Elaborer un plan de préparation et de riposte contre les épidémies

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Surveillance des maladies transmissibles

L’augmentation des mouvements de population, l’expansion du commerce international des denrées alimentaires et des produits biologiques à usage médical, les changements sociaux et environnementaux sont autant de manifestations des transformations rapides du monde. Si l’on ajoute à cela l’adaptation rapide des microorganismes, et l’évolution de la résistance aux antimicrobiens, aujourd’hui, l’apparition d’une maladie transmissible dans un pays concerne le monde entier [46]. En effet, un problème de santé publique résorbable en occident pourrait s’avérer être un véritable défis dans les pays du tiers monde du fait d’un plateau technique peu performant et des ressources humaines insuffisantes. [19]
Quand le choléra est réapparu au Pérou en 1991 après une longue absence, il a pu se propager par les systèmes existants d’assainissement et de distribution d’eau, faisant plus de 3000 victimes. Les exportations de fruits de mer du Pérou ont été frappées d’embargo et le tourisme a considérablement baissé, ce qui s’est traduit pour l’économie péruvienne par des pertes d’au moins, US$770 millions sur une seule année. Actuellement, l’épidémie de choléra en Haïti survenue après le tremblement de terre de 2010 importée par des casques bleus népalais sévit dans le pays alors qu’aucun cas n’y avait été détecté depuis plus d’un siècle. En Aout 2016, l’OMS estime que l’épidémie a causé 10000 morts pour plus de 800000 cas majoritairement recensés en Haïti et en République Dominicaine, mais aussi à Cuba et au Mexique. [57]
Dans les pays industrialisés, où la mortalité due aux maladies transmissibles a fortement baissé depuis un siècle, le problème est d’empêcher l’introduction de maladies susceptibles de provoquer une épidémie ou une réémergence. Dans les pays en développement, il s’agit de détecter suffisamment tôt les flambées de maladies transmissibles pour en enrayer les effets mortels, la propagation et l’impact sur l’économie et le tourisme. En effet, l’unique cas de maladie à virus Ebola importé au Sénégal en 2014 aurait fait baisser d’un point la croissance du PIB annuel. [8]
L’un des principaux moyens de faire face aux dangers des maladies transmissibles dans les pays industrialisés et les pays en développement est de mettre en place de solides systèmes de surveillance. Toutefois, étant donné les écarts entre les systèmes nationaux de surveillance, la création de partenariats pour une surveillance mondiale s’impose comme le point de départ logique d’une action commune dans ce domaine. [44]

Le rôle de l’OMS dans la surveillance

Depuis 1992, les craintes suscitées par les maladies émergentes et réémergentes ont donné lieu à plusieurs initiatives nationales et internationales visant à rétablir et à améliorer les dispositifs de surveillance et de lutte contre les maladies transmissibles. Les Etats Membres de l’OMS ont exprimé en 1995 leur préoccupation dans une résolution de l’Assemblée mondiale de la Santé demandant instamment à tous les Etats Membres de renforcer la surveillance des maladies infectieuses afin de détecter rapidement les maladies réémergentes et d’identifier les maladies infectieuses nouvelles. L’Assemblée mondiale de la Santé a reconnu que le succès de cette entreprise dépendrait de la capacité d’obtenir des informations sur les maladies infectieuses et de la volonté de diffuser ces informations à l’échelon national et international [46].
L’un des principaux moyens mis en œuvre par l’OMS pour créer un système mondial de surveillance a été la mise en place d’un « réseau des réseaux » qui regroupe les réseaux de laboratoires et de centres médicaux existant au niveau local, régional, national et international en un super réseau de surveillance. Ce réseau est constitué par les 191 Etats Membres de l’OMS et d’autres partenaires [46].

