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NUTRITION CHEZ LA CHEVRE
En élevage de rente, la chèvre laitière est considérée comme une « machine de transformation » car si l’herbe ne présente pour l’homme aucune valeur nutritive, l’estomac d’une chèvre laitière, comme tout ruminant herbivore, joue le rôle d’une véritable usine de valorisation nutritionnelle de ce végétal. En effet, pendant la rumination, les végétaux absorbés sont digérés et deviennent des nutriments grâce au va-et-vient qu’effectue l’herbe entre la bouche et le rumen, premier de ses « quatre estomacs ». Ces nutriments vont naturellement permettre à la mamelle de sécréter le lait et conférer à l’aliment sa richesse nutritionnelle. Dans nos contrées, l’alimentation fourragère seule ne suffit pas, il faut adjoindre à celle-ci du concentré pour pouvoir satisfaire les besoins de nos chèvres laitières tout en tenant compte de leur état physiologique.
Alimentation des caprins
Comportement alimentaire de la chèvre
La chèvre est un animal qui se caractérise par un phénomène de tri, c’est-à-dire : elle choisit de façon spécifique ce qu’elle ingère (CHUNLEAU, 1995). Son comportement alimentaire vis-à-vis du pâturage ou des aliments distribués est variable. En pâturage, les caprins utilisent bien la végétation entre 1-2 m de hauteur. Elles consomment les feuilles, les sous arbustes, les arbustes surtout ceux qui sont pauvres en lignines et riches en sodium (BEN et al., 2000). Suite à ses priorités, la chèvre est complémentaire des ovins, qui ne mangent pas la végétation qui dépasse le mètre de hauteur, et consomme moins la végétation arbustive (BEN et al., 2000 ; MORAND et al.,1987). La chèvre utilise les disponibilités du pâturage d’une façon décroissante par rapport au nombre de jours de pâturage sur la même surface (BORDI et al., 1994). Lors de la distribution de fourrage, la chèvre choisit les parties et les fractions les plus nutritives et les plus appétentes, donc elle a le pouvoir de refuser partiellement ou totalement même les petites quantités de fourrage distribué, ce qui peut se traduire dans certains cas par une diminution des quantités ingérées. Ce comportement est plus marqué pour le foin de légumineuses que pour le foin de graminées (MORAND et al., 1987). En raison du tri, la valeur nutritive du fourrage réellement ingéré peut être sensiblement différente de celle qui est distribuée. Les chèvres mangent lentement et acceptent bien plusieurs repas dans la journée (CHUNLEAU, 1995).
Les besoins et apports recommandés
Comme tout être vivant, le caprin utilise l’aliment comme carburant pour couvrir ces besoins, que ce soit d’entretien ou de production.
Besoin d’entretien
Ils correspondent à ceux d’un animal adulte au repos sans aucune production, pour assurer le maintien de fonctionnement de base de son organisme (respiration, digestion, température corporelle…) (CHUNLEAU, 1995; GILBERT, 2002).
Ces besoins peuvent varier en fonction de plusieurs facteurs :
• Poids vif : une chèvre de 70 kg de poids vif a besoin plus de nourriture qu’une femelle de 50 kg de poids vif (GILBERT, 2002).
• Le climat : la lutte contre le froid consomme plus d’énergie, donc plus d’aliments surtout après la tonte pour les races à laines.
• Activité physique : les besoins de la chèvre en pâturage sont plus élevés (20 à 40%) qu’un animal à l’auge (THERIEZ et al., 1978), puisque les déplacements consomment beaucoup d’énergie. Cette consommation est plus forte pour les animaux en parcours (CHUNLEAU, 1995).
• L’état physiologique : la durée de lactation chez la chèvre est relativement longue, environ 8 mois (THERIEZ et al., 1978).
Besoins de production
Il s’agit de besoins de croissance, de gestation et de lactation.
