Effet du choix stratégique sur les moyens de la société

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Historique de Microcred Madagascar

D’après une étude de marché réalisée par PlaNet finance en février 2006, on a constaté un grand nombre de micro-entrepreneurs subsistant à Madagascar. Par ailleurs, l’offre de financement est encore faible tandis que la demande est exponentiellement forte. Cette analyse démontre que 68% de l’échantillon se disent intéressés par un crédit, dont 94% pour développer leur activité. Telles sont les raisons qui ont poussé PlaNet Finance à investir à Madagascar.
Ainsi, après Mexico, Microcred Holding a ouvert sa filiale à Madagascar et l’inauguration officielle s’est déroulée le 07 février 2007. Au cours des trois (3) premières années c’est-à-dire de 2006 à 2009 d’existence à Madagascar, Microcred n’était qu’un simple établissement de crédit qui n’effectue que des octrois d’ où sa dénomination est « Microcred Madagascar ». C’est en novembre 2009 qu’il acquit son agrément Bancaire et il est devenu une Banque territoriale d’où sa dénomination ou sa raison sociale est « Microcred Banque Madagascar ou MBM ».Microcred Banque Madagascar est actuellement une banque de microfinance ou Banque territoriale spécialisée en Micro finance.
3Microcred Banque Madagascar dispose (22) vingt-deux agences dont (7) sept sont implantée à Antananarivo à savoir à Ambodivona (siège sociale), 67 Ha, Ambohibao, Mahitsy, Tsaralalàna, Ampasapito, Tanjombato. Et les (19) dix-neuf restant se trouvent en provinces : Toliara, Fianarantsoa, Antsirabe, Ambatondrazaka, Tsiroanomandidy, Mahajanga, Diego, Moramanga, Toamasina1, Toamasina2, Fénérive-Est, Ambanja, Ambositra Sambava, Antalaha.
La société est composée de plusieurs actionnaires œuvrant dans le monde bancaire, comme la Société Financière Internationale (IFC), AfricInvest Financial Sector (AFS), Bank Of Africa (BOA).

Identité de MBM

Microcred Banque Madagascar est une société Anonyme au Capital de 9 450 000 000 d’Ariary. Elle est enregistrée au Registre de Commerce sous le N°2006 B 00665. Elle siège à Ambodivona au lot IVI 16 GK dans la ville d’Antananarivo (101).
Elle a obtenu la licence de Banque territoriale par l’agrément du CSBF : N°013 /Ba/2010 ; en 13février 2010.
Elle a pour slogan “Ilay namana ho an’ ny fahombiazana “

Missions

Microcred Banque Madagascar a pour mission d’offrir de services financiers d’excellence, destinés aux micros, petites et moyennes entreprises malgaches. En plus, par ses services, Microcred contribue à l’amélioration des conditions de vie de ces petites entreprises et sa famille.
L’obtention de crédits engendre une amélioration de sa marge bénéficiaire par l’augmentation de ses ventes.
Donc MBM a comme principales missions de :
– Permettre à l’entrepreneur malgache de développer son entreprise en lui fournissant le conseil et les fonds nécessaires et d’améliorer ainsi le niveau de vie de sa famille et par extension celui de sa communauté et de son pays.
– Contribuer au développement de l’économie du pays en adoptant une politique commerciale

Activités

Microcred, en étant qu’établissement financier, propose dans un premier temps le crédit aux TPE (très petites Entreprises) qui sont issues des milieux urbains et périurbains. Plusieurs segmentations leur sont offertes, suivant leurs surfaces financières, la taille de leur entreprise ou autres indicateurs.
Dans un second temps, d’autres produits sont proposés comme épargne en collectant le Fond du public en le fructifiant. Dans la même catégorie, le Dépôt à terme qui s’avère assez bénéfique pour le client en raison du taux un peu plus élevé que celui de l’épargne. Mais comme la tendance s’incline vers la banque territoriale, Microcred commence à effectuer les activités bancaires subsidiaires ou accessoires.
Le transfert d’argent est actuellement à la disposition de la clientèle par l’intermédiaire du MoneyGram, tout comme la distribution de la CNaPS des pensions de retraite et beaucoup d’autres…

Limite du sujet

Pour réaliser notre recherche nous avons effectué des visites d’entreprises au cours desquelles nous avons effectué des entretiens et enquêtes. La limite du sujet peut être groupée en 2 catégories : la limite de la zone d’étude et la limite au niveau de l’enquête.

