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Géologie de l’or de Tsaratanana [3]
Exploité par les Français depuis 1950, la zone aurifère de Tsaratanana est l’un des plus vieux gisements d’or connus à Madagascar. Cette zone aurifère appartient à la ceinture des roches vertes d’Andriamena de la Nappe Tsaratanana d’après les interprétations modernes.
L’or dans la région de Tsaratanana est essentiellement encaissé dans des veinules de quartz elles-mêmes recoupant les migmatites et les leptynites gneissique de l’ensemble métamorphique calco-ferro-magnésien d’Andriamena.[4]
Voici des exemples de gisement d’or dans la région de Tsaratanana dont certains sont en dehors de notre zone d’étude : Les gisements d’Analalava, Analatsimaraimbo, Ambararatakely, Besakay et Masokoamena- Bekabija. Les gisements alluvionnaires sont Andoharano, Tsiandrarafa et les bords du Kamoro.
Analalava Formé par trois filons de quartz aurifères dont le plus important est interstratifié dans des schistes puissants. Les minéraux paragénétiques de l’or sont la chalcopyrite et la barytine. Seulement un filon aurifère a été exploité.
Analatsimaraimbo et Ambararatakely Ils sont localisés à 30 km au Sud-Ouest de Tsaratanana. Le gisement d’Ambararatakely se trouve principalement sur le flanc du Mont Bejofo. L’or est disséminé dans des veines de Quartz en de stockwerk de quelques centimètres de puissances et généralement visible à l’œil nu. Le gisement d’Ambararatakely est particulièrement riche en tourmaline. Il a été exploité d‘une manière industrielle par le Syndicat Lyonnais.
Notion sur l’Image Landsat
Une image LANDSAT représente les informations spatiales dans lesquelles chaque point correspond à un pixel pour une unité de surface élémentaire dans l’espace.
L’image obtenue est caractérisée par sa résolution qui correspond à une surface de dimension donnée de son pixel. Une image dite multispectrale est obtenue à partir de quelques capteurs opérant dans plusieurs bandes spectrales. À chaque capteur correspond un intervalle du spectre des longueurs d’onde du rayon éléctromagnetique. De nombreux capteurs permettent de réaliser simultanément des images d’un même site dans plusieurs bandes spectrales, la combinaison de ces bandes spectrales et leur traitement permet de mieux discerner l’information contenue dans l’image Landsat.
Ainsi, une image de télédétection comprend plusieurs canaux spectraux (bandes) : 7 pour Landsat ; 4 pour Spot 5.
Application à la géologie et à la géomorphologie
En exploration géologique et géomorphologique la télédétection est principalement fondée sur l’analyse des réponses spectrales de chaque unité structurale. Ces méthodes ont été héritées de la photogéologie. Les réponses attendues de l’analyse des données des différents moyens sont de type : lithologique, minéralogique, structurale et beaucoup d’autres. [8]
La reconnaissance des types de cibles en télédétection peut être de façon directe ou indirecte. directe quand les cibles considérées affleurent en surface, sans qu’il y ait d’obstacle à leur visualisation. Par exemple, les affleurements de roches sans présence de couverture végétale ou de sols. Dans ce cas, elle peut s’appuyer sur une analyse de l’interaction entre la roche et les ondes électromagnétiques porteuses de l’information télédétectée.
Indirect lorsque les roches ne sont pas directement visibles en surface, et leur reconnaissance doit s’appuyer sur des connaissances géologiques. On doit alors procéder à l’identification et à l’interprétation géologique in situ. [8]
C’est par l’interprétation des données recueilli à travers les images satellites obtenue que l’on puisse émettre des hypothèses de la réalité sur terrains.
Les avantages de l’application du SIG
L’outil informatique intégré dans le SIG facilite l’amélioration de la précision et la vitesse d’exécution des opérations réalisable manuellement (analyse spatiale et production de carte).
Il est possible de créer une carte une fois que les données ou informations sont introduites. Il est facile aussi d’ajouter des données et de les extraire au moment voulu.
Ce système est un outil de suivi et de révision efficace, mais aussi un matériel permettant de visualiser, d’explorer et d’analyser des données géographiques. Il permet de découvrir et de discerner les structures géologiques. [9]
Le S I G appliqué à la géologie [10]
Dans le domaine de la géologie, il permet de mettre en valeur des informations géologiques et minières. La lecture, la recherche et l’interprétation des données géologiques devient plus facile afin de proposer une éventuelle correction cartographique. Le processus d’acquisition et de transformation des données dépend des besoins définis.
Pour que l’association SIG et la géologie soit efficace, il faut que les unités suivantes soient acquises :
La banque de données préétablie (carte, image satellite, bibliographie.)
Le système d’information (matériels et logiciels).
La personne, ou le manipulateur du système.
Les processus de manipulation des données géologiques.
