Thรฉorie k.p dans les hรฉtรฉrostructures de semi-conducteurs III-V
ย ย Les puits quantiques et les hรฉtรฉrojonctions forment une classe dโhรฉtรฉrostructures dont les propriรฉtรฉs, au moins dans leurs caractรฉristiques les plus gรฉnรฉrales, reflรจtent la spรฉcificitรฉ de leur dimensionnalitรฉ. Nous prรฉsenterons au cours de ce chapitre les grandes lignes de leurs structures รฉlectroniques, de leurs propriรฉtรฉs optiques en adoptant pour chacune dโentre elles un point de vue gรฉnรฉral et puis en focalisant sur le modรจle k.p de Kane รฉtendu appliquรฉ pour les semi-conducteurs III-V massifs. Dans une premiรจre section, nous prรฉsenterons briรจvement les propriรฉtรฉs cristallines et รฉlectroniques des matรฉriaux massifs III-V en insistant sur le fait que lโabsence du centre dโinversion dans ces matรฉriaux conduit ร un splitting de spin de lโรฉnergie des sous-bandes. La deuxiรจme section sera consacrรฉe plus spรฉcifiquement aux hรฉtรฉrostructures que lโon รฉtudiera dans toute la thรจse : lโhรฉtรฉrojonction et les multipuits quantiques. La troisiรจme section est inรฉvitablement une prรฉsentation historique de la mรฉthode k.p suivie par lโextension du modรจle de Kane [3]. Le choix des paramรจtres k.p utilisรฉs dans ce modรจle est parmi trois sets diffรฉrents : le premier issu dโun calcul rรฉcent par la mรฉthode des liaisons fortes, les deux autres correspondent ร des valeurs classiques tabulรฉes dans le Landolt-Bรถrnstein. La cinquiรจme section prรฉsentera le mรฉcanisme du splitting de spin dรป au couplage spin orbite et ร lโasymรฉtrie dโinversion des matรฉriaux massifs. Ce mรฉcanisme peut servir de base pour lโinterprรฉtation des rรฉsultats numรฉriques. En fin, dans la derniรจre section, aprรจs une brรจve prรฉsentation les rรฉsultats concernant le splitting de spin de la bande de conduction du matรฉriau massif qui a รฉtรฉ beaucoup รฉtudiรฉ, nous nous intรฉressons ร la bande de valence de plusieurs semiconducteurs. Nous calculons la masse effective et les coefficients cubiques ฮณ de Dresselhaus du splitting de spin des bandes de trou lourd, de trou lรฉger et de split-off du matรฉriau massif GaAs.
Les matรฉriaux massifs
Propriรฉtรฉs cristallines Les semi-conducteurs III-V tels que GaAs (arsรฉniure de gallium), AlAs, AlSb, etc… ont une structure cristallographique de type blende de zinc. Cette structure, qui sโapparente ร celle du diamant (Si, Ge, etc…), est constituรฉe de deux sous-rรฉseaux cubique ร faces centrรฉes, lโun dโรฉlรฉments III, lโautre dโรฉlรฉments V, dรฉcalรฉ lโun par rapport ร lโautre du quart de la diagonale principale (voir la figure I.1(a), lโatome en rouge reprรฉsente un รฉlรฉment III par exemple, lโatome en jaune reprรฉsente un รฉlรฉment V.). La maille รฉlรฉmentaire comporte deux atomes, le premier (Ga) ร lโorigine et lโautre (As) ร (a/4,a/4,a/4), oรน a reprรฉsente le paramรจtre de maille du matรฉriau. Du fait que les deux sous-rรฉseaux cubiques ร faces centrรฉes sont dรฉcalรฉs, le cristal nโest pas centrosymรฉtrique. Il en dรฉcoule des propriรฉtรฉs physiques diffรฉrentes suivant les directions cristallographiques considรฉrรฉes. Ces propriรฉtรฉs donnent lieu ร une des trois contributions du splitting de spin des hรฉtรฉrostructures semi conductrices III-V (voir le chapitre III), appelรฉe BIA (en anglais ยซย bulk inversion