EFFETS DES TEMPERATURES DIURNES SUR LA REPRODUCTION CAPRINE

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Capacité de charge

La charge d’un parcours correspond aux quantités d’animaux exprimées en tête de bétail ou en poids vif que ce parcours peut entretenir sans se dégrader. Elle dépend des précipitations.
Au Sahel, l’alimentation des chèvres est largement tributaire du pâturage naturel. Le couvert végétal dépendant de la pluviométrie disparaît pendant la saison sèche, prédisposant les animaux à une sous-alimentation.
Ainsi, pour aider les animaux à se maintenir pendant la mauvaise saison, certains éleveurs constituent des réserves fourragères ou alors ont recours à l’utilisation des sous-produits de récolte et agro-industriels.

Les résidus de récolte et sous-produits agro-industriels.

Il existe une variété considérable de résidus de récolte et de sous-produits agro-industriels, susceptibles d’être utilisés en alimentation des chèvres. Ils sont de composition et de valeur alimentaire différente.
CALVET, 1959 les repartit selon le mode de production en :
• Sous-produits directement issus des activités agricoles (résidus de récolte)
• Sous-produits résultants des transformations de produits végétaux ou d’origine animale (sous- produits agro-industriels).

Les résidus de récolte

Ils sont variés et regroupés en résidus de céréales et fanes de légumineuses, les plus important en quantité.

Les pailles de mil, de mais, de sorgho, et de riz

Ce sont des chaumes (tiges et feuilles) auxquelles il faut ajouter des rafles (épis sans graine). Le plus souvent, elles sont abandonnées sur les champs après la récolte des graines et utilisées par les animaux. Les éleveurs commencent à constituer des réserves qu’ils distribuent aux animaux pendant la période de soudure.
La valeur alimentaire de ces pailles est généralement faible, car elles proviennent des plantes arrivées à maturité dont les principes nutritifs intéressant ont migré dans les graines. Elles sont déficitaires en matières azotées et ont aussi une valeur énergétique faible en raison de leurs teneurs en membranes lignifiées (NJOUDEITINGAR, 1993).

Les fanes de légumineuses.

Ce sont principalement les fanes d’arachides et de niébés qui constituent la partie végétative aérienne de la plante (tiges et feuilles) après la récolte des gousses.

La fane d’arachide (Arachis hypogea)

L’arachide constitue la culture de rente la plus importante au Sénégal. Elle donne un résidu, la fane, qui constitue l’essentiel des résidus agricoles utilisés systématiquement en alimentation animale.
On l’utilise comme complément dans l’alimentation des ruminants. La fane est constituée de la tige, des feuilles et souvent une partie du système radiculaire.
La valeur alimentaire de la fane d’arachide est variable suivant le mode d’égoussage (manuel ou battage) et l’importance des contaminations par le sable dont elle est fréquemment l’objet. Elle est généralement comprise entre 0,35 et 0,65 UF/kg de MS et entre 55g et 80g de MAD/kg de MS et peut diminuer considérablement avec des conditions de récolte et de stockage défectueuses (NJOUDEITINGAR, 1993).

La fane de niébé (vigna sinensis)

Le niébé est une plante cultivée pour ses graines qui contribuent beaucoup à l’apport azoté dans l’alimentation humaine.
La fane de niébé a une teneur en cellulose un peu plus élevée que celle de l’arachide mais une valeur alimentaire voisine (NJOUDEITINGAR, 1993).
Elle a une valeur fourragère de 0,35 à 0,45 UF et une teneur en MAD de l’ordre de 80 à 100g/kg de MS (tableau VI).

Les sous-produits agro-industriels

Ce sont des sous-produits issus des transformations des produits végétaux ou d’origine animale. Ces produits sont très variés et regroupés en sous-produits des céréales, sous-produits de l’oléagineux, sous-produits de la canne à sucre et sous-produits d’origine animale.

Les sous-produits des graines de céréales

Les sous-produits de meunerie

Ce sont surtout les sons de mil, de sorgho et accessoirement ceux de mais et de blé. Les sons de mais, de mil, de sorgho proviennent de la mouture artisanale. Il existe également des unités de fabrication industrielles de farines qui produisent les issues de traitement de mil, de sorgho et de mais dont les plus importants sont les sons. Les sous-produits de blé sont obtenus lors du traitement de blé pour extraire la farine.
La composition et la valeur nutritive des issues de blé varient selon leur nature et leur origine. Les issues de blé sont de qualité moyenne en matières protéiques brutes. Elles sont ont une faible teneur en calcium, une teneur importante en phosphore. Ils sont par ailleurs riches en vitamine B (FAYE, 1981). Les sons de mais quant à elles sont très riches en énergie. La composition bromatologique du son de mais artisanal est très proche de celle du grain entier à cause de la présence non négligeable de semoule prouvée par un taux de cellulose très inférieur à celui du son industriel (6,6 à 7,5 contre12à14%) (GALINA, 1989).

