Efficacité de l’Alcalase®

Efficacité de l’Alcalase®

Situation mondiale de la pêche et de l’aquaculture

Production et utilisation Les océans constituent une richesse alimentaire très diversifiée (algues, crustacés, coquillages, mollusques, poissons) et exploitée. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (Food and Agriculture Organization (FAO), 2014), 158 millions de tonnes de poisson ont été pêchés ou élevés dans le monde en 2012, dont 136,2 millions de tonnes destinés à l’alimentation et 21,7 millions de tonnes destinées à des fins non alimentaires (Tableau I). En effet, 24% de la production mondiale de la pêche et de l’aquaculture sont destinés principalement à la production de farines et d’huiles. I.2. Consommation de poisson L’offre mondiale de poisson de consommation a progressé ces dernières décennies, avec un taux moyen de croissance de 3,2% par an sur la période 1961-2009, soit un rythme supérieur à la croissance démographique mondiale annuelle, et qui est de 1,7%. En effet, l’offre mondiale de poisson destiné à la consommation/hab est passée d’une moyenne de 9,9 kg en 1990 à 18,7 kg en 2011 (Tableau Ι). En 2012, la consommation de poisson a atteint un nouveau record à 19,2 kg/hab (FAO, 2014). Bien que la consommation annuelle/hab de produits de la pêche ait progressé régulièrement dans les pays développés (de 5,2 kg en 1961 à 17,8 kg en 2010) et dans les pays à faible revenu (de 4,9 kg à 10,9 kg), elle demeure nettement inférieure à celle enregistrée dans les régions développées (FAO, 2014). En effet, une part importante du poisson consommée dans les pays développés consiste en produits importés, tandis que dans les pays en développement la consommation de poisson tend à se limiter aux produits locaux disponibles selon les saisons. I.3. Situation de la pêche en Algérie L’Algérie possède un long littoral (1280 km) et une grande surface maritime (95 000 km2 ) et par sa position géographique, a le privilège d’accéder à un stock de poissons important grâce à l’influence des courants venant de l’océan atlantique en effet, les ressources halieutiques ont récemment été évaluées à 500 000 tonnes de stocks, susceptibles d’être utilisées en tant que ressource économique de nourriture pour sa population (Centre National de Développement de la Pêche et de l’Aquaculture, 2014).

