EFFETS DES ANESTHESIES LOCAUX EN INFILTRATION CICATRICIELLE

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Concept sur l’entreprise d’investissement direct

L’entreprise d’investissement direct est une entreprise dans laquelle un investisseur direct détient au moins 10% des actions ordinaires ou des droits de vote, dans le cas d’une filiale ou d’une société affiliée, ou l’équivalent s’il s’agit d’une succursale ou d’un siège d’exploitation :
• une filiale est une entreprise dotée de la personnalité morale dont l’investisseur contrôle directement ou indirectement (par l’intermédiaire d’une autre filiale) plus de 50% des droits de votes des actionnaires ou a le droit de désigner ou de révoquer une majorité des membres du conseil d’administration, du directoire ou du conseil de surveillance.
• une société affiliée est une entreprise dans laquelle l’investisseur direct et ses filiales contrôlent 50% au plus (mais 10% au moins) des actions avec des droits de vote ou possèdent un pouvoir de décision effectif dans la gestion.
• une succursale est une entreprise filiale à 100% ou entreprise à participation n’ayant pas la personnalité morale distincte dans le pays d’accueil (bureau, biens meubles et immeubles, équipements…) appartenant directement ou indirectement à l’investisseur direct.
« Cette opération peut consister à créer une entreprise entièrement nouvelle (investissement de création) ou, plus généralement, à modifier le statut de propriété des entreprises existantes (par le biais de fusions et d’acquisitions). Sont également définis comme des investissements directs étrangers d’autres types de transactions financières entre des
entreprises apparentées, notamment le réinvestissement des bénéfices de l’entreprise ayant obtenu l’IDE, ou d’autres transferts en capital .Ces derniers incluent notamment les prêts accordés par une maison-mère à sa filiale implantée à l’étranger. ».

Caractéristiques des IDE par rapport aux autres investissements

« L’investissement est définit comme l’acquisition de moyens de production par les agents économiques, dans le but de maintenir ou développer le capital »13.

IDE et les IPF

Les IDE sont spécifiques par rapport aux autres financements car elles ont la réputation de participer à la croissance économique d’un pays. En effet, ils sont souvent inscrits dans la stratégie de développement des pays. C’est à travers le stock d’IDE et le flux d’IDE que peut être identifié et mesuré le volume des IDE entrant dans un pays hôte. Le stock d’IDE désigne la quantité d’IDE disponible dans un pays à un instant donné. Elle se mesure par la valeur des IDE accumulées au fil du temps. Tandis que le flux d’IDE traduit le montant d’IDE pendant une période donnée. Il mesure la variation entre deux dates différentes et indique les mouvements des capitaux étrangers, autrement dit, le volume de transaction vers les entreprises du pays d’accueil.
Nous pouvons les regroupés généralement en trois types, à savoir : fusion acquisition, création ex-nihilo, et participation.
. Fusions – acquisition :
La fusion est le fait que deux sociétés fusionnent ou unissent leur capital (matériel ou immatériel) sans qu’il y ait construction d’une nouvelle usine. La société nouvellement formée est gérée par les nationaux et les étrangers qui détiennent la plus grande part d’action.
Elle permet l’agrandissement d’une entreprise et est souvent réalisée dans l’objectif d’élargir leur force face aux concurrents et pour être plus compétitive.
Tandis que l’acquisition est le fait pour une société étrangère de racheter une autre entreprise plus petite ou moins performante qu’elle. Entre autre, elle se fait par l’achat de toutes les actions et de toutes les parts sociales de l’entreprise. L’investisseur possède alors la majorité des actions et détient le pouvoir de gestion et de décision dans l’entreprise.
. Création ex-nihilo :
C’est la création d’une ou plusieurs filiales qu’elle soit indépendante ou sous contrôle d’une société mère. Elle est souvent entreprise par les firmes multinationales dans un territoire étranger. La création de filiale est surtout liée à des stratégies d’approvisionnement, de marché
ou de rationalisation de production.
. Participation :
La participation est le fait pour un investisseur étranger de détenir entre 10% et 50% du capital d’une entreprise étrangère. Cependant, si la part détenu par l’investisseur dépasse les 50%, ce ne sera plus une participation mais un placement
Par contre, « Les investissements de portefeuille étrangers (IPF) désignent les investissements à l’étranger dans une entreprise dans laquelle la personne qui investit ne détient qu’une part inférieure à 10% des actions ordinaires ou des droits de vote de l’entreprise dans laquelle elle investit et souvent, les IPF correspondent à des achats de titres privés ou publics pour se procurer des bénéfices de ces placements sans intention d’acquérir un intérêt durable.»
Les IPF comprennent, outre les titres de participation et les titres d’emprunt sous forme d’obligations et autres titres d’emprunt, les instruments du marché monétaire, ainsi que les produits financiers dérivés tels que les options. En sont exclus tous les instruments précités qui figurent aux rubriques investissements directs et avoirs de réserves.
Les principaux éléments des IPF, dans les avoirs comme dans les engagements, sont les titres de participation et les titres de créance, qui sont les uns et les autres négociés (ou négociables) sur des marchés financiers organisés et sur d’autres marchés de capitaux.
« Les titres de participation comprennent tous les instruments et les documents reconnaissant à leur porteur des droits sur la valeur résiduelle des actifs des entreprises constituées en sociétés, après règlement de tous les créanciers, en cas de liquidation de la société.
Les titres de créance sont des titres détenus par les non-résidents, leur donnant le droit inconditionnel de bénéficier d’un revenu monétaire fixe ou variable, déterminé par un contrat, auprès d’un résident. »

