Education relative a l’environnement (ERE)

L’environnement, d’une manière simple, se définit comme l’ensemble des éléments qui nous entourent. Ces éléments peuvent être naturels ou construits par l’Homme. L’environnement, depuis toujours, constitue pour l’homme une source d’énergie et de vie; mais il est aussi, pour lui, un cadre de vie. Pour son développement, l’homme n’a cessé de travailler, transformer et exploiter son environnement. En 1983, sa Sainteté Jean Paul II a déclaré que : « Parfois l’homme ne semble voir dans son environnement naturel que ce qui sert à sa consommation et à son usage immédiat … ».Il semble que cette exploitation de l’environnement, perçue encore jusqu’à présent, n’a pas tellement pris en compte le caractère épuisable des ressources naturelles offertes par l’environnement, ni la capacité très lente de celles-ci à se régénérer et encore moins leur éventuelle disparition. Dès fois même, sous prétexte de vouloir le conquérir et le maîtriser, l’homme a inconsciemment détruit et a dilapidé son environnement. Cette destruction et cette exploitation de l’environnement ont duré des siècles et des siècles sans trop se soucier des conséquences que cela peut engendrer .

C’est pourquoi depuis quelques temps, les « feed-back » commencent à être perçus et ils ne sont pas réjouissants. De plus en plus, des changements non attendus se font sentir partout dans le monde, des menaces de déséquilibre et de bouleversement catastrophique pour l’humanité se profilent dans un avenir très proche .

Madagascar, véritable sanctuaire de la nature, île continent présente une très grande diversité humaine et écologique; ces noms qu’on attribue généralement à notre île ne sont pas seulement des slogans qu’on trouve dans les dépliants touristiques. Exceptionnel, l’environnement malagasy se traduit notamment par une très grande diversité humaine et écologique, un ensemble unique d’écosystème, un endémisme qui atteint environ 80% pour la faune et 90% pour la flore, des espèces spécifiques et en définitive un patrimoine ayant une valeur exceptionnelle aussi bien pour la communauté scientifique que pour le développement du pays.

La communauté internationale a qualifié Madagascar comme un ensemble unique et précieux d’écosystèmes. Madagascar est reconnu comme un des sept pays dans le monde abritant une richesse écologique extraordinaire, au même titre qu’un géant comme le Brésil .

ENVIRONNEMENT

Etat de l’environnement Mondial

La sérieuse préoccupation causée par les problèmes de l’environnement est un phénomène relativement récent de nos sociétés. Certes, certaines inquiétudes ont toujours été exprimées au sujet de ces problèmes, mais c’est seulement au cours des dernières décennies que les progrès extrêmement rapides de la science et des transformations tant technologiques que sociales ont fait surgir de nouveaux problèmes et que d’autres, qui existaient déjà, ont pris des dimensions entièrement nouvelles. On sait maintenant que nombre d’activités humaines, considérées dans leur ensemble, peuvent avoir des conséquences préjudiciables, voire irréversibles. Autre fait nouveau, on s’est aperçu que divers problèmes, qui revêtent des formes variables selon les pays, peuvent affecter l’humanité tout entière. Il arrive que certains problèmes d’environnement gagnent d’autres pays du fait des échanges commerciaux et des investissements internationaux.

Le sentiment d’urgence qui s’était exprimé à la Conférence de Stockholm de 1972 à l’égard des problèmes de l’environnement demeure d’actualité. Simultanément, le développement apparaît comme une nécessité pressante. La pauvreté est elle même une forme de dégradation de l’environnement. Dans cette perspective, il n’est plus possible de mettre en balance la préservation de l’environnement et la nécessité du développement. Dans un grand nombre de pays les moins avancés et en particulier si l’on considère les groupes les plus désavantagés qui sont la grande majorité, le développement est un préalable à la préservation de l’environnement, notamment parce qu’il faut tâcher de satisfaire les besoins des populations les plus démunies.

L es changements climatiques, les guerres, la pauvreté , la désertification et la pollution sont autant de signes révélateurs de problèmes plus profonds au sein de nos sociétés.

L’environnement à Madagascar

Madagascar, était jadis « île verte », grâce à ses paysages naturels : des forêts renfermant une flore et une faune remarquables ; de nombreux lacs, fleuves et rivières. Concernant son écosystème: c’est un système écologique riche formé par un ensemble d’éléments végétaux, animaux et microbiologiques bien intégrés à leur environnement. Puis si on parlait de l’endémicité « Des espèces entières sont spécifiques à Madagascar, comme les célèbres lémuriens et de nombreuses sortes de batraciens et des reptiles » .

