EL. HADJI ABDOULAYE SOW : Une grande figure soufie de la Tijaniyya au Sénégal

L’INITIATION DU CHEIKH A LA TIJANIYYA

    Après ce séjour assez long à Fodé Ass, El Hadji Abdoulaye Sow décida de rentrer à Tivaouane chez son oncle avec l’ultime ambition d’embrasser la voie de Sheih̠ Ahmad At Tijanî une fois arrivé à la ville sainte. Une fois à Tivaouane, il fit un compte rendu de son Etat de santé à son oncle et de l’expérience acquise auprès de Thierno Bocar Samba Daly durant sa visite. Il lui fit part aussi de sa fervente volonté de quitter la confrérie à laquelle il s’était affilié pour rallier la voie tijane qui fut sa destinée jusqu’à la fin de ses jours et qu’au fort intérieur de lui, il savait qu’il serait appelé à suivre cette voie. El Hadji Abdoulaye Sow dit « avoir trouvé sa finalité tant recherchée dans la voie du tijanisme. Cette dévotion louable que Dieu payera nécessairement. Car, ajouta-t-il, la voie était celle de la piété, dans sa noblesse, dans son élévation. C’est le chemin droit où on ne rencontre aucune tortuosité que j’ai choisi pour le reste de ma vie. Dira-t-il en conclusion. » Et à son oncle de lui répondre : « qu’à tout moment de sa vie, un fidèle musulman peut prendre cette tarîqa. A preuve, Cheikh Ahmad Tijane avait adhéré à la tarîqa Qâdiriyya, à la Nasiriyya et même à la Tayyibiyya avant que le prophète ne lui apparut dans toute sa splendeur pour lui signifier de créer sa propre confrérie. Il importe, conclura le grand guide, de respecter les recommandations de la tarῖqa tijaniyya. » Sur ce, il serait logique d’apporter lumière sur cette fameuse confrérie. La tijaniyya fut fondé par Chérif Abul ‘Abass Ahmad Moukhtar Ben Salim at Tijanî qui a vu le jour à Ain Mahdi à l’ouest de Lagwat en Algérie. Notons que ce dernier a eu à adhérer à la qâdiriyya, à la naciriyya, à la faybiyya et à la halwatiyya111. Cependant, suite à un pèlerinage chez le savant Cairote Muhammed al Kurdî (1715-1780) à l’intention de recevoir le grade de muqaddam dans la confrérie112 halwaliyya113, qu’il lui viendra la prétendue « révélation » en directe du prophète. Cette fameuse révélation lui serait venue en état de veille non en état de rêve. Il aurait reçu du prophète l’ordre de créer une nouvelle tarîqa, la tijaniyya dont toutes ses doctrines trouvent refuge dans le coran et la sunna prophétique, de ne pas réciter de wirds émanent d’autres cheikhs et de s’en tenir au sien et naturellement d’abandonner toutes les confréries auxquelles il s’était déjà affilié. De là naquit la tarîqa tijane qui avait ses pratiques basées sur le coran et la sunna. Cette confrérie imposait aux adeptes animés par le désir d’adhésion d’abandonner systématiquement leurs initiations précédentes . Ainsi, cette voie créée par Sheih̠ Ahmad At Tijanî se développa progressivement et traversa les frontières jusqu’à atteindre l’Afrique occidentale. Notons que la condition du wird tijane « consiste à observer les prières canoniques aux heures prescrites en commun si possible, après purification corporelle, vestimentaire et spatiale en s’orientant vers la qibla et ne pas parler sauf en cas de nécessité. La condition spéciale consiste pour celui qui peut la réaliser, à se représenter l’image du guide comme l’on était assis devant lui du début à la fin du dhikr, en tirant illumination de lui. Mais la