EFFICACITÉ DE LA PRATIQUE DES CONTRACEPTIONS INJECTABLES

LE SYSTEME REPRODUCTIF DE LA FEMME (6)

LES ORGANES GENITAUX EXTERNES
a) La vulve comprend :
.Les grandes lèvres
.Les petites lèvres : situées à l’intérieur des grandes lèvres.
.Les glandes de Bartholin
.Le clitoris un organe érectile
b) Le vestibule est une dépression entre les petites lèvres. Le méat urinaire et le vagin (partiellement fermé par l’hymen chez la femme vierge) s’y ouvrent. De part et d’autre de du méat urinaire, les glandes de Skeens.
LES ORGANES GENITAUX INTERNES
a) Le vagin est un conduit entouré en partie du muscle. Il est situé entre la vessie ( en avant) et le rectum (en arrière).
b) L’utérus est l’organe de la nidation. C’est un muscle triangulaire, creux, situé en arrière du pubis et tapissé d’une muqueuse qu’on appelle endomètre. Il est composé :
.Du corps (partie haute, renflée, ouverte par deux minuscules orifices des trompes)
.Du col (partie inférieure faisant saillie dans le fond du vagin)
On appelle annexes, les trompes, les ovaires et les tissus qui le soutiennent.
c) Les trompes sont les voies de conduction de l’ouverture (de l’ovaire à l’utérus) Leurs extrémités sont évasées de manière à coiffer les ovaires : ce sont les pavillons.
d) Les ovaires sont les glandes situées de chaque côté de l’utérus. Ils comportent un stock de 300 à 400000 follicules à la puberté. Sur ce total, 300 à 400 seront ovulés pendant la période de procréation de la femme, des premières ovulations depuis la puberté jusqu’à la ménopause. Ils ont deux fonctions :
.Ils reproduisent les cellules femelles de la reproduction : des ovules.
.Ils sécrètent les hormones femelles : les oestrogènes et la progestérone

Le cycle menstruel

                     La menstruation est le résultat d’une série complexe et compliquée, de réaction et d’interactions. On peut présenter les mécanismes du cycle menstruel selon un schéma simplifié. On peut diviser le cycle menstruel en trois parties : le cycle utérin, le cycle ovarien et les fonctions de certains organes du cerveau.
– Cycle utérin : Le début et la fin du cycle sont marqués par les règles provenant de la muqueuse utérine : lors que l’écoulement de sang au bout de 3 à 6 jours, il reste environ un tiers de la muqueuse dans l’utérus où cette dernière commencera à se régénérer sous l’influence de l’œstrogène et de la progestérone, on appelle phase folliculaire ou phase de prolifération cette période de reconstitution. La phase de prolifération se prolonge jusqu’au milieu du cycle, c’est à dire jusqu’au moment où les hormones du corps apportent à la muqueuse une grande quantité d’éléments nutritifs. La phase sécretoire ou lutéale commence au milieu du cycle pendant laquelle l’endomètre s’épaissit et ses glandes utérines et vaisseaux sanguins se ramifient et se multiplient.
-.Cycle ovarien : Chacun de deux ovaires contient entre 300 000 et 400 000 follicules. Les follicules sont constitués de groupe encore loin de cellule en forme de balle que contiennent des ovules encore loin du stade de maturation. Dans la vie d’une femme 300 à 500 ovules arriveront à maturité. Au cours d’un cycle menstruel entre 10 et 20 follicules commencent à croître sous l’influence des hormones. Dans la plupart des cas, un seul follicule arrivera à pleine maturité. Au cours de la phase folliculaire, l’ovule mûrit à l’intérieur du follicule en développant et arrive à la surface de l’ovaire où il reste jusqu’à ce qu’il ait atteint la maturité qui lui permettra d’être libre et fécondé.
-.Fonction du cerveau : L’interaction complexe des hormones est contrôlée par les organes du cerveau : l’hypothalamus est sensible aux changements de niveaux d’œstrogènes et de la progestérone. L’hypophyse reçoit le message émis par l’hypothalamus et le transmet à l’ovaire. Lorsque les niveaux d’œstrogènes diminuent, comme au cours de l’écoulement menstruel, l’hypothalamus envoie de la substance libératrice de l’Hormone Folliculo-Stimulante (FSH-LH) vers l’hypophyse qui à son tour, libère l’hormone folliculo-stimulante (FSH). C’est sous l’influence de cette hormone que les follicules placés dans l’ovaire commenceront à croître. Lorsque l’un des follicules arrive à maturité, on observe une montée subite d’œstrogène et de progestérone, une fois de plus, l’hypothalamus interprète les niveaux combinés d’œstrogènes et de progestérones et les signale à l’hypophyse en liberant un second signal nommé l’hormone de libération de la lutéino-stimuline (LH-RH) en plus pour stimuler l’ovaire. Les niveaux maxima de FSH et de LH stimulent les follicules en vue d’une libération de l’ovule arrivé à maturité : c’est l’ovulation. Après l’ovulation, le FSH revient au niveau de départ tandis que le LH continue à des niveaux plus bas tout en stimulant les follicules vides (corps jaune). Au fur et à mesure que le corps jaune commence à secréter une plus grande quantité de progestérone et moins d’œstrogène, le LH baisse lentement. S’il n’y a pas de fécondation, tous les niveaux d’hormones baissent en réponse au faible niveau d’œstrogène et de progestérone, l’hypothalamus libère la FSH-LH dans le but de donner un signal à l’hypophyse et le cycle recommence.

