Variabilité génétique
L’apparition de nouvelles variantes génétiques est due à un processus d’évolution, dont les mécanismes sont semblables à ceux qui expliquent l’évolution de toute espèce vivante. Bien que la variabilité génétique au sein d’un même groupe ne semble pas modifier de manière significative, la pathogénicité ni la progression de l’infection, elle pose tout de même de sérieux problèmes pour la mise au point d’un vaccin efficace sur tous les groupes et souches du VIH, pour les mesures de la charge virale et dans certains cas particuliers de test VIH. Dans ce dernier cas, c’est ainsi que les tests de dépistage basés sur des antigènes du VIH-1 de sous-type B et du VIH-2 de sous-type A, peuvent présenter une sensibilité moindre pour la reconnaissance des autres sous types, particulièrement lors de la primo-infection ou d’une infection par des variants comme les VIH-1 du groupe O.
Confirmation : Western Blot
Si la détection se révèle positive, douteuse, ou discordante, une confirmation est réalisée. Cette dernière vise à savoir si les anticorps détectés sont bien liés à une infection par le VIH-1. Pour cela, on utilise une méthode spécifique, dont le but est d’éliminer les résultats faussement positifs. C’est la méthode WB qui est généralement utilisée. Là encore, si le test est douteux ou dénote un début de séroconversion, un second test de confirmation est réalisé trois semaines plus tard, le temps que la séroconversion soit complète.
Inhibiteurs Non Nucléosidiques de la Transcriptase Inverse
Les INNTI sont des inhibiteurs puissants et très sélectifs de la transcriptase inverse du VIH. Ils ne sont actifs que sur les VIH-1.
L’Efavirenz (EFV) (Sustiva®, Stocrin®) agit comme un inhibiteur sélectif non nucléosidique de la transcriptase inverse du virus de l’immunodéficience humaine de type-1 (VIH-1). Présenté sous forme de comprimés à 600 mg, de gélules à 50, 100 et 200 mg et de sirop à 30mg/ml. La dose quotidienne chez l’adulte est de : 1 comprimé à 600mg/jour ou 3 gélules à 200 mg, en 1 prise/jour (le soir de préférence entre le repas et le coucher). En cas de tuberculose, jusqu’à 800 mg/jour en 1 prise/jour (le soir de préférence entre le repas et le coucher) car la rifampicine (médicament antituberculeux) diminue la concentration de l’efavirenz dans le sang. Chez l’enfant, la posologie est établie en fonction du poids : 13 à 15 kg > 200mg ; 15 à 20 kg > 250mg ; 20 à 25 kg > 300mg ; 25 à 32,5 kg > 350mg ; 32,5 à 40 kg > 400mg.
Nevirapine (NVP) (Viramune®) : présentée sous forme de comprimés à 200 mg, de solution buvable. La prise d’une demi-dose pendant les 14 premiers jours de traitement est recommandée. La dose quotidienne chez l’adulte pendant les 14 premiers jours de traitement est de : 1 comprimé, une fois/jour toujours à la même heure ; puis 1 comprimé par prise en 2 fois/jour. Chez l’enfant : pendant les 14 premiers jours de traitement, 4mg/kg en 1 prise/jour, toujours à la même heure ; ensuite : 7 mg/kg, 2 fois/jour pour l’enfant de moins de 8 ans ; 4 mg/kg, 2 fois/jour pour l’enfant de plus de 8 ans (sans dépasser 400mg par jour). Nouveau né (PTME): 2 mg/kg en 1 prise.
Delavirdine (Rescriptor®) présentée sous forme de comprimés á 100 mg. La dose quotidienne chez l’adulte est de : 4 comprimés par prise en 3 prises/jour. Enfants : peu utilisé.
Etravirine (ETV) (Intelence®), la dose recommandée est de 200 mg (deux comprimés à 100 mg) à prendre par voie orale, deux fois par jour, après un repas.
La Rilpivirine (TMC 278) est un médicament antirétroviral en cours de développement. C’est un analogue non-nucléosidique, inhibiteur de la transcriptase inverse actuellement développé pour le traitement de l’infection par le VIH.
Traitement de seconde intention
Il est indiqué chez les patients recevant un traitement ARV de première intention qui, malgré une observance correcte, présentent une intolérance au traitement ou des signes cliniques ou immuno-virologiques d’évolution de l’infection à VIH (apparition d’infections opportunistes, chute des lymphocytes T CD4+, augmentation de la virémie plasmatique du virus). Les recommandations OMS 2011 du traitement ARV de deuxième intention suggèrent un inhibiteur de la protéase potentialisé (IP/r) et deux analogues de nucléosides (INTI) [2] : Il est recommandé de simplifier les options pour le deuxième INTI.
Si le d4T ou l’AZT a été utilisé dans le TAR de première intention, utiliser une base d’INTI combinant TDF + 3TC ou TDF + FTC pour le TAR de deuxième intention.
Si le TDF a été utilisé dans le TAR de première intention, utiliser une base d’INTI combinant AZT + 3TC pour le TAR de deuxième intention. ATV/r et LPV/r sont les IP potentialisés de choix pour le TAR de deuxième intention.
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Table des matières
Introduction
Première Partie : Rappels
1. Historique et épidémiologie
2. Transmission et facteurs de risques
3. Caractéristiques virologiques du VIH
4. Aspects cliniques
5. Diagnostic
6. Traitement et prise en charge
7. Prévention
Deuxième Partie : Travail personnel
1. Cadre d’étude
2. Patients et méthodes
3. Résultats
3.1. Résultats descriptifs
3.2. Etude analytique
4. Discussion
Conclusion et recommandations
Références Bibliographiques
Annexe
Résumé
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