DEVENIR DES PESTICIDES DANS LโENVIRONNEMENT
GENERALITES SUR LES PESTICIDES
La dรฉcouverte d’un deuxiรจme groupe de produits plus puissants en termes de lutte antiparasitaire, les composรฉs organophosphorรฉs (plus toxiques, actions rapides et plus rapidement dรฉgradรฉs : Malathion en 1950) a menรฉ au remplacement d’une majoritรฉ d’organochlorรฉs. Les carbamates (Aldicarbeโฆ) sont des insecticides apparus plus tard que les organochlorรฉs et les organophosphorรฉs ; ils sont par ailleurs moins utilisรฉs en termes de quantitรฉ. Le groupe synthรฉtique des pyrรฉthrinoรฏdes (Bifenthrine, Deltamรฉthrineโฆ) est apparu plus rรฉcemment, au dรฉbut des annรฉes 1970. Les pyrรฉthrinoรฏdes synthรฉtiques sont plus stables ร la lumiรจre que les groupes prรฉcรฉdents et possรจdent une activitรฉ insecticide plus forte, dโenviron 10 fois celle de la plupart des organophosphorรฉs et des carbamates (Davenport et al., 2000). Au cours des annรฉes 1990, les activitรฉs de recherches se sont concentrรฉes sur lโobligation de trouver des pesticides avec une grande sรฉlectivitรฉ et de meilleurs profils environnementaux et toxicologiques : Il y a ainsi eu lโintroduction de la triazolopyrimidine et de lโisoxazole. Quelques annรฉes aprรจs, des produits spรฉcifiques impliquant une connaissance poussรฉe de la physiologie du ravageur ou de sa cible ont รฉtรฉ mis sur le marchรฉ (Tissut et al., 2006). Aujourdโhui, les scientifiques essayent de manipuler le systรจme gรฉnรฉtique des plantes pour quโelles deviennent plus rรฉsistantes aux pesticides ร large spectre ainsi quโaux organismes indรฉsirables.
De nouvelles approches sont aussi conรงues pour lโapplication des pesticides afin de rรฉduire le risque dโintoxications chroniques. I.2 Dรฉfinitions Le terme pesticide est un anglicisme, issu du latin pestis (peste, flรฉau) et caedere (tuer). LโOrganisation Mondiale de la Santรฉ (OMS) et lโOrganisation des Nations Unies pour lโAlimentation et lโAgriculture (ou Food and Agriculture Organisation โ FAO) entendent par โpesticideโ toute substance destinรฉe ร prรฉvenir, dรฉtruire, attirer, repousser ou combattre tout รฉlรฉment nuisible y compris toute espรจce indรฉsirable de plantes ou d’insectes pendant la production, le stockage, le transport, la distribution et la prรฉparation d’aliments, de denrรฉes agricoles ou de produits pour l’alimentation animale, ou pouvant รชtre appliquรฉe aux animaux pour les dรฉbarrasser d’ectoparasites.
Ce terme englobe les substances utilisรฉes comme rรฉgulateurs de la croissance vรฉgรฉtale, dรฉfoliants, agents d’รฉbourgeonnement ou inhibiteurs de germination, ainsi que les substances appliquรฉes aux cultures avant ou aprรจs la rรฉcolte pour protรฉger la production contre toute dรฉtรฉrioration pendant le stockage et le transport. (FAO et OMS, 1997). Les pesticides sont aussi appelรฉs ยซ produits phytosanitaires ยป. La directive europรฉenne91/414/CE du 15 juillet 1991(relative ร la mise sur le marchรฉ des produits phytosanitaires), abrogรฉe et remplacรฉe par le rรจglement europรฉen CE 541/2011, les dรฉfinit comme รฉtant : ยซ Les substances actives et les prรฉparations contenant une ou plusieurs substances actives qui sont prรฉsentes sous la forme dans laquelle elles sont livrรฉes ร lโutilisateur et qui sont destinรฉes ร : ย Protรฉger les vรฉgรฉtaux ou les produits vรฉgรฉtaux contre tous les organismes nuisibles ou ร prรฉvenir leur action, ย Exercer une action sur les processus vitaux des vรฉgรฉtaux, pour autant quโil ne sโagisse pas de substances nutritives, ย Assurer la conservation des produits vรฉgรฉtaux, pour autant que les substances ou produits ne fassent pas lโobjet de dispositions particuliรจres du Conseil ou de la Commission concernant les agents conservateurs, ย Dรฉtruire les vรฉgรฉtaux indรฉsirables, ย Dรฉtruire les parties de vรฉgรฉtaux, freiner ou prรฉvenir une croissance indรฉsirable des vรฉgรฉtaux ยป.