Les sous-produits de rizerie

Ces sous-produits proviennent de la transformation du riz dans les rizeries en vues d’obtenir le riz blanchi utilisable en alimentation humaine. Ce sont essentiellement les balles de riz, les sons décortiqueurs, les farines de cones et les farines basses. La composition bromatologique et la valeur alimentaire de ces différents sous-produits du riz varient suivant leur origine et les techniques de fabrication (tableau VII).
Les sons de riz ont une teneur élevée en cellulose et en lignine qui limite leur digestibilité. Ils sont aussi riches en cendres (70 à 80%) dont une forte proportion de silice et de vitamine B (NJOUDEITINGAR, 1993).Les farines de cônes constituent les sous-produits les plus intéressants pour les animaux. Elles sont riches en protéines, en lipides, et en glucides. Elles sont hautement énergétiques et très digestibles.

Les sous-produits de brasserie

Ils sont représentés par la drèche, produits humides contenant environ 70 à 80 % d’eau. Les drêches fraîches ou séchées sont d’excellents aliments pour certaines catégories d’animaux. Les drêches humides ne peuvent se conserver plus de 24 heures, elles fermentent ; aussi on les fait sécher.

Les sous-produits de sucrerie

Le traitement industriel de la canne à sucre donne deux principaux sous-produits qui sont la bagasse et la mélasse.

La bagasse

C’est un résidu essentiellement cellulosique obtenu après passage de la canne à sucre dans les broyeurs qui les séparent de la partie liquide sucrée ou jus. Cette bagasse équivaut à un foin de qualité moyenne avec 0,12UF/kg de MS et parait donc servir comme aliment de lest.

La mélasse

C’est une substance sirupeuse de couleur brune noire qui reste dans les cuves après évaporation et purification du sirop dont on extrait les sucres. C’est un aliment essentiellement énergétique. Elle rend appétant les fourrages grossiers. Le taux de mélasse préconisé est de 5 à 25%. Elle sert de liant des concentrés finement divisés. Elle permet l’utilisation métabolique de l’azote non protéique et de l’urée. Elle devient néfaste lorsqu’elle est utilisée en excès.

Les sous-produits des oléagineux

Ce sont essentiellement les sous-produits de l’arachide et du coton.

Les sous-produits de l’arachide

Les sous-produits d’arachide les plus importants sont : les coques d’arachide et les tourteaux.
¾ La coque d’arachide
C’est l’ensemble des deux valves des gousses après extraction des graines. La coque d’arachide est essentiellement cellulosique tableau VIII.
Les taux de cellulose et de lignine très élevés la rendent peu digestible.
¾ Les tourteaux d’arachide
Les tourteaux sont obtenus de l’extraction de l’huile d’arachide. Ce sont des aliments essentiellement protéiques dont la composition et la valeur alimentaire varient en fonction de la technique d’extraction voir tableau VIII
On distingue trois types de tourteaux en fonction du procédé d’extraction de l’huile :
– Les tourteaux « expellers » ou tourteaux d’extraction par pression continue qualifiés de tourteaux gras du fait de leur résiduelle en huile élevée (4-8%).
– Les tourteaux d’extraction obtenus lors d’extraction de l’huile par un solvant des graisses ; ce sont des tourteaux déshuilés ou maigres.
– Les tourteaux par pression à froid ou tourteaux d’extraction par coction à l’échelon familial. Ils contiennent 15-25% d’huile résiduelle et s’altèrent facilement.
Les tourteaux sont dans l’ensemble des aliments protéiques de qualité et présentent un meilleur équilibre en acides aminés indispensables.

