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ELECTRONIQUE DE COMMANDE DES ELEMENTS PROPRES A LA GRAVEUSE
Moteur pas ร pas :ย
Dรฉfinition :
Systรจme รฉlectromรฉcanique qui traduit des impulsions รฉlectriques en mouvement de rotation discret de son axe i.e. en mouvement dont la valeur de lโangle de rotation du moteur est une constante dรฉterminรฉe selon la technologie de sa conception.
Les moteurs pas ร pas sont couramment utilisรฉs dans le milieu de la robotique, domaine oรน la nรฉcessitรฉ de systรจmes asservis en vitesse ou en position est omniprรฉ-sente.
Diffรฉrents types de moteur pas ร pas :
Selon leur commande, on distingue 2 types de moteur pas ร pas :
– le moteur unipolaire : 5 (Cf. Photo 2.a) ou 6 (Cf. Photo 2.b) phases visibles.
– le moteur bipolaire : 4 (Cf. Photo 2.c) phases visibles.
Moteur pas ร pas unipolaire :
Description :
Moteur pas ร pas muni de 4 enroulements statoriques dont toutes (ou 2 ร 2) cou-plรฉes entres elles sur une de leurs extrรฉmitรฉs.
Principe de fonctionnement :
En prenant le cas dโun moteur pas ร pas unipolaire ร structure simplifiรฉe, on peut citer 2 modes de fonctionnement :
– Alimentation simple phase : on injecte alternativement un courant dans une et une seule phase ร la fois selon une sรฉquence cyclique, de maniรจre ร ce que le rotor exรฉcute un tour complet (Cf. Figure 9.a). En effet, il se forme un front de tension durant un mรชme lap de temps pour chaque position du rotor oรน lโenroulement correspondant est alimentรฉ (Cf. Figure 9.b).
– Alimentation double phase : cette commande est basรฉe sur lโalimentation si-multanรฉe de 2 phases du moteur. De mรชme, elle demande un ordre dโalimentation bien dรฉterminรฉ pour tourner le moteur (Cf. Figure 10.a). Par consรฉquent, le front de tension sโinstalle simultanรฉment dans 2 enroulements du moteur, toutefois, leurs apparitions ou disparitions sont dรฉcalรฉes de la moi-tiรฉ de leur durรฉe de vie (Cf. Figure 10.b).
NOTION DE PROGRAMMATION ORIENTEE OBJET
Programmation orientรฉ objet :
Programmation et langage :
Programmer, dโun point de vue de relation individu-machine signifie que lโindividu communique une certaine requรชte ร la machine. La complexitรฉ ou la simplicitรฉ de la tache รฉtant mise de cรดtรฉ, lโindividu a pour unique but lโexรฉcution de la dite tache par lโordinateur dans un contexte apparentรฉ ร lโinformatique.
De nos jours, vue la taille de logiciel en dรฉveloppement, il est pratiquement impossible de dรฉcrire la commande ร exรฉcuter dans le langage propre ร la machine (langage binaire). Le langage machine, dรจs la mise en service des ordinateurs, a รฉtรฉ substituรฉ par dโautres langages plus comprรฉhensibles et plus proches du raisonnement humain. Cet รฉlan de pro-grรจs, a รฉtรฉ rendu possible grรขce ร la mise en place, au sein de la machine, de micropro-grammes traducteurs, eux-mรชmes รฉcrits en langage machine. En effet, lโรฉlaboration de ces microprogrammes ou macros par les spรฉcialistes du domaine informatique a รฉtรฉ ren-due possible en remarquant quโร toute tache, les procรฉdures dโexรฉcution la machines prรฉ-sentaient des fragments rรฉpรฉtitifs, remplaรงables par de simples appels aux macros. En ce sens, les premiers langages de programmation ont pu dรจs lors voir le jour. Lโutilisation de langages de programmation a engendrรฉ la naissance de techniques ou styles de programmation propres ร chaque individu se qualifiant de programmeur. Lโajout de style au simple fait de programmer a en gรฉnรฉral pour but de faciliter le travail du pro-grammeur, tout en attribuant une fiabilitรฉ optimale au programme final. Parmi les pre-miers styles de programmation, on pourra citer : dโune part la programmation procรฉdu-rale qui consiste dโune maniรจre directe en changement dโรฉtat de la machine. Le pro-grammeur sโenferme donc dans une syntaxe de programmation ou code rigide de le pous-ser ร une analyse trรจs approfondie vue la linรฉaritรฉ de la structure de code du programme. Dโautre part, la programmation fonctionnelle reprend le mode de pensรฉe analogue ร la substitution de fragments du langage machine par des macros. En effet, les lignes de code rรฉpรฉtitives trรจs prรฉsentes dans la programmation procรฉdurale seront ร leur tour rempla-cรฉes par des fonctions. Ce style fait appel ร un raisonnement trรจs analogue lโutilisation de fonctions mathรฉmatiques, qui signifient souvent une correspondance entre passage de pa-ramรจtre(s) et rรฉsultat(s). Ainsi, la faiblesse de ce style rรฉside dans le fait que tout aspirant ร ce style devra avoir un bagage mathรฉmatique assez consรฉquent pour รชtre en mesure de parfaire son programme ร lโaide de fonctions.