Limite de la zone d’étude

Notre étude est focalisée sur la transformation d’un IMF en banque territoriale cas de Microcred Madagascar. Durant la réalisation de notre étude, on a dû surmonter quelque difficultés, entre autre les lacunes au niveau des informations disponibles sur le site de l’entreprise.
En plus, la plupart des données nécessaires, qui sont des outils permettant de mesurer l’efficacité et de calculer les différents ratios, sont inaccessibles à raison de la confidentialité comme les chiffres d’affaires, les comptes de résultats, les bilans…

Limite au niveau des questionnaires

Les données que nous souhaitons obtenir sont des données concernant l’ensemble de Microcred à Madagascar, alors on ne peut accéder à ces données qu’au siège. Vu les préoccupations des responsables au niveau de la siège, ils n’ont pas assez de temps accordé pour notre entretient. Le long de notre visite nous n’avons pas pu effectuer des observations directes. Nous somme alors limités sur des enquêtes avec certain nombre de clients et quelques agents commerciales. En outre nous avons passé quelques heures à discuter avec un responsable de formation au sein de l’établissement.

Méthode d’approche

La méthodologie est l’étude des méthodes utilisées pour entreprendre une activité, une étude, un travail, une recherche. Plusieurs démarches ont été mises en œuvre pour la réalisation du présent ouvrage dont la collecte des données qui sont matérialisées par la documentation, enquête et entretien qui nécessitent préalablement une élaboration des questionnaires, ainsi que l’emploi des techniques de traitement des données. Nous allons voir en premier lieu la collecte des données

Collecte des données

La collecte des données est un élément crucial du processus de recherche. Elle permet de rassembler les matériels empiriques qui consistent le fondement de la recherche. On peut classer les données de recherche en deux(2) catégories, selon leurs sources et leurs modes de collecte, il y a les données secondaires et les données primaires. Commençons alors par les données secondaires.

Les données secondaires

Les données secondaires sont des données qui existent déjà avant la recherche. Ce sont des données qui ont été collectés par d’autres personnes. Elles sont souvent présentées sous forme synthétique et accompagnées d’une analyse et interprétation.

Source de donnée secondaire

Avant de commencer la recherche, il est important de connaitre la zone d’étude dans son ensemble. C’est à cet effet qu’il est donc important qu’au commencement de nombreuse recherche, qu’on se documente et s’informe sur le sujet en collectant des données secondaires. On peut puiser les données secondaires sur des documents ou autre support archivé ou mise en garde au niveau de l’organisation étudiée ou Terrain. Ces types de données secondaires sont des informations déjà produites par les organisations ou des personnes privées. Elles n’ont pas été recueillies pour répondre au besoin spécifique des chercheurs ; mais elles constituent de véritable source de données. Les collectes de ces données sont faites lors de la première descente sur terrain intitulées prise de connaissance générale du terrain ou de la société.
Cette collecte est renforcée par recherche en visitant le site Web de la Société pour renflouer les données manquantes. Les données collectées servent aussi comme outils de recoupement des données internes pour la vérification de l’exactitude des informations.
Pour compléter les données générées en internes, il y a des données collectées par d’autre voie. Ce sont des données collectées par des consultations des ouvrages dans lesquels les auteurs insèrent et synthétisent les fruits de leurs recherches. On peut dire alors que l’ouvrage est l’interface entre l’auteur et les chercheurs (ou lecteurs). Un tel type de données, peut être procuré dans des bibliothèques ou des centres de documentation. Concernant notre cas, nous avons consulté des ouvrages au centre de documentation du « CITE Ambatonakanga ».A part les consultations bibliographiques, nous avons aussi procédé à de prospections webographie
pour enrichir nos données.

Avantages

L’utilisation de ces données présente de nombreux avantages. Elles sont généralement peu chères et rapides. Elles sont déjà assemblées et ne nécessitent pas forcément un accès aux personnes qui les ont fournis. Elles ont une valeur historique et sont utiles pour établir des comparaisons et évaluation des données primaires.