Sources officielles d’information

Les Etats et des centres universitaires d’excellence spécialisés dans les maladies transmissibles, par exemple les US CDC, les Instituts Pasteur (dont celui de Dakar), le réseau mondial des écoles de santé publique et le réseau de formation en épidémiologie et intervention en santé publique (TEPHINET) fournissent des rapports sur les cas confirmés de maladies transmissibles. La plupart de ces sites font partie du réseau des Centres Collaborateurs de l’OMS. Avec les Bureaux régionaux de l’OMS, les représentants de l’OMS dans les pays et d’autres sites de notification de l’OMS et de l’Organisation des Nations Unies pour le SIDA (ONUSIDA), ce réseau contribue aux activités de surveillance mondiale parallèlement aux réseaux de notification d’autres organismes des Nations Unies comme le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF). Enfin, des réseaux militaires internationaux comme le US Department of Defense Global Emerging Infections System (DoD-GEIS), des dispensaires privés, des scientifiques et des praticiens de santé publique complètent le réseau des sources officielles d’information [46].
Ces réseaux comportent des lacunes et des carences techniques qui demandent à être corrigées. Comme la plupart d’entre eux relèvent du secteur public, il faudrait qu’ils se dotent des moyens de s’associer au secteur privé ainsi qu’à d’autres sources d’information valables, tels les laboratoires militaires et les laboratoires de recherche. Il faudrait qu’ils s’occupent aussi bien des infections humaines que des infections animales et qu’ils communiquent des informations sur la résistance aux antimicrobiens et sur l’environnement, y compris l’eau, les insectes vecteurs et les réservoirs animaux [45][46].

Sources informelles d’information

Le développement fulgurant de la portée des télécommunications, des médias et de l’accès à Internet a favorisé l’avènement d’une société de l’information au sein de laquelle les professionnels de la santé publique communiquent plus efficacement [55]. De nombreux groupes comprenant des professionnels de la santé, des organisations non gouvernementales et le grand public ont maintenant accès aux rapports sur les flambées de maladies et sont à même de concurrencer les autorités nationales de la surveillance des maladies, autrefois seules détentrices de ces informations. Des sites publics sur Internet sont consacrés à l’information sur les maladies; parmi eux figurent des sites liés à la médecine et à la biologie ainsi que ceux des principales agences de la presse écrite et parlée. ProMed en est un exemple, site Internet de discussion sur l’apparition de cas de maladies transmissibles [46].
Le réseau mondial d’information en santé publique (GPHIN) est un système de surveillance électronique de deuxième génération mis au point et géré par Santé Canada. Il dispose de puissants moteurs de recherche qui balayent le Web à la recherche de notifications de cas et de syndromes de maladies transmissibles dans des groupes de discussions électroniques, des flashes d’information et ailleurs sur le Web. Le GPHIN a noué des liens étroits avec l’OMS pour la vérification de ces informations [46].
Parmi les autres réseaux qui sont également des sources de déclaration de maladies transmissibles, figurent des organisations non gouvernementales comme les Sociétés de la Croix Rouge et du Croissant Rouge, Médecins sans Frontières, Medical Emergency Relief International (Merlin) et des organisations chrétiennes comme les missions catholiques et protestantes [46].

Sources d’information sous mandat légal

Le Règlement sanitaire international (RSI) est un instrument juridique qui fait obligation aux Etats Membres de l’OMS de déclarer les maladies revêtant une importance internationale. Les pays ne se soumettent pas uniformément à cette obligation de déclaration, redoutant souvent des réactions injustifiées susceptibles de nuire aux voyages et au commerce. Par ailleurs, le mécanisme international officiel de déclaration n’a pas suivi l’évolution des nouvelles techniques de communication et n’englobe pas de nombreuses maladies transmissibles importantes pour la santé publique internationale. Une révision du RSI a donc été engagée pour donner à ce dernier un rôle accru dans la surveillance et la lutte mondiale contre les maladies transmissibles. Le RSI révisé (2005) met l’accent sur la déclaration immédiate de toutes les flambées de maladies réclamant d’urgence une attention au niveau international [44].

