Education pour le Développement Durable

Education pour le Développement Durable 

Définition

L’EDD est une forme d’éducation permettant à chacun d’acquérir les connaissances, les compétences, les valeurs, et la motivation pour s’épanouir, prendre en main son avenir ; de manière autonome et responsable et agir efficacement pour le développement du pays dans le respect de l’environnement et rend les enfants et les adultes capables de prendre des décision qui tiennent compte des impacts de leurs décisions sur la vie des autres et les générations futures (WWF, 2014).

Historique

Vers la fin du XVIIIème siècle, le concept de développement était dévoué par certains penseurs. Ainsi, en1798, Thomas Malthus pense que la non-proportionnalité du développement humaine et la production agricole allait engendrer plus tard de danger pour l’humanité comme la famine ; selon «l’essai sur le principe de la population » (DJEGHAM, 2006). Il affirme que les deux dynamiques tels que la croissance géothermique de la population et la croissance arithmétique de la production agricole ne sont pas compatibles ».

C’est seulement dans l’année 1940-1950 qu’on a vu le jour des premières théories du développement qui préoccupaient un grand nombre de pays africain, latino américain et asiatique. Le développement a été décrit comme une succession d’étapes qui diffèrent soit par la forme d’organisations (familiale, urbaine ou nationale ), de la production et des échanges, soit par la nature du secteur prédominant (primaire, secondaire, tertiaire), soit par le rythme de croissance de l’investissement et de l’accumulation de capitale. Ces étapes sont les suivantes: tradition, transition, maturité, consommation de masse » (AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE, 2008). Et c’était en 1945 que nait le Projet des Nations Unies pour le Développement.

En 1968, année de création de Club du Rome, des idées similaires à celle de Malthus sont apparues. Dans sa première publication « la halte à la croissance » en 1972, la Club préconise « la croissance zéro ». Pour lui une croissance démographique élevée entrainerait un épuisement rapide de ressources. Puis, une conférence sur l’environnement humaine est réalisée par les Nations Unies à Stockholm en 1972. La déclaration de Stockholm (1972) se rapporte sur le développement de l’économie, la société et écologie. Ainsi les programmes suivent la stratégie de l’écodéveloppement de 1972 (DJEGHAM, 2006). A cette année même, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, qui est chargé d’assister les pays dans la mise en œuvre de la politique environnementale et d’encourager le développement durable, fut créer.

En 1975, l’atelier international sur l’environnement qui s’est tenu à Belgrade (Yougoslavie), a été l’occasion de discuter des problèmes écologiques qui menacent le monde. L’UNESCO a proposé un cadre global pour l’Education Environnementale, qui consacre ce qu’il convient d’appeler « la charte de Belgrade» (UNESCO, 1990). L’objectif de cette charte est de rendre l’individu conscient de la destruction de l’environnement et de l’inciter à agir pour sa protection. Ce programme est basé sur l’Education Relative à l’Environnement. Ceci est renforcé pendant « la Conférence Intergouvernementale sur l’Education Relative à l’Environnement » organisée par l’UNESCO et le PNUED, qui s’est tenue en 1977 à Tbilissi-URSS (UNESCORapport finale, 1977). En 1977, lors de la conférence des Nations Unies à Cococ (dans la partie centre-Nord de l’Etat Mexicain Morelos), le terme développement est refusé pour bien montrer l’importance de la société dans le développement. C’est en 1980 qu’apparait, pour la première fois, la notion de « Développement Durable » qui est développée par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN), dans l’ouvrage « Stratégie mondiale de la conservation » (DJEGHAM, 2006).

Dans les années 1980, la notion de développement s’est de plus en plus humanisée. Ceci est dû au constat de l’échec des polyptiques inspirées par une vision macroéconomique, se référant au modèle occidental dans plusieurs pays de l’hémisphère Sud. En conséquence « les pays soucieux d’un développement humaine et durable ont adopté une vision microéconomique et globale qui intègre l’économie et l’écologie, le naturel et le culturel » (AGENCE UNIVERSITAIRE DE LA FRANCOPHONIE, 2008).

En 1978, le concept de développement durable est développé pendant la « Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement », et puis publié dans « OUR COMMON FUTURE » (NOTRE AVENIR A TOUS), dans le rapport de Gro Harlem BRUNDTLAND, Présidente de la commission Mondiale sur l’Environnement et le développement et Premier Ministre de Norvège à l’époque (DJEGHAM, 2006). A partir de ce moment, le concept de développement durable est reconnu au niveau international.