asymmetryย ยป.) ou le terme de Dresselhaus. De ce fait, les liaisons atomiques dans les matรฉriaux III-V ne sont pas simplement covalentes comme dans le cas du silicium. Elles reposent sur le transfert dโรฉlectrons des atomes du groupe V (As) sur ceux du groupe III (Ga). Dans un cristal composรฉ de lโarsรฉniure de gallium, chaque atome dโarsรฉniure est entourรฉ de quatre atomes de gallium, et chaque atome de gallium est entourรฉ de quatre atomes dโarsรฉniure. Il se produit alors un รฉchange dโรฉlectrons, le cristal se construit avec les ions Gaโ et As+, qui ont tous quatre รฉlectrons pรฉriphรฉriques. Cette rรฉpartition est ร lโorigine du caractรจre partiellement ionique et partiellement covalent des liaisons (semi-conducteurs polaires) qui sont orientรฉes dans lโespace suivant les axes de symรฉtrie dโun tรฉtraรจdre rรฉgulier. Cette propriรฉtรฉ est en particulier responsable de lโanisotropie optique dans les hรฉtรฉrostructures semi-conductrices III-V qui a รฉtรฉ mise en รฉvidence expรฉrimentalement par Krebs et Voisin [4].
Les matรฉriaux massifs Le rรฉseau rรฉciproque du rรฉseau de Bravais correspondant ร la structure blende de zinc est un rรฉseau cubique centrรฉ. La premiรจre zone de Brillouin du rรฉseau rรฉciproque a la forme octaรจdre tronquรฉ (voir figure I.1(b)) par les six faces dโun cube. Elle prรฉsente un centre de symรฉtrie ร lโorigine notรฉ ฮ et les axes de symรฉtrie โ, ฮ, et ฮฃ. Les points de croisement de chacun de ces axes avec les frontiรจres de la zone de Brillouin sont les points de haute symรฉtrie, et ils jouent un rรดle primordial dans la structure de bande.
-Propriรฉtรฉs รฉlectroniques Les matรฉriaux de semi-conducteurs III-V ont huit รฉlectrons par cellule unitaire contribuant aux liaisons chimiques. Les autres รฉlectrons nโinterviennent pas dans les propriรฉtรฉs optiques des hรฉtรฉrostructures. Les orbitales de type s et de type p de chaque atome de gallium Ga sโhybrident avec les orbitales des atomes dโarsรฉniure As, et forment des liaisons covalentes tรฉtraรฉdriques de type sp3 : 4 orbitales liantes et 4 orbitales antiliantes. Les quatre orbitales liantes donnent lieu ร quatre bandes dโรฉnergie, chacune deux fois dรฉgรฉnรฉrรฉe de spin, et forment la bande de valence. Cette bande est pleinement occupรฉe par des รฉlectrons ร T=0โฆK, pour un semi-conducteur parfait. Les quatre autres orbitales antiliantes donnent naissance ร quatre bandes supรฉrieures, et forment la bande de conduction qui est inoccupรฉe et est sรฉparรฉe de celle prรฉcรฉdente par une bande dโรฉnergie interdite de largeur Eg (band gap en anglais). Pour les semi-conducteurs ร gap direct , le maximum de la bande de valence et le minimum de la bande de conduction sont au point ฮ. En prรฉsence du couplage spin-orbite, lโhybridation des orbitales anti-liantes de type p donne naissance ร une bande ฮ8c doublement dรฉgรฉnรฉrรฉe et une bande ฮ7c distante dโune รฉnergie โ1. La bande de conduction contient donc une bande ฮ6c qui rรฉsulte de lโhybridation des orbitales de type s, et les deux bandes ฮ8c et ฮ7c. De maniรจre similaire, la bande de valence contient une bande ฮ8v doublement dรฉgรฉnรฉrรฉe et une bande split-off ฮ7v distante dโune รฉnergie โ0. On montrera dans la troisiรจme section un schรฉma et les รฉlรฉments de matrice du semi-conducteur III-V.
