Effets ressentis sur les agrégats macroéconomiques

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Les Facteurs qui déterminent le prix consommateurs

Prix du pétrole et marché

On constate que le marché du pétrole n’est pas du tout concurrentiel ; cela s’explique par le fait de l’existence de l’OPEP qui détient plus de 40% de la production mondiale et plus de 80% de la réserve de l’or noir sur toute la planète. Donc, à tout moment l’organisation peut influencer le prix de la marchandise sur le marché. Si on prend comme exemple alors le premier choc pétrolier de 1973 ; l’OPEP a décidé unilatéralement d’augmenter le prix du brut. Employant la même procéder. Quand au contre choc pétrolier de 1986, le prix est descendu en dessous de 10 USD grâce à sa décision d’abandonner la politique de défense de prix et en augmentant l’offre disponible sur le marché.
Les évènements géopolitiques ne sont pas aussi négligeables car cela affecte à chaque fois le prix du brut. En 1990, la première guerre d’Irak est suivie par l’envolée du prix ; dans le cas contraire, l’apparition de la crise en Asie a fait baisser les prix durant la période de 1996 à 1998. La croissance fulgurante des pays émergentes, surtout les membres du BRICS, a donnée un coup de pouce à une augmentation des demandes mondiaux ; donc une hausse de prix par conséquent.

Réserve et production

Le prix du pétrole peut être influencé par le « Reserve prouvé ». Les réserves prouvées sont des quantités de pétroles que les ingénieurs en hydrocarbures et les géologues ont réussi à démontrer scientifiquement leurs existences. Cela peut être fait par des investissements visant à l’exploration des nouveaux gisements pour un pays donné. Cette indicateur peut être mesurée par un ratio Réserve prouvé /Production de pétrole ; plus la production est grande, on assiste aussi à une diminution de ce ratio. Le tableau ci-dessous montre ce ratio depuis l’année 1983 à 2009 pour toutes les parties du globe.

Effets ressentis sur les agrégats macroéconomiques.

La Baisse du prix du pétrole ont été favorables pour des secteurs biens spécifiés mais a pénalisé la production pétrolière

Nombreux sont les conséquences de l’effondrement brusque du prix du pétrole, mais les auteurs qui ont traité ce sujet s’accordent sur l’effet bénéfique de cette situation à certains secteurs bien spécifiés, selon leur dépendance en matière énergétique.
Scott CAMERON, Helen CAO ET Chris MATIER8 parlent des incidences financières de la baisse du cours du pétrole. Cela peut se voir sur l’excédent budgétaire d’un pays où l’indice des prix à la consommation diminue considérablement. Le terme de l’échange va être affecté aussi car il y a baisse du prix des exportations pour les pays exportateurs. Pour ce qui est des entreprises nationaux, elles bénéficient de cette situation parce que leurs coûts de production diminuent, surtout pour ceux qui utilisent les produits pétroliers comme intrants dans leurs processus de production. Cela peut constituer un effet de levier car la baisse du prix pourrait dynamiser la demande étrangère.
Aurélien SAUSSAY9 privilégie les positionnements géographiques afin de bénéficier plus amplement des avantages occasionnés par la baisse du prix du pétrole. Pour lui, les zones excentrés ressentent moins la variation des prix des hydrocarbures car ils en ont une besoin supplémentaire pour le déplacement, donc cela peut entrainer un coût excessif par rapport à d’autres pays. Il explique aussi que ce sont les classes moyennes qui sont le plus bénéficiaire de cette situation grâce à la baisse de leur facture énergétique, ils ont à leurs dispositions alors plus de revenu disponible.
Par contre, il y a des auteurs qui donnent de l’importance aux retombées négatives par rapport aux effets positifs ; c’ est pourquoi on adhère aux points de vue de Mathieu D’ANJOU et Hendrix VACHON10 qui parle des répercussions négatives sur l’effondrement du prix du pétrole sur le marché mondiale. Pour justifier leur point de vue, ils prennent l’exemple des entreprises qui travaillent directement dans le secteur pétrolier ; baisse du prix signifie pour ces entreprises une baisse de commande aussi. La valeur des actifs financières liées à l’énergétiques déprécient que ce soit pour les ménages ou les entreprises. Enfin, ils tirent la sonnette d’alarme concernant la morosité de l’économie mondiale en ce moment malgré la montée du taux de croissance dans certains pays.
Dans son rapport semestriel, la « Société Générale »11 accordent aussi de l’importance aux effets négatifs du baisse du « l’or noir » sur les agrégats macroéconomiques : On peut citer l’exemple de son étude sur « le prix d’équilibre budgétaire ». En gros, le pétrole joue un rôle régulateur du budget de l’Etat dans certains pays, une baisse du prix du pétrole signifie alors une forte probabilité d’avoir un déséquilibre pour le budget nationale. Ainsi, la société générale constate qu’il y a une corrélation négative entre le prix du pétrole et la politique de taxation mais une étroite liaison par contre avec le taux d’inflation et le niveau de dépense publique. En résumé, les pays émergents producteurs des hydrocarbures sont les plus vulnérables à cette fluctuation.
On en parle peu mais les producteurs de pétrole de schiste12 ne sont pas épargnés par la faiblesse du prix du pétrole sur le marché internationale. En effet, il est important de signaler que les coûts de productions de gaz de schiste sont largement supérieurs aux coûts de production du pétrole conventionnel. Résultat, il y a recule massive des investissements sur ce secteur (cela concerne en grande partie les Etats-Unis) et les banques ou institutions financières durcissent les règles en vue d’octroyer un crédit financière.
Pour Charles BOISSEL13, le Finance Publique est l’un des domaines le plus exposés aux risques de variations du prix du pétrole que ce soit de façon direct ou indirect car la diminution des rendements des taxes pétroliers pénalisent fortement les recettes de l’Etat. On risque aussi de voir un phénomène déflationniste car la baisse générale soutenu des niveaux du prix entraine une diffusion lente et un impact sur les différentes taxes comme le TVA, l’Impôt sur les sociétés ou encore l’impôt sur le revenu….