En 1992, plusieurs Etats ont pris conscience de bouleversement écologique et des catastrophes naturelles. Et comme l’environnement est rattaché au concept du développement durable, il a été mis en valeur lors « du Sommet de la Terre » à Rio, en 1992, qui a vu la participation de 178 Chefs d’Etat. Dans la « déclaration de Rio sur l’environnement et le développement », l’interdépendance entre les citoyens et l’environnement a été mise en exergue, de sorte que, l’éducation environnementale y a été adoptée à l’unanimité. En 1998, 39 pays participaient à « la convention sur l’accès de l’information, la participation publique au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement », dénommée « Convention Internationale d’Aarhus » (Danemark) qui a mis en exergue une fois de plus les rôles du publique sur l’environnement. En l’an 2000, le Sommet de Millénaire qui s’est tenu au siège des Nation Unies à New York auquel ont participé au moins 189 dirigeants polyptiques des pays membres de l’ONU.

Ce Sommet a eu pour objectif d’instaurer, de ce moment jusqu’à l’année 2015, la paix et la sécurité ainsi que la réduction de la pauvreté. La déclaration de millénaire ciblant plus particulièrement les enfants, a conduit par la suite à l’adoption des objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), qui relèvent du mandat de l’UNICEF pour son programme. En 2002, pendant « le Sommet du développement durable » à Johannesburg (Afrique du Sud), l’ONU a insisté sur la nécessité de l’éducation qui est un élément indispensable pour le développement durable ; il est important d’éduquer, de sensibiliser et de former le grand public. Et ainsi, des plans d’action étaient mis en œuvre avec des partenariats mondiaux.

C’est l’UNESCO qui a pris en charge la responsabilité de l’intégration du développement durable dans le domaine de l’éducation. De plus, le FEE ou Fondation de l’Education Environnementale, une organisation internationale non gouvernementale a été chargée pour réaliser le développement durable à travers l’éducation à l’environnement. En 2002 « le Texte de Rambouillet » a élaboré la sortie avec la participation de la société civile francophone pour passer de l’ERE (Education l’Environnement) vers un Développement Durable (COLLECTIF INTERNATIONALPLANET’ERE, 2002). En 2005, la « charte de l’environnement » élaborée en France, ainsi que la « stratégie de Vilnius » ou stratégie de la CEE pour l’éducation en vue du développement durable ont eu pour but de promouvoir l’EDD. En outre, la décennie de nation Unies pour l’éducation au développement durable de 2005-2014 réalisé par l’UNESCO a pris fin en 2014 (UNESCO , 2005).

L’objectif est de rehausser le concept de l’EDD en approfondissant la stratégie, les enjeux et les objectifs du développement durable (CFEEDD, 2012). En 2006, la stratégie de l’UE pour le développement durable établie à Bruxelles (CONSEIL DE L’UNION EUROPEEN, 2006), comportait les enjeux de l’EDD à la bonne gestion de la consommation des ressources naturelles.

En 2009, une conférence mondiale de l’UNESCO sur l’EDD a eu lieu à Bonn (Allemagne) pour discuter les enjeux stratégiques de l’EDD. En 2010, le conseil de l’UE sur l’EDD (CFEEDD, 2012) a repris en considération l’interdisciplinarité de l’économie, de la société et de l’environnement pour prévoir ; le développement de la futur. En 2011, l’UE a proposé la création d’un Espace Européen de Concertation (EEC) en appliquant des conditions strictes pour préserver l’environnement et pour atteindre les objectifs de l’EEDD (Education à l’Environnementale et au Développement Durable).

Il fait appel à tous les organismes acteurs, dans tous les domaines et toutes les catégories de la société pour la mise en œuvre de l’EEDD. En 2012, la conférence de Rio +20 a permis de constater que les enjeux de l’Education Environnementale et au Développement Durable ne sont efficaces qu’avec la participation de multiples organisations et de diverses dynamiques nationales et internationales participants ont eu la conviction que l’action de former, informer, éduquer et sensibiliser des citoyens est nécessaire pour la mise en œuvre de l’Education Environnementale et au Développement Durable.

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Table des matières

INTRODUCTION
GENERALITES
I. Education
I.1. Education formelle
I.2. Education non formelle
I.3. Education informelle
II. Education pour le Développement Durable
II.1. Définition
II.2. Historique
II.3. Les objectifs du Développement Durable
II.4. Les principaux piliers du Développement Durable
II.5. Stratégie de la mise en œuvre
II.5.1.Stratégie au niveau national
II.5.2.A Madagascar
III. Milieu d’étude
III.1. Délimitation administrative
III.2. Historique et origine du nom « Manombo »
III.3. Caractéristique de milieu
III.3.1. Milieu physique
III.3.2. Faune et flore
III.3.3. Climat
III.3.4. Les atouts
III.4. Population
III.4.1. Démographie
III.4.1. Activités socio-économique
III.5. Problèmes de la CR Manombo-Sud
III.5.1. Environnementale
III.5.2. Education
III.6. Présentation de l’établissement
III.6.1. Historique
III.6.2. Infrastructures
III.6.3. La répartition des enseignants et des personnes administratives
CONCLUSION

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