Par : Anh Thu LE
Définition du terme Kitsch
Le Kitsch a été un objet de recherche dans plusieurs domaines tels que : les sciences sociales (la philosophie, la littérature, la sociologie, etc.), et les arts (l’architecture, la musique, la peinture, le théâtre, etc.). En effet, il est omniprésent et a tendance à étendre son influence dans la vie des hommes. Avant de l’analyser, essayons de comprendre ce qu’est le Kitsch en faisant un petit tour des définitions auxquelles les chercheurs ont contribué. Du point de vue historique, nous trouvons plusieurs explications sur l’origine du mot Kitsch. Tomas Kulka a retracé les différentes origines de ce mot pour percevoir qu’il proviendrait du mot anglais sketch qui a été déformé en Skizze par des artistes à Munich (Kulka,1996, p. 14‑16). Il serait finalement devenu Kitsch à la fin du XIXe siècle et signifierait « des objets de souvenir qui ne sont pas chers et qui ont été achetés par des touristes américains ». (Calinescu, 1986). D’autres auteurs disent encore que ce terme viendrait du mot « chic en français et les Allemands auraient inversé ce chic en Kitsch. » (Génin, 2010, p. 11). Mais l’explication la plus probable, selon les chercheurs qui semblent les mieux informés, serait que le terme Kitsch viendrait de l’Allemagne du Sud, qu’il apparaitrait en Bavière (exactement à Munich) sous le règne de Louis II vers 1860, qui aurait été selon Abraham Moles – « un exceptionnel passeur du Kitsch » (Devèze, 2004). Le mot Kitsch aurait deux sortes de sources possibles : Soit il proviendrait du verbe « Kitschen, « bâcler », dans le sens particulier de « faire de nouveaux meubles avec des vieux. » (Moles, 1977, p. 7), soit du verbe « verkitschen », qui signifie, vendre quelque chose à la place de ce qui avait été exactement demandé. Il aurait des équivalents dans d’autres langues. En portugais piries et en français canadien quétaine correspondraient au même champ sémantique. Selon Umberto Eco, ce terme viendrait de l’allemand bavarois et signifierait le recyclage, le fait de faire du jeune avec du vieux, mais aussi de la pacotille et objets bon marché. Il désigne également les chromos, ces copies de la grande peinture que les touristes américains achetaient aux peintres munichois (Eco & Bouzaher, 2007, p. 394‑407). Cette conception est compatible avec la majorité des définitions de ce mot. Pacotille, bon marché, voire le « mauvais goût » ou la « médiocrité » sont des images les plus régulièrement utilisées pour désigner le Kitsch. On l’a labellisé par des connotations défavorables, il était même jugé négativement dans la littérature esthétique depuis 1900 (Moles, 1971). En fait, le Kitsch, représente-t-il seulement le « goût pour le faux » (Eco, 1985) ? Hermann Broch défend que le Kitsch soit issu du « mouvement romantique » (Broch, 2001, p. 10). En particulier, depuis les années 1960, il est reconnu aussi comme un mode d’ « esthétisation de la vie quotidienne » (Bell, 1979). Le mouvement du Pop art l’a favorisé en permettant aux artistes de le (re)prendre en charge comme jeu de la séduction propre à « l’hyperréalité » (Baudrillard, 1980; Boorstin, 1962; Eco, 1976). Une des raisons expliquant l’attachement du Pop art pour le Kitsch est leurs caractères communs. Tous les deux jouent sur « la relation sensible avec l’objet » (Chenivesse, 2015, p. 40), ils sont caractérisés par l’utilisation d’éléments visuels de la culture populaire produits en série. De fait, leurs produits facilitent le rapprochement de leurs clients grâce aux thèmes et aux techniques populaires. En parlant du pop art, nous ne pouvons ignorer Andy Warhol, artiste américain connu du monde entier en tant que peintre, réalisateur de films, producteur de musique et auteur, considéré comme la figure centrale de ce mouvement artistique. Avec le concept de travail : « non seulement à rendre « artistiques » des produits fabriqués en masse, mais en popularisant la production massive de l’art lui-même. » (Angelotti et al., 2011), il est l’auteur des peintures iconiques de produits américains tels que Campbell’s Soup Cans et les bouteilles de Coca –cola (qui ont été exposés lors de sa première exposition Pop Art Solo d’Andy Warhol en 1962 (Warhol, 2007)).