Hรฉtรฉrojonction ร dopage modulรฉ GaAs/AlxGa1โxAs
ย ย Le semi-conducteur intrinsรจque est un semi-conducteur pur, cโest ร dire dans lequel il y a trรจs peu dโimpuretรฉs. Il ne conduit pas lโรฉlectricitรฉ ร trรจs basse tempรฉrature. Tous les รฉlectrons dans le cristal sont utilisรฉs pour former les liaisons solides. Il nโy a pas dโรฉlectrons libres. Pour pouvoir conduire lโรฉlectricitรฉ, on devra introduire des porteurs (soit des รฉlectrons, soit des trous), cette รฉtape est connue sous le nom de ยซย dopageย ยป. Cependant, ce dopage introduit des impuretรฉs qui diffusent trรจs fortement les porteurs. Dans le cas du matรฉriau massif, ce dilemme est infranchissable. Alors que dans le systรจme bidimensionnel, on peut introduire une couche sรฉparatrice appelรฉe espaceur, qui permet deย sรฉparer les porteurs mobiles de leurs centres dโimpuretรฉs. Cette couche nโest pas trรจs รฉpaisse pour que les impuretรฉs puissent transfรฉrer leurs porteurs, mais elle nโest pas non plus mince afin de diminuer lโinteraction de Coulomb entre le centre dโimpuretรฉs et leurs porteurs. Lโhรฉtรฉrojonction ร dopage modulรฉ est un systรจme constituรฉ de deux semi-conducteurs dont la bande interdite est diffรฉrente. Pour le cas de GaAs/AlxGa1โxAs, elle est obtenue par la croissance sur un substrat GaAs dโรฉpaisseur de lโordre de 2 ยตm dโune succession de couches de grande bande interdite AlxGa1โxAs (qui jouent le rรดle de barriรจres) et de couches de petite bande interdite GaAs (qui jouent le rรดle de puits). Ces deux semiconducteurs formant le puits et la barriรจre sont pratiquement en accord de maille. Ceci permet dโavoir des hรฉtรฉro-interfaces sans dรฉfaut, sans contrainte et de hautes qualitรฉs. Au cours du processus de la croissance, les dopants2 sont introduits dans la barriรจre, une couche sรฉparatrice dโAlxGa1โxAs non-dopรฉe est mise entre la barriรจre et le puits permettant de faire varier la mobilitรฉ des รฉlectrons situรฉs ร lโinterface du GaAs et de lโAlxGa1โxAs (voir la figure I.2).
Thรฉorie k.p
ย ย Parmi les modรจles qui ont รฉtรฉ utilisรฉs pour dรฉcrire la structure de bande et les propriรฉtรฉs optiques des hรฉtรฉrostructures au voisinage du centre ฮ, le modรจle k.p se rรฉvรจle comme รฉtant le plus efficace pour expliquer les effets dรฉlicats tels que le splitting de spin, la nonparabolicitรฉ des bandes, etc… Dans cette section, on dรฉcrira la thรฉorie k.p et puis on รฉtendra le modรจle de Kane pour le cas de 14 bandes. Depuis les annรฉes cinquante, la structure de bande a รฉtรฉ dรฉcrite par plusieurs thรฉoriciens. Diffรฉrentes mรฉthodes ont รฉtรฉ dรฉveloppรฉes sans quโaucune jusquโร prรฉsent ne se soit avรฉrรฉe la meilleure, chacune ayant ses avantages et ses inconvรฉnients. Dans ces diffรฉrentes approches, les paramรจtres ajustables jouent un rรดle trรจs important. Cela vient du fait que la thรฉorie de Kohn-Hohenberg-Sham, si efficace dans les solides mais aussi en chimie, ne sโapplique quโaux รฉtats fondamentaux et non aux รฉtats excitรฉs. Le nombre de paramรจtres ajustables dรฉpend du nombre de bandes que lโon veut dรฉcrire, suivant la prรฉcision que lโon juge nรฉcessaire. Parmi ces mรฉthodes, la thรฉorie k ยท p a permis dโavoir des solutions analytiques dans certains cas et est donc plus intuitive que les autres mรฉthodes. Par contre, elle nโa pas lโavantage de dรฉcrire toute la zone de Brillouin comme la mรฉthode des combinaisons linรฉaires dโorbitales