Les sous-produits de coton

Ils sont représentés par la graine de coton, la coque de coton et les tourteaux de coton.
¾ La graine de coton
C’est le produit d’égrenage du coton dont il représente environ 69%. Elle est formée d’une coque dure entourée d’une fibre et contenant une amande d’où on extrait l’huile. La composition bromatologique des graines de coton varie en fonction des variétés et de la qualité des graines. Les graines de bonne qualité ont une valeur énergétique supérieure à 1 UF/kg MS, une teneur en protéines de 125g de MAD/kg MS.
La graine de coton a une vocation particulière pour la supplémentation d’animaux au pâturage en saison sèche. Cependant elle contient un principe toxique, le gossyol.
¾ La coque de graine de coton
La coque de graine de coton est bien appétée par les animaux. La coque de graine de coton peut avoir une valeur alimentaire minimale de 0,3 UF et de 4g de MAD/kg MS tableau IX. Elle peut aussi être très bien mélasse comme les pailles.
¾ Le tourteau de coton
C’est un produit de l’extraction de la graine de coton qui représenta 47% de la graine de coton.
La composition bromatologique varie suivant les divers procédés technologiques de fabrication. Le tourteau de coton décortiqué est un aliment de haute valeur énergétique (1,3 U.F. /kg M.S.) et très riche en MAD (350g/Kg).
En somme, les produits agricoles et agro-industriels utilisables en alimentation des chèvres sont nombreux et variés mais de composition alimentaire très inégale. Autant les sous produits de transformation ont des bonnes valeurs alimentaires, autant les résidus de récolte sont des aliments grossiers, de faibles valeurs alimentaires.
En élevage traditionnel l’alimentation des chèvres a pour base, le pâturage naturel dont le couvert végétal disparaît pendant la mauvaise saison. Les sous-produits agricoles et agro-industriels peuvent être utilisés pour couvrir le déficit des besoins de production lorsqu’il n’est pas totalement couvert par le pâturage naturel ou alors assurer les besoins d’entretien pendant la mauvaise saison. Lorsque cette alimentation est mal assurée, plusieurs conséquences peuvent survenir intéressant en premier lieu la fonction de reproduction.

Les sources de minéraux

Les sources d’éléments minéraux sont représentées par la poudre d’os, le coquillage, les foins de légumineuses fourragères, le lait, les sons de céréales, etc. Elles permettent de satisfaire certains besoins des animaux mais ne leur apportent pas pour autant un dosage équilibré en éléments minéraux essentiels. Elles contiennent d’ordinaire du sodium, du fer, de calcium et de phosphore et sont souvent pauvres en d’autres éléments. Une complémentation s’avère alors indispensable surtout chez les femelles en reproduction. Les pierres à lécher, les terrains salifères et l’eau de pluie sont d’autres sources d’éléments minéraux (CHESWORTH, 1992).

Les sources de vitamines

Les vitamines se retrouvent en général dans le fourrage vert, le foin, les pailles, les céréales, les huiles et les tourteaux. Cependant, les vitamines du groupe B et la vitamine D peuvent être synthétisées par les chèvres. Les quantités sont généralement faibles dans le fourrage, aliment de base du bétail dans certaines zones, ce qui peut souvent nécessiter une complémentation à l’aide de Complexe Minéral Vitaminés (CMV) sous forme de pierres à lécher.

INFLUENCE DE L’ALIMENTATION SUR LA REPRODUCTION

L’alimentation joue un rôle important dans la reproduction. Elle permet à l’animal d’extérioriser son potentiel génétique.
Toutefois lorsque celle-ci n’est pas adaptée et équilibrée, elle peut conduire à des problèmes de reproduction avec particulièrement l’infécondité collective au sein du même troupeau.
Selon WOLTER (1973) les erreurs alimentaires portent sur le niveau alimentaire (déséquilibres quantitatifs) mais aussi sur l’équilibre alimentaire (déséquilibres qualitatifs).

Influence de l’aspect quantitatif de la ration.

Les erreurs sur le niveau alimentaire sont traduites par une sous alimentation ou une suralimentation. Compte tenu des réalités de l’élevage africain, nous insisterons sur la sous-alimentation.