Les pesticides sont encore dรฉsignรฉs par le terme ยซ produits phytopharmaceutiques ยป au sens de la directive91/414 /CEE (remplacรฉe par le rรจglement nยฐ 1107/2009/CE du 21 octobre 2009) appelรฉs en France plus communรฉment ยซ produits phytosanitaires ยป, les produits utilisรฉs principalement pour la protection des vรฉgรฉtaux en agriculture ou dans dโautres secteurs. Les substances actives, dont lโincorporation est autorisรฉe dans les produits (inscrites ร lโannexe I du rรจglement 1107/2009/CE et anciennement directive 91/414/CE), sont au nombre de 365 substances chimiques et 36 microorganismes (Index Phytosanitaire ACTA, 2014). I.3 Classification et principales familles de pesticides Actuellement, les pesticides sont sรฉparรฉs en deux groupes, selon leurs utilisations : ย Les pesticides ร usage non agricole ou biocides, utilisรฉs par exemple en hygiรจne publique (lutte anti-vectorielle) et dans dโautres applications comme la conservation du bois, la dรฉsinfection, ou certains usages domestiques.
ย Les pesticides ร usage agricole ou produits phytopharmaceutiques ou produits phytosanitaires qui sont des substances chimiques minรฉrales ou organiques, de synthรจse ou naturelles. Les pesticides disponibles aujourdโhui sur le marchรฉ sont caractรฉrisรฉs par une telle variรฉtรฉ de structures chimiques, de groupes fonctionnels et dโactivitรฉs que leur classification est complexe. Dโune maniรจre gรฉnรฉrale, les substances actives peuvent รชtre classรฉes soit en fonction de la nature de lโespรจce ร combattre, soit en fonction de la nature chimique de la principale substance active qui les compose, soit en fonction du mรฉcanisme de transfert dans la plante. Pour ce dernier (classification la plus simple), il existe deux catรฉgories principales de pesticides : les pesticides non systรฉmiques et les pesticides systรฉmiques. Les pesticides non systรฉmiques ou de contact nโont pas, ou alors trรจs faiblement, la capacitรฉ de pรฉnรฉtrer dans les tissus des plantes et dโรชtre transfรฉrรฉs du site de contact vers les parties distales de la plante. Les pesticides systรฉmiques, eux, peuvent pรฉnรฉtrer dans les tissus des plantes et รชtre transfรฉrรฉs vers dโautres parties de la plante que la zone traitรฉe ; le produit chimique pรฉnรจtre dans la plante au travers de la cuticule des feuilles aprรจs pulvรฉrisation ou est absorbรฉ par les racines aprรจs traitement du sol (Regnault-Roger et al., 2005). En fonction de la nature de lโespรจce ร combattre ou de la cible visรฉe, on distingue plusieurs catรฉgories : Les insecticides (contre les insectes nuisibles) ; Les fongicides (contre les champignons parasites) ; Les herbicides (contre les mauvaises herbes ou adventices) ; Les nรฉmaticides (contre les nรฉmatodes) ; Les corvicides (contre les oiseaux) ; Les acaricides (contre les acariens) ; Les rodenticides ou raticides (pour lutter contre les rongeurs) ; Les molluscides (pour tuer les mollusques : limaces et escargots) ; Les algicides (pour lutter contre le dรฉveloppement des algues) (Ramade, 1998).