atomiques. Dans la suite, on rรฉsume lโรฉvolution du modรจle k ยท p de sa naissance jusquโร maintenant. Lโabrรฉviation k ยท p vient dโun article de Shockley paru en 1950 [12], dans lequel il dรฉcrivait la structure de bande des semi-conducteurs via la mรฉthode k ยท p et via des perturbations du second ordre appliquรฉes ร un รฉtat dรฉgรฉnรฉrรฉ. Cโest R. J. Elliot qui explicitait en premier les matrices utiles pour la bande de valence [13]. Ces matrices sont ensuite complรฉtรฉes par G. Dresselhaus, A. F. Kip et C. Kittel [16]. Dans les annรฉes qui suivirent, R. J. Elliot [14] et G. Dresselhaus [16] ont dรฉcrit la symรฉtrie dโun certain points de la zone Brillouin des semi-conducteurs ne possรฉdant pas de centre dโinversion (tel GaAs, CdTe) ou possรฉdant dโun centre dโinversion : Ge, Si. Ces articles pionniers ont utilisรฉ dโune faรงon ou dโune autre la renormalisation de Lรถwdin [17]. En 1956, J. M. Luttinger [18] a retrouvรฉ les rรฉsultats concernant la bande de valence en utilisant la thรฉorie des groupes. Dans cet article, il a introduit pour la premiรจre fois des paramรจtres dits de Luttinger sur lesquels nous insisterons, pour leur rรดle dans notre modรจle k ยท p ร 14 bandes. Ces paramรจtres nous permettent de ternir compte des couplages entre des bandes lointaines via lโinteraction k ยท p. Ensuite, en 1957 O. E. Kane [3] a dรฉcrit en dรฉtail le couplage entre la bande de conduction et la bande de valence. Il calculait pour la premiรจre fois la masse effective en fonction de lโรฉnergie de la bande interdite et du couplage spin-orbite. Les matrices 8 ร 8 de Luttinger et de Kane sont deux cas limites du hamiltonien complet de Pidgeon et Brown [19]. Ces deux auteurs ont รฉtendu la thรฉorie de Kane et de Luttinger pour dรฉcrire les niveaux couplรฉs de Landau dans la bande de valence. Cet hamiltonien de Luttinger est ensuite dรฉcomposรฉ en une somme dโhamiltoniens sphรฉrique, axial, et cubique par A. Baldereschi, N. O. Lipari et M. Altarelli dans les annรฉes soixante-dix [20]. Ils ont ramenรฉ le problรจme de quatre รฉquations diffรฉrentielles ร un systรจme de deux รฉquations diffรฉrentielles couplรฉes etย mis en รฉvidence la symรฉtrie de la fonction dโonde.
BIA Splitting de spin
ย ย Dans un semi-conducteur massif, en tenant compte du spin de lโรฉlectron, les รฉtats des รฉlectrons et des trous sont spin-dรฉgรฉnรฉrรฉs sโil nโexiste pas de mรฉcanisme qui brise les opรฉrations de symรฉtrie. Cette dรฉgรฉnรฉrescence de spin signifie que lโรฉnergie dโun รฉtat de ยซย spin upย ยป dโune sous-bande est รฉgale ร celle dโun รฉtat de ยซย spin downย ยป de la mรชme sous-bande : Eโ(k)=Eโ(k). Cependant, lโinteraction spin-orbite donne lieu ร un terme qui est responsable de la levรฉe de dรฉgรฉnรฉrescence de spin. Lโexistence de ce terme est due ร lโabsence de centre dโinversion de la structure cristalline blende de zinc. ร cause de cette absence, ce terme est dรฉsignรฉ par une expression en anglais : ยซย bulk inversion asymmetryย ยป et on le note souvent BIA. En 1955, dans un fameux papier du journal ยซย Physical. Review.ย ยป [28], G. Dresselhaus a introduit ce terme de couplage spin-orbite qui est proportionnel au cube du vecteur dโonde avec un coefficient de proportionnalitรฉ ฮณ, dโoรน la dรฉnomination ยซย terme de Dresselhausย ยป qui lui est souvent attribuรฉe. Ce terme est obtenu par la thรฉorie k.p au troisiรจme ordre ou par la thรฉorie des invariants [29].
