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NOMBRE D’ESPECES ET SOUS ESPECES ANIMALES ELEVEES EN CAPTIVITE
Le Parc héberge actuellement :
– 128 individus de lémuriens représentant 36 % des espèces existantes dans la nature ;
– 6 individus de carnivores, 30 % des espèces existantes dans la nature ;
– 62 specimens d’oiseaux, 7,5 % des espèces recensées dans la nature et
– 38 espèces de reptiles avec à peu près 10 % des espèces recensées dans la nature.
Les tableaux récapitulatifs de l’inventaire de décembre 2000 illustrent bien les différentes espèces d’ animaux élevés dans le Parc. ( Voir tableau 20, Annexe 11 )
NOMBRE DE VISITEURS
L’ amélioration dans l’ensemble du Parc Botanique et Zoologique de Tsimba- zaza, depuis 1992, attire l ‘ intérêt sans cesse croissant du public. En plus de la visite journalière du public, le Parc organise aussi depuis 1995, les visites pour les élèves d ‘Antananarivo. Le nombre de visiteurs résidents et non résidents et des élèves qui viennent depuis 1995 jusqu ‘ à la fin du mois d’ août 1997 est représenté au tableau 1 ( Annexe 1)
CLIMATOLOGIE
Nous avons collecté auprès du service de la météorologie d’Antananarivo des relevés de température, de précipitation et d’humidité moyens, relatifs de la Station d’Antananarivo pour des années 1994 et 1995, période à laquelle nous avons mené nos recherches. Nous les comparons avec les données climatiques du Parc Ranomafana.
Il est nécessaire de faire une étude comparative des deux climats car l’Hapalemur aureus étudié est originaire de la forêt humide de Ranomafana et élevé au Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza; Tableau 4 (page 10); Tableau 2, annexe 1 et Figures2, et 3 ( pages 8,9 ).
Température
Le tableau 2 , annexe 1 (page ), et le diagramme des figures 2 et 3 (pages 8,9) présentent les relevés des températures à Antananarivo.
La température moyenne annuelle est de 19,3°C pour l’année 1994 et de 19,4°C pour l’année 1995.
Si on considère l’année 1994, année de début de notre recherche, la température maximale est de 27,5°C pendant la saison chaude du mois d’octobre au mois de mars ; et la température la plus basse est de 11°C aux mois de juin et août.
Pour l’année 1995, la température maximale est de 28,1°C pendant la saison chaude du mois d’octobre au mois de mars et la température la plus basse est de 10,1°C aux mois de juillet et août.
Pluviométrie
Les données de précipitation sont aussi représentées au tableau 2 annexe 1 page et figures 2, 3 (pages 9,10). Pour l’année 1994, la précipitation moyenne est de 3 058,2mm. Il pleut dix mois sur douze. La précipitation est abondante mais la répartition de la pluie semble irrégulière. Cette année ne connaît que deux mois de sècheresse, le mois de mai et le mois de septembre, suivant le diagramme ombrothermique de la fig 2 (page 9) . Le mois le plus arrosé est le mois de janvier avec 738,8mm.
Pour l’année 1995, la précipitation moyenne annuelle est de 1 989,5mm. Il pleut sept mois sur douze. La précipitation de cette année est réduite de 35% par rapport à celle de l’année précédente. Elle connaît cinq mois de sècheresse, les mois de juin,
MATERIELS
Pour pouvoir réaliser cette étude et enregistrer les comportements, nous avons utilisé les matériels suivants :
Matériels biologiques
Animaux étudiés
Classification de Hapamemur aureus
L’étude systématique des lémuriens est basée sur la morphologie du squelette et du crâne (Théorie de Tattersall, 1974). Dans cette étude, la classification de O. Hill (1953) a été utilisée dans la dernière révision globale du groupe et suit étroitement la classification générale de Simpson (1945).
Origine
Nous avons observé au cours de cette étude une famille comportant trois membres : le couple paratype ou encore fondateur, venant du Parc Ranomafana, arrivé au Parc de Tsimba-zaza le 17 juin 1987 et l’ enfant que nous avons étudié, né le 07 novembre 1994.
On appelle » paratype « , un individu capturé dans un (autre) groupe qui cohabite avec le groupe holotype.Et on entend par » holotype » première espèce trouvée avec laquelle ont été faites toutes les études d’ identification ( biométrie, cytogénétique, etc…
Caractères morphologiques
Le nom de cette espèce » aureus » vient de la couleur orange vif du pelage ventral. Il n’y a pas de dimorphisme sexuel bien marqué, seulement la femelle a le dos légèrement plus gris ( L. Wilméet O. Deulofeu, 1987).
