire
II.5.8. Prophylaxie médicale
II.5.8.1. Vermifugation
II.5.8.2. Raison de non distribution de vermifuge
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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