LES GRANDS GAGNANTS DE CETTE SITUATION

En premier lieu, prenons en compte de l’existence de certains pays qui en sort grand gagnant de la chute vertigineuse du prix depuis la moitié de l’année 2014 du cours de « l’or noir ». Ceux sont en fait les pays importateurs qui en bénéficient le plus grâce aux avantages que l’on peut en tirer. Ainsi, Jacques ADDE met en exergue les effets positif sur l’indice de prix à la consommation, le taux d’intérêt ou encore les comptes extérieurs de certaines pays comme la France ou les Etats-Unis. Jason MYERS insiste quant à lui sur la performance du Canada, surtout dans le secteur manufacturier. En effet, il a trouvé une corrélation étroite entre la baisse du prix du pétrole sur le marché mondiale et la valeur du dollar canadien pondérée aux échanges commerciaux. De plus, il a constaté une réduction immédiate des coûts de l’énergie, ainsi que les coûts des intrants sur le processus des productions des entreprises. Il existe aussi les effets indirects comme l’augmentation du revenu disponible pour les ménages et une baisse des coûts de frets à long terme.
L’inflation globale reculera sensiblement à travers le monde, même si la réserve fédérale Américaine préfère examiner le sujet de manière approfondi avant de définir sa politique monétaire. Mais si on prend le cas de la zone Euro, dès que les prix du pétrole ont chuté, la zone Euro est entré directement dans une zone déflationniste tout comme le Royaume-Uni. Tandis que pour les économies émergentes, les effets sont plutôt mitigés il y a eu désinflation au brésil alors que l’existence d’un « effet de base » favorable a résorbé l’effet de l’inflation en Inde et en Chine. Selon le perspective de la FMI en 2015 sur l’économie mondiale : la tendance de la croissance économique mondiale se subdivise en deux groupes bien distincte ; celles des pays développés qui sont la plupart des importateurs de pétrole (Etats unis, Zone Euro,…) et celles des pays producteurs de ce matière première (OPEP et hors-OPEP).Le premier groupe a vu leur taux de croissance économique tirée vers le haut ainsi que la baisse de leurs taux d’inflation. Tandis que le deuxième groupe fait face à une baisse du taux de croissance et l’apparition du déséquilibre budgétaire. Thierry PORSCHE dans « les gagnants et les perdants du baisse du prix du pétrole » a pu tiré comme conclusion que c’est un moyen pour la zone EURO de se refaire une santé économique en redressant sa croissance, conjugué à la baisse du taux de chômage. Pour preuve, la zone EURO a enregistré 0.7% de taux de croissance du PIB en 2015 combiné d’un allègement de la facture énergétique de l’ordre de 20 milliards USD. Aurélien SAUSSAY et Charles BOISSSEL dans leurs articles intitulés « Baisse du prix du pétrole : aubaine économique et défi écologique » ont bien souligné que pour la France, la baisse de 50% du prix du pétrole a pour effet immédiat l’augmentation de la PIB de 1.5 point et 3 % d’économie(en terme du PIB réelle) sur les dépenses affectés à l’achat des matières énergétiques.
Le FMI quand à lui estime qu’une baisse de 30% du cours du brut fait gagner 0.8% sur la croissance dans les pays développés14. Ce retombé est moins considérable que celle qui était constaté dans les années 80 même si c’était à l’échelle planétaire. Pour preuve, à cette époque, une baisse de 40 USD / baril représente un transfert de revenu allant jusqu’ à 1.5 trillions USD des pays producteurs vers les pays consommateurs. Pour les pays émergents, les effets se trouvent plutôt dans les comptes fiscaux et les comptes courants. Si on prend l’exemple de l’Inde, dont le pétrole représente 30% des importations, il gagne 700 millions USD à chaque baisse de 1 USD /baril. Le Brésil en bénéficie aussi, du moins à court terme, grâce à son exploitation « offshore » qui a fait de lui un exportateur net de pétrole. Quand aux pays non producteurs mais qui possèdent des capacités de raffinage énorme (Taïwan, Corée du Sud, Singapour), ils en tirent des profits sur leurs balances commerciales. Mais le cas de la Chine est atypique car elle opte pour une stratégie de stockage ; plus le prix diminue, plus elle augmente son importation en produits pétrolières (de l’ordre de 7.9%).
Du côté des branches sectorielles maintenant ; notons l’existence des secteurs industriels qui dépendent en grande partie de la fluctuation des prix du pétrole. On peut citer entre autre les compagnies aériennes (Air France KLM, Lufthansa, Fly Emirates,…) qui a parvenu à rehausser leurs marges respectives. Notons aussi l’augmentation de la compétitivité dans les filières de l’industrie chimique.
Le repli soudain du prix du pétrole devrait dynamiser la croissance économique mondiale même si à l’arrivé, il n y aura pas que des gagnants. La faiblesse des cours du brut exerce un « effet de levier » sur l’économie mondiale car la consommation vont surement croitre grâce à la hausse du revenu réel des ménages et la baisse du cout de production. Le FMI, dans une simulation, a donnée pour perspective une croissance de 0.3 à 0.7 point du PIB mondiale. Bref, on assiste à un transfert de richesse entre les pays qui en produise et ceux qui en consomme même si les effets varient d’un pays à une autre. Bien entendu, la croissance sera absente dans les pays exportateurs dû à la baisse des revenus et des profits tirés de l’or noir.