Depuis quelques années des problèmes environnementaux sont perçus à Madagascar ; ses origines sont multiples :

– Les contraintes au niveau du milieu naturel :

❖ http://www.refer.mg/madag_ct/cop/nature/images/legend/problem.htm On constate depuis les dernières décennies une baisse continue de la qualité de l’environnement. Ainsi, les problèmes constatés sont constitués principalement par: le problème de la pollution des eaux qui commence à devenir de plus en plus préoccupant et qui est dû en grande partie à l’absence de législation et de contrôle sur les rejets polluants des installations industrielles, mais aussi à l’urbanisation rapide entraînant l’apparition des bidonvilles à proximité des lacs et des cours d’eau;
❖ La diminution progressive du couvert forestier qui, de 24 à 28 % du territoire national en 1950, n’occupe plus aujourd’hui que 16 à 17 % de l’île. La déforestation est surtout causée par les défrichements (résultant principalement de la pratique des cultures sur brûlis ou TAVY), les feux de brousse allumés par les éleveurs pour maintenir les zones de pâturages ou par d’autres personnes à diverses fins, ainsi que par l’exploitation forestière illicite en vue de satisfaire les besoins croissants en bois combustibles ou pour fournir du bois d’œuvre et de construction.
❖ La dégradation des sols, aggravée par les pratiques culturales et d’autres activités destructrices et polluantes. Ainsi, le phénomène d’érosion est directement lié à la destruction généralisée de la couverture végétale.
❖ Les nombreuses menaces de dégradation ou d’extinction de la faune et de la flore par les mêmes méfaits de la déforestation accélérée par l’homme, ce qui ont probablement entraîné la disparition de nombreuses espèces, souvent géantes, comme l’Aepyornis (Oiseau), l’Hippopotame nain… ou par la chasse aux animaux sauvages dont la chair est appréciée par les Malgaches, ainsi que par l’existence de trafics d’espèces protégées (tortues, boïdés…).
❖ Les cataclysmes naturels, essentiellement les cyclones tropicaux, dont les dégâts qu’ils occasionnent se trouvent amplifiés par les actions néfastes de l’homme sur la nature.

– Les activités humaines :

Les dommages environnementaux peuvent également être provoqués par les activités humaines. A Madagascar, parmi les secteurs ayant des liens avec l’environnement, on peut citer :

❖ L’agriculture : Ce secteur est en grande partie responsable de la dégradation des sols (pollution chimique par les engrais, irrigation, cultures sur brûlis…)
❖ La pêche : Elle contribue grandement à la diminution des stocks piscicoles, par la surexploitation de ces stocks et l’utilisation de matériels de pêche destructeurs (pêche non sélective);
❖ L’industrie : Les activités industrielles sont les principales sources de pollution sur le milieu : rejets de gaz polluants dans l’atmosphère, déchets solides, eaux usées des usines;
❖ L’énergie : Le secteur énergétique conditionne certains aspects des problèmes environnementaux. En effet, la consommation d’énergie domestique est caractérisée par la domination des combustibles ligneux qui conduit à une déforestation continue. C’est ainsi que s’impose la nécessité d’une meilleure gestion de la production et la distribution d’énergie à Madagascar.
❖ Le transport : Les réseaux de transport ont des impacts non négligeables sur l’environnement : qualité du paysage, écosystèmes naturels, accidents (épandages de produits toxiques …), bruits, émission de gaz polluants. En outre, la vétusté d’un grand nombre de véhicules roulants ne fait qu’amplifier certains des problèmes cités ci-dessus.

– Les problèmes socio-économiques :

http://www.refer.mg/madag_ct/cop/nature/images/legend/problem .htm Les pressions sur l’environnement sont aussi, en grande partie, le fait de la population en général, en raison de divers problèmes socio-économiques :