La troisiรจme possibilitรฉ de classement est une classification en fonction de la nature chimique de la principale substance active qui compose les produits phytopharmaceutiques. A ce titre, les principaux groupes chimiques sont : โข Les organochlorรฉs, โข Les organophosphorรฉs, โข Les carbamates, โข Les pyrรฉthrรฉnoรฏdes, โข Les triazines, โข Les urรฉes substituรฉes (nรฉonicotinoรฏdes)โฆetc. I.4 Caractรฉristiques phytosanitaires des pesticides Un pesticide commercialisรฉ se compose dโune ou de plusieurs substances ou matiรจres actives (que sont les molรฉcules disposant des propriรฉtรฉs phytosanitaires requises) ; dโadjuvants destinรฉs ร accompagner les effets des substances actives, dโune charge inerte qui peut รชtre de lโargile ou de la cellulose. Lโadjuvant est une substance dรฉpourvue dโactivitรฉ biologique jugรฉe suffisante dans la pratique mais capable de modifier les propriรฉtรฉs physiques, chimiques ou biologiques des produits phytosanitaires. Il renforce lโefficacitรฉ, la sรฉcuritรฉ du produit et sa facilitรฉ dโutilisation. On trouve aussi des dรฉnaturants : ils รฉvitent la confusion avec un produit alimentaire ou empรชchent lโabsorption accidentelle (colorant, vomitif) (Index ACTA. 2014). I.5 Formes et modalitรฉs dโutilisation des pesticides Les produits phytosanitaires sont appliquรฉs sous forme : โข Solide lorsquโils sont รฉpandus en prรฉ-semis ou en prรฉlevรฉe sur un sol nu. Les granulรฉs diffusent alors lentement dans le sol.
Les substances actives peuvent รชtre incluses dans des microcapsules poreuses de polymรจres et sont dispersรฉes en suspension dans lโeau, โข liquide ou รฉmulsifiable pour un รฉpandage en post-levรฉe qui est dรฉterminรฉ le plus souvent par le nombre de feuilles des plants, โข Enrobรฉe : les semences sont enrobรฉes de fongicides ou dโinsecticides pour les prรฉserver des nuisibles durant le stockage et aprรจs le semis
DEVENIR DES PESTICIDES DANS LโENVIRONNEMENT
La contamination de lโair, des sols et des eaux par les pesticides largement utilisรฉs en agriculture est aujourdโhui plus que jamais au centre de tous les dรฉbats relatifs ร une protection de lโenvironnement. On sโintรฉresse ร la prรฉsence de pesticides dans les eaux superficielles depuis les annรฉes 1960, depuis quโon sโest aperรงu de la toxicitรฉ directe dโinsecticides organochlorรฉs pour des animaux aquatiques. Durant les deux dรฉcennies suivantes, on a trouvรฉ de plus en plus de pesticides dans les eaux souterraines ce qui a inรฉvitablement provoquรฉ une grande inquiรฉtude puisque l’eau de boisson est dans bien des cas puisรฉe dans les nappes (Schiavon et al., 1995). Dans les annรฉes 1970 et 1980, on a commencรฉ ร sโintรฉresser au passage des pesticides dans lโatmosphรจre. En effet, lors dโun รฉpandage aรฉrien, prรจs de 50% du produit nโatteint pas la cible et se disperse dans lโair environnant.