BIA de la bande de conduction
ย ย Dans cette section nous allons seulement refaire des calculs numรฉriques du coefficient cubique de Dresselhaus pour les 9 semi conducteurs par la mรฉthode k.p ร 14 bandes en utilisant lโensemble de paramรจtres TB. Nous effectuerons la rรฉsolution numรฉrique du hamiltonien 14ร14 et puis nous dรฉduisons le coefficient ฮณc par un ajustement de lโรฉnergie de bande de conduction obtenue au terme cubique k3 . Cet ajustement se fait dans la rรฉgion |k| < 0.01 ร โ1 autour du centre ฮ de la zone de Brillouin. Le tableau I.5 prรฉsente les coefficients ฮณc calculรฉs par la mรฉthode k.p, par la mรฉthode des liaisons fortes et par les mesures expรฉrimentales. Le signe positif et nรฉgatif de ฮณc est associรฉ au fait que lโรฉtat de symรฉtrie X4 est au-dessus ou au dessous de son รฉtat partenaire X3 [35]. On remarque que les deux rรฉsultats numรฉriques sont en meilleur accord avec la valeur expรฉrimentale. En particulier, le rรฉsultat k.p pour InSb est plus proche la valeur expรฉrimentale que celui TB. Pour GaAs, le calcul numรฉrique donne ฮณc=23.7 eV. ร 3 et pour InAs le semi-conducteur considรฉrรฉ comme le plus prometteur dans la spintronique, ce coefficient nโest pas encore mesurรฉ, sa valeur thรฉorique obtenue par notre modรจle k.p ร 14 bandes vaut 41.7 eV.ร 3. Notons que le coefficient ฮณc peut รชtre mesurรฉ par plusieurs mรฉthodes expรฉrimentales, par exemple lโexpรฉrience basรฉe sur la relaxation du spin (mรฉcanisme de Dyakonov-Perel). La figure I.6(a) montre le splitting de spin le long de la direction [110]. Il est proportionnel au ฮณck 3 aux alentours du centre ฮ, alors que ร grande valeur du vecteur dโonde12 (ou bien ร grande valeur de lโรฉnergie) lโeffet de la nonparabolicitรฉ et les termes dโordre supรฉrieur peuvent masquer la dรฉpendance (E โ E0) 3/2.
|
Table des matiรจres
Remerciements
Introduction
I Semi-conducteur
Chapitre I : Thรฉorie k.p dans les hรฉtรฉrostructures de semi-conducteurs
I.1 Les matรฉriaux massifs
I.1.1 Propriรฉtรฉs cristallines
I.1.2 Propriรฉtรฉs รฉlectroniques
I.2 Les hรฉtรฉrostructuresย
I.2.1 Hรฉtรฉrojonction ร dopage modulรฉ GaAs/AlxGa1โxAs
I.2.2 Multipuits quantiques avec ou sans atome commun
I.3 Thรฉorie k.p
I.3.1 Principe de la thรฉorie
I.3.2 Modรจle de Kane รฉtendu
I.3.3 Choix des paramรจtres k.p
I.4 Bibliothรจque numรฉriqueย
I.5 BIA Splitting de spin
I.6 Rรฉsultats numรฉriques
I.6.1 Masse effective des bandes de valence
I.6.2 Splitting de spin des bandes de conduction et des bandes de valence
I.7 Conclusion
Chapitre II : รtats รฉvanescent du GaAsย
II.1 Motivation de lโรฉtudeย
II.2 Principe du calculย
II.3 Rรฉsultats numรฉriques
II.3.1 รtats รฉvanescents suivant la direction [001] et [111]
II.3.2 รtats รฉvanescents suivant la direction [110]
II.3.3 Splitting de spin
II.4 Conclusionย
Chapitre III : Splitting de spin dans les hรฉtรฉrostructures de semiconducteurs
III.1 Revue des mรฉcanismes du splitting de spin
III.1.1 BIA Splitting de spin dans les hรฉtรฉrostructures
III.1.2 SIA Splitting de spin
III.1.3 IIA Splitting de spin
III.2 Modรจleย
III.3 Dispersion dโรฉnergie des sous-bandes de valence du puits quantique GaAs/AlAs
III.4 Splitting de spin de lโhรฉtรฉrostructure GaAs/Al0.3Ga0.7Asย
III.4.1 Splitting de spin du puits quantique GaAs/Al0.3Ga0.7As
III.4.2 Splitting de spin de lโhรฉtรฉrojonction GaAs/Al0.3Ga0.7As
III.5 Lโanisotropie de lโabsorption optiqueย
III.6 Conclusion
Chapitre IV : Compรฉtition entre le splitting Zeeman et le couplage spin-orbite dans un 2DEGย
IV.1 Structure de bande du gaz bidimensionnel en prรฉsence du champ magnรฉtique
IV.2 Structure de bande du gaz bidimensionnel en prรฉsence du couplage spin-orbiteย
IV.2.1 La solution exacte pour 3 cas :(ฮฑ 6= 0, ฮฒ = 0), (ฮฑ = 0, ฮฒ 6= 0) et (ฮฑ = ฮฒ)
IV.2.2 La solution approximative pour ฮฑ ฮฒ, ฮฑ ฮฒ et ฮฑ โ ฮฒ
IV.3 Conclusion et discussionย
II Transport Quantique
Chapitre V : Transport quantique dans les structures de semi conducteur mรฉsoscopique : de la localisation faible ร lโanti-localisation faibleย
V.1 Introduction ร la localisation faibleย
V.2 Probabilitรฉ classique et croisements quantiquesย
V.3 La correction de la localisation faible sans champ magnรฉtiqueย
V.4 La correction de localisation faible et de lโanti-localisation faible en champ magnรฉtiqueย
V.4.1 Le rรดle du champ magnรฉtique
V.4.2 Le couplage spin-orbite et lโanti-localisation faible
V.4.3 Transport diffusif dans le systรจme bidimensionnel
V.4.4 Transport diffusif dans le systรจme unidimensionnel
V.4.5 Transport quasi-balistique dans le systรจme unidimensionnel
Chapitre VI : Rรฉalisation et mesure de magnรฉto-transport des fils quantique GaAs/Al0.3Ga0.7Asย
VI.1 Gaz bidimensionnelย
VI.2 Techniques expรฉrimentales
VI.2.1 La lithographie รฉlectronique
VI.2.2 Technique de fabrication des contacts ohmiques
VI.2.3 Dispositif expรฉrimental
VI.3 Etude du magnรฉtotransport des fils quantiques GaAs/Al0.3Ga0.7As
VI.3.1 Description des fils GaAs/Al0.3Ga0.7As
VI.3.2 Dรฉtermination de la densitรฉ de porteurs
VI.3.3 La correction de localisation faible
VI.3.3.1 Magnรฉtorรฉsistance en fonction de la tempรฉrature
VI.3.3.2 Localisation faible et lโantilocalisation faible
VI.4 Conclusionย
Conclusion
Annexe A : Mรฉthode quadrature
Annexe B : Le cryostat ร dilution 3He/4He
Annexe C : Fonction Digamma
Annexe D : Publications
Rรฉfรฉrences bibliographiques
Tรฉlรฉcharger le rapport complet