condition la plus élevée, la plus parfaite et la plus utile consiste à se représenter l’image du prophète (P.S.L.) assis devant lui avec vénération, égard, sublimation et exaltation. » Cependant, il faut avant tout que le fidèle animé par la volonté d’adhésion à la tarîqa renonce à toute autre adhésion antérieure et abandonner tout autre wird émanent d’autres cheikhs. En effet, « on n’initie pas ce wird sublime à celui qui possède un autre wird parmi ceux des autres shaykhs -que Dieu les agrée- à moins qu’il ne l’abandonne et ne s’en débarrasse entièrement et décide de ne plus le reprendre et qu’il prenne Dieu à témoin de cela. C’est à ce moment-là qu’on l’y initiera de la part de celui qui en a l’autorisation particulière reçu du shaykh -que Dieu l’agrée-. Sans cela, on ne l’y initiera pas. On le laisse avec son wird et sa tarîqa car les wirds des shaykhs -que Dieu les agrée- sont tous sur la bonne voie et la directive de Dieu. Ils sont tous des voies et des conduites vers Dieu. » Puisque Abdoulaye Sow se sentait prêt à remplir toutes ces conditions, il s’engagea à s’initier à la tijaniyya. C’était un vendredi soir, après la prière de takussan, il entreprend le chemin qui mène au domicile de son oncle. Le long du chemin, il composa un magnifique poème. Pour chaque pas qu’il avance, il composa un vers.119 L’intitulé de ce poème est « wa lamma ra’ytoud dahra » il fit les louanges du prophète, de sheih̠ Ahmad at tijane et exprima dans les trois vers les plus célèbre de ce poème sa volonté d’adhérer à la tijaniyya et ses regrets d’avoir rejoint tardivement la tarῖqa. En voici l’essai de traduction :
Si le destin m’a retenu si tardivement
Pour prendre le wird du grand maitre at- Tijanî.
C’est parce que j’avais un empêchement confirmé
On accepte l’homme important au cœur tout limpide.
Etonnant ! on vient vers le point d’eau que d’autres quittent
Cependant, il arrive que le dernier venu se désaltère mieux.
Cette adhésion était le sujet de toutes les conversations à Tivaouane. Surtout chez « les tijanes qui avaient beaucoup de respect pour l’homme et admiraient sa piété et sa vaste culture. » La population de Tivaouane ainsi que l’entourage de Seydil Hadji Malick déduisent que cette adhésion a été prédite par le grand maitre de Tivaouane et qu’il serait même à l’origine de sa nomination en tant qu’imam de la grande mosquée de la ville sainte. Depuis son initiation à la confrérie tijane, « le mode de vie d’El Hadji Abdoulaye Sow avait totalement changé. Il se considérait comme un simple taalibé tijane et digne héritier spirituel de son oncle El Hadji Malick Sy. Il trouve que depuis sa maladie, il n’a jamais été aussi bien. Il entama aussitôt un autre comportement spirituel d’une dimension qui inquiéta son entourage. Une ère nouvelle s’ouvrit devant lui ! On dirait qu’il venait de choisir sa vraie voie islamique la plus sure, la mieux adaptée. » Cette adhésion fut le début de la grande mission d’Abdoulaye Sow au sein de la tarîqa tijaniyya. Ce fut le début de sa destinée, travailler au compte du sheih̠ Ahmad At Tijanî. Pour la cause de la tarîqa tijane, El Hadji Abdoulaye a eu à s’implanter d’abord à la ville Sainte de Tivaouane pour assister son oncle dans les services de la confrérie, puis à Khombole à la demande de la population et enfin à Dagana qui fut son siège définitif.