Mode de pensรฉe objet :
Le mot programmation incite en premier lieu ร penser en termes dโalgorithmes donc ร une succession de lignes de code. La programmation par objet a pour consรฉquence de re-freiner cette tendance chez les programmeurs. En effet, la programmation par objet tire sa force du fait de considรฉrer le programme final comme une interaction de plusieurs objets avant mรชme lโรฉcriture dโune seule ligne de code.
Ce mode de pensรฉe est directement tirรฉ de notre vie quotidienne : nous passons une partie de celle-ci ร manipuler divers objets matรฉriels tels la voiture, le stylo, le tรฉlรฉphone,
โฆ Leurs manipulations se fait sans nรฉcessairement connaitre les phรฉnomรจnes physiques qui les gรจrent, ni leurs techniques ou technologies de fabrication. Pour ce faire, la lecture dโun mode dโemploi suffit amplement.
Ce raisonnement a รฉtรฉ transposรฉ ร lโinformatique pour le dรฉveloppement de logiciel car un objet sera utilisรฉ dans lโoptique de remplir un rรดle bien dรฉterminรฉ. En programma-tion orientรฉe objet, le mode de pensรฉe objet pourrait passer par 3 รฉtapes : premiรจrement, la crรฉation du modรจle i.e. dresser une certaine forme de cahier de charge pour la concep-tion de lโobjet. Deuxiรจmement, le modรจle possรจde nรฉcessairement des caractรฉristiques avec un certain nombre de comportements qui lui sont spรฉcifiques. Lโensemble de ces donnรฉes abstraites sur le modรจle dรฉfinit son appartenance ร une certaine classe. Fina-lement, lโutilisation de lโobjet dans un programme signifie sa manifestation concrรจte au sein mรชme du programme. Naturellement, lโobjet ne pourra accomplir un rรดle au-delร des spรฉcificitรฉs que lui impose sa classe.
Classe dโobjet :
Dรฉfinitions :
โข Proposition nยฐ1 :
Texte structurรฉ rassemblant dโune part une liste dโattribut(s), dโautre part un catalogue de mรฉthode(s).
โข Proposition nยฐ2 :
Entitรฉ instanciable dont le comportement est dรฉfini par les mรฉthodes inscrites dans la classe. La(les) mรฉthode(s) sont exรฉcutรฉe(s) suite ร la rรฉception dโun mes-sage par lโobjet et peuvent entrainer la modification dโattribut(s).
Exemple :
Une classe peut รชtre crรฉรฉe ร partir dโun point apparaissant sur un รฉcran. Les attributs de cette classe seront x et y qui respectivement situe le point suivant la largeur de lโรฉcran (de gauche ร droite) et sa hauteur (de haut en bas). Quant aux mรฉthodes, elles sont tirรฉes du fait que le point est capable de se mouvoir sur lโรฉcran donc de monter, de descendre, dโaller ร droite ou ร gauche. De cette classe point, on pourra instancier 2 objets (Cf. Figure 20) :
– Objet P : x = 1 et y = 0
– Objet Q : x = -3 et y = 2
Objet Informatique :
Dรฉfinitions :
โข Proposition nยฐ1 :
Entitรฉ repรฉrable par lโintermรฉdiaire dโune adresse mรฉmoire.
โข Proposition nยฐ2 :
Il sโagit dโun ensemble dโattribut(s) qui peuvent varier au cours du temps.
Leurs รฉtats ร chaque instant constituent lโรฉtat courant de lโobjet.