IDE et les autres investissements

Les autres investissements directs : concernent les emprunts et les prêts de ressources financières, y compris les titres d’emprunt, et les crédits fournisseurs, entre des investisseurs directs et les filiales, succursales et entreprises apparentées, tels qu’ils ressortent des créances et des engagements interentreprises(compte à recevoir et à payer), respectivement. Les prêts des investisseurs directs aux filiales que les prêts des filiales aux investisseurs directs y sont inclus. Il y a aussi lieu de distinguer les investissements à court terme et moyen et à long terme.

Différentes stratégies d’investissement des FMN

Toute entreprise cherche le profit maximum, les IDE adoptent par conséquent des stratégies d’internalisation de la production ou de minimisation des coûts par le biais de la stratégie verticale ou encore par la recherche de débouché c’est-à-dire la stratégie horizontale ou par une stratégie d’accès aux ressources naturelles.

Stratégie horizontale

La stratégie d’accès au marché ou stratégie horizontale consiste à « contourner les barrières tarifaires (tarif-jumping FDI). Autrement dit, en présence de barrières tarifaires, l’IDE est substituable au commerce. »17. En effet les firmes produisent pour les marchés locaux d’implantation qui sont souvent situé dans des pays ayant une même structure de marché ou un niveau de développement équivalent. Cela permet de dire que la stratégie d’accès au marché est qualifiée d’horizontale car elle concerne, d’une part le flux d’investissement croisé entre le Nord- Nord. On dit qu’un flux d’investissement est croisé Nord- Nord lorsqu’il se développe entre la triade Amérique, l’U.E et le Japon. Et d’autre part, les flux d’investissement entre les pays du nord et les pays émergents.
Par contre, cette stratégie est aussi caractérisée par la nature intra- firme des flux, c’est à-dire les investissements croisés sont réalisés dans les mêmes secteurs d’activité. En fait, les firmes multinationales adoptent cette stratégie lorsque les avantages de s’implanter la proximité des consommateurs dépasse les avantages liés à la concentration des activités et pour but de contourner les barrières douanières.
Le cas des Etats-Unis d’Amérique qui sont l’un des pays du libéralisme économique et du capitalisme : le principe du « laisser- faire », la concurrence, l’économie du marché et la libre entreprise sont les moteurs de l’économie américaine. Sa puissance repose à la fois sur un vaste marché intérieur et sur une internationalisation très poussée, grâce aux investissements massifs des grandes multinationales américains à l’étranger. Dont l’intérêt des Etats- unis sont présents sur tous les continents ; et les grandes firmes américaines contrôlent une partie des ressources agricoles et minières des pays en développement : exportation du pétrole, du fer, des bauxites et du cuivre du continuant africain, production bananière au Guatemala du fer et du manganèse au brésil ; ainsi que d’une partie, des industries du Mexique, depuis la mise en place des maquiladoras. Par contre, dans les pays développés (Europe, canada) les investissements américains concernent surtout les industries manufacturières. A l’inverse, le marché intérieur américain est largement ouvert aux importations et aux investissements étrangers (Japon, Grande Bretagne).