Capacités de préparation et de réponse de l’OMS en cas d’épidémie

Lorsqu’une flambée de cas de maladie transmissible a été confirmée, des informations pertinentes sont diffusées sur le Web et peuvent être consultées par le grand public à l’adresse suivante http:http://www.who.int/csr/don/en/. En même temps, une action internationale est mise en place si nécessaire avec l’aide de partenaires techniques et humanitaires. Une équipe de l’OMS arrive sur les lieux dans les 24 heures qui suivent la confirmation de la flambée pour procéder à une première évaluation, prendre des mesures de lutte immédiates et préparer au besoin une intervention internationale plus vaste. Associant la réponse internationale à la surveillance systématique mondiale, le « réseau des réseaux » ainsi constitué à l’échelle mondiale peut être sollicité de sorte qu’aucun pays ou organisme technique ou humanitaire ne doit à lui seul supporter tout le poids de l’action à engager [46].

Politique de santé et profil sanitaire

Politique de santé

Au Sénégal, la politique de santé trouve son fondement dans la Constitution qui garantit le droit à la santé en ses articles 8 et 17 et dispose que «…L’Etat et les Collectivités publiques ont le devoir de veiller à la santé physique et morale de la famille et, en particulier, des personnes handicapées et des personnes âgées. L’Etat garantit aux familles en général et à celles vivant en milieu rural en particulier l’accès aux services de santé et au bien être… » [21].
La politique de santé reste basée sur les soins de santé primaires et prend en compte les engagements internationaux du Sénégal vis-à-vis des organisations sous régionales, régionales et mondiales en matière de santé dont les objectifs du millénaire pour le développement durable (ODD) et le RSI.
Cette politique de santé s’articule autour des points suivants :
L’accès aux soins de santé de qualité garanti à toute la population quel que soit le statut socio-économique ;
L’approfondissement de la décentralisation et de la gouvernance sanitaire locale ;
La promotion de la couverture de l’assurance du risque maladie ;
La protection des groupes vulnérables ;
Le renforcement du partenariat public-privé ;
La promotion de la multi-sectorialité ;
L’alignement de l’aide extérieure aux priorités sanitaires nationales ;
La culture de la gestion axée sur les résultats [30][52].
Les nouvelles orientations de cette politique de santé et d’action sociale, qui découlent du PSE, s’appuient sur l’approche programme, traduite à travers le Programme National de Développement Sanitaire (PNDS) pour la période 2009-2018 [30].
Selon le principe « mieux vaut prévenir que guérir », la surveillance, dans son caractère préventif économise des interventions longues et couteuses et des immobilisations temporaires ou définitives ruineuses. [1] De ce fait, d’importants programmes de santé issus des composantes essentielles du PNDS, sont actuellement en exécution dans le cadre de l’application de la politique nationale de santé. Ces programmes ci-dessous énumérés intègrent des activités essentiellement curatives, préventives, promotionnelles et gestionnaires. On peut citer :
le Programme Elargi de Vaccination ;
le Programme National de Santé de la Reproduction;
le Programme de Lutte contre les MST/SIDA;
le Programme de Lutte contre la Tuberculose ;
le Programme des Médicaments Essentiels ;
le Programme Eau, Hygiène, Assainissement [35][50].