Besoins de croissance
La croissance correspond à une augmentation de volume, de la taille et de poids des animaux par la formation des nouveaux tissus. Les animaux en croissance ont donc des besoins d’entretien auxquels s’ajoutent les besoins de croissance. Ces besoins dépendent de la vitesse de croissance (gain quotidien pondéral G.Q.P.) et de la composition des tissus néoformés (RIVIERE ,1978). Ainsi, la croissance exige une quantité d’énergie variable selon l’âge à la première mise bas. En effet, la croissance des chèvres se poursuit pendant plusieurs lactations mais n’est importante que chez les primipares. On considère chez les multipares les besoins de croissance comme négligeables (WOLTER, 1994).
Besoins de gestation
La gestation chez la chèvre dure 5 mois (153 ± 10), elle est divisée en deux phases :
Début de gestation : correspond au 3 premiers mois de gestation en cours de cette période le fœtus et ses annexes se développent lentement, et ne nécessite pas les apports recommandés supplémentaires, au contraire, les apports recommandés sont identiques à ceux d’entretien (Tableau II) (GADOUD et al., 1992).
Fin de gestation : pendant les deux dernières mois de gestation, la croissance du ou des fœtus et de ses annexes est importante, il faut donc ajouter aux besoins d’entretien les besoin de croissance du ou des fœtus, et ceci demande une majoration des apports recommandés (Tableau III) (GADOUD et al., 1992 ; JENOT et al., 2001 ; GILBERT, 2002)
N.B : Lors de la première phase de gestation il ne faut pas perdre de vue que l’animal est généralement en croissance, contrairement à une femelle multipare donc, aux besoins de gestation s’ajoutent ceux de croissance (AGOUZE, 2000).
Besoins de lactation
Les dépenses énergétiques de la production de lait sont très importantes. Elles dépendent de la quantité de lait produite et de sa composition chimique. Pour une espèce donnée, ces facteurs varient avec la race, le potentiel génétique, et le stade de lactation de l’animal. L’énergie du lait se détermine à partir de sa composition chimique, ainsi le lait produit est exprimé en Kg de lait standard à 4% de matières grasses, en tenant compte du taux butyreux (T.B %) du lait.
Apports et besoins en Azote
Chez la plupart des espèces, le besoin azoté est double (quantitatif et qualitatif). Chez les ruminants, le besoin qualitatif n’a de signification que chez les jeunes animaux avant le sevrage. Ce besoin en azote doit donc remplir deux rôles :
9 L’alimentation azotée de la microflore pour sa croissance, sa multiplication et les activités métaboliques, tout en récupérant secondairement un maximum de PDIM (protéine digestible dans l’intestin d’origine microbienne) (WOLTER, 1997) ;
9 La couverture complémentaire des besoins protéiques propres à la vache, sous forme de PDIA (protéine digestible dans l’intestin d’origine alimentaire) assurant quantitativement et qualitativement la satisfaction des exigences en acides aminés indispensables pour l’entretien et la protéosynthèse mammaire.
En entretien, le besoin en matières azotées constitue un minimum à satisfaire sous peine de voir se manifester des troubles divers : perte d’appétit, amaigrissement et fonte musculaire.
Pendant la gestation, les besoins en azote pour assurer l’entretien augmentent. La première gestation se produit généralement avant que la femelle n’ait atteint l’âge adulte, les besoins de gestation s’ajoutent alors aux besoins d’entretien.