A cette contamination directe, il faut ajouter les molรฉcules provenant de lโรฉvaporation, une fois le pesticide dรฉposรฉ sur la plante, le sol ou lโeau (Figure 1). Ceci explique en bonne partie la prรฉsence des polluants organiques persistants dans lโArctique canadien, alors que cette rรฉgion nโa jamais รฉtรฉ traitรฉe par ces molรฉcules (Regnault-Roger et al., 2005). Selon les pesticides et les modalitรฉs de leur รฉpandage, une fraction seulement des pesticides รฉpandus par voie aรฉrienne atteint leurs cibles agricoles. Entre 30 et 99 % des quantitรฉs utilisรฉes contaminent ainsi lโeau, lโair ou le sol (Ricoux, 2009). Le devenir des produits phytosanitaires dans les sols constitue une prรฉoccupation majeure, notamment en ce qui concerne la pollution des nappes phrรฉatiques. En effet, le sol par ses propriรฉtรฉs physicochimiques, va intervenir sur la rรฉtention des produits : la rรฉtention limite la mobilitรฉ de la matiรจre active vers lโatmosphรจre, les eaux de surface par ruissellement et les eaux profondes par lessivage (Hasset et al., 1989) tandis que ce processus sera contrariรฉ par ses propriรฉtรฉs biologiques et hydrodynamiques. La sorption du sol est lโun de la plupart des processus qui influent sur le devenir des pesticides (McCarthy et al., 1985).
La nature chimique du sol joue aussi un rรดle. Il a รฉtรฉ montrรฉ que la prรฉsence de carbone organique dissous dans le sol calcaire peut diminuer le potentiel de sorption de lโImidaclopride, et donc dโaugmenter le potentiel de lessivage de cette molรฉcule et de contamination des eaux souterraines (FloresCespedes et al., 2002). II.1 Comportement et effets des pesticides sur les diffรฉrents compartiments environnementaux II.1.1 Le compartiment aquatique Le transfert par lixiviation peut causer la pollution des eaux souterraines. Lโimportance de cette pollution dรฉpendra entre autres, des propriรฉtรฉs du pesticide (hydrosolubilitรฉ, coefficient de partage octanol/eauโฆ), de celles du sol, de la vitesse dโinfiltration et de lโรฉpaisseur des diffรฉrentes couches du sol. Dans beaucoup de sols, la prรฉsence de macrospores (fissures, galeries de vers de terre, passage de racines) favorise lโentraรฎnement des pesticides par lixiviation, lesquels sont emportรฉs rapidement vers le sous-sol et la nappe. Une fois quโils sont dans le milieu aquatique, les pesticides sont soumis ร une variรฉtรฉ de processus : – Physiques (accumulation, dรฉpรดt, dilution et diffusion) ; – Chimiques (hydrolyse et oxydation) ; – Photochimiques (photolyse et photodรฉgradation) ; – Biochimiques (biodรฉgradation, biotransformation, bioaccumulation). (Tankiewicz et al., 2010) Le milieu aquatique est justement caractรฉrisรฉ par la longueur de ses chaรฎnes trophiques (phytoplancton, zooplancton, invertรฉbrรฉs, poissons non carnivores, poissons carnivores, oiseaux riverains, humains).
Cโest pourquoi les contaminations les plus critiques ont toujours รฉtรฉ observรฉes dans des rรฉseaux trophiques associรฉs au milieu aquatique, รฉtant donnรฉ que la contamination des chaรฎnes trophiques dรฉpend de la contamination des biotopes. (Boithias, 2012) Pour les eaux en gรฉnรฉral et les eaux souterraines en particulier, les pesticides aprรจs application, traversent le sol et se retrouvent dans les eaux souterraines aprรจs transformations, sous formes de mรฉtabolites (Reemtsma et al., 2013) . Certains de ces mรฉtabolites sont plus toxiques que la molรฉcule mรจre (Tiwari et al., 2014) II.1.2 Le sol Dans le compartiment sol, la mobilitรฉ de la substance active est rรฉduite par son adsorption sur les particules du sol. Les micro-organismes du sol (actinomycรจtes, bactรฉries, champignons) interviendront sur la dรฉgradation et lโรฉlimination du produit par minรฉralisation, ce qui confรจre au sol un pouvoir de dรฉtoxification particuliรจrement รฉlevรฉ (Pons et al., 1998) alors que la circulation de lโeau libre du sol contribuera par son entraรฎnement vers des compartiments non cibles. Le taux de dรฉgradation de pesticides par les micro-organismes du sol ou des rรฉactions chimiques augmente gรฉnรฉralement avec la tempรฉrature et avec la teneur en eau du sol.