Effets du Kitsch sur les fournisseurs du système touristique
– Le changement d’échelle : Le Kitsch fait disparaître les proportions et modifie l’échelle. En profitant de ce caractère, les fournisseurs changent la taille des objets. Ils peuvent tantôt accroître, tantôt diminuer les dimensions d’un objet originel. En effet, un critère important du Kitsch, est le rapport scalaire variable (par rapport à la réalité) : un faux cygne pédalo ayant une taille plus grande que le vrai est offert aux touristes comme un jeu, ou La Tour Eiffel dix fois plus petite que l’originel permet, à l’inverse, de la faire entrer intégralement dans un selfie. On applique ce principe non seulement dans la décoration de la ville, des sites touristiques, mais aussi dans les souvenirs : des Tours Eiffel de 10 cm de haut sous forme de porte-clés, ou les statues de David en taille réduite pour pouvoir entrer dans l’avion. L’objectif de ce changement d’échelle est d’avoir une dimension de visibilité maximum.
– La diminution des coûts permet d’accroître les quantités et la disponibilité par rapport aux touristes : Cet effet est lié au septième caractère de l’objet kitsch que nous avons présenté dans la partie précédente. Tout d’abord, on constate un remplacement des matériaux passant d’une matière noble à un sous-produit (régulièrement) et vice-versa (rarement). Pour la première, une matière noble est remplacée par d’autres moins onéreuses, cela se voit très clairement et souvent dans le monde kitsch, comme par exemple, la défense d’éléphant en plastique qui remplace l’ivoire, les faux animaux en béton ou en plâtre pour remplacer les vrais, etc. Tandis que, pour obtenir un effet inverse, il se peut qu’une matière noble remplace des matériaux ordinaires. Dans ce cas, le niveau du Kitsch touche au luxe. La tendance à recouvrir les plats d’une couche d’or de 24 carats, devient de plus en plus « à la mode » dans les pays du Golf. Ensuite, un matériau peut remplacer ou être lui-même remplacé par un autre. Tantôt le bois est repeint en imitant le marbre, tantôt il est imité par le plastique. Le laiton se substitue à l’or, lui-même imité par le plastique. le remplacement des matériaux a pour but de diminuer le coût de revient. En outre, il a permis de passer d’une production artisanale à une plus industrielle répondant au goût du plus grand nombre. Cet effet a été analysé par Moles dans le système de distribution par les « supermarchés » ou le « Prisunic » (Moles, 1977).
– L’ambiance soft, sans tension : L’accumulation des signes dans le monde des objets kitsch crée une ambiance soft, sans tension. Cet environnement factice est capable de rassembler des objets qui n’ont rien en commun, mais qui peuvent coexister, sans conflit. Autrement dit, ce monde kitsch « tire son attractivité de ce genre d’incohérence qui produit un effet de surprise à défaut de la réelle sidération de l’émotion esthétique » (Stendhal, 1829). Un exemple décrit parfaitement cet effet, c’est Le Rêve (1910) du Douanier Rousseau (ou Henri Rousseau) – un peintre « précurseur de l’Art naïf » (Martet, 2018) : En observant son tableau ci-dessus (photo 1.15), le Rêve décrit une jungle imaginaire(de toute sa vie, Rousseau n’a jamais quitté la France ni même Paris) où domine une femme nue – l’auteur l’a nommée Yadwigha (d’où vient le poème cité en ouverture de notre thèse). Allongée sur un sofa, elle oriente son regard et son bras vers la partie centrale de la jungle, là où un autochtone dont son origine est signifiée par la couleur de sa peau, joue de la musique. Aux alentours, se trouvent deux lions, un singe, un éléphant et des oiseaux. L’apparition des lions nous aide à déterminer que c’est une jungle africaine. Dans ce tableau, nous trouvons plusieurs points incohérents : un sofa au milieu d’une nature sauvage, des fleurs de lotus poussent dans une forêt africaine, alors que cette plante vit dans un environnement aquatique. Pourtant, tout peut co-exister harmonieusement grâce au clair de lune (ambiance douce) et à la musique (pas de tension). La beauté de Yadwigha domine l’attention et devient presque « une allégorie du désir, de la fertilité et de l’érotisme » (Martet, 2018). Cet Art Naïf a créé un assemblage du Kitsch : de l’exotisme (jungle africaine), de l’érotisme (la beauté fertile de la femme) et de la douceur qu’expriment la musique et la richesse de la flore et de la faune.