Stratégie verticale

« On dit qu’il existe un investissement vertical lorsque les différentes étapes du processus de production de la firme sont localisées dans des pays différents à travers une décomposition internationale du processus productif ».18 La stratégie de minimisation des coûts ou stratégie verticale s’agit donc pour les investisseurs de comparer les coûts de productions et d’effectuer les différentes étapes du processus de production de la firme dans des pays différents.
Généralement, le motif des avantages comparatifs va inciter une firme à effectuer une ou plusieurs étapes de production en dehors du pays dans lesquels le produit final ou le service est effectivement vendu. Dans ce cas, on dit qu’il existe un investissement vertical lorsque les différentes étapes du processus de production de la firme sont localisées dans des pays différents. Généralement, le motif de l’avantage comparatif va inciter une firme à réaliser une ou plusieurs étapes de production à l’extérieur du pays dans lesquels le produit final ou le service est effectivement vendu.
La stratégie de minimisation des coûts peut être qualifiée de verticale car, en opposition avec la stratégie horizontale, les flux d’investissement sont orientés dans le sens Nord-Sud exclusivement. Cette stratégie se fonde sur l’inégalité de développement et donne au flux d’IDE un aspect unilatéral et non plus croisé.
Selon la théorie du commerce international, cette stratégie est basée principalement sur le commerce interbranche. Les différences de dotation en facteurs (capital, travail), et les avantages comparatifs des pays jouent un rôle très important dans l’explication des IDE verticaux.
Les filiales de production sont étroitement spécialisées. Le choix de leur localisation visant à faire coïncider leur fonction de production avec les dotations factorielles des pays d’accueils. C’est le cas des entreprises qui cherchent à réduire au minimum ces coûts de productions. Elles profitent, ainsi, des différences de coûts des facteurs, et essentiellement des coûts de main d’œuvre. Elles placent la partie de la chaîne de production qui soit relativement intensive en facteur travail dans les pays où les coûts de main d’œuvre sont relativement faibles. La qualification de cette main d’œuvre a évolué dans le temps. Avant on cherchait une main d’œuvre non qualifié à coûts insignifiants. Actuellement les multinationales exigent aussi un certain degré de qualification minimum. Les pays offrant le meilleur rapport qualification/ coûts seront dès lors, les plus convoités.

Autres stratégies d’internationalisation

La stratégie d’accès aux ressources naturelles été optée parla plupart des pays investisseurs directs depuis XVIème siècle. Elle se fait en raison de l’absence des matières premières, ou des ressources naturelles.
Les pays étrangers pensent que l’exploitation faite dans les ressources naturelles est plus bénéfique pour eux par apport à un autre investissement. Mais l’exploitation dépend des quelques raisons comme la raison climatologique, géologique et juridique selon les pays accueils de ces investissements étrangers. Les investisseurs pensent ainsi que les ressources naturelles sont abondantes et à moindre coût international, c’est pourquoi ils vont courir à investir dans ce domaine.
Pour les pays d’accueils de l’IDE comme Madagascar, les régions où l’on trouve beaucoup de ressources naturelles est plus attractif pour les pays investisseurs; par exemple la région d’Anosy et celle du Melaky. Dans ces deux régions on trouve des ressources minières.
En plus, les pays qui ont les ressources naturelles ne peuvent pas exploiter correctement ces ressources à cause de plusieurs facteurs comme l’insuffisance des matériels, de fonds d’exploitation.

Interactions entre investissements directs étrangers et croissance économique

La Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a montré le grand écart entre les pays développés et les pays en voie de développement en termes de développement et de croissance qui s’agrandit de jours en jours et de plus en plus. Depuis 1960, l’écart entre les pays les plus pauvres surtout les pays du Sud et les pays les plus riches qui détiennent aujourd’hui plus de 80% de la richesse mondiale a plus que doublé19 . Les revenu des pays du Sud sont toujours à la baisse et a pour conséquence l’affaiblissement de leur croissance économique. Un phénomène qui est surtout remarqué dans les pays d’Afrique Subsaharienne. Ainsi, pour relancer leurs croissances économiques et rattraper leurs retards, dans le cadre de la mondialisation caractérisée par l’accroissement des mouvements de capitaux et la libéralisation des échanges, ces pays ont recouru aux Investissements Directs Etrangers. Mais, avant d’entrer dans les détails de causalité entre IDE et croissance, il est nécessaire d’avoir une bonne base théorique sur la croissance économique.