Les données Primaires

Au défaut ou en complément des données disponibles, le chercheur s’engage à collecter des données primaires, qu’il va recueillir sur terrain. Donc les données primaires sont des documents originaux ou des rapports d’événement qui peuvent constituer une base pour des travaux d’analyse ou de recherche.

Source de données primaires

On peut citer plusieurs modes de collecte de données primaires comme : les cadres d’observations ; les méthodes d’expériences ; l’enquête par questionnaire… Alors il s’avère nécessaire d’apporter quelques précisions concernant ces modes de collecte de données.
– L’observation
L’observation est un mode de collecte des données par lequel on peut observer directement, de visu, des processus ou des comportements se déroulant dans une organisation,
pendant une période de temps délimitée. L’observation constitue un mode de recueil alternatif de l’entretien dans le sens où on peut analyser des données factuelles dont les occurrences sont certaines, plutôt que des données verbales dont l’inférence factuelle est sujette à caution.
Les éléments à observer devront être définis au préalable. Donc nous sommes munis d’un plan d’observation au cours de notre décente sur site. Il est décrit dans ce plan, le type d’information qu’on souhaite de recueillir, les personnes à qui on dirige notre enquête, le lieu où l’on désire de collecter les informations …
Malgré les différentes contraintes nous n’avons pas pu accorder assez de temps pour observer à cause de non disponibilité des responsables et le temps de visite assez court. Vu l’insuffisance des données recueillies au cours d’une observation, on devra les renflouer par des enquêtes.
– Entretien
L’entretien est une technique destinée à collecter, dans la perspective l’analyse, des données claires reflétant notamment l’univers mental conscient ou inconscient des individus. Il s’agit d’amener les sujets à vaincre ou à oublier les mécanismes de défense qu’ils mettent en place vis à vis du regard extérieur sur leur comportement ou leur pensée. Il est souvent réalisé à l’aide des outils permettant de faciliter son emploi. Un des outils les plus utilisé est le questionnaire. Mais ce dernier implique, les personnes ressources auprès desquelles l’entretien doit-être réalisé. Ainsi, une enquête auprès de la société MicroCred Madagascar qui représente notre zone d’étude a été menée. Nous nous sommes donc focalisés sur deux catégories de personnes ressources. Le représentant du personnel d’une part et un échantillon représentatif de la clientèle d’autre part.
Du fait que la banque MicroCred est spécialisée dans le domaine de la microfinance, deux catégories de clientèles ont constitués l’ensemble de la population à étudier, notamment des très petites entreprises(TPE) et des petites et moyennes entreprises (PME). Ces derniers ont été choisis au hasard du fait que l’entretien s’est déroulé lors du passage des clients à l’agence. La technique consiste à interroger directement chaque client qui y passait par l’administration du questionnaire.
– Enquête
La réalisation de l’enquête par questionnaire peut se faire en trois Phases Premièrement, il s’agit de définir les objectifs de l’enquête, ensuite élaborer des questionnaires et enfin les administrer.
Dans cette étude l’enquête portera sur l’évaluation des impacts de la transformation en Banque territoriale. Ainsi les informations nécessaires sont des informations concernant Microcred Madagascar dans son ensemble, donc ces données ne sont disponibles qu’au Siège. C’est pour cela que nous avons choisi le siège à « Ambodivona » comme terrain.
Le questionnaire d’enquête fait partie de l’ensemble des matériels utilisés pour la réalisation de cette étude. Son élaboration a été réalisée à partir des éléments recueillis avant une étude approfondie sur terrain, c’est-à-dire à partir des études bibliographiques dans divers centres de documentation. Il constitue un moyen pour obtenir à partir d’un individu ou des personnes ressources des informations indispensables à l’étude, après avoir été diffusés. Nous allons présenter ci-après les types de questionnaires qui ont matérialisé nos enquêtes. La qualité des informations recueillies repose sur le choix de questionnaires qui va matérialisé l’enquête ou l’entretien à réaliser.
Voici les types de questionnaires ayant été choisis pour le recueil des informations rapportant à notre étude.
Les questions fermées
Cette catégorie de question est à réponse unique. Son point fort réside sur le fait que les résultats obtenus sont faciles à interpréter du fait que les réponses sont déjà proposées et que la personne enquêtée procède uniquement à un marquage de son choix. Mais il est à noter que la liberté du sujet à s’exprimer librement est très limitée.
Les questions ouvertes
Ces questions ont pour objet de soustraire de la personne interrogée le maximum d’information sur sujet de recherche. Le sujet est invité à répondre librement aux questions. La difficulté pour ce type de questionnaire réside au niveau de l’interprétation des réponses car il se peut que la réponse attribuée à la question posée n’y corresponde pas, mais relative aux questions suivantes. C’est ainsi que les questions ont été élaborées dans un ordre particulier en allant du générale au particulier.
Les questions à choix multiples ou QCM
Plusieurs réponses sont attribuées à une seule question et le sujet doit en choisir une. Autrement dit, on donne à la personne interrogée la possibilité d’exprimer son opinion en lui proposant un choix de réponses possibles. Ce type de questionnaire nous permet un codage moins difficile des réponses. Le sujet a également la possibilité de procéder à un classement des réponses suggérées suivant l’ordre qui lui convient le mieux.
Il existe plusieurs types d’administration des questionnaires. On peut l’administrer par voie postale, face à face, par voie téléphonique, par voie informatique. Mais dans notre cas d’étude, l’enquête Face à Face nous parait favorable.
Cette procédure d’administration permet aux Répondant(e)s de répondre directement aux interrogations qui lui sont posées. Cette technique ne dispense pas d’une présentation de l’étude et de l’implication des répondants. En plus, elle permet un meilleur contrôle de la représentativité de l’échantillon. Pour notre étude nous avons effectué notre enquête auprès de 20 clients de MBM et 2 responsables (un agent commerciale et un responsable de formation)
Dans ce stade, des matériels ont été utilisés : un questionnaire de recherche, une fiche pour enquêter, un crayon et une gomme, sans oublier un bloc-notes et un stylo pour retenir les explications et la moitié des personnes enquêtées ont accepté d’être enregistrée sur un dictaphone.
Après le recueil, les données ont fait l’objet d’une démarche de traitement et d’analyse.