❖ Un accroissement de la population plus rapide que la croissance économique, ce qui provoque une certaine tendance à la surexploitation des ressources naturelles;
❖ Une mauvaise répartition spatiale de la population crée un entassement d’individus dans des zones urbaines ayant ainsi des densités énormes (jusqu’à 20000 Hab/km²); ce qui amène un certain nombre de problèmes environnementaux, comme l’insalubrité, la dégradation de la qualité des eaux et des sols, les différents types de pollution, le manque d’hygiène et d’assainissement;
❖ Le faible niveau de vie de la majeure partie de la population favorise aussi la surexploitation et la dégradation qualitative et quantitative des ressources naturelles.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE GENERALITES
CHAPITRE I :ENVIRONNEMENT
I.1. Etat de l’environnement Mondial
I.2. L’environnement à Madagascar
CHAPITRE II :EDUCATION RELATIVE A L’ENVIRONNEMENT(ERE)
II.1. ERE dans le monde
II.1.1. Histoire
II.1.2. Définition
II.1.3. But de l’ERE
II.1.4. Objectif de l’ERE
II.1.5. Principes de l’ERE
II.2. E R E à Madagascar
II.3. Action de PGDRN-GTZ sur l’ERE
II.3.1. Fiche technique de projet de PGDRN-GTZ
II.3.1.1. Contexte Général de PGDRN-GTZ
II.3.1.2. Contexte spécifique du projet de PGDRN-GTZ
II.3.2. Cadrage des Actions
II.3.3. Principe de mise en œuvre
II.3.4. Finalité du projet
II.3.5. Mandat
II.3.6. Phases de projet
II.3.7. Caractérisation des matériels didactiques produits
CHAPITRE III :ZONE D’ETUDE
III.1. Caractéristiques Administratives
III.2. Géographie physique
III.2.1. Superficie
III.2.2. Géologie
III.2.3. Relief
III.2.4. Végétation
III.2.5. Hydrographie
III.3. Géographie Humaine
III.3.1. Statistique
III.3.2. Activité de la population
III.3.2.1. Agriculture
III.3.2.2. Pêche
III.3.2.3. Elevage
III.3.2.4. Artisanat
III.4. Education à Marovoay
CHAPITRE IV :PROJET DE LUTTE ANTI-EROSIVE (PLAE)
IV.1. Définition du projet
IV.2. Plaine de Marovoay
IV.3. Plaine rizicole face à l’érosion
IV.4. Action de PLAE
IV.5. Objectifs actuels
IV.6. Relation des activités du PLAE avec la mise en œuvre du KIT MAD’ERE
DEUXIEME PARTIE ETUDE SUR TERRAIN
CHAPITRE I :METHODOLOGIE :matériels et méthodes d’étude
I.1. Matériels d’étude
I.2. Méthodes d’étude
I.2.1. Formation
I.2.2. Sources Bibliographiques
I.2.3. Descente sur terrain
I.2.3.1. Observation de classe
I.2.3.2. Entretiens
I.2.3.3. Observation / Evaluations de la situation réelle sur terrain
CHAPITRE II :PROCEDE D’ESTIMATION DE L’ACQUISITION DES COMPETENCES PEDAGOGIQUES DES ENSEIGNANTS
II.1. GRILLE DE LANDSHEERE
II.1.1. Fonctions d’organisation
II.1.2. Fonctions d’imposition
II.1.3. Fonction de développement
II.1.4. Fonction de personnalisation
II.1.5. Fonction de concrétisation
II.1.6. FEED- BACK
II.1.7. Fonction d’affectivité
II.1.1.1. Premier groupe : comportement organisationnel et intellectuel
a)- Avantages
b)- Inconvénients
II.1.1.2 – Deuxième groupe : comportement pédocentrique : FD et FC
a)- Avantages
b). Inconvénients
II.1.1.3 – Troisième groupe :comportement affectif :FA – Feed-Back- FP
a). Avantages
b)- Inconvénients
II.2. Articulation avec l’APC
II.3. L’ECOPEDAGOGIE ET LE GRILLE DE De Landsheere
II.4. L’articulation de l’écopédagogie avec l’APC
II.5. L’articulation de l’APC, l’écopédagogie, KIT MAD’ERE et grille De Landsheere
CHAPITRE III :RESULTATS ET INTERPRETATIONS
III.1. Présentation des résultats : suivi de proximité des enseignants
III.2. Analyse de la figure
III.3. Interprétation de la figure
III.3.1. Interprétation du tableau des notes des enseignants de la classe CP I
III.3.2. Interprétation du tableau des notes des enseignants de la classe CP II
III.3.3. Interprétation du tableau des notes des enseignants en CE
III.3.4. Interprétation du tableau des notes des enseignants en classe CM I
III.3.5. Interprétation du tableau des notes des instituteurs en classe CM II
III.3.5.1. Messages environnementaux
III.3.5.2. Conclusion partielle
III.4. Entretiens avec des élèves, enseignants, paysans et autorités locales
III.4.1. Entretien chez les élèves
III.4.2. Entretien chez les enseignants
III.4.3. Entretien chez les paysans et les FRAM
III.4.4. Entretien chez les autorités locales
CHAPITRE IV :SUGGESTIONS
CHAPITRE V :INTERETS PEDAGOGIQUES
V.1. A utiliser par le Ministère
V.2. Proposition d’une fiche pédagogique
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *