Effet des traitements de fertilisation et de gestion d’enherbement sur le développement du riz pluvial

Effet des traitements de fertilisation et de gestion d’enherbement sur le développement du riz pluvial 

Suivi du développement des biomasses aériennes

Suivi du développement de la biomasse aérienne en fonction des variétés

C’est seulement au niveau début tallage que les biomasses de SM1 et SM2 sont comparables. A partir du 50% tallage, les biomasses de SM1 sont inférieures à celles de SM2 et cette différence devient très importante à la montaison et à la floraison. La croissance et le développement de la biomasse sont un peu lent jusqu’à 50% tallage, et à partir de ce stade jusqu’à la montaison des quantités importantes de biomasses sont formées. Donc, c’est la période qui définit les biomasses maximales. Après le développement se ralentit jusqu’à la floraison. Pour chaque site considéré individuellement les biomasses des variétés sont équivalentes : les comparaisons des biomasses moyennes des quatre variétés montrent que toutes les biomasses produites par date sont statistiquement identiques sur chaque site, même s’il y a des petites différences. On note que l’ordre des variétés n’est pas toujours le même sur les quatre dates et sur les deux sites, mais cela n’a pas d’importance car les différences entre variétés sont non significatives. A noter que les interactions entre les traitements et les variétés à chaque date ne sont pas significatives.

Suivi du développement de la biomasse aérienne en fonction des traitements

Les évolutions des biomasses varient selon les traitements mais elles suivent la même tendance générale . Les biomasses sont similaires au début tallage, et les différences commencent à être observé à 50% tallage. Aux stades montaison et floraison, les différences sont claires entre les traitements.

Les plus faibles performances en SM2 (T5 et T6) sont supérieures aux plus fortes de SM1 (T4). Pour les modalités de fertilisation, à partir de la date 2, T4 est toujours significativement supérieur aux autres et le T1 est significativement inférieur, et les T2 et T3 sont intermédiaires et de niveaux équivalents, avec soit T2 au-dessus de T3 (SM1), soit l’inverse (SM2). L’effet de la dolomie ne semble donc pas particulièrement marqué au cours de cette expérimentation.

Pour les modalités de gestion de l’enherbement, leurs effets ne sont pas bien visibles. Les impacts des sarclages tardifs sont très différents d’un essai à l’autre : très marqués sur SM2 où dès la date 2, T5 et T6 sont inférieurs à T1 ; et peu marqués sur SM1 où T5 et T6 sont juste en dessous de T4 mais au-dessus des autres traitements.

Effet des traitements sur les rendements en grains

L’interaction entre les traitements et les variétés n’est pas significative. Cependant, les traitements aussi que les variétés sont significativement différentes.

Sur SM1, la variété V4 classée première est différente des V1-V3 et très différente de V2. Les variétés V1 et V3 ont de même rendement. Alors que sur SM2, les trois variétés V1, V4 et V3 sont classées de même rendement et elles sont différentes de V2. La différence de rendement par variété est à peu près le même avec la différence de rendement en pailles mais la différence entre le rendement maximal de SM1 avec le minimal de SM2 est de l’ordre de 1,3 t.ha-1 . Pour les traitements, le meilleur rendement est obtenu au niveau du T4, suivi respectivement des T5-T6, du T3, du T2 et enfin du T1 sur SM1. Les traitements T5 et T6 ont de même rendement. Or, sur SM2, après le T4 ce sont les T3-T2 et enfin les trois autres. Les traitements T2 et T3 ont un même niveau de rendement ainsi que les T1, T5 et T6. En somme la variété V4 a le meilleur rendement sur SM1 et elle est même classement avec V4 voire V3 sur SM2. La variété V2 est toujours la plus faible. Le T4 est toujours le meilleur, T1 est toujours le plus faible, T3 a un rendement supérieur à celui du T2 et T6 est en dessous de T5, donc les effets de fertilisation, de la dolomie et des sarclages sont tous visibles. Et comme on l’a vu pour les développements et les biomasses, les T5 et T6 ont un rendement juste en dessous de T4 sur SM1 mais ils sont les plus faibles sur SM2. Sur l’ensemble des mesures, les analyses par date de la biomasse montrent une absence de différence significative, mais que ce soit sur SM1 ou SM2, la variété V1 est plus productive que la variété V4. Ainsi, lors des mesures de LAI, la variété V1 a une moyenne supérieure à celle de V4. Donc, V1 est la plus productive au cours du développement. Par contre, sur les rendements finaux (pailles et grains), la variété V4 est significativement plus productive que V1 sur SM1, et sur SM2, V1 lui est légèrement supérieure mais sans différence significative. La variété V3 est en troisième position juste en-dessous de V4 pendant le suivi du développement, et elle garde ce classement à la récolte sur les deux sites. La variété V2 est toujours faible durant toutes mesures. Pour les traitements, les mêmes ordres sont toujours observés dans toutes les mesures : T4>T5>T6>T3>T2>T1 pour SM1 et T4>T3>T2>T1>T5>T6 pour SM2.

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Table des matières

INTRODUCTION
1. MATERIELS ET METHODES
1.1 Zone d’étude
1.2 Description des sites expérimentaux
1.3 Dispositifs expérimentaux
1.4 Observations des indicateurs de la recherche
1.5 Analyse des données
2. RESULTATS
2.1 Effet des traitements de fertilisation et de gestion d’enherbement sur le développement du riz pluvial
2.2 Effets des traitements de fertilisation et de gestion d’enherbement sur les rendements et les composantes des rendements
3. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
3.1 Effets des différents traitements
3.2 Performance des variétés
3.3 Analyses composantes de rendement
3.4 Recommandations
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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