ECTOPARASITE DES CARNIVORES DOMESTIQUES

ECTOPARASITE DES CARNIVORES DOMESTIQUES

Cycle évolutif

D’après DRYDEN 1994, DRYDEN 1995, FRANC 1998a
Dans les conditions optimales de température et d’humidité (27°C, 70% HR), le cycle de la puce (Figure 1) peut se réaliser en 15 à 30 jours (CADIERGUES 2000b). Dans une habitation, C. felis effectue son cycle entre deux semaines et six mois.
 Les oeufs
De forme ovoïde, les œufs (Figure 2) ont un aspect blanc nacré et sont visibles à l’oeil nu (de 0,3 à 0,5 mm) (LINLEY 1994, FRANC 1998a).
Ils adhèrent aux poils une à deux heures puis tombent du pelage. L’éclosion est plus ou moins précoce (1er et 9ème jour après la ponte) selon la température et le degré d’humidité relative (HR). Elle est optimale au 2ème et 3ème jour à 27°C et 70% HR (CADIERGUES 2000b).
Les larves
 Morphologie
Trois stades larvaires (L1, L2 et L3) se succèdent entrecoupés de mues puis la larve de troisième stade évolue en nymphe. Les larves (Figure 3) sont fusiformes, blanches, segmentées, et présentent des soies éparses. Leur appareil digestif s’assombrit dès qu’elles commencent à se nourrir. Les larves croissent en taille : la L1 mesure 0,5 mm de long à l’éclosion et la L3 atteint 5 mm.
 Mode de vie Les larves se nourrissent de débris organiques grâce à leur appareil buccal de type broyeur. Elles sont alors susceptibles d’ingérer des embryophores de Dipylidium caninum. Elles mangent aussi des fèces de puces adultes, essentielles à leur bon développement. Les larves ont une vie libre. Elles sont attirées par l’humidité, se dirigent vers le sol par des mouvements de reptation en fuyant la lumière. La durée de la phase larvaire est de 5 à 11 jours en moyenne en fonction de la température et du degré d’hygrométrie (SILVERMAN 1981). La larve est extrêmement sensible à la dessiccation (forte chaleur, soleil, <33% HR) (DRYDEN 1994a). Le développement larvaire est optimal dans un habitat confiné, protégé, à une température modérée (20-30°C) et une hygrométrie élevée (75% HR) (THIEMANN 2003).
 Les nymphes ou pupes
La larve mâture, L3, prend la forme d’un « U » et tisse un cocon de soies. Des débris s’agglutinent sur les fibres de soies collantes ce qui achève le cocon et le camoufle.
La métamorphose donne naissance à une nymphe ou pupe qui ressemble à l’adulte (Figure 4). Les nymphes sont très résistantes à la dessiccation (2 à 10% HR) (SILVERMAN 1981, THIEMANN 2003). L’émergence des puces adultes se fait vers le 8ème ou 9ème jour après la formation du cocon (DRYDEN 1994b) dans les conditions optimales de température et d’hygrométrie selon différents stimuli d’émergence : la pression mécanique, les vibrations, l’augmentation de température et le C02.
Les adultes pré-émergés
Le cycle d’évolution peut être interrompu provisoirement entre une semaine et 6 mois (SILVERMAN 1985) selon l’influence de la température, de la photopériode et l’existence ou non de trépidations. Les adultes émergent plus tardivement quand la température diminue (12-24j à 26,7°C et 49-74j à 15,5°C) (METZGER 1997). Lorsque la photopériode diminue, la durée d’émergence des puces adultes augmente (METZGER 1996a). Les puces adultes pré-émergées restent quiescentes à l’intérieur du cocon dans l’attente de conditions favorables et de stimuli d’émergence. Les puces sont donc plus fréquentes dans le milieu extérieur du printemps à l’automne qu’en hiver. La capacité de survie pendant des périodes prolongées dans le cocon est particulièrement importante pour les espèces comme C. felis qui infestent des hôtes mobiles revenant occasionnellement sur leur lieu de couchage ou de passage.

Les puces adultes

Morphologie
La puce Ctenocephalides felis (Figure 5) est un insecte de couleur brune mesurant de 2 à 3 mm de long. Elle est aplatie latéralement ce qui facilite son avancée entre les poils de l’hôte. Les épines tégumentaires orientées vers l’arrière l’obligent à une marche en avant. Elle possède un appareil buccal de type piqueur. Sa caractéristique est de présenter deux paires de « peignes » (cténidies), une paire céphalique et horizontale, à l’origine de son nom, Ctenocephalides et, une paire prothoracique. Elle se distingue de Ctenocephalides canis par un front courbe et fuyant. Sa troisième paire de pattes est adaptée au saut. Elle ne possède pas d’ailes.
Acquisition de l’hôte
Une fois sortie du cocon, la puce recherche l’hôte immédiatement et saute sur l’animal qui passe à proximité (DRYDEN 1995). Elle est stimulée par la chaleur corporelle, l’intermittence lumineuse, les mouvements d’air et l’exhalation de CO2 (OSBRINK 1985). Ces comportements lui permettent d’augmenter ses chances de rencontrer un hôte.
Survie dans l’attente d’un hôte
La puce adulte, nouvellement émergée, peut survivre quelques jours selon les conditions environnementales. C. felis a une durée de survie de plusieurs jours (DRYDEN 1995) dans le milieu extérieur selon les conditions de température et d’humidité : 11,7 jours à 19°C et 70% HR (CADIERGUES 2000b).