Biologie de la sardine et de la bogue

La sardine commune (Sardina pilchardus) La sardine commune (Sardina pilchardus) (Photo 1) appartient à la classe des Clupéidés, à la sous classe des Actinoptérygiens, à l’ordre des Clupéiformes et à la famille des Clupéidae. Elle représente l’une des espèces les plus commercialisées à travers tous les pays situés le long de la côte adriatique (Pesic et al., 2010 ; Sinovčić et al., 2008 ; Sinovčić, 2000). La sardine commune évolue en Atlantique nord-est, de la Norvège à l’Ecosse jusqu’au Sénégal, et en Méditerranée (Forest, 2001). C’est un poisson pélagique vivant dans les eaux côtières jusqu’à 120 mètres de profondeur en bancs parfois importants, près de la surface la nuit et plus en profondeur le jour. Dans la région du nord-ouest africain, la taille de la sardine augmente du nord au sud (FAO, 2007), probablement en relation avec une richesse trophique du milieu et la température engendrée par la remontée d’eau auxquelles sont soumises ces côtes. Sa taille moyenne est de 10 à 20 cm avec une taille maximale de 25 cm et son poids peut atteindre les 60 g (Photo 1). La ponte s’effectue entre la période fin automne-début printemps et reste très active jusqu’au mois de mars et diminue ensuite avec le réchauffement des eaux (Bouchereau, 1981). Les périodes de ponte varient selon la répartition géographique. En effet, la sardine pond principalement entre septembre et juin sur les côtes Atlantiques européennes et en Méditerranée, et d’octobre à juin sur les côtes Africaines (Ganias et al., 2007; Amenzaoui et al., 2006; Ettahiri et al., 2003). La sardine est une espèce planctonophage. Les jeunes se nourrissent de phytoplancton ainsi que d’œufs et de larves de petits crustacés. Les adultes consomment surtout des crustacés planctoniques (copépodes), mais également différentes larves présentes dans le zooplancton (Garrido et al., 2006). Composition nutritionnelle de la sardine La sardine possède un grand intérêt nutritionnel. Elle est l’un des poissons les plus riches en protéines et également en lipides et spécifiquement en acides gras de la série des n3. La sardine est pauvre en glucides (0,1% par rapport au poids frais) et contient des vitamines, des sels minéraux et des oligo-éléments (Dumay, 2006). Au printemps, après la ponte et une période de faible disponibilité de nourriture dans le milieu, la chair de la sardine est pauvre en lipides (1,2%), alors qu’au début de l’automne, avant la maturation sexuelle, la nourriture ayant été abondante pendant la période estivale, la sardine se place parmi les espèces de poissons les plus grasses avec 18,4% de lipides (Bandarra et al., 1997). En effet, la teneur en lipides du filet peut varier au cours de l’année en fonction de la saison, de l’état physiologique du poisson et de la quantité de nourriture ingérée (Tableau II) (Médale & Kaushik, 2009). Chez la sardine, le rapport AG insaturés/AG saturés est très bon, il est proche de deux. En effet, l’Agence Française de la Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA, 2010) recommande un apport alimentaire en AG insaturés environ 3 fois supérieur à celui en AG saturés avec un rapport en AG saturés totaux ne dépassant pas 12% de l’apport énergétique. La sardine représente également une excellente source de vitamines. Elle couvre les besoins journaliers en Vit D et E et apporte une quantité intéressante de Vit A. Elle contient peu de Na mais elle est riche en Ca, Mg et potassium (K), (Dallongeville et al., 2003).