Approche théorique sur la croissance économique

Cette approche théorique vise, dans un premier temps à effectuer des rappels concernant la croissance. Nous allons ainsi essayer de définir la croissance économique mais aussi d’analyser les différents modèles de croissance existants.

Définitions et facteurs de la croissance économique

Selon KUZNETS Simon, « la croissance économique est essentiellement un phénomène qualitatif. À cet effet, on peut définir la croissance économique d’une nation comme un accroissement durable de la population et du produit par tête »20 .
Et, Selon la définition de François Perroux, la croissance économique correspond à « l’augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes réels. »21
Ainsi, La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et de services dans une économie sur une période donnée.
A partir de ces diverses définitions de la croissance économique, nous pouvons les résumer en tirant une définition simple nous permettant d’expliquer à notre manière ce qu’est la croissance. De ce fait, d’après ce que nous avons pu comprendre, la croissance économique est une augmentation continue et durable, autrement dit, à long terme, de la production globale net au sein d’une économie. Elle peut être accompagnée par des changements au niveau structurel, économique et social. La notion de durabilité est importante car une croissance de courte période est parfois décrite comme une expansion et non une croissance.
La croissance est recherchée par tous les pays car elle peut permettre l’augmentation des niveaux de vie et par suite le développement (changements durables, principalement qualitatifs, qui accompagnent la croissance) et le progrès (avancée de la société vers un but qu’elle estime souhaitable).Un pays a alors réalisé une croissance économique s’il arrive à augmenter la production de biens et services accompagné de l’accroissement du revenu par tête ou du revenu moyen. La croissance dispose aussi d’un critère quantitatif, contrairement au développement qui lui est plus qualitatif. Entre autre, elle dispose d’un agrégat pouvant la mesurée.
Les principaux facteurs de la croissance sont le travail, le capital, le progrès technique et l’investissement. Celui qui nous intéresse dans notre étude est l’investissement. En effet, dans toutes les théories économiques, l’investissement tient un rôle important dans la détermination de la croissance économique.

Anciennes théories sur la croissance

Joseph Schumpeter affirme que : « L’impulsion fondamentale qui met et maintient en mouvement la machine capitaliste est imprimée par les nouveaux objets de consommation, les nouvelles méthodes de production et de transport, les nouveaux marchés, les nouveaux types d’organisation industrielle – tous éléments créés par l’initiative capitaliste. L’ouverture de nouveaux marchés nationaux ou extérieurs et le développement des organisations productives, depuis l’atelier artisanal et la manufacture jusqu’aux entreprises amalgamées telles que l’US Steel, constituent d’autres exemples du même processus de mutation industrielle , si l’on me passe cette expression biologique , qui révolutionne incessamment de l’intérieur la structure économique, en détruisant continuellement ses éléments vieillis et en créant continuellement des éléments neufs. Ce processus de destruction créatrice constitue la donnée fondamentale du capitalisme : c’est en elle que consiste, en dernière analyse, le capitalisme et toute entreprise capitaliste doit, bon gré mal gré, s’y adapter. »22 Ainsi, il retient trois types de cycles économiques pour expliquer les variations de la croissance dont : les cycles longs ou cycles Kondratieff, d’une durée de cinquante ans ; les cycles intermédiaires ou cycles Juglar, d’une durée de dix ans environ et les cycles courts ou cycles Kitchin, d’une durée de quarante mois environ.
Après la Seconde Guerre mondiale, les économistes Harrod et Domar, influencés par Keynes, vont chercher à faire ressortir le caractère fortement instable de tout processus d’expansion. En particulier, il montre que pour qu’une croissance soit équilibrée , c’est-à-dire que l’offre de production augmente ni moins (sous-production) ni plus (surproduction) que la demande, il faut qu’elle respecte un taux précis, fonction de l’épargne et du coefficient de capital (quantité de capital utilisée pour produire une unité) de l’économie. Or, il n’y a aucune raison que la croissance, qui dépend de décisions individuelles (en particulier des projets d’investissement des entrepreneurs), respecte ce taux. De plus, si la croissance est inférieure à ce taux, elle va avoir tendance non pas à le rejoindre, mais à s’en éloigner davantage, diminuant progressivement (en raison du multiplicateur d’investissement). La croissance est donc, selon une expression d’Harrod, toujours « sur le fil du rasoir ».Ce modèle, construit après-guerre et marqué par le pessimisme engendré par la crise de 1929, a toutefois été fortement critiqué. Il suppose, en effet, que ni le taux d’épargne, ni le coefficient de capital ne sont variables à court terme, ce qui n’est pas prouvé.
Robert Solow23 propose un modèle néoclassique de croissance. Ce modèle repose essentiellement sur l’hypothèse d’une productivité marginale décroissante du capital dans la fonction de production. Le modèle est dit néoclassique au sens où les facteurs de production sont utilisés de manière efficace et rémunérés à leur productivité marginale. Solow montre que cette économie tend vers un état stationnaire. Dans ce modèle, la croissance de long terme ne peut provenir que du progrès technique (et non plus de l’accumulation du capital).
Si on pense que tous les pays convergent vers le même état stationnaire, alors le modèle de Solow prédit un phénomène de convergence : les pays pauvres devraient croître plus vite que les pays riches.
L’une des faiblesses théoriques du modèle de Solow vient du fait qu’il considère le progrès technique comme exogène. Autrement dit, il ne dit rien sur la façon dont le progrès technique apparaît