La sous-alimentation

L’alimentation des caprins étant la plus part des cas issue du pâturage naturels, la sous- alimentation revêt un caractère endémique dans les régions tropicales et constitue une menace pour le repeuplement du bétail en Afrique.
Cela est d’autant plus vrai que le couvert végétal disparaît pendant la saison sèche, entraînant une malnutrition globale chez les ruminants.
La sous-alimentation est donc une constante saisonnière de l’élevage en Afrique sub-saharien. Les conséquences de cette sous-alimentation sur la reproduction sont différentes selon qu’il s’agit des caprins primipares ou multipares.
Chez les primipares, la sous-alimentation globale retarde la maturité sexuelle.
En effet, l’apparition des premières chaleurs à la puberté semble beaucoup plus liée à la maturité pondérale qu’à l’age des animaux (THIBIER, 1976). De ce fait, les sous-alimentation augmente le temps requis pour atteindre le poids à la puberté et influence ainsi l’âge à la puberté. C’est pourquoi, les apports alimentaires suffisants durant le jeune âge avancent la maturité sexuelle tout en étant favorable à la croissance et à la conformation des animaux primipares (GATSINZI, 1989).
Chez les chèvres adultes, la sous-alimentation est très fréquente en saison sèche. Les gains de poids obtenus pendant la saison favorable sont perdus au cours des derniers mois de la saison sèche (MANIRARORA, 1996).
Ainsi les conséquences sont variables selon le stade physiologique. Les animaux en post-partum vont voir un allongement de l’anoestrus post-partum et par conséquent l’intervalle entre les agnelages. L’activité sexuelle normale est souvent rétablie pendant la prochaine saison favorable. Ceci emmène à croire que l’anoestrus post-partum qui s’installe est un anoestrus de sauvegarde lié aux mauvaises conditions d’entretien (GATSINZI, 1989).
Pour les femelles gestantes, la malnutrition grave et tardive peut conduire à des avortements, la naissance des agneaux chétifs ou prématurés (WOLTER, 1973).
L’infertilité des chèvres sous-alimentées serait en rapport directe avec un état d’hypoglycémie. Celle-ci déprimerait l’activité nerveuse suffisamment pour inhiber la sécrétion hypothalamique des facteurs de libération des hormones gonadotropes. (GATSINZI, 1989).
Le sous-alimentation, fréquente dans nos élevages, n’est pas la seule néfaste pour la reproduction des caprins. La suralimentation difficilement présente sous les tropiques est également une grande cause d’infertilité.

La suralimentation

La suralimentation est souvent observée dans les élevages ou les animaux ont la possibilité de disposer des concentrés.
Chez les primipares, les excès alimentaires sont néfastes à la fertilité ultérieure, à la productivité laitière et à la longévité de la chèvre (GATSINZI, 1989).
Chez les adultes, les excès alimentaires provoquent l’obésité et la surcharge graisseuse des ovaires, à l’origine des chaleurs silencieuses et des ovulations retardées (FRANCOIS, 1972).
L’aspect global de la ration, aussi important qu’il soit n’exclut aucunement l’influence spécifique des différents nutriments contenus dans la ration sur la fertilité des chèvres.

Influence de l’aspect qualitatif de la ration

L’aspect qualitatif de la ration intervient par l’importance relative des différents nutriments contenus dans celle-ci. Le manque d’apports énergétique et protéique adéquats sans oublier le déséquilibre minéral dans les sols et les fourrages ont été depuis longtemps responsables de la médiocre productivité des ruminants menées sur parcours naturels (DOWELL et al, 1984).

Apport énergétique

L’énergie est un facteur clé de la ration. Elle permet aux différents appareils de fonctionner en assurant leur métabolisme basal.
L’animal ne peut produire que lorsque ses besoins d’entretien sont couverts. La carence énergétique en fin de gestation ou en début de lactation entraîne un arrêt transitoire ou un ralentissement de l’activité ovarienne
Cette carence après la fécondation, provoque la mortalité embryonnaire (GATSINZI, 1989). En fin de gestation, la carence énergétique entraîne chez les chèvres une réduction de la sécrétion du colostrum et de lait à l’agnelage.

Apport protéique.

La carence en protéine inhibe la sécrétion d’hormones gonadotropes chez la chèvre tandis qu’elle entraîne un retard dans le développement des organes sexuels chez les primipares en raison du fait que la croissance est prioritaire sur la reproduction.
Les excès azotés abaissent la fertilité des chèvres (WOLTER, 1973). Ils entraînent une surcharge hépatorénale qui peut d’une part prédisposer à un déséquilibre hormonal en entravant le catabolisme des hormones sexuelles, d’autre part conduire à une imprégnation de l’organisme maternel par des substances toxiques résultant du catabolisme azoté en induisant un accroissement de la mortalité embryonnaire (GATSINZI, 1989).

Apport en minéraux

Les carences minérales dans les pays tropicaux sont généralement globales eu égard au fait qu’elles sont liées à la qualité du fourrage consommé, la supplémentation minérale étant rare.
Les carences minérales les plus fréquentes sont celles des éléments : calcium (Ca), phosphore (P), et celles des oligo-éléments : manganèse (Mn), zinc (Zn), cuivre (Cu) et l’iode (I).