La persistance des substances actives peut รชtre trรจs longue dans un sol sec. Pour un pesticide, la demi-vie au sol reprรฉsente le temps nรฉcessaire pour que la moitiรฉ (de la quantitรฉ du pesticide) se dรฉgrade. Cette demi-vie est rรฉgie par : ย Les types dโorganismes du sol qui sont prรฉsents et qui peuvent dรฉgrader le pesticide, ย Le type de sol (sable, limon, argile) : le sol argileux tend ร adsorber dโavantage les pesticides que le sol sablonneux qui lui, facilite leur descente vers la nappe phrรฉatique (Root, 1990).
Le pH et la tempรฉrature : Le Dicofol, organochlorรฉs utilisรฉ ร grande รฉchelle, perdure dans les sols acides (Anonyme, 1999). Ainsi donc, le pH du sol est un facteur qui affecte la persistance des pesticides. Le taux de dรฉgradation de pesticides par les micro-organismes du sol ou des rรฉactions chimiques augmente gรฉnรฉralement avec la tempรฉrature et avec la teneur en eau du sol. La dรฉgradation cโest le processus qui conduit ร la disparition rรฉelle de la matiรจre active, soit par transformation partielle soit par transformation totale de la molรฉcule dโorigine en composรฉs minรฉraux tels que CO2, H2O, NO3 – (Yaduraju et al., 1994).Elle peut รชtre abiotique cโest-ร -dire dโorigine chimique et/ou photochimique. Tous ces processus peuvent intervenir de maniรจre indรฉpendante, mais agissent le plus souvent de maniรจre simultanรฉe voire complรฉmentaire.
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Table des matiรจres
PARTIE THEORIQUE
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES PESTICIDESย
I.1. Historique
I.2. Dรฉfinitions
I.3. Classification et principales familles des pesticides
I.4. Caractรฉristiques phytosanitaires des pesticides
I.5. Formes et modalitรฉs d’utilisation des pesticides
CHAPITRE II : DEVENIR DES PESTICIDES DANS LโENVIRONNEMENT
Introduction
II.1 Comportement et effets des pesticides sur les diffรฉrents compartiments environnementaux
II.1.1 Le compartiment aquatique
II.1.2. Le sol
II.1.3. Le compartiment aรฉrien
II.2. Facteurs influenรงant le devenir des pesticides dans lโenvironnement
II.2.1. Les facteurs anthropiques
II.2.2. Les facteurs physico-chimiques
II.2.3. Les facteurs environnementaux
CHAPITRE III : EFFETS DES PESTICIDES SUR LA SANTE
Introduction
III.1. Exposition chronique aux pesticides et populations d’รฉtudes
III.1.1. Population professionnellement exposรฉe
III.1.2. Population gรฉnรฉrale
III.1.3. Enfants
III.2. Effets chroniques des pesticides
III.2.1. Pesticides et cancers
III.2.1.1Population professionnellement exposรฉe
III.2.1.1.a Cancers hรฉmatopoรฏรฉtiques
III.2.1.1.b Cancers de la prostate
III.2.1.1.c Tumeurs cรฉrรฉbrales
III.2.1.1.d Cancers de lโenfant
III.2.1.2 Population gรฉnรฉrale
III.2.1.2.a Cancers de lโadulte
III.2.1.2.b Cancers de lโenfant
III.2.2. Pesticides et troubles de la reproduction
III.2.2.1. Population professionnellement exposรฉe