Traitement et analyse des données

Le traitement des informations collectées dépend des types de données. Lorsqu’ elles se présentent sous forme purement littéraire comme : historique de la société, les différentes Lois …, on pratique généralement des analyses des contenus des documents. Mais lorsqu’elles sont chiffrées comme : l’évolution des encours de crédits, évolution des effectifs des clients on adopte des techniques statistiques et comptables. Après un dépouillement manuel, les données collectées ont été saisies à l’aide d’un matériel informatique avec l’utilisation du logiciel SPHINX- V5. Ce traitement a permis de faire ressortir des résultats quantitatifs présentés soit sous forme de graphique soit en prenant l’apparence d’un tableau statistique ayant permis de mesurer l’importance de chacune des variables se rapportant à l’efficacité de l’entité. Le logiciel fait sortir également les paramètres et les notations y afférentes en fonction du type de questionnaire et les variables qui le composent. Ce traitement vise surtout à faciliter l’interprétation des résultats après leur dépouillement automatique.
Durant la réalisation de cette étude, on a dû surmonter quelques difficultés, entre autres les lacunes au niveau des informations disponibles sur le site de l’entreprise, des limites temporelles mais également informationnelles dues à la non disponibilité des personnes demandées à répondre aux questionnaires,…
L’objectif assigné à cette méthodologie d’approche a été de recueillir le maximum d’informations nécessaires à notre étude et ce, grâce à la mise en œuvre d’un ensemble de techniques cohérentes. En ce qui concerne ces techniques, on a vu les différents types de questionnaires qui ont servi de support pour la démarche de collecte de données, notamment, pour les entrevues qu’on a réalisées auprès des clients de la banque MicroCred, ainsi que la documentation. Comme les réponses qu’on a collectées sont des données brutes, il a fallu également procéder à un dépouillement ainsi qu’à un traitement de ces dernières sous l’utilisation d’un logiciel de traitement informatique présenté précédemment.