En début de lactation, contrairement aux réserves énergétiques, les réserves protéiques sont peu abondantes et dépendent peu du niveau de production laitière. Le muscle utérin fournit l’essentiel de ces réserves au cours de l’involution. La mobilisation des protéines musculaires squelettiques reste tolérable, sans toutefois dépasser un déficit en PDI (protéine digestible au niveau intestinal) cumulé supérieur à 10kg au cours du premier mois de lactation. On conçoit la faiblesse relative de cette valeur comparée au déficit énergétique toléré chez des vaches à haut potentiel. Les apports recommandés sur les rations complètes proposent une teneur en PDI de 120 g/kg MS en début de lactation, contre 110 g/kg MS chez des vaches en milieu de lactation (CHENAIS, 1990). Lorsque le déficit azoté concerne l’apport en PDI, c’est-à-dire un manque d’acides aminés absorbés, on observe en début de lactation, une diminution de la production laitière, expliquée par une moindre utilisation des réserves énergétiques. Ce déficit est rare durant le tarissement. L’excès d’azote dégradable entraîne d’une part une sollicitation supplémentaire du foie. Outre la néoglucogenèse importante en post-partum et une éventuelle stéatose, l’ammoniac absorbé au niveau ruminal active les processus hépatiques de détoxification. D’autre part, la transformation de l’ammoniac en urée est coûteuse en énergie, ce qui n’est pas souhaitable en période de déficit énergétique.
Besoins et apports en minéraux et vitamines
L’apport minéral dans l’alimentation des animaux en général et de la chèvre laitière en particulier est très important. La chèvre laitière a un métabolisme minéral plus « accéléré » par rapport aux autres chèvres. En effet, outre des échanges internes entre le squelette très riche en calcium et phosphore, et les autres tissus ainsi que les réactions biochimiques des différentes cellules, la composition minérale du lait peut entraîner de fortes exportations de minéraux (MAYER et DENIS, 1999).
Les vitamines assurent de nombreuses réactions biochimiques en agissant comme un véhicule chimique pour les substances intervenant dans ces réactions. L’organisme animal ne synthétisant pas ces éléments, il faut les apporter dans l’alimentation. La quantité de vitamines dans les rations est faible, mais la carence ou l’absence d’une vitamine entraîne une pathologie ou une mort prématurée (CHESWORTH, 1996). D’où l’intérêt de donner des vitamines comme la vitamine A qui est indispensable à tous les animaux et surtout aux femelles en gestation. Durant les derniers mois de gestation, les besoins peuvent aller jusqu’à 50000 UI/ jour. Les besoins des animaux en vitamines A et E sont couverts lorsqu’ils consomment de l’herbe verte en abondance, alors qu’avec les fourrages secs, les apports sont insuffisants.
Digestion et absorption de nutriments
Glucides
Dans le milieu ruminal, tous les glucides sont hydrolysés par les enzymes microbiens (cellulase, hémicellulase, des pectinases, des amylases…) (EUGENE, 2002 ; CUVELIER et al., 2005) en oses simples, puis fermentés en acide gras volatils, avec la formation des gaz et d’énergie. L’amidon échappé à la digestion microbienne, subit une dégradation chimique au niveau de l’intestin grêle, qui le transforme en maltose puis en glucose. Le glucose produit est absorbé à travers la paroi intestinale (WATTIAUX et ARMANTANO, 2005). Les fractions pariétales non digérées dans le milieu ruminal sont fermentées en AGV et absorbées au niveau du gros intestin (caecum, colon), et les fractions indigestibles sont éliminées par les fèces. La production et l’absorption des AGV à ce niveau sont nettement inférieures à celle du rumen (SICILIANO et MURPHY, 1989).
Lipides
Dans le rumen, la majorité des lipides alimentaires ne sont pas digérés, mais ils sont hydrolysés complètement et quasi totalement par les lipases extracellulaires secrétés par des souches bactériennes lipolytiques, comme Anaerovibrio lipolytica (FONTY et al., 1995). Cette hydrolyse permet la libération de glycérol et des acides gras. Le glycérol est fermenté rapidement en AGV principalement le propionate et le butyrate (SAUVANT et BAS, 2001 ; TAMMINGA et DOREAU, 1991 ; CUVELIER et al., 2005b). Pour les acides gras, une partie est utilisée par les bactéries pour la synthèse des phospholipides de la membrane bactérienne. En plus, les bactéries hydrogénisent les acides gras pour former les acides gras saturés (TOULLEC et LALLES, 1995 ; MEZIANE, 2001 ; JEAN-BLAIN, 2002 ; WATTIAUX et GRUMMER, 2003). L’autre partie des acides gras semble être catabolisée et/ou absorbée à travers la paroi ruminale. Au niveau intestinal, les phospholipides microbiens avec d’autres acides gras sont digérés (l’action de la bile et des sécrétions pancréatiques) puis sont solubilisés dans la phase micellaire pour être absorbés (BAUCHART, 1993 ; BAUCHART et al., 1999 ; JEAN-BLAIN, 2002) à travers la paroi intestinale.