III.2.2.1. a. Dรฉveloppement embryonnaire et fลtal
III.2.2.1.b. Fertilitรฉ masculine et/ou fรฉminine
III.2.2.2. Population gรฉnรฉrale
III.2.3. pesticides et pathologies neurologiques
III.2.3.1. Maladies neurodรฉgรฉnรฉratives
III.2.3.2. Troubles neurologiques et psychiques
CHAPITRE IV : ASPECTS REGLEMENTAIRES
Introduction
IV.1. La limite Maximale de Rรฉsidus (LMR)
IV.2. Principes gรฉnรฉraux de lโรฉtablissement dโune LMR
IV.3. Harmonisation des LMR
IV.4. Contrรดle des LMR
IV.5. Etudes alimentaires totales (EAT)
IV.6. Lois relatives aux teneurs maximales en rรฉsidus de pesticides dans les denrรฉes alimentaires
IV.7. Lรฉgislation Algรฉrienne
Chapitre V : Aspects analytiques
V.1. Introduction
V.2. Extraction des rรฉsidus de pesticides
V.2.1. Solvants dโextraction
V.2.2. Extraction en phase solide
V.2.3. Mรฉthode dโextraction et de purification QuEChERS
V.3. Mรฉthodes dโanalyse
V.3.1. La chromatographie en phase gazeuse
V.3.1.1. Instrumentation en CPG
V.3.1.1.a. Source de gaz
V.3.1.1.b. Le four
V.3.1.1.c. La colonne
V.3.1.1.d. Systรจmes dโinjection
V.3.1.1.e. Dรฉtecteurs
V.3.2. La chromatographie en phase liquide
V.3.3. La spectromรฉtrie de masse
V.3.3.1. La source dโionisation
V.3.3.1.a. La source d’ionisation par รฉlรฉctrospray
V.3.3. 1.b. La source d’ionisation par impact รฉlectronique
V.3.3.2. Analyseurs
V.3.3.2.a. Les principales caractรฉristiques d’un analyseur
V.3.3.2.b. Types d’analyseurs
V.3.3.2.c. Les analyseurs ร champ quadripolaire : Le filtre de masse quadripolaire (QMF) ou quadripรดle (Q
V.3.3.2.d. Trappe ionique
V.3.3.3. Dรฉtecteurs
V.3.4. La spectromรฉtrie de masse en tandem
V.3.4. 1. Les Modes de scans
V.3.4.1. a. Mode balayageou ยซ Full Scan ยป
V.3.4.1.b. Mode Single Ion Monitoring (SIM
V.3.4.1.c. Le ยซ SelectedReaction Monitoring ยป (SRM) ou le Multiple Reaction Monitoring
V.3.4.1.d. Le ยซ Product Ions Scan ยป (PI) et lโยซ Enhanced Product Ions Scan (EPI)
PARTIE PRATIQUE
Objectifs de lโรฉtude
CHAPITRE I : Etude descriptive de lโusage des pesticides en milieu agricole
I.1 Matรฉriel et mรฉthodes
I.1.1. Localisation et description du terrain dโรฉtude
I.1.2. Dรฉroulement de lโรฉtude
I.1.3. Recueil des informations
I.2. Rรฉsultats de lโรฉtude descriptive sur terrain
I.2.1. Caractรฉrisation des ennemis des cultures
I.2.2. Produits phytosanitaires utilisรฉs
I.2.3. Modalitรฉs dโutilisation des produits phytosanitaires
I.2.4. Situation particuliรจre des pesticides stockรฉs dans la rรฉgion de Mostaganem
I.2.5.Caractรฉristiques des puits รฉchantillonnรฉs
I.3. Discussion des rรฉsultats
I.4.Critรจres de choix de la matrice et des pesticides ร analyser
I.5. Conclusion
Chapitre II : Niveau de contamination des tomates par les pesticides
II.1. Matรฉriel et mรฉthodes
II.1.1. Appareillage
II.1.2. Matรฉriels
II.1.3. Rรฉactifs chimiques
II.1.4. Prรฉparation des solutions
II.1.4.1. Phase mobile