Approche théorique

Pour aboutir à l’analyse de la réalité, il faudra connaître a priori l’ensemble des théories relatives à notre thème de recherche. Cette section est consacrée aux théories concernant la distinction entre les IMF et Banque territoriale, ainsi la notion d’efficacité et stratégie de transformation.

Institution de Microfinance ou IMF

Une IMF est caractérisée par la dualité de ses objectifs, qui sont à la fois sociaux (contribuer au développement, à la lutte contre la pauvreté) et financiers (être suffisamment rentable afin de pouvoir continuer ses activités. L’équilibre n’est pas toujours simple à trouver et la décision prise, aussi bien morale qu’économique, adoptée par l’IMF est déterminante dans son action.

Définition

Depuis quelques temps, la Microfinance ne se résume qu’au microcrédit, mais avec le temps et le développement de ce secteur, cette considération s’est élargie avec l’inclusion d’une gamme de services plus large. De plus la clientèle s’est élargie également du fait qu’elle ne se limite plus aujourd’hui à l’octroi de microcrédit mais elle fournit un ensemble de produits financières à tous ceux qui sont exclus du système financier classique. Alors5la Microfinance est l’ensemble des services financiers créés à destination des individus n’ayant pas accès aux services des banques commerciales et des institutions financières classiques. En terme plus simples, une institution de Microfinance est une organisation qui offre des services financiers à des personnes à revenu modeste qui n’ont pas d’accès ou difficilement accès aux secteurs financiers formels.

Objectifs

Plusieurs sont les objectifs de la micro finance dont les plus majeurs se résument comme suit :
– Créer et développer des Activités Génératrices de Revenus et fournir la possibilité d’épargner.
– Améliorer la productivité et la capacité financière des Micros- entrepreneurs
– Réduire la vulnérabilité des populations face à des risques
– Améliorer les conditions de vie de ses clients pour qu’ils puissent sortir progressivement de la pauvreté et lutter contre l’exclusion sociale.

Produits et services

Son rôle ne se limite pas à prêter aux pauvres mais elle offre également des services aux différentes catégories de population « oubliées » par les institutions financières traditionnelles. Voici les produits et services des IMF
Produits de crédits :
– Crédit individuel, Crédit collectif, Assurance, Crédit-bail Service d’épargne :
– Compte d’épargne, Dépôt à terme, compte courant Service non financier :
– Education, Formation, Santé

Banque territoriale

Une banque, tout comme les autre institutions financières, est un agrégat(ou agent) essentiel pour la vie économique ou l’économie même du pays. Elle constitue un régulateur de l’échange mais aussi un investisseur des activités des entreprises ou des ménages.

Définition

Plusieurs définitions peuvent être données à une banque mais la base est commune. Celle qui est stipulée par la loi bancaire parue dans le journal officiel de la république N°2350 du 04 mars 1996, p 292 de l’Edition spéciale, loi N°95-030 du 22 février 1996 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédits.
Les établissements de crédit sont les organismes qui :
– Effectuent à titre habituel des opérations de banque qui comprennent la réception du fonds du public ou l’octroi de crédit, la mise à la disposition du public ou la gestion de moyens de payement.
– Assurent la gestion pour le compte des tiers, des portefeuilles de valeurs mobilières
– Apportent leur concours au placement des valeurs mobilières en se portant ducroire

Typologie6

Pour cette catégorie de banque, la différenciation se situe au niveau de la durée ou s’étalent les prêts octroyés.
Ainsi, trois types de banque peuvent se dégager, à savoir :
– Les banques commerciales
Ce sont des banques qui, ayant des caractères polyvalents, octroient des prêts à la fois court, moyen et à long terme. La plupart pour ne pas dire toutes les banques s’exerçant sur le territoire malgache appartiennent à cette catégorie telle que les BOA, BFV-SG,
– Les banques de développement
Elles octroient uniquement des prêts à long et moyen terme pour les investissements. Elles financent surtout les entreprises du secteur primaire et secondaire. Dans la plupart des cas, elles ont un caractère public c’est à-dire appartenant à l’Etat ou semi-public. Cette catégorie de banque n’existe pas encore sur le territoire malgache mais il y avait eu une époque où les autorités voulaient l’instaurer à Madagascar. C’était vers 2008, que les dirigeants voulaient aider surtout les agriculteurs et les paysans.
– Les banques d’affaire
Comme les banques de développement, elles octroient des prêts à long et moyen terme pour les Investissements mais seulement, elles s’intègrent au capital de la société dont elles octroient des fonds. Cette type de banque n’existe pas encore sur le territoire mais espérons son existence prochainement afin qu’elle contribue au développement économique du pays.