HISTORIQUE

                 C’est vers 1953-1957 que les premiers contraceptifs injectables d’ester de différents oestrogènes et progestatifs ont été synthétisés. Une préparation à base de progestatif, l’acétate de médroxyprogestérone retard (AMPR), a été utilisée pour la première fois en médecine humaine dans la prévention des accouchements prématurés et dans le traitement des menaces d’avortement, de l’endométriose et des cancers de l’endomètre. On s’est rapidement rendu compte que de nombreuses femmes traitées durant une grossesse restaient stériles pendant de nombreux mois après le traitement. Cela a mis en évidence les propriétés contraceptives de l’AMPR et de ce fait les essaies cliniques ont débuté en 1963(14). Des études semblables sur l’enantate de norésthistérone (EN-NET) ont été faites plus tardivement. A ces préparations combinées oestro-progestatives à effets contraceptifs s’est révélé tout récemment. En 1983, ces produits sont autorisés sur le marché de 84 pays du monde entier en tant que contraceptifs. En 1991, des études menées à long terme par l’AMPR sur des signes rhésus et des chiennes Beagles viennent d’être terminées. Elles montrent divers effets secondaires entre autres : pyrométrie, nodules des glandes mammaires, adénocarcinomes, acromégalie, carcinome de l’endomètre chez les signes Rhésus. Les résultats enregistrés chez les chiennes ne peuvent pas s’appliquer à l’homme car les chiennes réagissent aux hormones stéroïdiens contrairement à l’être humain. L’endomètre de Beagles set stimulé par l’AMP, ce qui provoque dans certains cas une pyrométrie voire la mort, alors que l’endomètre de la femme s’atrophie. Les niveaux de l’hormone de croissance chez les Beagles augmentent, conduisant à une acromégalie, contrairement à cela on n’enregistre aucun changement de l’hormone de la croissance chez la femme. Plus est, les réactions de la progestérone au niveau cellulaire se manifeste différemment la femme et chez la chienne. De ce fait, l’IPPF reconnaît les conclusions du groupe de toxicologie de l’O M S et le comité britannique sur l’innocuité du médicament et considère que les chiennes Beagles ne conviennent pour l’observation des effets néfastes associés aux effets à long terme des progestatifs chez la femme. Aucun des décès enregistrés parmi les signes Rhésus n’était dû aux quelques effets du médicament soumis à quelques tests. On a découvert un cas de cancer de l’endomètre chez deux de singes Cobayes, auxquels on avait administré 50 fois la dose destiné à l’homme d’AMPR et chez 2 singes ayant reçu des doses de même proportion de Noresterat (EN NET) mais ce même taux de cancer a été retrouvé également parmi les signes du groupe témoin dans deux autres études différentes.