Les Macro-éléments

Le phosphore est un facteur primordial de fécondité. Il conditionne la sécrétion antéhypophysaire d’hormone gonadotrope folliculinisante (FSH).
Cette carence, fréquente chez les chèvres laitière à cause des déperditions de phosphore dans le lait mais également à cause de la teneur faible des fourrages en phosphore, provoque lorsque celle-ci est prononcée un état d’hypophosphorose ayant des répercussions sur l’hypophyse et l’ovaire et se traduisant par des chaleurs irrégulières ou silencieuses, la mise bas des caprins débiles.
Les excès de phosphore sont également nuisibles à la fertilité par défaut d’assimilation des oligo-éléments.
De nombreux auteurs cités par GATSINZI (1989) rapportent l’effet bénéfique de la supplémentation phosphocalcique sur la reproduction.
Quant au calcium, son rôle direct sur la reproduction semble plus restreint que le phosphore.
L’excès de calcium provoque un déséquilibre du rapport phosphocalcique entraînent une carence en phosphore secondaire.
L’excès du rapport phosphocalcique ou la carence en phosphore provoque un retard de croissance des femelles et un retard dans l’apparition des premières chaleurs à la puberté.

Les oligo-éléments

Le zinc et le manganèse sont nécessaires à l’élaboration des hormones gonadotropes antéhypophysaires (FSH, LH) (GATSINZI, 1989). La carence en zinc provoque une dégénérescence kystique de l’ovaire et de rétentions placentaires chez les chèvres.
La carence en cuivre entraîne une diminution de la fertilité avec anoestrus ou suboestrus.