Analyse des indicateurs de moyens

Les indicateurs de moyens ainsi que leur financement apparaissent comme une préoccupation partagée par l’autorité sanitaire et l’ensemble des acteurs. Plusieurs études ont été menées pour trouver les solutions idoines aux différents problèmes de santé. Ainsi, l’ensemble des stratégies développées tendent à accroître les moyens tout en les rationalisant, qu’il s’agisse du développement des ressources humaines, du financement de la santé et de la réhabilitation des structures [30].
Le personnel
La situation du personnel de santé a fait l’objet de plusieurs études pour la maîtrise de son effectif réel, de sa répartition en vue du respect des normes de couverture indispensable à l’amélioration de la qualité des services. Le ministère s’est inscrit dans cette dynamique et a élaboré un plan national de formation qui intègre les besoins de formation initiale et continue. De plus, malgré les restrictions budgétaires, le ministère bénéficie d’un quota spécial pour un recrutement annuel de divers personnel de santé dans l’optique de la résorption du déficit constaté. Cependant malgré les efforts constatés, la situation est loin d’être satisfaisante comparée aux normes de l’OMS. En 2011, le Sénégal comptait :
1 médecin pour 29 900 habitants,
1 infirmier pour 3 952 habitants,
1 sage femme pour 3 821 Femmes en Age de Reproduction (FAR). Alors que l’Organisation Mondiale de la Santé préconise :
1 médecin pour 5 000 à 10 000 habitants,
1 infirmier pour 300 habitants,
1 sage femme pour 300 Femmes en Age de Reproduction (FAR) [30].
Les infrastructures
Sur le plan des structures, la pyramide sanitaire se traduit par la disponibilité des soins de santé de base au niveau des postes de santé, des soins secondaires au niveau des centres de santé et des soins tertiaires au niveau de l’hôpital régional. La réfection, la rénovation et la construction de nouvelles infrastructures constituent un volet fondamental du programme actuel. Le Sénégal comptait en 2015, 1552 postes de santé, 149 centres de santé et 36 hôpitaux.
Le secteur privé comptait 1 hôpital privé confessionnel, 32 cliniques, 70 maternités, 131 cabinets médicaux et 77 postes de santé privés, 843 officines de Pharmacie, 4 grossistes répartiteurs, 3 industries pharmaceutiques et l’institut Pasteur de Dakar devenu Fondation de droit sénégalais en décembre 2008 et qui fabrique le vaccin antiamaril. A cela s’ajoute l’offre de santé des ONG et des Associations. Il convient de signaler l’existence d’une offre privée en matière d’aide au diagnostic avec 12 laboratoires privés d’analyses médicales dont 10 à Dakar et une dizaine de service d’imagerie dans la capitale [30].
Le budget
Le système de santé est l’ensemble des moyens (organisationnels, humains, structurels, financiers) destinés à réaliser les objectifs d’une politique de santé. Il constitue un sous-système 17
du système économique général (au même tire que la défense, l’éducation et l’agriculture…) et se trouve ainsi en concurrence avec et dépendant des autres sous-systèmes pour ce qui concerne l’affectation des ressources. [23]
Les principales sources de financement de la santé sont l’État, l’aide extérieure, les collectivités locales et les populations. L’État contribue à hauteur de 53 %, les populations participent pour 11%, les collectivités locales pour 6 % et les partenaires pour 30 % [30].
Le budget que l’État alloue au Ministère de la Santé est une traduction de son engagement face aux problèmes socio-sanitaires auxquels les populations sont confrontées quotidiennement. À ce titre, l’OMS recommande aux États de consacrer au moins près de 9 % de leur budget de fonctionnement au Ministère de la Santé. Dans cette optique, depuis 1993, le Sénégal a décidé d’augmenter de 0,5 % la part du secteur de la santé dans le budget national. La part du budget de l’État allouée au secteur de la santé a été en hausse régulière ces dernières années. La priorité accordée au secteur de la santé s’est traduite par une augmentation constante du budget du ministère de la Santé qui est passé de 36 milliards de Francs CFA en 1998, à 90,5 en 2008, 105,9 en 2011 et à 110,5 milliards en 2012 [23]. Ce budget représentait 10,4 % du budget de fonctionnement de l’État et était de 150 089 814 660 FCFA pour l’année 2016.

Niveau de santé

Ces deux dernières décennies ont été marquées par une amélioration de la situation sanitaire comme en atteste la tendance de la plupart des indicateurs suivis par les programmes de santé. Les taux de mortalité infantile et infanto-juvénile bien qu’encore élevés, ont connu une baisse significative. En effet, le taux de mortalité infanto-juvénile est passé de 121 ‰ en 2005, 72 ‰ en 2010-2011 et 65 ‰ en 2012-2013 et celui de la mortalité infantile est passée de 61 ‰ en 2005, à 47 ‰ en 2010-2011 et à 43 ‰ en 2012-2013. Enfin, le rapport de mortalité maternelle s’établit à 392 pour 100 000 naissances vivantes en 2010-2011 [2].
Le PNDS accorde une place importante à la surveillance épidémiologique, à la santé de la reproduction, aux IST/Sida et au contrôle des maladies endémiques, notamment le paludisme. Cette dernière endémie qui est une des premières causes de morbidité, est en train de perdre du terrain, résultat à mettre notamment à l’actif du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP). Le niveau de prévalence du VIH relativement faible au sein de la population générale âgée de 15 à 49 ans (0,7 % en 2010-2011) reste stable [2].
En 2012-2013, plus de neuf mères sur dix (95 %) ont consulté du personnel médical pendant la grossesse. Pour les naissances ayant eu lieu au cours des 5 dernières années, en 2012-2013, 51 % des mères ont bénéficié, pendant l’accouchement, de l’assistance de personnel médical. La couverture vaccinale chez les enfants de moins de cinq ans a enregistré une amélioration (70 % en 2012-2013) [3].