– Le flashy des couleurs : Dans le monde kitsch, « ce qui n’est pas visible n’existe pas » (Moles, 1977). Pour rendre visible, une des manières efficaces est l’art du coloris dont les couleurs vives sont les plus appréciées, notamment le rose (celui d’une belle aurore) et le bleu (celui du ciel serein). Dans les sites touristiques à Dalat en particulier et au Vietnam en général, la décoration tourne autour de cette gamme de couleurs : le cœur doit être rouge ou rose, le ciel et l’eau doivent être bleus, etc. De plus, Dalat est considérée comme la « ville des mille fleurs », les fausses fleurs doivent être de couleurs multiples pour s’adapter à ce surnom. En observant le groupe de photos ci-dessous, nous trouvons un dragon coloré en bleu sur la Colline de Rêves (photo 1.16) car il vit dans l’eau et dans le ciel, tandis que des grenouilles sont en vert ou jaune (photo 1.17) pour attirer l’attention des touristes qui visitent le site Des Erables (nom en vietnamien : Khu du lịch Rừng lá phong), car si elles étaient de couleur naturelle (grise), ils pourraient les négliger. Sur le même principe, un carrosse de Cendrillon devant le Jardin de la Ville est en violet – couleur qui fait penser au Romantisme (photo 1.18). Quant aux deux monstres venus de l’Enfer (photo 1.19) dans la pagode de Linh Phuoc sont en rouge et jaune (deux couleurs issues de la culture vietnamienne).
Un esprit ouvert sur les objets et les cultures exotiques
Le goût pour les choses venant d’ailleurs correspond à un caractère très spécial chez les Vietnamiens que nous appellerons le « mode exotique ». Pourtant, la question posée est : d’où provient-il ce mode de vie ? Il faut revenir dans le passé afin d’observer le contexte historique du pays pendant et après les deux guerres, celle avec les Français puis avec les Américains. On peut constater qu’elles ont beaucoup contribué à la naissance du mode exotique. Les intelligentsias étaient les premiers qui y ont été influencés par le mouvement des cultures occidentales. Durant l’ère coloniale, les Français avaient apporté la civilisation française qui était absolument neuve et étrange pour les autochtones. L’habillement, l’art culinaire, l’agriculture (des fruits et légumes occidentaux ont été importés et plantés à partir de cette époque), et particulièrement, l’écriture latine a totalement remplacé le Nôm17. Cette latinisation restée utilisée en vietnamien moderne, et l’a transformée en « la seule langue d’Extrême-Orient à avoir abandonné les idéogrammes au profit des caractères latins » (Duteil, 1997, 2002). Après la colonisation, ce fut l’arrivée des Américains. La francisation a été donc remplacée par l’américanisation. En comparant deux devoirs différents, celui de la République du Vietnam du Sud et celui du Vietnam du nord communiste, nous voyons clairement comment cette occidentalisation s’est opérée : Le Nord était pauvre, le Sud s’était plus développé grâce aux supports matériels fournis par les Américains. Hormis la prospérité de la matérialisation, les gens du Sud ont été influencés par la culture américaine. Les bars et les boîtes de nuit implantés partout dans les grandes villes (Saïgon, Da Nang, Dalat, Nha Trang) afin de répondre aux besoins des soldats américains et du fait, ils attiraient un grand nombre des Vietnamiens. Le pop art et le style vintage étaient également « à la mode » chez les jeunes Vietnamiens vers les années 60-70 de cette époque. Après l’indépendance, l’économie du pays a subi le dirigisme du Parti Communiste comme la plupart des pays socialistes de cette époque. Cela joue aussi un rôle important dans la psychologie kitsch des Vietnamiens. Lorsqu’ils comparaient les produits domestiques (qui étaient de faible qualité et d’apparence moins attractive, du fait de la stagnation de l’industrie du pays) avec les produits étrangers importés par des Viet-Kieu pour les revendre au Vietnam. Ils constataient ce grand écart qu’il y avait. Cela a ancré un stéréotype encore vivant dans la pensée des Vietnamiens : les produits provenant de l’étranger sont toujours meilleurs que ceux fabriqués dans le pays.
Comment Dalat est-elle devenue rapidement une ville française ?