Les sources des données de la BD500
Les données sont issues principalement de la numérisation de la série de cartes du FTM au 1 :500000 qui sont éditées en 1964 et partiellement mise à jour et rééditées en 1990. Les données concernant les limites administratives et les localités ont été mise à jour en 1990. [11]
Les spécifications du BD500
La BD500 est dans un même système de référence et presque d’égale précision que la carte générale de Madagascar. Elle est disponible sous deux formes différentes :
La forme la plus complète et la plus renseignée est la forme objet. Dans celle-ci, on a constitué une structure véritable de base de données relationnelles, avec des objets simples (composés par une seule entité graphique : point, ligne ou polygone), des objets complexes (composés par des objets simples) et des relations entre les objets. Sous cette forme, la BD500 offre une grande souplesse d’utilisation et permettra la réalisation d’une grande variété d’applications. Elle nécessite l’utilisation de logiciels de type SIG comme MAPINFO, IDRISI…. [11].
Les méthodes liées à la télédétection
Après l’acquisition des images satellitaires (ici provenant de LANDSAT 7) les méthodes en télédétection se situent en début de chaîne de traitement et visent à réduire les distorsions radiométriques et géométriques de l’image.
Corrections géométriques : elles consistent à rectifier les images satellitaires de manière à les rendre superposables à d’autres images ou à des documents cartographiques de référence.
Corrections radiométriques : elles permettent de standardiser les comptes numériques, mais la correction des effets atmosphériques et de ceux liés au relief reste tout de même complexe. Les traitements radiométriques sont destinés à corriger certains effets liés au(x) .
capteur(s) et plus généralement à en améliorer la lisibilité : amélioration de dynamique et de contraste local, rehaussement de contours, combinaisons spectrales, etc.
Extraction de l’image nécessaire : L’image Landsat 7 TM a pour dimension de 185Km x 185Km. Puisque la zone d’étude n’est qu’une partie d’une seule scène. L’extraction de la portion d’image la représentant pour faciliter le traitement et se fait par des découpages par rapport à des cartes existantes.
Amélioration de l’image : consiste surtout sur l’amélioration de contraste et le filtrage de l’image (élimination des données non utiles qui peuvent masquer les informations). Composition colorée : Elle regroupe les couches nécessaires suivant les canaux indiquant les éléments cherchés dans notre étude, comme les canaux TM1, TM2, TM3, TM4, TM5, TM7, TM8.
Les méthodes liées au SIG
Collecte, validation et numérisation des données : La réussite de la l’étude complet repose surtout sur cette première étape qui consiste à rechercher, acquérir et valider les données avant leur insertion dans les bases de données. Les données par thème seront validées avant leur stockage définitif dans des « bases thématiques ».[12]
Stockage et gestion des données : A partir des processus de scannage ou de digitalisation des documents et avec les logiciels adaptés, les données cartographiques (carte géologique, photo-satellites…) devront être stocké sous forme numérique.
Cette deuxième partie consiste à gérer les informations géologiques recensées afin de les classer selon les thèmes que ce soit lithologique, structural, tectonique.
Traitement des données et modélisation : Pour que les données soient manipulables par des processus informatiques, il faut établir des données géoréférenciées. L’établissement de la carte thématique doit se passer par les trois étapes suivantes :
collecte des données géologiques: description du problème et rassemblement des données nécessaires à la révision.
Analyse des données : traitements simples avec analyse des données, extraction des caractéristiques qui se rapportent au problème posé et superposition.
Classification statistique, modélisation, et combinaison des données.
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Table des matières
CHAPITRE I : CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE D’ETUDE
I. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
I.1. Localisation
I.2. Climat
I.3. Hydrographie
I.4. Milieu humain et social
I.5. Aperçu économique
II. CADRE GEOLOGIQUE
CHAPITRE II : RAPPELS METHODOLOGIQUES RAPPELS THEORIQUES
I. LA TELEDETECTION
I.1. Généralités et définition
I.2. Son principe
I.3. Rayonnement électromagnétique
I.4. Notion sur l’Image Landsat
I.5. Application à la géologie et à la géomorphologie
II. LE SIG
II.1. Définition et généralités
II.2. Principes
II.3. Les avantage de l’application du SIG
II.4. Le S I G appliqué à la géologie
II.5. Présentation de la BD500
METHODOLOGIES
III. LES METHODES DE TRAITEMENTS DES IMAGES SATELLITES
III.1. Méthode de travail
III.2. Les méthodes liées à la télédétection
III.3. Les méthodes liées au SIG
CHAPITRE III: ELABORATION DES CARTES et INTERPRETATIONS
I. PRESENTATION DES LOGICIELS DE TRAITEMENT
I.1. Le logiciel utilisé en télédétection
I.2. Présentation du logiciel S I G « Map Info »
II. TRAITEMENT ET INTERPRETATION DES IMAGES SATELLITES
III. TRAITEMENT ET INTERPRETATION DES RESULTAS SIG.
IV. COMBINAISON DES RESULTATS DES DEUX METHODES ET INTERPRETATION.
V. DETERMINATION DES ZONES POTENTIELLES DE MINERALISATION DE L’OR
VI. TYPES DE GISEMENTS PROBABLES
CHAPITRE IV : ORGANISATION ET PROPOSITIONS DE GESTION DES RESSOURCES AURIFERES
I. APPROCHES DES PROBLEMES LIES A L’EXPLOITATION ILLICITE
II. PROPOSITIONS DE GESTION DES RESSOURCES POUR UNE
RENTABILISATION EFFICACE
CONCLUSION
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