La banque centrale

La banque centrale de Madagascar ou BCM a pour siège à Antaninarenina, c’est la banque des banques puisqu’ elle n’a que pour clients les banques primaires et le trésor public. Elle est sous contrôle de l’Etat et les décisions majeures ne sont prises que par l’autorité. Par exemple, c’est l’Etat qui définit le taux directeur à travers sa politique économique. Ou encore c’est à travers la politique monétaire que l’Etat gère la création et l’émission des monnaies qui fait objet d’autorité monétaire de la banque centrale.
Une banque dès son ouverture dépose une somme appelée Réserve obligatoire dont le taux est fixé par l’Etat qui est de 15% et qui s’applique sur cette réserve obligatoire elle-même. Toutes les recettes versées dans le compte courant sont pénalisées par ce taux. C’est une des ressources de la BCM que la banque ne peut utiliser.
A part, les Banques primaires ou Trésor Public pour leur refinancement ; c’est-à-dire pour combler leur déficit de trésorerie, emprunte à la Banque Centrale. Mais ce qui fait d’elle, la banque des banques c’est surtout l’existence d’un compte courant d’une Banque primaire à la Banque Centrale. C’est dans ce compte qu’elle fait les dépôts et les emprunts que ce soit à terme ou au jour le jour.

Notion d’efficacité

En ce qui concerne l’efficacité ici, l’entreprise doit chercher à faire tout moyen possible à fin d’atteindre les objectifs dont elle s’est fixée. En effet, l’entreprise vise alors à atteindre ses objectifs quel que soit le niveau des coûts engagés ou les ressources utilisées. Mais pour évaluer l’efficacité d’une organisation de manière absolue, il faut s’assurer que l’organisation est en adéquation avec son environnement, c’est-à-dire qu’il faut tenir compte des perceptions des divers intervenants et des groupes concernés par la vie de cette organisation, notamment des salariés eux-mêmes . Nous pourrons alors parler d’organisation efficace7.
Donc l’efficacité est définie comme l’atteinte des objectifs par l’entreprise, et une action est efficace si les objectifs sont atteints. La mesure de l’efficacité d’une stratégie n’est que sa façon d’atteindre ses objectifs.

Les critères d’efficacité

Les critères d’efficacité sont des indicateurs qui permettent de mesurer l’efficacité d’une stratégie dans une société. Il y a nombreux critères ou indicateurs d’efficacité par rapport aux différents objectifs à atteindre. Donc par rapport à notre objectif, nous avons choisi les critères suivant pour mesurer l’efficacité :