Nouvelles théories de la croissance

La nouvelle théorie de la croissance économique ou théorie de la croissance endogène est née vers la fin des années 80 et le début des années 90 et expliquer le renouveau de la croissance par l’introduction des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). En outre, ces nouvelles théories démontrent que la croissance n’est pas un phénomène naturel provenant uniquement de la croissance démographique et du progrès technique comme l’affirme Solow. Ces modèles ont été développés à partir de la fin des années 1970 notamment par Paul Romer, Robert E. Lucas et Robert Barro. Ils se fondent sur l’hypothèse que la croissance génère par elle-même le progrès technique. Ainsi, il n’y a plus de fatalité des rendements décroissants : la croissance engendre un progrès technique qui permet que ces rendements demeurent constants. Si tel est le cas, la croissance n’a donc plus de limite. À travers le progrès technique, la croissance constitue un processus qui s’auto-entretient.
Ces modèles expliquent que la croissance engendre du progrès technique par trois grands mécanismes. Premièrement, le Learning by doing : plus on produit, plus on apprend à produire de manière efficace. En produisant, on acquiert en particulier de l’expérience, qui accroît la productivité. Deuxièmement, la croissance favorise l’accumulation du capital humain, c’est-à-dire les compétences possédées par la main d’œuvre et dont dépend sa productivité. En effet, plus la croissance est forte, plus il est possible d’accroître le niveau d’instruction de la main-d’œuvre, en investissant notamment dans le système éducatif. D’une manière générale, la hausse du niveau d’éducation de la population, par des moyens publics ou privés, est bénéfique. Troisièmement, la croissance permet de financer des infrastructures (publiques ou privées) qui la stimulent. La création de réseaux de communication efficaces favorise, par exemple, l’activité productive.
« La principale des conclusions de ces nouvelles théories est qu’alors même qu’elles donnent un poids important aux mécanismes de marché, elles en indiquent nettement les limites. Ainsi il y a souvent nécessité de créer des arrangements en dehors du marché concurrentiel, ce qui peut impliquer une intervention active de l’État dans la sphère économique. »24En particulier ce « retour de l’État » se traduit par le fait qu’il est investi d’un triple rôle : encourager les innovations en créant un cadre apte à coordonner les externalités qui découlent de toute innovation (par exemple grâce à la protection qu’offre aux innovateurs les brevets) ; susciter celles-ci en investissant dans la recherche (notamment fondamentale) et les infrastructures dont les externalités dépassent le profit que peuvent en attendre les acteurs privés ; améliorer le capital humain en investissant dans le système éducatif. D’une manière générale, c’est le rôle des politiques structurelles de l’État, en particulier les investissements dans le capital public, qui est ainsi souligné.