La première raison découle de la compatibilité du climat et du paysage naturel de Dalat avec ceux de l’Europe en général, et de la France en particulier. Un récit de 1908 décrit ainsi le voyage des premiers arrivants Français sur le plateau : « Après l’ascension suffocante, par la forêt de fièvre et de mort, l’air s’allège ; c’est une montagne de sapins, on respire de la France » (Ajalbert, 1913, p. 200). Le magazine à grande diffusion l’Illustration disait la même chose. A savoir que Dalat se présentait comme une expérience nostalgique : « Après avoir traversé les luxuriances de la Cochinchine et bu l’air lourd de la vallée, on a la sensation de pénétrer dans un monde nouveau […] et voici que vous grimpez progressivement en Europe. Au paysage indochinois se substitue un paysage des Alpes » (Jennings & Larcher-Goscha, 2013, p. 116). En effet, Dalat est un substitut idéal de leur patrie grâce à quelques points communs du paysage, des collines, des forêts ou à la fraîcheur du climat. Le système paysagé révèle la nostalgie des expatriés français. A leurs yeux, elle ressemble tantôt aux Landes, tantôt aux Vosges, ou aux Alpes, aux Pyrénées, voire en particulier, elle devient un faux semblant de Paris. En effet, cette capacité à évoquer la nostalgie des coloniaux lui a conféré un rôle de cure : « une cure contre l’anémie, la malaria mais aussi contre le mal du pays, en clair, une thérapie contre l’Indochine elle-même. » (Jennings, 2006). La deuxième raison qui a poussé Dalat à devenir une ville française est l’ambition du Gouverneur Paul Doumer. Il voulait la transformer en « un centre français au cœur de l’Indochine » (Demay, 2013b; Jennings, 2005). Cette station climatique est non seulement un sanatorium comme primitivement prévu mais aussi un centre multifonctionnel pour « servir de pouponnière à la « race » française en Indochine, de site de convalescence et de lieu de vie pour les familles européennes. Dalat allait tout simplement permettre à la présence française en Indochine de se pérenniser ». (Doumer, 1902, p. 112‑114) Dalat aura connu cinq plans d’urbanisation. Citons le plan de Paul Champoudry en 1905, de Jean O’Neil en 1919, d’Ernest Hébrard en 1923, de Louis-Georges Pineau en 1932 et de Jacques Lagisquet en 1942. Chaque urbaniste avait son style et sa façon d’aménager. Malgré leurs différences d’approche, ils se sont retrouvés autour de cette ambition évoquée par Paul Doumer. Nous pouvons conclure que pendant cette époque (qui va de 1893 à 1954), Dalat a été quasi francisée par l’urbanisme de la station, de la construction et de l’architecture. Si nous utilisons une image métaphorique, nous pourrions dire que Dalat à l’origine, était considérée comme une jeune fille dans l’innocence de sa beauté naturelle, et a été transformée en une femme sophistiquée du fait de cette première intervention coloniale. Entre l’époque post-coloniale et la paix (soit entre 1955 et 1974), Dalat resta toujours une station climatique attirant les touristes. Si nous la comparons à d’autres stations d’altitude ayant la même fonction de « tourisme de repos » (Demay, 2013a) telles que Ba Na se situant au centre du Vietnam, ou Sapa au nord du Vietnam, Dalat est plus chanceuse, ses activités touristiques fonctionnent de façon stable et elle n’a pas connu la ruine, malgré les guerres. Tandis que les deux autres stations ont stagné durant cette époque. Station de second rang du centre de l’Annam, Ba Na a été créée en 1919 par Victor Adrien Debay et a rapidement émergé dans « les pratiques de repos touristiques » (Demay, 2013a, p. 246) grâce aux avantages du climat et de la beauté de ses sites (Gaide, 1930, p. 49). Etant une ville d’environ 130 habitations, deux hôtels, une piscine, un court de tennis et un service de transport collectif pour accueillir 1.000 touristes par mois en 1937 (Fife, 2009), elle a été détruite et totalement oubliée pendant une cinquantaine d’années, de 1945 jusqu’en 1997. Sapa a dû subir le même destin. Ouverte en 1910 en tant que sanatorium militaire et établissement sanitaire, la période de développement de cette station d’altitude commence au début de 1940, quand elle est devient « la capitale d’été du Tonkin » (Demay, 2007) avec deux plans d’urbanisation conçus par Cerruti et