L’efficacité commerciale

D’abord l’objectif de toutes sociétés c’est de pouvoir vendre au maximum ses produits pour pouvoir acquérir une marge importante. Produire sans vendre n’a rien d’importance. Les clientèles ou les consommateurs sont des agents économiques très importants qui sont les raisons d’existence d’une unité de production. On peut mesurer alors l’efficacité d’une action appliquée au sein d’une entreprise par l’évolution ou le degré d’attraction des agents extérieurs à entretenir une relation avec l’entreprise.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE1 : MATERIEL ET METHODE
Section1 : Description de la zone d’étude
1-1 Présentation de l’entreprise
1-1-1 Historique de PlaNet finance
1-1-2 Historique de MBM
1-1-3 Identité de MBM
1-2 Mission
1-3 Activité
1-4 Limite du sujet
1-4-1 Limite de la zone d’étude
1-4-2 Limite au niveau des questionnaires
Section 2 : Méthode d’approche
2-1 Collecte des données
2-1-1 Les données secondaires
2-1-1-1 Source des données secondaires
2-1-1-2 Avantages
2-1-2 Les données primaires
2-1-2-1 Source des données primaires
2-2 Traitement et analyse des données
Section 3 : Approche théorique
3-1 Institution de microfinance
3-1-1 Définition
3-1-2 Objectif
3-1-3 Produits et services
3-2 Banque territoriale
3-2-1 Définition
3-2-2 Typologies
3-2-2-1 Les banques primaires
3-2-2-2 La banque centrale
3-3 Notion d’efficacité
3-3-1 Les critères d’efficacités
3-3-1-1 L’efficacité commerciale
3-3-1-2 L’efficacité financière
3-3-1-3 l’efficacité par rapport à l’image de la société
3-4 La stratégie de transformation
3-4-1 Spécificités de la stratégie
CHAPITRE 2 : RESULTATS
Section1 : Effet du choix stratégique sur les moyens de la société
1-1 Evolution de ces moyens financiers
1-1-1 Structure de son capital
1-1-2 Nouvelle répartitions du capital
1-1-3 Autre effets de la transformation
1-1-3-1 Augmentations des ressources
1-1-3-2 Augmentation de la capacité d’octroi de crédit
1 1-3-3 Solidité financier
1-1-3-4 Eligibilité auprès de la CSBF
1-1-3-5 Obligation des ratios prudentiels
1-2 Evolution de ces moyens humains
1-2-1 Description
1-2-2 L’organisation des ressources Humaine
1-2-2-1 Changement de la structure organisationnelle
1-2-2-2 Modification au niveau des postes et fonction
1-3 Evolution des moyens matériels
1-3-1 Uniformisation du local et lieu de travail
1-3-2 Uniformisation technologique
Section 2 : Effet de la transformation au niveau des relations avec les adhérents
2-1 Les partenaires
2-1-1 Partenaires financiers
2-1-2 Partenaires commerciale
2-2 Les clients
2-2-2 Evolution des effectifs des clientèles
2-2-1 Caractéristique des clientèles
2-2-3 Comportement des clientèles vis-à-vis de la transformation
2-3 Les concurrents
2-3-1 Les concurrents directes
2-3-2 Les concurrents indirectes
Section 3 : Autre effet de la transformation
3-1 Développements des produits
3-1-1 Le compte de dépôt
3-1-1-1 Le compte à vue
3-1-1-2 Le compte d’épargne
3-1-1-3 Le compte à Terme
3 1-2 Autres nouveaux produits
3-2 Effet de la transformation sur le plan juridique
3-2-1 Eligibilité auprès de l’APB
3-2-2 Eligibilité auprès de la Chambre de Compensation
3-2-3 Compte clientèle susceptible de saisie
CHAPITRE 3 : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : Analyse des effets de la transformation sur les ressources de MBM
1-1 Analyse sur l’évolution des moyens financiers
1-2 Analyse sur l’évolution de la gestion des ressources humaines
1-3 Analyse sur l’évolution des moyens matériels
Section 2 : Analyse au niveau de la relation avec les environnements externe
2-1 Analyse au niveau des relations partenariales
2-1-1 Relation avec les Partenaires financiers
2-1-2 Relation avec les partenaires commerciales
2-2 Analyse sur les impacts de la transformation au niveau de la relation avec les client
2-2-1 Analyse sur les caractéristiques et les comportements des clientèles
2-2-2 Analyse sur les évolutions des effectifs des clientèles
2-2-2-1 Les effets de l’environnement politique et économique
2-2-2-2 Les effets de politique de segmentation du marché
2-2-2-3 Les effets de la politique d’ouverture vers des nouveaux marchés62
2-2-2-4 Les effets de la politique de diversification des produits
2-3 Analyse sur la situation de la société vis-à-vis de ses concurrents
Section 3 : Recommandations
3-1 Ressources humaines
3-2 Plan opérationnel
3-2-1 Mise à la disposition des clients des moyens de payement
3-2-2 Adhésion de la banque à la Chambre de compensation
3-2-3 Mise en service des opérations importantes au niveau de la Banque
3-2-4 Mise en place des produits manquants poussant les clientèles de joindre
Les autres établissements concurrents pour les acquérir
3-3 La communication
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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