La taille de Hapalemur aureus est intermédiaire entre celle de Hapalemur griseus le plus petit et celle de Hapalemur simus le plus grand des Hapalemur. Son poids moyen est de 1, 500 Kilogramme ( B. Meier et coll, 1987).La longueur de la tête – corps est de 34 cm et celle de la queue est de 41 cm. Donc sa longueur totale est de 70 cm à 80 cm ( Glander et coll., 1992).Les teintes flavescentes de son pelage l’ont fait appeler Hapalemur doré ( L. Wilmé et O. Deulofeu, 1987), en malgache » Varibolomena « .
Hapalemur aureus possède une paire de mamelles pectorales et des glandes cutanées de marquage très développées. Une glande plus ou moins épineuse se situe à la face interne de l’avant bras au dessus du poignet et une autre globuleuse à la base du bras. Par flexion du coude, ces deux glandes se touchent et leurs sécrétions se mélangent. La sécrétion venant de la glande à la base du bras est blanche, visqueuse et malodorante ( B. Meier et coll., 1987).
Description du site naturelle, Parc National de Ranomafana ( Faramalala, M., 1995).
Deux types de végétation naturelle existent dans le Parc National de Ranoma-fana selon l’altitude:
– Entre 400 et 800 m d’altitude : zone écofloristique orientale de basse altitude constituée par la forêt dense humide sempervirente ( Fara-malala, M. 1995 )
– Entre 800 et 1 800 m d’altitude : zone écofloristique orientale de moyenne altitude constituée par la forêt dense humide sempervirente saisonnière et par les formations secondaires à dominance de bambou, et Psidium cattleyanum ( Faramalala, M. 1995 )
La forêt primaire dans la zone plus éloignée des villages est restée intacte. A Talatakely, la végétation est caractérisée par une forêt secondaire ayant subi une forte exploitation sélective avant 1988. Cette forêt est constituée par trois strates de formations :
– une strate arborée supérieure constituée par des arbres allant jusqu’à une hauteur de 14 m à 18 m ;
– une strate moyenne constituée par des arbres allant jusqu’à une hauteur de 8m à 12 m ;
– une strate arbustive ayant une hauteur de 4 à 6m.
La canopée a une hauteur de 18 à 20 m. Les espèces abondantes sont :
Weinmannia bojeriana ( Cunoniaceae) ( Tul., 1857)
Cryptocaria acuminata ( Lauraceae) ( Baillon, 1870)
Ficus marmorata ( Moraceae) ( Lemée, 1931)
Tambourissa tricophilla ( Monimiaceae) ( Bak., 1882)
Psidium cattleyanum ( Myrtaceae) ( Sabine, 1953)
Cathariostachys madagascariensis (Poaceae) ( A. Camus, S. Dransfield, 1998),
Cephalostachyum perrieri (Poaceae) ( A. Camus, 1925),
Cephalostachyum vigueri ( Poaceae ) ( A. Camus, 1925)
Les épiphytes comme les fougères et les orchidées sont aussi abondantes.
Selonlesobservations ( J. A. Norosoarinaivo, 2000), Hapalemur aureus utilise la strate supérieure de 10 à 15 m de haut pour s’alimenter en jeunes feuilles de bambou et s’exposer aux rayons du soleil pendant la journée et pour le rassemblement nocturne. Il utilise la strate moyenne de 4 à 10 m de haut pour se déplacer, se reposer à l’ abri des prédateurs ailés et de la chaleur trop forte et pout têter l’enfant. Et enfin la strate basse de 0 à 3 m de haut est utilisée pour jouer et pour s’alimenter en jeunes pousses de bambou. La principale alimentation de cette espèce dans la nature est le bambou. Le tableau 5 (page 14) présente les différents types de nourritures consommées par Hapalemur aureus selon RATSIMBAZAFY, 1990 ; T. CHIA, ( 1999 ) ; NOROSOARINAIVO, ( 2000 )
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Table des matières
• INTRODUCTION
I – Première partie : Description du lieu d’ étude
I1 – Historique du Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza
I2 – Objectif
I3 – Situation géographique
I4 – Nombre d’espèces et sous – espèces animales élevées en captivité
I5 – Nombre de visiteurs
I6 – Climatologie
I6. 1 – Température
I6. 2 – Pluviométrie
I6. 2 – Climat
II – Deuxième partie : Matériels et méthodes
II1 – Matériels
II1. 1 – Matériels biologiques