Effets positifs des IDE sur la croissance économique

Les IDE constituent un des moteurs principaux de croissance pour les PED. Ils permettent de dégager outre ces effets positifs directs, des externalités positives sur leurs économies.
ALAYA32 et al. (2009) distinguent des effets directs et indirects des IDE sur la croissance de l’économie des pays d’accueil. Les effets directs sont la contribution à la valeur ajoutée, le gain de productivité via le transfert technologique entre les entreprises locales rachetées ou intégrées dans les chaînes de production. Ces effets directs impactent sur la production et la modernisation des équipements productifs. Tandis que les effets indirects affectent les entreprises des pays hôtes et leur productivité. Ceci à travers les reports technologiques, informationnels et organisationnels qui facilite l’accès aux marchés mondiaux pour les firmes locales. La Banque mondiale fait le choix de maximisation des effets indirects par rapport aux effets directs pour une mise en place de politique gouvernemental. Ces effets semblent plutôt positifs et durables sur la croissance économique et le développement industriel. Toutefois, il existe plusieurs conditions pour que ces effets soient effectifs, notamment il y a la capacité d’absorption et d’assimilation des pays d’accueil. Ces conditions déterminent la distinction entre les impacts positifs et les impacts négatifs des IDE.

Effets négatifs des IDE sur la croissance économique

SALTZ33 (1992), trouve une corrélation négative entre l’IDE et la croissance économique. Selon lui, « l’IDE augmente le niveau global de l’investissement, améliore la productivité dans certains cas, mais a tendance dans beaucoup d’autres à réduire le taux de croissance ». Pour confirmer ses conclusions, l’auteur étudie la relation IDE croissance dans un échantillon de pays divisé en deux groupes distincts, selon qu’ils reçoivent plus ou moins d’IDE. L’auteur trouve que « dans les pays en développement qui acceptent le rapatriement des profits sans aucune contrainte, l’IDE n’a pas d’effet positif sur la croissance ».
BREWER34 (1991), quant à lui, perçoit une corrélation négative entre croissance et IDE et conclue que la domination des firmes étrangères entraîne le découragement des firmes locales à développer leur propre activité de recherche développement (R&D), qui n’arrivent pas à concurrencer ces FMN et finissent par disparaître causant la disparition de certains nombres d’activités locales et la perte d’emploi.
La balance des paiements comporte des opérations ou des transactions en termes de flux de biens et services, des mouvements de capitaux à court, moyen et long terme entre un pays et l’extérieur, au cours d’une période donnée. Les IDE constituent la balance des capitaux à long terme et celle des capitaux à court terme. Toutefois l’IDE peut aussi induire des flux de biens et services qui vont influer la balance commerciale du pays. En conséquence, à court terme, les flux d’IDE, vont entrainer des entrées des devises étrangères à un moment donné. Cependant, à long terme, il sera accompagné par des sorties énormes de devises par la pratique de rapatriement des dividendes des multinationales vers leur maison mère à l’étranger. Ce qui va générer un déséquilibre déficitaire de la balance des capitaux qui va être très lourd pour la balance des paiements. De plus, l’entrée des flux de capitaux d’IDE vont être accompagnée des importations des intrants tels que les machines et équipements industriels. Là encore, il y aura déficit de la balance commerciale par la sortie des capitaux à l’extérieur.
En fait, les effets négatifs des IDE sont souvent dus aux différences des stratégies des acteurs concernés par les IDE mais qui ne sont pas nécessairement contradictoires. L’Etat lui a pour objectif d’augmenter sa source de financement qui lui permettra d’accroître sa richesse, d’améliorer ses performances productives et pour pouvoir créer des emplois, et aussi pour assurer une meilleure redistribution. Tandis que les firmes eux sont plutôt porté sur la recherche de profit maximum lié aux avantages technologique sur un marché global et la domination des marchés.