LA MISSION DU CHEIKH A TIVAOUANE

    La mission d’’El Hadji Abdoulaye dans la confrérie à réellement commencé dès son implantation dans la ville sainte de Tivaouane aux environs de 1896 auprès de son oncle El Hadji Malick Sy. Il s’occupait de l’’enseignement des jeunes et disciples et moyens dans le daara de son oncle. Il dirigea aussi la prière pendant sept années dans la grande mosquée de Tivaouane. Cette anticipation de la mission de Abdoulaye Sow trouve certainement sa justification dans la préméditation de son oncle El Hadji Malick Sy qui l’’avait fait porter ce lourd fardeau de diriger les tijanes alors qu’’l était toujours qâdir. Cette tâche avait suscité une certaine frustration chez la communauté tijane qui voyait anormal qu’’n disciple appartenant à une autre confrérie soit désigné comme imam de la grande mosquée de la ville sainte. On raconte mémé qu’un jour, alors qu’’El hadji Abdoulaye assurait sa fonction d’imam, quelqu’un se dressa devant la mosquée en criant « comment pouvez-vous vous laisser diriger par un disciple d’une autre confrérie ! » Furieux, Seydil Hadji Malick lui répondit aussitôt après la prière : « cet homme est plus tijane que vous, qui vous a dit qu’il n’était pas tijane de la tête au pied ? » 125 Se référant aux propos de Malick Sy, on pourrait déduire que l’affiliation d’El Hadji Abdoulaye à la voix tijane était préméditée par son oncle. Suite au virement confrérique d’El Haddji Abdoulaye Sow, ce fut juste une continuité. Il s’activait à l’accomplissement des tâches qui lui était destinées. Il continua ainsi à diriger la prière, à enseigner le coran dans le daara de Tivaouane. Il formait aussi les disciples dans les sciences religieuses. « Il étudiait et traduisait le coran et les hadiths du prophète avec Serigne Ababacar Sy et ses jeunes frères Serigne Mansour Sy, Serigne Habib Sy et Serigne Abdou Aziz Sy. » El Hadji Abdoulaye faisait vivre la hadara127 at tijaniyya de par son engagement, son assiduité et sa belle voix qui honorait les séances de Wazifa. Il était le bras droit de son oncle et était chargé de sceller les mariages, de baptiser les nouveaux nés, et d’assister les familles frappées par le deuil dans les prières mortuaires. Abdoulaye Sow était l’incarnation d’un vrai disciple de la tarîqa tijane et s’attelait nuit et jour au service de la tarîqa tijane qui le fascinait davantage chaque jour. El Hadji Abdoulaye entretenait de bonnes relations avec les habitants de la ville sainte et ne manquait pas à éclairer un croyant quelconque sur tout ce qui pouvait avoir un rapport avec la pratique de sa religion. Le disciple de Malick Sy était aussi son envoyé spécial pour arranger des discordes au sein de certaines familles. En effet, El Hadji Abdoulaye était très doué quand il s’agissait de renouer des relations familiales et arranger des problèmes qu’aucun des muqadams à l’époque, n’était capable de résoudre. Il était doté de l’art d’unir et de mettre fin aux litiges au sein de la tarῖqa. A Tivaouane, Abdoulaye Sow était aussi chargé de fixer les heures de prières et le calendrier des grandes fêtes musulmanes à retenir comme il le faisait durant les sept années passées auprès de son oncle à Tivaouane qui précèdent son initiation à la confrérie tijane. El Hadji Abdoulaye Sow était en quelque sorte le secrétaire de son oncle El Hadji Malick Sy et l’assistait dans toutes les tâches relatives à la religion islamique en général et à la tarîqa tijane en particulier. A l’époque, il était le muqadam le plus habilité pour faire face à certaines énigmes surtout, s’agissant de la pratique obligatoire de l’héritage parfois très complexe chez certaines grandes familles. Le partage de l’héritage engendrait même toute formes de violence allant jusqu’à des batails sanglants. Une anecdote témoignant du fort penchant de El Hadji Abdoulaye Sow en droit islamique particulièrement en ce qui concerne la pratique de l’héritage est