โข Proposition nยฐ3 :
Entitรฉ recevant des messages qui lโincitent ร exรฉcuter la mรฉthode corres-pondante. Le comportement de lโobjet est basรฉ sur lโensemble de ces mรฉ-thodes.
Droit dโaccรจs et encapsulation :
Dans le style de programmation orientรฉe objet, en plus de lโinstanciation dโobjet(s), at-tributs et mรฉthodes dโune classe ne peuvent รชtre utilisรฉ que par obtention de droit dโaccรจs. On peut citer 3 principaux droits dโaccรจs :
– Privรฉ : les attributs ou mรฉthodes affiliรฉs ร ce droit dโaccรจs ne peuvent รชtre appelรฉ que de lโintรฉrieur de la classe elle-mรชme i.e. lors de sa crรฉation proprement dit.
– Publique : il est possible de faire appel aux mรฉthodes ou attributs de la classe nโimporte oรน dans tout le code du programme.
– Protรฉgรฉ : droit dโaccรจs de mรฉthodes ou attributs dโune classe uniquement accessible depuis une sous-classe de celle-ci.
La puissance de la programmation orientรฉe objet se trouve dans le fait que tout les at-tributs dโune classe sont en gรฉnรฉral de droit dโaccรจs privรฉ : cโest le principe dโencapsulation. Dans cette optique, en prenant lโexemple de la classe point, on obtient une sorte de sรฉcuritรฉ empรชchant la modification directe des attributs de cette classe par une procรฉdure nโappartenant pas ร la classe point de lโobjet. Au premier abord, cette ap-proche peut paraรฎtre inutile, mais, elle rรฉvรจle toute son efficacitรฉ dans lโรฉlaboration de programmes volumineux par plusieurs รฉquipes de programmeurs. En effet, une รฉquipe nโaura nul besoin de connaรฎtre lโalgorithme de codage dโune classe mais uniquement ses attributs et ses mรฉthodes afin de pouvoir lโutiliser dans un programme. Ainsi, lโencapsulation รดte tout risque dโincohรฉrence de codes car la classe a รฉtรฉ bien dรฉfinie par le cahier de charge lors de la crรฉation de modรจle.
Langage orientรฉ objet C++ :ย
Langage C :
Historique :
Le C est un langage de programmation plus apparentรฉ au style de programmation fonctionnelle. Il a รฉtรฉ inventรฉ par Dennis Ritchie sur une machine DEC PDP-11 qui utilisait le systรจme dโexploitation UNIX. Le langage C est le rรฉsultat du processus de dรฉveloppement dโun ancien langage appelรฉ BCPL. Le BCPL est un langage de pro-grammation inventรฉ par Martin Richards, qui a influencรฉ un autre langage de pro-grammation : le langage B, lequel a รฉtรฉ inventรฉ par Ken Thomson. Les prรฉmisses du C ont vu le jour ร partir du langage B.
En 1983, un comitรฉ a รฉtรฉ chargรฉ dโรฉtablir un standard ANSI (American National Standard Institute) du langage C qui devait le dรฉfinir une fois pour toute. Cette dรฉ-marche a durรฉ plus longtemps que prรฉvu, qui finalement arrive ร terme en 6 ans plus tard. En Dรฉcembre 1989, le travail du comitรฉ prend fin et le C ANSI voit enfin le jour. Dรจs 1990, le standard ANSI du C est adoptรฉ par le standard ISO (International Stan-dard Organisation), ainsi le C obtient un standard international nommรฉ le ANSI/ISO C.
NOTION DโENVIRONNEMENT
Introduction :
Le vingtiรจme siรจcle a donnรฉ naissance ร une prise de conscience concernant la dรฉpen-dance certaine de lโhomme par rapport ร son environnement. En effet, les 2 grandes guerres mondiales ont ร tout jamais changรฉ lโorientation des relations politiques entre les nations. De plus, nombre de dirigeants ont constatรฉ que mis ร part les pertes humaines en-gendrรฉes, les destructions du milieu de cohabitation des รชtre vivants ont รฉtรฉ ressenties comme un des effets nรฉfastes, non-nรฉgligeables et ร lourdes consรฉquences sur les gรฉnรฉra-tions futures. A ces mรฉfaits, sโajoutent les consรฉquences de lโexploitation souvent inconsi-dรฉrรฉe des ressources de la planรจte durant la rรฉvolution industrielle du siรจcle prรฉcรฉdent et pour la plupart, continuant jusquโร ce jour.