1) Animaux étudiés
a) – Classification de Hapalemur aureus
b) – Origine
c) – Caractères morphologiques
d) – Description du site naturel, Parc National Ranomafana selon Faramalala, M., 1995 )
2) Elevage au Parc Botanique et Zoologique de Tsimbazaza
a) – Condition d’élevage
b) – Succès d’ élevage
c) – Problèmes
d) – Régime alimentaire en captivité
e) – Maintien en élevage
II2 – Méthode d’observations
II2. 1 – Condition d’observation
II2. 2 – Choix de la période d’observation
II2. 3 – Méthode d’observation sur l’éthogramme
II3 – Méthode d’analyse des données
II3. 1 – Statistique des données : Analyse de chaque comportement
II3. 2 – Etude de corrélation
II3. 3 – Analyse factorielle des correspondances simples
II3. 3. 1 – Axes factoriels
II3. 3. 2 – Formulaire d’analyse des correspondances
III – Troisieme partie : Résultats et interprétation
III1 – Relation mère – enfant
III1. 1 – Déplacement
III1. .1. 1. – Déposer l’enfant ou Infant parking
III1. .1. 2 – Transport proprement dit du jeune par la mère
III1. 2 – Alimentation
III1. .2. 1 – Allaitement
III1. .2. 2 – Partage de nourriture
III1. 3 – Surveillance
III1. .3. 1 – Surveillance de l’enfant dans le nichoir
III1. .3. 2 – Surveillance de l’enfant hors du nichoir d’une à 12 semaines
III1. .3. 3 – Surveillance de la relation de père –enfant : à partir de la 3 ème semaine
III1. .3. 4 – Abandon de surveillance de l’enfant d’une à 12 semaines
III1.4 – Toilettage
III1. 5 – Repos
III1. 6 – Mère tenant l’enfant dans les bras
III1. 7 – Jeux
III2 – Relation père – enfant
III2. 1 – Transport
III2. .1. 1 – Déposer l’enfant ou Infant parking
III2. .1. 2 – Transport proprement dit par le père
III2. 2 – Alimentation
III2. 3 – Surveillance
III2. 4 – Toilettage ( Grooming )
III2. .4. 1 – Toilettage unidirectionnel de père – enfant
III2. .4. 2 – Mutuel toilettage
III2. 5 – Jeux
III3 – Développement post-natal de l’enfant
III3. 1 – Déplacement
III3. .1. 1 – Déplacement dépendant et indépendant de la mère
III3. .1. 2 – Etude de corrélation entre déplacements dépendants et indépendants de la mère
III3. 2 – Alimentation
III3. .2. 1 – Allaitement
III3. .2. 2 – Etude de corrélation entre allaitement et et jeu solitaire
III3. .2. 3 – Flairage de bambou
III3. .2. 4 – Alimentation de bambou
III3. 3 – Activités ludiques
III3. .3. 1 – Jeu avec le père
III3. .3. 2 – Jeu solitaire
III3. .3. 3 – Mordillage d’ un objet solide
III3. .3. 4 – Etude de corrélation entre mordillage d’un objet solide et manger du bambou
III3. 4 – Toilettage (grooming)
III3. .4. 1 – Toilettage par la mère
III3. .4. 2 – Toilettage par le père
III3. .4. 3 – Auto- toilettage
III3. .4. 4 – Etude de corrélation entre autotoilettage et Jeu avec le père
III3. 5 – Repos – Calcul de l’équation de regression
III4 – Résultats des analyses factorielles de correspondances simples
III4. 1 – Analyse factorielle des correspondances (AFC) des activités mère – enfant
III4. 2 – Analyse factorielle des correspondances des activités père – enfant
III4. 3 – Analyse factorielle des correspondances des activités de l’ enfant
III5 – Récapitulation des résultats
III5. 1 – Evolution par semaine des comportements de l’ enfant en captivité
III5. 2 – Evolution mensuelle en pourcentage des différentes activités de l’ enfant pendant trois premiers mois
IV – Quatrieme partie : Discussion
IV1 – Comportements innés
IV2 – Comportements acquis
IV3 – Comparaison de développement comportemental de l’ enfant Hapalemur aureus né en captivité avec l’ enfant Hapalemur aureus né dans la nature
IV4 – Comparaison de développement comportemental de l’ enfant Hapalemur aureus né en captivité avec l’enfant Hapalemur griseus alaotrensis né en captivité
IV5 – Comparaison de développement comportemental de l’ enfant Hapalemur aureus né en captivité avec l’ enfant Daubentonia madagascariensis né en captivité
IV – Quatrieme partie :CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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