Les pays les plus pénalisés par l’effondrement de « l’or noir »

Les pays les plus vulnérables sont ceux qui ont un prix du pétrole d’équilibre budgétaire élevé. Notons que le « prix d’équilibre budgétaire est une estimation annuelle pour un pays donné du prix du pétrole qui assurerait l’équilibre budgétaire entre le niveau de ses revenus fiscaux et le niveau de ses dépenses publiques. Ce prix ne prend pas en compte l’accumulation passé des actifs financiers nets d’un pays et ainsi ne peut pas être en soi utilisé comme une mesure complète de la solvabilité. Toutefois, le prix d’équilibre est un bon indicateur de risque, notamment pour les pays dont les ressources financières et/ou les possibilités d’accès aux marchés financiers internationaux sont limitées. »15 (cf. Schéma)

MODELE ECONOMETRIQUE

Dans cette partie, on fera en premier temps des analyses descriptives concernant les agrégats macroéconomiques, notamment le taux de croissance économique, de certains pays comme les USA, la France ou encore la chine. Puis, on passera en revue le cas des pays producteurs du pétrole suivant la chute du cours de ce dernier et leurs performances économiques.
Puis dans un second temps, on utilisera des outils économétriques23 afin de tester empiriquement les résultats vus dans la première partie de ce tableau. On prendra alors le cas d’Exxon Mobil pour trouver la relation entre les variations du prix et ses résultats. Enfin, on prendra comme exemple l’Arabie Saoudite, le Venezuela et la Russie pour vérifier les impacts du prix du pétrole sur leurs performances économiques. Notons que des hypothèses seront émises tout au long de ses tests macroéconomiques.

Pour les pays exportateurs

Dans cette rubrique, on a pris l’exemple des pays qui sont tous les leaders respectifs, dans la production de pétrole, sur les différentes zones géographiques. Pour l’Asie, on étudiera l’Arabie Saoudite qui est le premier producteur mondial et non moins fondateur de l’OPEP. On prendra aussi le Venezuela, un des plus grands exportateurs mondiaux et premier en Amérique latine. Puis, il y aura celle de la Russie qui est un des acteurs majeurs sur la scène internationale et aussi le premier producteur de l’hydrocarbure en Europe. Enfin, il y aura le Nigéria, premier économie africaine mais aussi premier pays producteurs de l’or noir en Afrique.

PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATIONS

CAS D’EXXON MOBIL

Dans ce qui suit, on s’intéressera aux résultats provoqués par un choc aux variables prix du pétrole. Tout d’abord, on étudiera aux stationnarités des variables, que ce soit à niveau ou en différence première. Ensuite, on fera une analyse VAR et enfin donner analyser graphiquement les réponses impulsionnelle.
Le retard optimal (Lag) dans le test ADF est automatiquement révélé en fonction du Schwarz Information Criterion (SIC) et la bande passante pour le test KPSS est sélectionnée automatiquement en fonction de l’estimateur de Newey-West en employant la fonction noyau Bartlett Kernel.
D’ après le résultat ci-dessus, l’hypothèse nulle d’une racine unitaire ne peut être rejetée pour le variable prix du brut et le PIB constant dans l’analyse à niveau. De plus, la probabilité du test est de 0.6043 c’est à dire supérieur à 0.05 pour le prix du brut en ADF et de 1.0000 (> 0.05).On peut dire alors que ces deux variable ne sont pas stationnaires. On est obligé alors à pousser notre analyse vers une analyse en différence première sur ces deux variables.
D’ après le résultat ci-dessus, l’hypothèse nulle d’une racine unitaire est rejetée pour le variable prix du brut et le PIB constant dans l’analyse en différence première. De plus, la probabilité du test est de 0.0002 (<0.05) pour le prix du brut en ADF et de 0.0372 (> 0.05).On peut dire alors que ces deux variable sont stationnaires au seuil de 5%.
Nous pouvons poursuivre vers un test de coïntégration d’Andrews et d’Engels. Pour cela on va estimer par MCO les variables LOG PIB et LOG prix du Brut.

INTERPRETATION ECONOMIQUE

Le modèle VAR nous a beaucoup aidés dans la mesure où on a étudié d’une manière plus détaillé les résultats trimestriels d’Exxon Mobil. En étudiant les deux variables, on a appris l’existence de la relation de causalité entre le prix du Brent et les résultats de l’entreprise. Notre hypothèse de départ a été confirmée par l’analyse des fonctions de réponses impulsionnelles. Le fait que le prix du baril de Brent influence le résultat d’un major comme Exxon Mobil consolide les postulats néo-classiques dans la mesure où le prix d’une marchandise incite les producteurs à offrir d’avantage son produit sur le marché. Il est aisé alors de faire des projections à partir de l’évolution du prix du pétrole sur le marché IPE. Même si la vigilance est recommandée dans le fait qu’Exxon Mobil, en tant que FMN, s’intéresse à d’autres activités comme le gaz naturel. Cela peut s’expliquer par un effet tardif laissé par le résultat antérieur. On remarque aussi que lors du pic du prix, le résultat ne varie que de peut, on laisse supposé alors que la FMN substitue son charge opérationnel à un charge non opérationnel. On doit aussi prendre en compte des politiques d’investissement de la firme, ainsi que le partage des dividendes aux différents actionnaires. Enfin, il y a aussi l’évolution du cours d’action de la firme sur le NYMEX ainsi que les notes données par les agences de notation. Pour en tirer des conclusions bien définis alors, il faut pousser notre analyse un peu plus loin pour avoir une idée très claire de cette causalité.

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Table des matières

PARTIE I : LES CONSEQUENCES SUR LES AGREGATS ECONOMIQUES ET SUR
ACTEURS DU MARCHE
CHAPITRE I- LE MARCHE DU PETROLE.
I-Historique
I-1- Fondation de l’OPEP
I-2- Commercialisation du pétrole
I-3-Commercialisation du pétrole Brut.
II Les Facteurs qui déterminent le prix consommateurs
II-1-Prix du pétrole et marché
II-2-Réserve et production
II-3- Le taux de change effectif du dollar et le prix du pétrole
CHAPITRE II- LES REPERCUSSIONS MACROECONOMIQUES
I- Effets ressentis sur les agrégats macroéconomiques.
II-2- Les risques qui peuvent survenir
Risque financier
Risques géopolitiques
Risque écologique
CHAP. III- IMPACT SUR L’ECONOMIE MONDIALE
I- LES GRANDS GAGNANTS DE CETTE SITUATION
II–Les pays les plus pénalisés par l’effondrement de « l’or noir »
A- L’Arabie saoudite
B- Le Nigéria
C- Le Venezuela
D- La Russie
CONCLUSION
PARTIEII : MODELE ECONOMETRIQUE
PARTIE II : MODELE ECONOMETRIQUE
CHAPITRE I : ANALYSE DESCRIPTIVE
I-Relation taux de croissance du PIB et le prix du pétrole
II-Interprétation
III-Pour les pays exportateurs
CHAPITRE II : PRESENTATION DES MODELES TEST DE RACINE UNITAIRE ET COINTEGRATION D’ENGELS MODELE VAR
CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATIONS
I-CAS D’EXXON MOBIL
A-ESTIMATION VAR
B-INTERPRETATION ECONOMIQUE
II-CAS PAR PAYS
1-ARABIE SAOUDITE
2-VENEZUELA
3-RUSSIE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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