La politique environnementale dโun pays contribue directement ร lโinstauration dโun climat de paix au niveau de ses propres voisins. En ne citant que le terme de โโ pollution โโ qui engendre destructions indirectes ou directes de lโenvironnement, il est difficile, voire impossible, de contenir ses effets, ou soi-disant, de limiter son champ dโaction par des frontiรจres. De plus, il est devenu รฉvident quโaucun pays ne peut vivre en parfaite autarcie du fait des besoins de sa population, de lโapprovisionnement en matiรจre premiรจre ou les dรฉbouchรฉs ses industries,โฆ Il est apparu nรฉcessaire de mettre une politique commune de sauvegarde de lโenvironnement en partant du niveau mondial, puis au niveau national vers les localitรฉs les plus reculรฉes de chaque pays.
Dรฉfinitions :
Le terme environnement est un mot polysรฉmique. En effet, son sens varie selon le con-texte oรน on lโemploie (รฉconomique, politique,โฆ), la fonction de la personne lโutilisant dans une phrase (mรฉcanicien, รฉcrivain, juriste, รฉconomiste, politicien,โฆ), et selon bon nombre dโautres critรจres. Les propositions suivantes sont donnรฉes ร juste titre en espรฉrant quโelle se complรจte les unes aux autres :
๏ Proposition nยฐ1 : Charte de lโEnvironnement Malagasy
Lโensemble des milieux naturels et artificiels, y compris les milieux humains et les facteurs sociaux et culturels qui intรฉressent le dรฉveloppement.
๏ Proposition nยฐ2 : Dicos Encarta 2009
Ensembles de caractรฉristiques (sociales, familiales ou รฉconomiques) propres ร un milieu dรฉterminรฉ.
๏ Proposition nยฐ3 : ONG ยซ nature terre ยป
Ensemble des รฉlรฉments qui entourent un individu ou une espรจce et dont certains contribuent directement ร subvenir ร ses besoins.
๏ Proposition nยฐ4 : dรฉfinition technique ANGLO-SAXONE
Conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociolo-giques) susceptibles d’agir sur tous les organismes vivants et les activitรฉs hu-maines.
Environnements et composants :
Composants :
Pour une vue plus gรฉnรฉralisรฉe de lโenvironnement, sans pour autant la restreindre ร un certain sens suivant une situation dรฉterminรฉe, lโenvironnement comprend 2 principales composantes :
โข Composante biophysique : ensemble des รชtre vivants et de leur milieu. Autrement dit, cette composante peut se scinder en 2 classes dโรฉlรฉments. Dโune part, les รฉlรฉments physiques qui incluent des phรฉnomรจnes physiques tel la tempรฉrature, le vent, les eaux,โฆ Dโautre part, les รฉlรฉments biologiques qui sont pourvus du souffle de vie dont la faune (espรจces animales) et la flore (espรจces vรฉgรฉtales).
โข Composante humaine : relative au genre humain. Donc, elle doit tenir compte de di-vers aspects ayant une influence sur le mode de vie dโun peuple tout au long de son histoire (passรฉ, prรฉsent et futur).Par exemple, elle pourrait รชtre considรฉrรฉe selon 3 points de vue dont celui au niveau social (santรฉ, รฉducation, …), au niveau รฉconomique (rรฉmunรฉration de la population active, consommation, …) et enfin, du point de vue cul-turel (fady, coutumes,โฆ).
Ainsi, lโenvironnement ne peut รชtre diminuรฉ ร un simple mot ร sous-entendu รฉcologique qui sโapparente uniquement ร lโรฉtude de la nature. En effet, elle symbolise toute corrรฉlation possible incluant lโhomme, son milieu et de tout ce qui sโy rapporte.
Interactions :
Les diffรฉrentes composantes de lโenvironnement interagissent entre elles dโune faรงon permanente et sans interruption. On peut donc classer ces interactions en 3 groupes :
โข Interaction naturelle : cycle dโune plante, lien sol-plante, lien insecte-plante, lien poisson-eau, …
โข Interaction ร lโintรฉrieur dโune composante : relation racine-tige feuille dโune plante, lien social entre les membres dโune sociรฉtรฉ, …
โข Interaction dโorigine anthropique : exploitation des ressources naturelles par lโhomme (dรฉforestation pour lโagriculture, …)
Lโexistence de ces interactions nous amรจne donc ร penser ร une interdรฉpendance cer-taines entre les composantes de lโenvironnement. En effet, en influant sur une seule com-posante de celle-ci, le risque dโun โโ effet domino โโ pouvant avoir des consรฉquences nรฉ-fastes sur lโensemble du systรจme en interaction est quasi-prรฉsent. Cependant, le dรฉvelop- pement dโรฉtudes dans le domaine environnemental permet, par anticipation, dโรฉviter les mรฉfaits de certaines manipulations, ou, au moins, de minimiser les risques รฉventuels.