TECHNIQUES D’INJECTION

La dose habituelle est
– 150 mg de Depo-provera DMPA en IM profonde tous les 3 mois (12 semaines)
– 200 mg de Noristérat (Net-En) en Im profonde tous les 2 mois (8 semaines)
*Les 6 étapes
Etape 1 : Désinfecter les sites d’injection en utilisant un antiseptique local pour DMPA et le NET-EN, le site d’injection est le fessier (quadrant supéro-externe)
Etape 2 : pour le DMPA, secouer vigoureusement l’ampoule avant d’en aspirer le contenu avec la seringue pour le NET-EN, réchauffer le tube entre vos mains pour faciliter l’aspiration par la seringue de la solution huileuse épaisse.
Etape 3 : Si nécessaire, essuyer le dessus du flacon de Depo-provera avec un désinfectant (les ampoules autocassables n’ont pas besoin d’être désinfectées)
Etape 4 : Aspirer le contenu du flacon ou de l’ampoule en totalité, jusqu’à moindre goutte.
Etape 5 : Le DMPA/Depo-provera ainsi que le NET-EN/Noristérat sont injectés par voie intramusculaire profonde.
Etape 6 : Ne pas masser le site d’injection en un massage peut accélérer la libération de progestatif ce qui peut raccourcir la durée de son efficacité théorique (98%).

ACTIVITES DU CENTRE

Les activités principales du dispensaire d’Alasora portent sur :
– Les consultations médicales
– La surveillance de la grossesse
– La surveillance et les soins de nouveau-nés
– La pesée et la surveillance nutritionnelle des nourrissons et des petits enfants
– La distribution des médicaments
– La vaccination contre les maladies courantes
– La nivaquinisation des femmes enceintes et la surveillance du développement psychomoteur des nourrissons et des petits enfants.
– La planification familiale
– La communication pour le changement de comportement (CCC)
– Dépistage du Bacille de Koch. BK et Traitement de la maladie.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Revue de la littérature
1- RAPPELS ANATOMO-PHYSIOLOGIQUES DE L’APPAREIL GENITAL FEMININ 
1-1- SYSTEME REPRODUCTIF DE LA FEMME
1-2- PHYSIOLOGIE DU CYCLE MENSTRUEL ET DE LA CONCEPTION
1-2-1- Le cycle menstruel
1-2-2- Ovulation
1-2-3- Conception
2- LA PLANIFICATION FAMILIALE 
2-1- DEFINITION
2-2- LES OBJECTIFS ET LES AVANTAGES DE LA P.F
2-3- LES DIFFERENTES METHODES DE CONTRACEPTION
A- Méthodes naturelles
B- Méthode de barrière
C- DIU
D- La contraception hormonale
E- Contraception chirurgicale volontaire
3- CONTRACEPTION INJECTABLE 
3-1- GENERALITES ET DEFINITIONS
3-2- HISTORIQUE
3-3- LES DIFFERENTS TYPES
3-4- CARACTERES PHYSICO-CHIMIQUES DU DEPO-PROVERERA
3-5- MODE D’ACTION, DUREE D’ACTION, MODE D’UTILISATION
3-6- AVANTAGES ET INCONVENIENTS
3-7- INDICATIONS ET CONTRE-INDICATIONS
3-8- EFFETS SECONDAIRES
3-9- RECOMMANDATION ET SUIVI
3-10- CRITERES DES QUALITES DES C. I
3-11- SITUATION PARTICULIERE
3-12- TECHNIQUE D’INJECTION
4- PRISE EN CHARGE DE LA FEMME SOUS CONTRACEPTION 
4-1- SPOTTING SOUS C. I
4-2- AMENORRHEE SOUS C. I
4-3- RETARD DE A RENDEZ-VOUS DE C. I
DEUXIEME PARTIE : Notre étude
1- OBJECTIF DE L’ETUDE 
2- CADRE DE L’ETUDE 
2-1- SITUATION DU CSB II D’ALASORA
2-2- HISTORIQUE
2-3- RESSOURCES
2-4- ACTIVITES DU CENTRE
2-5- METHODE DE TRAVAIL DU SERVICE DE LA P. F
3- METHODE DE L’ENQUETE 
3-1- METHODES
3-2- MATERIELS D’ETUDE
4- RESULTATS 
TROISIEME PARTIE : Commentaires, discussions et suggestions
1- COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS 
2- SUGGESTIONS 
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE

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