Métabolisme des nutriments
La satisfaction de tous ces besoins nécessite un apport alimentaire de qualité riche en énergie ; seulement, le statut énergétique de la chèvre tient compte de la race, l’âge, et surtout de l’état physiologique de l’animal. De nombreux métabolites déterminent ce statut.
Métabolisme énergétique
Acides gras volatils (AGV)
Les AGV sont issus de la dégradation des hydrates de carbone alimentaires par les microorganismes du rumen. Les 3 principaux AGV formés à ce niveau et absorbés sont l’acétate, le propionate et le butyrate. Cependant, seul l’acétate constitue véritablement un substrat pour le tissu musculaire. En effet, lors du premier passage hépatique des AGV à partir de la veine porte, 85 à 90 % du propionate sont transformés en glucose et plus de 80 % du butyrate sont directement utilisés par le foie. La majorité de l’acétate capté est directement et complètement oxydé (± 80 %), le reste étant utilisé comme précurseur carboné pour la synthèse des acides gras (PETHICK, 1984). L’énergie nécessaire pour la synthèse de la matière grasse et du lactose du lait dans le pis provient de la combustion des corps cétoniques.
Glucose
Origine du glucose
Contrairement aux monogastriques, le glucose (6 atomes de carbone) sanguin provient très peu de l’alimentation, d’une part parce que celle-ci en contient très peu, et d’autre part parce qu’il est utilisé par les micro-organismes du rumen (HAYIRLI, 2006). Par conséquent, seule une faible quantité de glucose est absorbée au niveau de l’intestin, en moyenne 600g (BAREILLE et BAREILLE, 1995). Le flux net de glucose dans les organes digestifs drainés par la veine porte reste négatif. Ce n’est qu’avec des rations très riches en amidon (et donc en concentré) que ce flux s’annule. Comme le glucose exogène couvre au maximum 25 % du besoin total en glucose, l’organisme doit donc le synthétiser. De nombreuses voies métaboliques permettent de maintenir la glycémie (JEAN-BLAIN, 1995).
Tout d’abord, le glucose peut provenir de la glycogénolyse. Cependant, les réserves en glycogène sont faibles et leur durée de vie est limitée chez les ruminants. Le stock 18 total hépatique et musculaire est de 300 g de glycogène (BAREILLE et BAREILLE, 1995). La voie principale de production de glucose reste la néoglucogenèse à partir de divers précurseurs. Chez les bovins, 80 à 90 % du glucose sanguin sont synthétisés au niveau du foie par néoglucogenèse (HAYIRLI, 2006). Le principal précurseur est le propionate (C3) provenant de la fermentation de rations riches en ensilage de maïs et en céréales dans le rumen. Son importance varie de 30 à 55 % du glucose produit (BAREILLE et BAREILLE, 1995). Mais lorsque la quantité de propionate est insuffisante, le précurseur devient l’acide oxaloacétique (AOA). Il s’agit d’un métabolite (C3) du cycle de Krebs qui peut redonner du glucose par l’intermédiaire du pyruvate et les réactions inverses de la glycolyse. Il faut noter que le lactate apporte 10 % du glucose. Enfin, la mobilisation des réserves de l’organisme participe également à la formation de glucose. La lipolyse libère des acides gras et du glycérol, précurseur du glucose. De plus, la protéolyse fournit des acides aminés appelés glucoformateurs tels que l’alanine, la glutamine, la glycine, la sérine et la valine. Ces dernières peuvent, après désamination, fournir 25 % du glucose (BAREILLE et BAREILLE, 1995) en entrant dans le cycle du citrate pour former de l’AOA, précurseur de la néoglucogenèse dans le foie. Cette mobilisation, nécessaire en début de lactation, explique l’amaigrissement de l’animal à cette période.