Normalisation de lโenvironnement :
Les normes constituent ยซย un รฉnoncรฉ sous forme de langage incorporรฉ ร un ordre juri-dique et dont lโobjet est de prescrire ร des sujets de droits, une obligation de faire ou de ne pas faire, soit dโaccorder ร ces sujets une autorisation de faire ou de ne pas faire, soit dโhabiliter des organes de lโordre juridique ร exercer certaines activitรฉs selon une certaine procรฉdureย ยป.
En principe, les normes sont par essence mis en place pour encadrer et harmoniser les intรฉ-rรชts de lโEtat et des dรฉtenteurs de projet. Les normes en vigueur doivent รชtre plus que des con-traintes car ils constituent, en quelque sorte, une garantie ร la sรฉcuritรฉ aux yeux de la loi pour les dรฉtenteurs de projets. De plus, si une telle entreprise normalise toute ses activitรฉs, si un accident survient, alors ladite entreprise, dโune certaine faรงon, รฉcarte une partie de ses respon-sabilitรฉs. Par exemple, les consรฉquences des accidents se soldent souvent par le paiement dโindemnisation ร montant exorbitant โฆ ou pire la cessation immรฉdiate de toutes ses activi-tรฉs.
La sรฉrie de normes ISO 14000 fournit les รฉlรฉments d’un systรจme de management, pour permettre ร un organisme d’รฉvaluer et de maรฎtriser de maniรจre continue les impacts de ses activitรฉs, produits et services sur l’environnement. Cette sรฉrie de normes รฉvalue la conformi-tรฉ du systรจme de gestion environnementale รฉtablie par lโentreprise lors dโun audit environne-mental ou dโune รฉtude dโimpact environnemental. Les normes doivent รชtre considรฉrรฉes comme des protections, plutรดt que comme des espรจces de contraintes. Toutefois, leurs appli-cations restent souvent difficiles pour les petites entreprises car elles nรฉcessitent des fonds supplรฉmentaires assez consรฉquent.
IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
Prรฉambule :
A part lโutilisation dโune graveuse, il existe dโautres technologies et techniques de fabrica-tions dโรฉlaboration de circuits imprimรฉ. Parmi elles, une des technologies utilisรฉes pour la fabrication de circuits imprimรฉs au niveau industriel passe par plusieurs procรฉdรฉs :
โข lโinsolation : exposition de la plaque vierge de circuit imprimรฉ ร des rayons ultraviolet (RUV), les faisceaux doivent tout dโabord passer par un modรจle. Le modรจle protรจge les rรฉgions cuivrรฉes utiles au montage รฉlectronique correspondant i.e. il fait office de tamis. Puis, une lentille convergente pour concentrer encore plus lโintensitรฉ des rayons vers la plaque.
โข la gravure : la plaque est donc mise dans une solution de composรฉs chimiques (perchlo-rure de Fer, acides,โฆ) aprรจs insolation. La corrosion de ces solutions sur le circuit im-primรฉ est trรจs accรฉlรฉrรฉe sur les rรฉgions soumises aux RUV. Aprรจs quelques instants, il ne reste que le motif original sur la plaque.
La rรฉalisation du montage รฉlectronique proprement dit peut donc commencer aprรจs appli-cation de quelques couches dโisolants.
Une autre technique consiste ร graver directement le motif sur le circuit imprimรฉ par lโutilisation dโune graveuse manuelle ou simplement sur une fraiseuse. Ce procรฉdรฉ nโest effi-cace que si le personnel utilisรฉ est hautement qualifiรฉ.
Impacts positifs :
– Lโutilisation de machines mรฉcaniques dont la commande est assistรฉe par ordinateur per-met dโobtenir des gravures de qualitรฉs et un produit de sรฉrie uniforme dans la fabrica-tion de circuits imprimรฉs.