relaté par son petit-fils et homonyme El Hadji Abdoulaye Fall qui soutient qu’un jour, un dossier d’héritage très compliqué avait atterrit dans les bras d’El Hadji Malick Sy. Ce dernier envoya tous ses muqadams les uns après les autres pour régler le problème de cet héritage si énigmatique mais aucun d’entre eux n’était capable de se charger du dossier. Alors, Seydil Hadji Malick décida de faire recourt à Abdoulaye Sow pour mettre un terme à cette héritage si compliquée à partager dans les normes des sources primaires de l’islam. Ainsi, le maitre décida d’envoyer son neveu, disciple et muqadam pour résoudre les problèmes liés à l’héritage. Sur ce, El Hadji Abdoulaye Sow entreprend tôt le matin, le chemin de la localité où il devra se rendre pour satisfaire la demande du grand sage de Tivaouane. Après la prière de dhuhr, El Hadji Malick se retourna et demanda où était El Hadji Abdoulaye Sow. On lui répondit qu’il n’était pas encore rentré. Certains muqadams qui furent envoyés les premiers et qui étaient incapable de partager l’héritage se murmuraient que Abdoulaye Sow n’arriverait pas à sortir victorieux du défit face auquel ils étaient sortis défaits. Après la prière de ‘asr, El Hadji Malick Sy en fit de même et on lui répondit que son envoyé n’était pas encore rentré. Après la prière du Maghreb, il en fit de même et on lui donna la même réponse. El Hadji Malick Sy répliqua que s’il plait à Dieu, Abdoulaye sera rentré avant la prière du ‘isha. A la fin de la prière de ‘isha, Malick Sy se retourna et redemanda où était El Hadji Abdoulaye Sow. Cette fois ci, ce dernier lui répondit personnellement. Le grand sheih̠ de Tivaouane lui demanda s’il avait pu aller à bout de cette héritage. Abdoulaye répondit par l’affirmative et laissa les paroles à quelques membres de la famille à laquelle il devait trancher l’héritage. La délégation avait accompagné El Hadji Abdoulaye Sow pour remercier en personne El Hadji Malick Sy et son muqadam qui avait parfaitement partagé leur héritage si complexe selon les normes du coran et de la sunna prophétique sans qu’il ait aucune contestation, encore moins de violence. Le choix de Seydil Hadji Malick en la personne d’El Hadji Abdoulaye parmi tous ses muqadams pour résoudre certaines équations relatives à certaines pratiques de l’Islam, trouve son explication dans la largesse de la connaissance de son neveu qui avait consacré toute sa vie à la quête de savoir. El Hadji Abdoulaye Sow maitrisait à la lettre les sciences religieuses notamment les sciences juridiques et particulièrement le droit malikite qui était une de ses spécialités. El Hadji Abdoulaye retrouva la tranquillité de l’âme à Tivaouane et approfondit ses pratiques soufies. « Le vocable suprême Laahi laaha ilalah et la prière sur le prophète étaient toujours sur ses lèvres. Il s’engagea même à diriger les séances de Wazifa de Tivaouane auxquelles il donna une tonalité particulière. Quel engagement, quel destin ! On dirait qu’El Hadji Abdoulaye Sow s’engageait définitivement vers un destin exceptionnel. » Deux ans s’écoulèrent après le fameux virement confrérique d’El Hadji Abdoulaye Sow et la fin de sa mission à Tivaouane tirait à sa fin. En effet, la ville de Khombole avait fait part d’El Hadji Malick Sy du manque criard de guide spirituel et du manque d’assistance en matière religieuse dont souffrait la localité. Ainsi, « les habitants de Khombole demandèrent à Malick Sy de leur trouver un imam, érudit et guide spirituel pour la population tijane de cette localité. » « En effet, il y avait urgence pour une implantation provisoire d’un grand muqaddam à Khombole pour les besoins de formation de quelques talibés »133 Ainsi, El Hadji Abdoulaye Sow entreprend la route pour Khombole sous l’ordre de son maitre. Une nouvelle ère s’ouvre pour le muqadam de Malick Sy. Sa mission dans la ville de Khombole marquera une phase importante dans la vie d’El Hadji Abdoulaye.