Glycémie et ses variations
La glycémie est le taux de glucose circulant dans le sang. En effet, on assiste en début de lactation (pendant les deux premiers mois) à une diminution d’environ 10% du taux du glucose sanguin chez une chèvre laitière. La teneur en glucose du sang serait minimale dans le courant de la deuxième semaine après mise bas (DALE et al ; 1979) et remonterait en général dès la troisième semaine puisque la production laitière n’augmentant plus et l’ingestion s’accroissant, le bilan énergétique redeviendrait alors positif (SCHULTZ ,1971).
La glycémie est considérée fréquemment comme un indicateur du statut énergétique. Cependant, de fortes variations de la néoglucogenèse et de l’utilisation du glucose ne se traduisent pas obligatoirement par des variations importantes de la glycémie (BRUGERE-PICOUX et REMY, 1995a).
La glycémie n’est interprétable que si le niveau azoté est suffisant. Il existe également des facteurs indépendants de l’animal et inhérents à tout prélèvement qui sont susceptibles d’intervenir (TREMBLAY, 1996a) :
9 Le type d’anticoagulant utilisé dans le tube de prélèvement : les tubes à fluorure de sodium limitent la consommation du glucose par les hématies ;
9 Le délai de récupération du sérum après la prise de sang : il existe en effet une dégradation du glucose par les globules rouges tant que l’échantillon n’a pas été centrifugé et séparé ;
9 La température de conservation des échantillons avant analyse.
Rôle du glucose
Le glucose intervient à différents niveaux et dans différentes fonctions dans l’organisme d’une chèvre : la fourniture d’énergie à l’ensemble des tissus de l’organisme (en particulier mamelle et fœtus), la transformation en lactose et l’exportation dans le lait, la transformation en glycérol pour former les triglycérides (Graisses corporelles ou du lait) et l’utilisation pour la synthèse des acides gras dans les graisses corporelles uniquement (pas celles du lait).
Corps Cétoniques
Tout comme pour les AGV, l’importance de la contribution des CC au métabolisme énergétique est une spécificité du ruminant (PETHICK, 1984). Les CC (acétoacétate et β-hydroxybutyrate) sont produits soit au niveau de l’épithélium ruminal, soit au niveau hépatique. Le β-hydroxybutyrate constitue cependant le principal CC circulant chez les ruminants (PETHICK, 1984).
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : ELEVAGE CAPRIN AU SENEGAL
I.1. SITUATION DE L’ELEVAGE AU SENEGAL
I.1.1. Le cheptel
I.1.2. Production laitière (au Sénégal)
I.2. CHEPTEL CAPRIN EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE ET AU SENEGAL
I.2.1 Principales Races exploitées
I.2.1.1. Chèvre du Sahel ou Peul
I.2.1.2. Chèvre naine
I.2.1.3. Autres races
I.2.2. Systèmes de production
I.2.2.1. Système traditionnel
I.2.2.2. Système moderne
I.3. PERFORMANCES ZOOTECHNIQUES ET UTILISATION DES CHEVRES
I.3.1. Performances zootechniques
I.3.2. Utilisation des chèvres
I.3.2.1. Production de lait
I.3.2.2. Production de viande
I.3.2.3. Production de peaux
I.3.2.4. Production du fumier
CHAPITRE II : NUTRITION CHEZ LA CHEVRE
II.1. Alimentation des caprins
II.1.1. Comportement alimentaire de la chèvre
II.1.2. Les besoins et apports recommandés