Lagisquet, elle comptait alors 300 villas de villégiature. Après que les civils et militaires français eurent quitté la station pour rentrer à Hanoi au début de 1947, les partisans nationalistes l’ont récupérée et ont détruit son infrastructure et ses édifices coloniaux. La station était en ruines à partir de là. Jusqu’en 1990, quand la haute région fut ouverte à la circulation touristique pour la première fois depuis 1947, le tourisme commença à se rétablir. Revenons à Dalat, malgré les guerres, les activités touristiques se développèrent. Nous trouvons même des posters de publicité du tourisme des années 1960 – la période de guerre avec les Américains. Le contenu de ces posters insistait de façon importante sur le paysage dont les forêts de pins, les sources d’eau et les animaux sauvages, le climat tempéré et la présence des ethnies montagnardes . En outre, le Romantisme et la mélancolie soulignaient le « parfum désuet » (Nguyễn, 2016) de l’Indochine. La Vallée de l’Amour et le Lac des Soupirs ont été reconnus comme des sites d’escapades romantiques de cette époque. Les principaux visiteurs étaient notamment les militaires américains et les élites sud vietnamiennes provenant de Saigon. Ils s’y rendaient pendant leurs permissions et leurs vacances pour profiter de la fraîcheur et du paysage de Dalat. Quand la paix fut rétablie après le 30 avril 1975, sous la gouvernance communiste, Dalat va évoluer différemment.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
1 CHAPITRE I : FONDEMENTS DE LA RECHERCHE
1.1 Définition du terme Kitsch
1.2 Genèse du Kitsch
1.3 Caractéristique du Kitsch
1.4 Les effets du Kitsch
1.4.1 Effets du Kitsch sur les fournisseurs du système touristique
1.4.2 Effets du Kitsch sur les clients
1.5 Mesure du Kitsch
1.5.1 Gradient du Kitsch
1.5.2 Echelle des dispositifs kitsch
1.6 L’authenticité est-elle antagoniste au Kitsch ?
1.6.1 Définition de l’authenticité
1.6.2 Relation entre l’authenticité et le Kitsch
1.7 Le développement du Kitsch dans la société vietnamienne
1.7.1 Y-a-t-il une « psychologie » vietnamienne qui serait réceptive au Kitsch ?
1.7.2 Problématique : un seul Kitsch pour tous les Vietnamiens ou chacun a-t-il son propre Kitsch ?
1.7.3 Le Kitsch devient-il un outil de gouvernance ?
2 CHAPITRE II : DESCRIPTION DU SYSTEME TOURISTIQUE ACTUEL DE DALAT
2.1 Information générale
2.1.1 Description géographique et démographique
2.1.2 La naissance de l’exotisme colonial de Dalat
2.2 Le tourisme : revenu important de Dalat
2.3 Le tourisme kitsch : un système touristique central pour Dalat
2.3.1 Environnement touristique de Dalat
2.3.2 Le système touristique kitsch de Dalat depuis les quinze dernières années
2.3.3 Participation des touristes dans chaque niveau du gradient
3 CHAPITRE III : IMPACTS DU KITSCH SUR LA DESTINATION DALAT
3.1 Impacts matériels
3.1.1 Impacts sur les paysages
3.1.2 Impacts sur les édifices coloniaux
3.1.3 Les impacts sur les infrastructures urbaines
3.2 Impacts immatériels : A propos de la culture et de la typicité de Dalat
3.2.1 Le mode de vie des Dalatois
3.2.2 Explosion de cultures exotiques dans les pratiques culinaires
3.2.3 Artisanat
3.3 Le Festival des Fleurs – sera-t-il l’atout principal du tourisme de Dalat ?
4 CHAPITRE IV : COMPORTEMENTS DES ACTEURS CONCERNES PAR LE SYSTEME TOURISTIQUE KITSCH
4.1 Méthodologie de recherche
4.2 Sondage 1 : « Le niveau de participation des touristes dans les sites touristiques à Dalat »
4.3 Sondage 2 : « Interview sur le système touristique kitsch de Dalat »
5 CHAPITRE V : EXISTE-IL D’AUTRES MODELES DU KITSCH ?
5.1 Dalat et ses projets de développement à long terme
5.2 Etudes de cas dans la recherche de modèle(s) compatible(s) pour Dalat
5.3 Modèle 1 : Barcelonnette – « le Mexique en Ubaye »
5.3.1 Particularité historique
5.3.2 Les villas mexicaines – la grande fierté des Barcelonnettes
5.3.3 Application du Kitsch dans les activités touristiques de Barcelonnette
5.4 Modèle 2 : Bandung – « Paris Van JAVA »
5.4.1 Particularité historique
5.4.2 Les villas coloniales de Bandung
5.4.3 Son système touristique kitsch et les points compatibles avec celui de Dalat
5.5 Conclusion de deux modèles proposés
CONCLUSION GENERALE : QUEL AVENIR DU KITSCH A DALAT ?
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