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Table des matières

Liste des Abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
INTRODUCTION
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
I. Situation mondiale de la pêche et de l’aquaculture
I.1. Production et utilisation
I.2. Consommation de poisson
I.3. Situation de la pêche en Algérie
II. Biologie de la sardine et de la bogue
II.1. La sardine commune (Sardina pilchardus
II.2. Composition nutritionnelle de la sardine
II.3. La bogue (Boops boops
II.4. Composition nutritionnelle de la bogue
III. Hydrolyse des protéines de poisson
– Hydrolyse Chimique
– Hydrolyse Enzymatique
III.1. L’Alcalase®
III.2. Efficacité de l’Alcalase®
IV. Les peptides bioactifs
V. Les différents domaines d’aplications des hydrolysats de protéines de poisson
VI. Maladies cardiovasculaire hypercholestérolémie et athérosclérose
VII. Métabolisme du cholestérol :
VIII. Hypercholestérolémie et stress oxydant
IX. Lipoprotéines de haute densité (HDL) et maladies cardiovasculaire
X. Impact des protéines alimentaires sur le métabolisme du cholestérol
XI. Impact des hydrolysats et des peptides bioactifs sur le métabolisme lipidique
XII. Activité anti-oxydantes des hydrolysats de protéines de poissons
I. Préparation des hydrolysats de protéines
I.1. Matériel biologique
I.2. Procédé d’obtention des farines de poisson
I.3. Délipidation de l’extrait protéique
II. Hydrolyse des protéines de poisson
II.1. Choix de l’enzyme
II.2. Hydrolyse enzymatique
II.3. Calcul du dégré d’hydrolyse (DH
III. Composition chimique des protéines de sardine et de bogue et de leurs hydrolysats
III.1. Teneurs en humidité (AOAC 2000, n° 930.15
III.2. Teneurs en matière organique et en cendres (AOAC 2000, n° 942.05)
III.3. Teneurs en protéines
III.4. Teneurs en lipides
IV. Composition en acides aminés des protéines de sardine et de bogue et de leurs
hydrolysats
V. Animaux
VI. Prélèvement du sang et des organes
VII. Analyses biochimiques
VII.1. Teneurs en protéines totales
VII.2. Paramètres lipidiques (sérique, hépatique et fécaux
VII.2.1. Extraction des lipides hépatiques et fécaux
VII.2.2. Cholestérol total
VII.2.3. Cholestérol libre
VII.2.4. Calcul des Teneurs en esters de cholestérol
VII.2.5. Triacylglycérols
VII.2.6. Phospholipides
VIII. Séparation et caractérisation des lipoprotéines par FPLC
IX. Analyse de la teneur et composition en lipides des lipoprotéines
IX.1. Cholestérol total
IX.2. Cholestérol libre
IX.3. Esters de cholestérol
IX.4. Triacylglycérols
IX.5. Phospholipides (PC/SM)
X. Evaluation de la capacité antiathérogène des HDL
X.1. Activité lécithine : cholestérol acyltransférase (LCAT, EC 2.3.1.43
X.2. Activité paraoxonase 1 (PON1
X.3. apolipoproteines AI et AIV
X.4. Evaluation du pouvoir protecteur des HDL contre la modification oxydative des
LDL
XI. Mesure du statut antioxydant
XI.1. Mesure des biomarqueurs de l’oxydation lipidique
– Malondialdéhyde MDA
– Hydroperoxydes
XI.2. Evaluation de la défense antioxydante
XI.2.1. Evaluation de la défense antioxydante non enzymatique
– Dosage de l’oxyde nitrique (NO)
XI.3. Evaluation de la défense antioxydante enzymatique
XI.3.1. Préparation des homogénats tissulaires
XI.3.2. Activité des enzymes antioxydantes
– Activité superoxyde dismutase (SOD
– Activité glutathion réductase (GSSH-Red
-Activité glutathion peroxydase GSH-Px
-Activité catalase
XII. Analyse statistique
I. Caractérisation nutritionnelle des protéines de sardine et de bogue et de leurs hydrolysats
I.1. Composition chimique
I.2. Composition en acides aminés
II. Effet des hydrolysats de protéines de sardine et de bogue sur le poids corporel, la
nourriture ingérée et la digestibilité des lipides
II.1. Poids corporel et nourriture ingérée
II.2. Digestibilité des lipides
III. Poids relatif des organes
IV. Effet des hydrolysats de protéines de la sardine et de la bogue sur les paramètres
lipidiques au niveau sérique, hépatique et des lipoprotéines chez le rat nourri avec un régime
enrichi en cholestérol
IV.1. Lipides totaux du foie
IV.2. Contenu lipidique
Au niveau hépatique
Au niveau sérique
V. Répartition et contenu en lipides dans les différentes fractions lipoprotéines
VI. Evaluation de la capacité antiathérogène des HDL
VI.1. Contenu en apolipoprotéines AI et AIV et activité des enzymes associées aux HDL
VI.2. Pouvoir protecteur des HDL contre la modification oxydative des LDL
VI.3. Index oxydant des HDL (IOH
VII. Statut Redox
VII. 1. Mesure des biomarqueurs de l’oxydation au niveau sérique et lipoprotéique
VII.2. Mesure des biomarqueurs de l’oxydation au niveau érythrocytaire et tissulaire
(foie et aorte
– Teneurs en hydroperoxydes
– Teneurs en Malondialdéhyde (MDA
VII.3. Mesure de l’activité antioxydantes
VII.3.1. Activité des enzymes antioxydantes sériques
VII.3.2. Activité des enzymes antioxydantes érythrocytaires
VII.3.3. Activité des enzymes antioxydantes tissulaires
– Activité SOD
– Activité GSSH-Red
– Activité GSH-Px
-Activité CAT
VIII. Concentrations sériques, érythrocytaires et tissulaires en oxyde nitrique (NO)
DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

 

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