– Par rapport aux procรฉdรฉs utilisant lโinsolation puis la gravure par composรฉs chimiques, la graveuse prรฉsente moins de risque pour le personnel :
๏ Le rayons ultraviolets sont connus dans la mรฉdecine comme pouvant provoquer le cancer de la peau aprรจs une exposition ร forte dose. De plus, une personne soumet-tant ses yeux ร ce type de rayon risque de devenir aveugle.
๏ Les substances chimiques (acides, perchlorures, …) sont des substances trรจs dange-reuses ร manipuler du fait de leurs propriรฉtรฉs corrosives.
– Le rejet de substances chimiques ne peut se faire directement dans la nature car elles nuisent ร lโenvironnement. Les sociรฉtรฉs se doivent de les faire recycler, ce qui consti-tue des charges budgรฉtaires en plus.
– Lโemploi de technologie passant par lโautomatisation accroit la compรฉtitivitรฉ de lโentreprise car les processus automatiques sont capables de remplacer des hommes. En effet, ce type de technologie se rรฉvรจle plus fiable et plus rapide dans lโexรฉcution de certaines taches par rapport ร la main dโลuvre.
Impacts nรฉgatifs :
– Lโemploi de machines รฉlectriques accroit dโune faรงon ou dโune autre la facture de dรฉ-pense dโรฉnergie.
– Lโautomatisation de processus accroit le taux de chรดmage car beaucoup de salariรฉs sont remplacรฉs par des machines autonomes ne nรฉcessitant que peu de personnel pour la maintenance.
– Les processus automatisรฉs coรปtent cher en dรฉveloppement et en recherche, seuls des firmes assez puissantes peuvent se permettre de les acheter. De plus, en les utilisant, ils peuvent crรฉer une concurrence dรฉloyale contre les petites entreprises, donc il existe un rรฉel risque de monopole au niveau du marchรฉ de consommation.
Mesures dโattรฉnuations des impacts nรฉgatifs :
– Une sociรฉtรฉ peut faire appel ร des sources dโรฉnergies nouvelles (รฉoliennes, panneaux so-laires, …) pour rรฉduire ses factures de consommation dโรฉnergie.
– Aprรจs une certaine formation, le personnel dont la tache est maintenant accomplie par des machines peut รชtre relocalisรฉ dans un autre secteur dโactivitรฉ de lโentreprise. En principe, cette pratique est plus avantageuse que lโembauche de nouveaux venus et elle รฉvite les crises internes contre le syndicat.
– LโEtat peut, en un sens, intervenir sur le marchรฉ de consommation de biens, par lโintermรฉdiaire dโorganisation pour la rรฉglementation du commerce qui collabore di-rectement avec les associations protรฉgeant les droits des consommateurs. Ainsi, les en-treprises malveillantes sont contraintes ร refreiner leurs tendances au monopole en res-tant dans un esprit de compรฉtition.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PARTIE 1 : ELECTRONIQUE DE COMMANDE DES ELEMENTS DU SYSTEME
Chapitre 1 : NOTIONS DE BASES SUR LES PROCESSUS UTILISES
1.1. Pont diviseur de tension
1.2. Transistor
1.3. Comparateur de tension
1.4. Electro-aimant
Chapitre 2 : ELECTRONIQUE DE COMMANDE DES ELEMENTS PROPRES A LA GRAVEUSE
2.1. Moteur pas ร pas
2.2. Capteur
2.3. Relais รฉlectromรฉcanique
2.4. Port parallรจle
PARTIE 2 : INTERFACE LOGICIELLE
Chapitre 1 : NOTION DE PROGRAMMATION ORIENTEE OBJET
1.1. Programmation orientรฉ objet
1.2. Langage orientรฉ objet C++
Chapitre 2 : INTERFACES DE SOUS-SYSTEMES
2.1. Moteur pas ร pas
2.2. Capteur
2.3. Relais Electromรฉcanique
2.4. Calculateur
2.5. Coordinateur
2.6. Interface graphique utilisateur
PARTIE 3 : ASPECT ENVIRONNEMENTAL
Chapitre 1 : NOTION DโENVIRONNEMENT
1.1. Introduction
1.2. Dรฉfinitions
1.3. Environnements et composants
Chapitre 2 : IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
1.4. Prรฉambule
1.5. Impacts positifs
1.6. Impacts nรฉgatifs
1.7. Mesures dโattรฉnuations des impacts nรฉgatifs
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
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