APERÇU BIBLIOGRAPHIQUE DES ECRITS DU CHEIKH

   El Hadji Abdoulaye Sow a marqué ses empreintes dans la bibliothèque Sénégalaise. En effet, il nous a laissé de beaux poèmes. Ses poèmes sont condensés dans un grand recueil intitulé tawassulât wa madâiḥ li ‛âmmati al ‛ârifin bil-lahi divisé en deux tomes. Le tome 1 est composé de dix poèmes répartis dans 95 pages et le second, de onze poèmes répartis dans 96 pages. Le choix de l’écrivain en la poésie s’explique certainement par l’influence de la poésie dans l’islam. Le professeur Saliou Ndiaye explique ce penchant de nos ancêtres soufis pour la poésie par le fait qu’ils « concevaient cette poésie comme une forme d’invocation (dhikr) et de proclamation de la loyauté et de l’amour (maḥabba) pour le maitre. »167 Mais le sage de Dagana l’explique par le fait que le cœur est plus sensible à la poésie qu’aux autres genres littéraires. Il a abordé différents thèmes dans ses écrits. Les prières et invocations occupent la première place. Il y’a aussi des poèmes élogieux où il chante les louanges du Prophète, de cheikh At Tijane ; de Cheikh Omar Tall, son maitre El Hadji Malick Sy et de son fils Ababacar Sy. Il a aussi composé spécialement des poèmes à l’honneur des Ziars à la Mecque, à Fez et à Tivaouane. Il a aussi composé un poème didactique pour mettre les gens sur le droit chemin.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : LA VIE D’EL HADJI ABDOULAYE SOW
CHAPITRE 1 : HISTORIQUE DE LA NAISSANCE DU CHEIKH
1) ETUDE PHYSIQUE DU MILIEU
A) Climat, sol, végétation
a) Le climat
b) Le sol
c) La végétation
B) Le cadre humain
c) Les activités économiques
a) L’agriculture
b) La pêche
c) L’élevage
d) Commerce
e) L’artisanat
2) ETUDE HISTORIQUE DU MILIEU
A) Bref Rappel De l’histoire Du Walo
a) Organisation sociale et politique du royaume
b) Historique du Walo
c) Le processus d’islamisation du Walo
b) Histoire de la fondation de Gaya
a) La vie à Kadiar
b) Le portrait de Mar Fall ou Amar Fall
c) La fin de Kadiar
c) Naissance de Gaya
CHAPITRE 2 : LA NAISSANCE DU CHEIKH, SA FORMATION ET SA CONTRIBUTION A LA VIE SOCIALE
1) NAISSANCE DU CHEIKH
2) LA FORMATION DU CHEIKH
3) LA CONTRIBUTION DU CHEIKH A LA VIE SOCIALE
DEUXIEME PARTIE : EL HADJI ABDOULAYE SOW DE LA QADIRIYYA A LA TIJANIYYA
CHAPITRE 1 : LE VIREMENT CONFRERIQUE DU CHEIKH
1) EL HADJI ABDOULAYE EN TANT QUE QÂDIR
2) LES RAISON DU VIREMENT CONFRERIQUE DU CHEIKH
3) L’INITIATION DU CHEIKH A LA TIJANIYYA
CHAPITRE 2 : LA MISSION DU CHEIKH DANS LA TARÎQA TIJANE
1) LA MISSION DU CHEIKH A TIVAOUANE
2) LA MISSION DU CHEIKH A KHOMBOLE
3) LA MISSION DU CHEIKH A DAGANA
TROISIEME PARTIE : L’ŒUVRE D’EL HADJI ABDOULAYE SOW
CHAPITRE 1 : LES ECRITS DU CHEIKH
1) APERÇU BIBLIOGRAPHIQUE DES ECRITS DU CHEIKH
2) LES DIFFERENTES THEMES ABORDES PAR LE CHEIKH
CHAPITRE 2 : LA PHILOSOPHIE DU CHEIKH ET SES QUALITES
1) LA PHILOSOPHIE DU CHEIKH
2) LES QUALITES DU CHEIKH
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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