Apport vitaminique

Les besoins vitaminiques des animaux sont différents selon le stade physiologique de l’animal. Les exigences vitaminiques sont d’importance diverse selon que l’animal est en phase de croissance, de gestation, ou de lactation. Chez les ruminants en général les apports vitaminique doivent porter sur les vitamines liposolubles A, D, E.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : AMELIORATION GENETIQUE CAPRINE AU SENEGAL
I.1. PRINCIPALES RACES EXPLOITEES
I.1.1. Chèvre du Sahel ou Peul
I.1.2. Chèvre naine
I.1.3. Autres races
I.2. IMPORTANCE DE L’ELEVAGE CAPRIN
I.2.1. Importance économique
I.2.1.1. Production de viande
I.2.1.2. Production de lait
I.2.1.3 Production de peaux
I.2.1.4. Production du fumier
I.2.2. Importance socioculturelle
I.3. INSEMINATION ARTIFICIELLE CAPRINE AU SENEGAL
I.3.1. Définition- Historique
I.3.1.1. Définition
I.3.1.2. Historique
I.3.2. Avantages et Inconvénients
I.3.2.1. Avantages
I.3.2.1.1. Avantages sanitaires
I.3.2.1.2. Avantage d’ordre génétique
I.3.2.1.3. Avantage d’ordre économique
I.3.2.2. Inconvénients
CHAPITRE II : ALIMENTATION DES CAPRINS SUR PARCOURS NATURELS
II .1. LES BESOINS DE LA CHEVRE
II.1.1. Les besoins énergétiques, protéiques et minéraux.
II.1.2. Les besoins vitaminiques
II.1.3. Les besoins en eau
II.2. ALIMENTS EN ELEVAGE CAPRIN
II.2.1. Les pâturages naturels
II.2.1.1. Définition
II.2.1.2. Description synthétique
II.2.1.2.1. La steppe
II.2.1.2.2. La prairie
II.2.1.3. Productivité
II.2.1.4. Valeur Fourragères
II.2.1.5. Capacité de charge
II.2.2. Les résidus de récolte et sous-produits agro-industriels
II.2.2.1. Les résidus de récolte
II.2.2.1.1. Les pailles de mil, de mais, de sorgho, et de riz
II.2.2.1.2. Les fanes de légumineuses.
II.2.2.2. Les sous-produits agro-industriels
II.2.2.2.1. Les sous-produits des graines de céréales
II.2.2.2.2. Les sous-produits de sucrerie
II.2.2.2.3. Les sous-produits des oléagineux
II.2.3. Les sources de minéraux
II.2.4. Les sources de vitamines
II.3. INFLUENCE DE L’ALIMENTATION SUR LA REPRODUCTION
II.3.1. Influence de l’aspect quantitatif de la ration.
II.3.1.1. La sous-alimentation
II.3.1.2. La suralimentation
II.3.2. Influence de l’aspect qualitatif de la ration
II.3.2.1. Apport énergétique
II.3.2.2. Apport protéique.
II.3.2.3. Apport en minéraux.
II.3.2.3.1. Les macro-éléments
II.3.2.3.2. Les oligo-éléments
II.3.2.4. Apport vitaminique.
II.3.2.4.1. Vitamine A
II.3.2.4.2. La vitamine D
II.3.2.4.3. La vitamine E
CHAPITRE III : EFFETS DES TEMPERATURES DIURNES SUR LA REPRODUCTION CAPRINE
III.1. EFFETS DES HAUTES TEMPERATURES SUR DES FEMELLES
III.1.1. Retard de puberté
III.1.2. Action sur le cycle sexuel
III.1.3. Action sur la fertilité
III.1.4. Action sur la viabilité du produit.
III.2. MECANISME D’ACTION DU STRESS THERMIQUE SUR LA FONCTION DE REPRODUCTION
III.2.1. Réponses hormonales
III.2.1.1. Progestérone
III.2.1.1.1. Elevage à l’extérieur
III.2.1.1.2. Variation de la progestérone en fonction du stade de la reproduction.
III.2.1.2. La LH
III.2.2. Action sur l’appareil génital
III.2.3. Action sur l’embryon et le fœtus.
DEUXIEME PARTIE:
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
I.1. ZONE D’ETUDE
I.1.1. Situation géographique
I.1.2. Milieu physique
I.1.2.1. Climat
I.1.2.2. Végétation
I.1.2.3. Cours d’eaux
I.1.2.4. Pédologie
I.1.2.5. Activités socio-économiques
I.2. MATERIEL
I.2.1. Matériel animal
I.2.1.1. Echantillonnage et répartition
I.1.3. Matériel technique.
I.1.4. Ressources humaines
I.3. METHODES
I.3.1. Recherche bibliographique
I.3.2. Enquête
I.3.2.1. Enquête exploratoire
I.3.2.2. Enquête proprement dite
I.3.2.2.1. Alimentation des animaux sur parcours
I.3.2.2.2. Prise des températures
I.3.2.2.3. Insémination artificielle des animaux
Protocole d’Insémination Artificielle
I.3.2.2.4. Diagnostic de gestation
I.3.3. Saisie et analyse des données
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
II.1. RESULTATS
II.1. 1. TAUX DE REUSSITE DE L’INSEMINATION ARTIFICIELLE A J60.
II.1.2. EFFETS DES RATIONS ALIMENTAIRES SUR LE TAUX DE REUSSITE DE l’I.A. A J60
II.1.2.1. Inventaire des ressources alimentaires.
II.1.2.1.1. Ressources en eau
II.1.2.1.2. Ressources végétales.
II.1.2.1.3. Ressources agricoles
II.1.2.2. Stratégie d’alimentation aux niveaux des chèvreries.
II.1.2.2.1. Alimentation sur parcours durant les trois premiers mois
II.1.2.2.2. Différentes combinaisons faites des matières premières en fonction des chèvreries pendant les trois premiers mois.
II.1.2.2.3. Influence des types de rations alimentations sur la reproduction
II.1.3. APPRECIATION DES VARIATIONS DES TEMPERATURES SUR LA REPRODUCTION
II.1.3.1. Température rectale le jour l’IA (Jo).
II.1.3.2. Températures diurnes
II.2. DISCUSSION
II.2.1. Taux de réussite de l’insémination à J60.
II.2.2. Effets des rations alimentaires aux niveaux des localités sur le taux de gestation
II.2.2.1. Inventaire des ressources alimentaires sur parcours.
II.2.2.2. Stratégie d’utilisation des aliments aux niveaux des chèvreries
II.2.2.2.1. Alimentation sur parcours durant les trois premiers mois.
II.2.2.2.2. Différentes combinaisons faites des matières premières en fonction des chèvreries pendant les trois premiers mois.
II.2.2.3. Effets des types de rations alimentations sur les résultats de l’IA à J60
II.2.3. Appréciation des variations des températures sur les résultats de l’IA à J60.
RECOMMANDATIONS
1. AU NIVEAU DE L’ETAT
2. AU NIVEAU DU CONSEIL REGIONAL DE FATICK (CRF)
3. AU NIVEAU DE L’INSPECTION REGIONALE DES SERVICES VETERINAIRES DE FATICK. (L’IRSVF)
4. AU NIVEAU DES ELEVEURS.
CONCLUSION
REFENRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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