II.1.2.1. Besoin d’entretien
II.1.2.2 Besoins de production
II.1.2.2.1. Besoins de croissance
II.1.2.2.2. Besoins de gestation
II.1.2.2.3. Besoins de lactation
II.1.2.3. Apports et besoins en Azote
II.1.2.4. Besoins et apports en minéraux et vitamines
II.1.3. Digestion et absorption de nutriments
II.1.3.1. Glucides
II.1.3.2. Lipides
II.2. Métabolisme des nutriments
II.2.1. Métabolisme énergétique
II.2.1.1. Acides gras volatils (AGV)
II.2.1.2. Glucose
II.2.1.2.1. Origine du glucose
II.2.1.2.2. Glycémie et ses variations
II.2.1.2.3. Rôle du glucose
II.2.1.2.4. Corps Cétoniques
II.2.1.3. Acides Gras Non Estérifiés (AGNE ou AGL) et triglycérols
II.2.1.3.1. Origine des AGNE
II.2.1.3.2. Valeurs sériques des AGNE
II.2.1.4. Cholestérol
II.2.2. Constituants minéraux sériques
II.2.2.1. Généralités
II.2.2.2. Importance et source de la matière minérale
II.2.2.3. Régulation hormonale du calcium et du phosphore
II.2.2.4. Calcémie
II.2.2.5. Phosphorémie
CHA PITRE III: EFFETS DES PARAMETRES NUTRITIONNELS SUR LAREPRODUCTION
III.1. Effets de la balance énergétique sur la reproduction
III.2. Eléments minéraux et reproduction
III.2.1. Troubles liés au calcium
III.2.2. Troubles liés au phosphore
CHAPITRE IV: GENERALITES SUR L’INSEMINATION ARTIFICIELLE CAPRINE
IV.1. Définition
IV.2. Technique d’insémination artificielle
IV.2.1. Préparation et réalisation pratique de l’insémination de la semence
IV.2.2. Moment de l’insémination
IV.2.3. Mise en place de la semence
IV.3. Diagnostic de gestation
IV.3.1. Méthodes cliniques
IV.3.2. Méthodes paracliniques: l’échographie
IV.3.3. Méthodes biochimiques
IV.3.3.1. Dosage de la PAG (Protéine Associée à la Gestation)
IV.3.3.2. Dosage de la progestérone
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
I. MATERIEL
I.1 MILIEU D’ETUDE
I.1.1. Situation géographique et découpage administratif de la région de Fatick
I.1.2. Sols et ressources en eau
I.1.3. Climat, végétation et faune
I.1.4. Démographie humaine
I.1.5. Activités socio-économiques
I.2. MATERIEL ANIMAL
I.2.1. Echantillonnage et répartition
I.2.2. Races utilisées
I.2.3. Conduite des animaux
I.3 Matériel de terrain
I.3.1. Matériel de prélèvement et de conservation des échantillons
I.3.2. Matériel de dosage
II. Méthodes
II.1. Prélèvements de sang et traitement
II.2. Analyses de laboratoires
II.2.1. Glucose
II.2.2. Cholestérol
II.2.3. Calcium
II.2.4. Magnésium
II.2.5. Phosphore
II.3. Traitement des données
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
II.1 Résultats
II.1.1. Taux de réussite de l’insémination
II.1.2. Influences des paramètres nutritionnels
II.1.2.1. Influence des paramètres énergétiques sur la réussite de l’IA
II.1.2.1.1. Glycémie
II.1.2.1.2. Cholestérolémie
II.1.2.2. Influence des paramètres minéraux sur la réussite de l’IA
II.1.2.2.1. Calcium
II.1.2.2.2. Phosphore
II.1.2.2.3. Magnésium
II.2. DISCUSSION
II.2.1.Taux de réussite de l’IA
II.2.2. Influence des paramètres énergétiques
II.2.2.1. Glycémie
II.2.2.2. Cholestérolémie
II.2.3. Influence des paramètres minéraux
II.2.3.1. Calcémie
II.2.3.2. Phosphorémie
II.2.3.3. Magnésiémie
RECOMMANDATIONS
CONLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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