L’ORGANISATION DU SYSTEME DE SANTE

Le système de santé du Sénégal se présente sous forme d’une pyramide à trois niveaux : l’échelon périphérique qui correspond au district sanitaire; l’échelon régional qui correspond à la région médicale ou niveau intermédiaire; et l’échelon central.
Le district sanitaire est assimilé à une zone opérationnelle comprenant au minimum un centre de santé et un réseau de postes de santé. Les autorités du district sont responsables de l’organisation et de la gestion du système de santé du district opérationnel ; de la surveillance périodique en utilisant des indicateurs et critères mesurables de gestion ; et de l’utilisation des résultats pour leur auto -promotion [39]. Il couvre une zone géographique pouvant épouser un département entier ou une partie d’un département. Le Sénégal compte actuellement 50 districts sanitaires. Chaque district ou zone opérationnelle est géré par un médecin chef. Les postes de santé sont implantés dans les communes, les chefs lieux de communautés rurales ou les villages relativement peuplés. Ils s’appuient au niveau rural sur les infrastructures communautaires de villages (cases de santé et maternités rurales) créées par les populations qui en assurent la gestion par l’intermédiaire des agents de santé communautaires ou des matrones qui ont été choisies.
La région médicale est la structure de coordination du niveau régional. Chaque région médicale correspond à une région administrative. Elle est dirigée par un médecin de santé publique qui est le principal animateur de l’équipe cadre composée de l’ensemble des chefs de services rattachés à la région médicale.
Le niveau central comprend outre le cabinet du ministre, les directions et les services rattachés [29][35]. La figure suivante représente l’organigramme du MSAS [28].