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Table des matières

PREMIERE PARTIE : RAPPELS
I. RAPPEL SUR LA DOULEUR
I.1. GENERALITE
I.2. PHYSIOLOGIE DE LA DOULEUR
I.2.1. Transmission du message douloureux
I.2.1.1. Sensibilisation périphériques.
I.2.1.1.1. Nocicepteurs périphériques
I.2.1.1.2. Médiateurs de l’inflammation et sensibilisation périphériques
I.2.1.2. Sensibilisation centrale
I.2.2. Contrôle physiologique de la douleur
I.3. PHYSIOPATHOLOGIE DE LA DOULEUR POSTOPERATOIRE
I.3.1. Douleurs postopératoires et ses mécanismes
I.3.1.1. Les douleurs par excès de nociception
I.3.1.2. Après chirurgie abdominale
I.3.1.3. Incision cutanée et pariétale
I.3.2. Conséquences de la DPO
I.3.2.1. Sur la fonction respiratoire
I.3.2.2. Sur la fonction circulatoire
I.3.2.3. Sur le métabolisme
I.3.2.4. Sur l’état psychique
I.3.2.5. Sur la fonction digestive et urinaire
II. EVALUATION DE LA DPO
II.1. ECHELLE VISUELLE ANALOGIQUE
II.2. ECHELLE NUMERIQUE SIMPLE
II.3. ECHELLE VERBALE SIMPLE
III. PRISE EN CHARGE DE LA DPO
III.1. LES ANESTHESIES LOCOREGIONALES PERI-MEDULLAIRE..
III.1.1. Rachianesthésie
III.1.2. Anesthésie péridurale
III.2. LES ANALGESIES PAR VOIE SYSTEMIQUES
III.2.1. Le paracétamol
III.2.2. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens
III.2.3. Le néfopam
III.2.5. La morphine
IV.2.5. Le tramadol
III.3. LES ANALGESIES LOCOREGIONALES DE LA PAROI
III.3.1. TAP bloc ou bloc de la paroi
III.3.2. Infiltration cicatricielle
III.3.3. Choix des produits
IV. INFILTRATION PARIETALE PAR DES ANESTHESIES LOCAUX
IV.1. PRINCIPES
IV.2. LES INDICATIONS
IV.3. EFFETS DES ANESTHESIES LOCAUX EN INFILTRATION CICATRICIELLE
IV.4. CHOIX DES PRODUITS
IV.5. EFFETS SECONDAIRES ET RISQUES
V. PHARMACOLOGIE DE LA BUPIVACAINE
V.1. EFFET CLINIQUE
V.2. INDICATION
V.3. CONTRE INDICATIONS
V.3.1. Liée à la technique
V.3.2. Liée à la bupivacaïne
V.4. PHARMACOCINETIQUE
V.4.1. Absorption
V.4.2. Métabolisme
V.5. PHARMACODYNAMIE
DEUXIEME PARTIE : METHODES ET RESULTATS
I. MATERIEL ET METHODES
I.1. CADRE DE L’ETUDE
I.1.1. service d’anesthésiologie-réanimation
I.1.2. service de maternité
I.2. TYPE L’ETUDE
I.3. DUREE ET PERIODE DE L’ETUDE
I.4. CRITERES D’INCLUSION
I.5. CRITERES DE NON INCLUSION
I.6. CRITERES D’EXCLUSION
I.7. DESCRIPTION DES PROTOCOLES
I.7.1. En peropératoire
I.7.2. En SSPI
I.7.3. A la salle d’hospitalisation ou en suite des couches
I.8. LES VARIABLES A ETUDIER
I.9. RECUEIL DES DONNEES
I.10. MODE D’ANALYSE DES DONNEES
I.11. RESULTATS ATTENDUS
I.12. LIMITE DE L’ETUDE
I.13. CONSIDERATIONS ETHIQUES
II. RESULTATS
II.1. CARACTERSTIQUES DEMOGRAPHIQUES DES PATIENTES
II.1.1. L’âge moyen des deux groupes
II.1.2. Les niveaux scolaires des deux groupes
II.1.3. L’IMC des deux groupes
II.1.4. La profession
II.1.5. Les modes de césariennes
II.1.6. Les antécédents chirurgicaux des deux groupes
II.1.7. La durée d’intervention des deux groupes
II.2. L’EVA MOYENNE DES DEUX GROUPES
II.2.1. L’EVA moyenne des deux groupes au repos
II.2.2. L’EVA moyenne des deux groupes aux épreuves dynamiques.
II.3. LES NVPO DES DEUX GROUPES
II.4. CONSOMMATION D’ANTALGIQUE DES DEUX GROUPES
II.5. DELAI DE REPRISE DU TRANSIT INTESTINAL
II.6. DUREE DE SEJOUR
II.7. COUT D’HOSPITALISATION
TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
I. FACTEURS SOCIO-DEMOGRAPHIQUES
I.1. L’âge
I.2. Le niveau scolaire
I.2. L’IMC
I.4. Les antécédents chirurgicaux
II. PERIODE PER ET POSTOPERATOIRE
II.1. La durée d’intervention des deux groupes
II.2. La durée de séjour en SSPI
II.3. Infiltration et EVA moyenne des parturientes
II.4. Infiltration et consommation d’antalgique
II.5. Infiltration pariétale : choix des produits anesthésiques
II.6. Infiltration et délai de la reprise du transit intestinal
II.7. Effets secondaires des analgésies
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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