II. 1.4.2. Solution mรจre et solutions de travail
II.1.4.3. Solution รฉtalon interne
II.1.5. Echantillonnage
II.1.6. Procรฉdure gรฉnรฉrale d’extraction
II.2. Mรฉthode d’analyse en chromatographie en phase liquide couplรฉe ร la spectromรฉtrie
de masse en tandem
II.3. Rรฉsultats
II.3.1. Performance de la technique dโextraction (rendement d’extraction)
II.3.2. Performances de la mรฉthode d’analyse par CL-SM/SM
II.3.2.1. Rรฉsultats de la validation analytique de la mรฉthode d’analyse de pesticides dans les tomates par CLHP-SM/SM
II.3.2.1.1. Etude de la linรฉaritรฉ
II.3.2.1.2. Effet matrice
II.3.2.1.3. Justesse (exactitude)
II.3.2.1.4. Rรฉpรฉtabilitรฉ (fidรฉlitรฉ)
II.3.2.1.5. Limites de dรฉtection (LDD) et de quantification(LDQ
II.4. Application de la mรฉthode : analyse des รฉchantillons de tomates
II.5. Discussion des rรฉsultats d’analyse des รฉchantillons de tomates
Chapitre III : NIVEAU DE CONTAMINATION DES EAUX DE PUITS PAR LES PESTICIDES
III.1. Matรฉriel et mรฉthodes
III.1.1. Appareillage
III.1.2. Matรฉriel
III.1.3. Produits Chimiques
III.1.4 .Echantillonnage
III.1.5. Procรฉdure gรฉnรฉrale d’extraction
III.2. Mรฉthode dโanalyse en chromatographie en phase gazeuse couplรฉe ร la spectromรฉtrie de masse III.2.1. Conditions analytiques de la CPG
III.2.2. Conditions de spectromรฉtrie de masse
III.3. Rรฉsultats
III.3.1. Performance de la technique dโextraction (rendement dโextraction
III.3.2. Performances de la mรฉthode dโanalyse par CG/MS
III.3.2.1. Rรฉsultats de la validation analytique de la mรฉthode de dosage par CG /MS
III.3.2.1.1. Etude de la linรฉaritรฉ
III.3.2.1.1.a. Justesse (exactitude
III.3.2.1.1. b. Rรฉpรฉtabilitรฉ (fidรฉlitรฉ
III.3.2.1.2. Limite de dรฉtection et limite de quantification
III.4. Application de la mรฉthode : Analyse des รฉchantillons dโeaux de puits
III.5. Discussions
CHAPITRE IV : GUIDE D’UTILISATION DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES
Introduction
IV.1. Stockage des produits phytosanitaires
IV.1.1. Produits phytosanitaires en grande quantitรฉ
IV.1.2. Produits phytosanitaires en petite quantitรฉ
IV.2. Utilisation des produits phytosanitaires
IV.2.1. Bonnes pratiques agricole avant le traitement
IV.2.1.1. Le choix du produit phytosanitaire
IV.2.1.2. Etiquetage des emballages des produits phytosanitaires
IV.2.1.3. Vรฉrification du matรฉriel dโรฉpandage : exemple du pulvรฉrisateur ร rampe
IV.2.1.3.1. Rรฉglage du pulvรฉrisateur
IV.2.1.3.1.a. Choix des buses
IV.2.1.3.1.b. Vรฉrification du manomรจtre
IV.2.1.3.1.c. Etalonnage du pulvรฉrisateur
IV.2.1.4. Calcul de la dose ร รฉpandre
IV.2.1.5 Prรฉparation de la bouillie
IV.2.2. Bonnes pratiques agricoles pendant le traitement
IV.2.3. Bonnes pratiques agricoles aprรจs le traitement
TABLE DES MATIERES
Conclusion gรฉnรฉrale
Rรฉfรฉrences bibliographiques
Annexes
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