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Table des matières

TABLE DES ILLUSTRATIONS
GLOSSAIRE
INTRODUCTION
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE 1 CTENOCEPHALIDES FELIS : ECTOPARASITE DES CARNIVORES DOMESTIQUES
1. PREDOMINANCE DE CTENOCEPHALIDES FELIS
2. BIOLOGIE DE CTENOCEPHALIDES FELIS
2.1. TAXONOMIE
2.2. CYCLE EVOLUTIF
2.2.1. Les oeufs
2.2.2. Les larves
2.2.3. Les nymphes ou pupes
2.2.4. Les adultes pré-émergés
2.2.5. Les puces adultes
3. PROPAGATION DE CTENOCEPHALIDES FELIS
3.1. RELATION A L’HOTE
3.1.1. Influence du lieu de vie de l’hôte
3.1.2. Influence du mode de vie de l’hôte
3.2. RISQUES DE CONTAMINATION.
3.2.1. D’un animal à l’autre.
3.2.2. A partir de l’environnement
3.3. SOURCES DE CONTAMINATION A PARTIR DE L’ENVIRONNEMENT DOMESTIQUE
3.3.1. Répartition de la population de puces dans l’environnement
3.3.2. Principaux types d’environnement contaminés par les puces
4. ROLES PATHOGENES DE CTENOCEPHALIDES FELIS
4.1. ROLES PATHOGENES DIRECTS
4.1.1. Le toilettage et le grattage
4.1.2. La spoliation sanguine
4.1.3. La dermatite par allergie à la piqûre de puces (DAPP)
4.2. ROLES PATHOGENES INDIRECTS
4.2.1. Transmission d’helminthes
4.2.2. Transmission de bactéries
CHAPITRE 2 LA LUTTE CONTRE LES PUCES DANS L’ENVIRONNEMENT
1. PRESENTATION DE LA LUTTE DANS L’ENVIRONNEMENT
1.1. PRINCIPE
1.2. INTERETS
1.2.1. Par rapport aux puces
1.2.2. Par rapport aux propriétaires
1.3. CONDITIONS D’APPLICATION DU TRAITEMENT
1.3.1. Mesures générales d’hygiène
1.3.2. Application du traitement
1.3.3. Précautions d’usage
1.4. CAUSES DES ECHECS DES TRAITEMENTS DE L’ENVIRONNEMENT
1.4.1. Diffusion variable des principes actifs
1.4.2. Motivation des propriétaires d’animaux
2. ETUDE DES PRINCIPES ACTIFS UTILISES DANS LES ESSAIS EXPERIMENTAUX
2.1. UN INSECTICIDE : LA PERMETHRINE
2.1.1. Structure, propriétés physiques et chimiques
2.1.2. Mode d’action
2.1.3. Effets insecticides
2.1.4. Efficacité
2.1.5. Toxicité chez les mammifères
2.1.6. Ecotoxicité
2.2. LES REGULATEURS DE CROISSANCE DES INSECTES
2.2.1. Les analogues de l’hormone juvénile : le pyriproxyfène (INDOREX®) et le méthoprène (ACCLAIM®)
2.2.2. Les inhibiteurs de paroi : le flufénoxuron (TIQUANIS HABITAT®) et la cyromazine (STAYKIL®)
3. LES PREPARATIONS PHARMACEUTIQUES PRESSURISEES
3.1. LES FORMES GALENIQUES
3.2. DEFINITION DES PREPARATIONS PHARMACEUTIQUES PRESSURISEES
3.3. CARACTERISTIQUES DE PULVERISATION
3.4. ETUDE COMPARATIVE DES PREPARATIONS PHARMACEUTIQUES PRESSURISEES
3.4.1. Similitude
3.4.2. Différences
3.4.3. Avantages et inconvénients des formes galéniques
ETUDE EXPERIMENTALE
EFFICACITÉ COMPAREE SUR MOQUETTE DE QUATRE AEROSOLS A BASE DE PERMETHRINE ET D’IGR
1. OBJECTIFS
2. MATERIELS ET METHODES
2.1. LES REACTIFS
2.2. LES PUCES
2.3. LA MOQUETTE
2.4. PROTOCOLES EXPERIMENTAUX
2.4.1. Essai curatif sur les puces adultes (essai 1)
2.4.2. Essai curatif sur les stades juvéniles (essai 2)
2.4.3. Essai préventif sur les puces adultes (essai 3)
2.4.4. Essai préventif sur les stades juvéniles (essai 4)
2.5. ANALYSE DES DONNEE
2.5.1. Essai 1 et 3
2.5.2. Essai 2 et 4
3. RESULTATS
3.1. ACTIVITE CURATIVE SUR LES PUCES ADULTES (ESSAI
3.2. ACTIVITE CURATIVE SUR LES STADES JUVENILES (ESSAI 2)
3.3. ACTIVITE PREVENTIVE SUR LES PUCES ADULTES (ESSAI 3)
3.4. ACTIVITE PREVENTIVE SUR LES STADES JUVENILES (ESSAI 4)
4. DISCUSSION
4.1. INTERPRETATION DES RESULTATS4.1.1. Traitement curatif
4.1.2. Traitement préventif
4.2. RISQUE D’INTOXICATION A LA PERMETHRINE DANS L’HABITAT
4.3. NOTION DE LUTTE INTEGRE
4.3.1. Traitement insecticide sur l’animal
4.3.2. Contrôle de la reproduction des puces
4.3.3. Traitement de l’environnement
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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