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
1. LA SURVEILLANCE A L’ECHELLE MONDIALE
1.1. Surveillance mondiale des maladies transmissibles
1.1.1. Le rôle de l’OMS dans la surveillance
1.1.2. Sources officielles d’information
1.1.3. Sources informelles d’information
1.1.4. Sources d’information sous mandat légal
1.1.5. Capacités de préparation et de réponse de l’OMS en cas d’épidémie
1.2. Surveillance des maladies non-transmissibles
1.2.1. Stratégie de surveillance des maladies non transmissibles de l’OMS
1.2.2. Approche par étapes des facteurs de risque
1.2.3. Base mondiale de données sur les maladies non transmissibles
1.3. Liste des maladies sous surveillance mondiale
1.3.1. Maladies transmissibles
1.3.2. Maladies non transmissibles et problèmes de santé publique
1.4. Un exemple concret: la surveillance mondiale de la grippe
2. LE SENEGAL ET SON SYSTEME DE SANTE
2.1. Contexte géographique, historique, économique et sociodémographique
2.1.1. Géographie
2.1.2. Histoire
2.1.3. Économie
2.1.4. Population
2.1.5. Situation sociale
2.2. Politique de santé et profil sanitaire
2.2.1. Politique de santé
2.2.2. Analyse des indicateurs de moyen
2.2.3. Niveau de santé
3. L’ORGANISATION DU SYSTEME DE SANTE
4.1. Qu’est-ce que la surveillance intégrée des maladies ?
4.2. Qu’est-ce que la surveillance intégrée des maladies et la riposte ?
4.3. En quoi consiste un système intégré ?
4.4. Objectifs de la Surveillance intégrée des maladies
4.5. Règlement Sanitaire International: nouvelles obligations, nouvelles opportunités
4.5.1. SIMR et RSI
4.5.2. Application du RSI au Sénégal
4.5.3. Circuit opérationnel de l’information de la SIMR
4.6. La riposte
4.6.1. Se préparer à riposter aux épidémies et autres évènements sanitaires
4.6.2. Créer un comité de gestion des épidémies (CGE)
4.6.3. Les membres du CGE et son fonctionnement
4.6.4. Constitution d’une équipe de riposte rapide aux situations d’urgence au niveau du district
4.6.5. Elaborer un plan de préparation et de riposte contre les épidémies
4.6.6. Constituer et gérer des stocks de réserve de médicaments, de réactifs et de fournitures
4.6.7. Cartographier les risques d’épidémies et autres évènements sanitaires
5. SITUATION DES MALADIES SOUS SURVEILLANCE AU SENEGAL
5.1. Listes des maladies sous surveillance au Sénégal
5.1.1. Maladies transmissibles
5.1.2. Maladies Non Transmissibles
5.2. Poids des Principales Maladies Transmissibles au Sénégal
5.2.1. CHOLERA
5.2.2. MÉNINGITE CEREBRO- SPINALE
5.2.3. DIARRHEES SANGLANTES
5.2.4. FIEVRE JAUNE
5.2.5. ROUGEOLE
5.2.6. PALUDISME
5.2.7. SCHISTOSOMIASE
5.2.9. LEPRE
5.2.10. TUBERCULOSE
5.2.11. VIH/SIDA
5.2.12. GRIPPE
5.3. Poids des Maladies Non Transmissibles et Autres Evènements Prioritaires au Sénégal
5.3.1. MORTALITE MATERNELLE
5.3.2. MALNUTRITION
5.3.3. AUTRES FDR et MNT
DEUXIEME PARTIE
6. OBJECTIFS DE L’EVALUATION
6.1. Objectif général
6.2. Objectifs spécifiques
7. METHODOLOGIE
7.1. Orientation générale
7.2. Préparation de l’évaluation
7.2.1. Planification de l’évaluation
7.2.2. Atelier de pré-évaluation
7.3. Sélection des sites
7.3.1. Sélection des sites du niveau central
7.3.2. Sélection des régions
7.3.3. Sélection des districts
7.3.4. Sélection des établissements de santé
7.3.5. Sélection du niveau communautaire
7.4. PROCEDURE ET OUTILS DE COLLECTE DES DONNEES
7.4.1. Outils de collecte de données
7.4.2. Variables renseignées
7.5. COMPOSITION DES EQUIPES D’EVALUATION
7.6. Formation des équipes d’évaluation
7.6.1. Formation des superviseurs
7.6.3. Essai sur le terrain
7.7. Evaluation sur le terrain
7.8. Analyse des données
7.8.1. Analyse quantitative
7.8.2. Analyse qualitative
8. PRESENTATION DES RESULTATS
8.1. Bilan de la collecte
8.2. Limites de l’étude
8.3. Aspects généraux
8.4. Acheminement des prélèvements
8.5. Détection, enregistrement et notification des cas
8.6. Confirmation des cas
8.7. Enregistrement et notification des données
8.8. Analyse des données
8.9. Enquête sur les flambées
8.10. Degré de préparation à l’épidémie
8.11. Riposte à l’épidémie
8.12. Rétro-information
8.13. Supervision
8.14. Formation
8.15. Ressources
8.16. Surveillance (réseau et budget)
8.17. Coordination de la surveillance
8.18. Satisfaction par rapport au système de surveillance
8.19. Laboratoires
8.19.1. Informations générales sur les bâtiments et services
8.19.2. Equipements des labos
8.19.3. Personnel des laboratoires
8.19.4. Supervision du personnel de labo
8.19.6. Informations sur les examens assurés par le labo
8.19.7. Gestion du laboratoire
8.19.8. Collecte, étiquetage et manipulation
8.19.9. Envoi d’échantillons vers d’autres labos
8.19.10. Elaboration de rapport
8.19.11. Procédure de contrôle de qualité
8.20. Analyse qualitative : forces, faiblesses et recommandations
9- DISCUSSION
9-1- Au plan structurel
9-2- Au plan fonctionnel
CONCLUSION
REFERENCES
ANNEXES

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