Écosystème et les carnivores

Écosystème et les carnivores

Écosystème et l’environnement

« Un écosystème est l’ensemble des êtres vivants et non vivants d’un milieu qui sont liés vitalement entre eux » [11].Il est donc constitué par le « biotope »(les milieux) et la biocénose(les organismes qui y vivent) il inclut également les relations entre le biotope et la biocénose ainsi que les relations entre les êtres y sont [12]. Cette relation complexe est caractérisée comme une interaction formant un système, d’où le nom « écosystème ». Au milieu de cette interaction, chaque individu ou chaque population peut produire un ou plusieurs effets sur un autre individu. Cet effet peut être positif ou négatif [12]. Mais la disparition d’une espèce aura des effets sur d’autres espèces, et génère à l’évidence un déséquilibre du système [13].

Rôles écologiques des carnivores au sein de l’écosystème

Le principal rôle des carnivores au sein de l’écosystème est la prédation. De par la prédation, les carnivores jouent un rôle de stabilisateur des écosystèmes, ainsi assurer leur protection a des effets positifs sur l’environnement [14]. De prime abord, ils contribuent à limiter les populations de leurs proies qui principalement sont des herbivores et permettent donc de limiter les pressions exercées aux végétaux [13]. La présence des prédateurs indique généralement que les autres espèces faisant partie de l’écosystème qui leurs sont liées écologiquement sont aussi présents et en bonne condition [15]. Par contre, la disparition d’un prédateur dans un écosystème entraine un déséquilibre en augmentant l’effectif d’autres espèces et une éventuelle pression sur les proies. Cette extinction voit aussi l’émergence d’un phénomène appelé par certains auteurs : « la libération des méso-prédateurs » [16]. Les animaux appelés méso-prédateurs sont des carnivores à tendances omnivores, ils augmentent de nombre puisque la compétition avec les animaux purement carnivores diminue [16]. Pour les carnivores sauvages de Madagascar, leurs proies sont généralement des rongeurs et leur rôle dans l’équilibre écologique est d’un intérêt éminent car ils prennent part à de vaste mesure à la lutte contre les rongeurs se trouvant dans la zone profonde de la forêt [17]. Ils contribuent donc largement à l’équilibre des populations de leurs proies.

Généralités sur les carnivores de Madagascar

Madagascar abrite 13 carnivores dont 2 carnivores domestiques et 11 carnivores sauvages [5]. Parmi les carnivores domestiques, il y a les chiens (Canis familiaris) et les chats (Felis catus) qui vivent avec les humains tandis que les carnivores sauvages groupés dans la famille des Eupleridae sont ceux qui vivent dans la nature.

Carnivores domestiques

À Madagascar, les chiens et les chats sont les principaux carnivores domestiques. Ces animaux vivent en compagnie de l’homme ainsi on les reconnaît comme étant les principales espèces d’animaux de compagnie.

▶ Le chat : de l’appellation scientifique Felis catus, il a été domestiqué par l’homme depuis longtemps. La plus ancienne preuve de domestication de F. sylvestris (chat sauvage) date de 7500 ans avant JC. Ce fut en Chypre [18]. La raison de la domestication du chat étant la protection des récoltes contre les rongeurs mais aussi leur immuabilité à la compagnie humaine .

Pour les foyers malgaches, le rôle attribué à cette animal n’a jamais changé de l’initial et est principalement la lutte contre les rongeurs. Certains foyers malgaches domestiquent aussi le chat pour leur viande, mais cette pratique se fait que dans des cas plus ou moins rares .

▶ Le chien :Scientifiquement, le chien domestique est nommé Canis familiaris. La domestication des chiens est obtenue à partir de la domestication des loups en Asie de l’Est depuis environ 12 000 ans avant J.C [20]. La principale raison de cette domestication n’est pas encore claire mais la plupart des motifs cités en littérature étant la compagnie à la chasse pour l’homme .

Tandis que les chats sont utilisés pour la lutte contre les rongeurs, les chiens, eux, ont été attribués à divers rôles quelques temps plus tard. Le début de cette attribution fut au temps de l’empire romain (1er siècle) dont le chien peut être un chien de chasse, un chien de guerre, un chien de défense, mais aussi, des chiens destinés à la consommation. Pour les romains de l’époque, le lait et la viande du chien figuraient parmi les repas les plus nobles [21]. Pour les foyers malgaches, les chiens restent des animaux de compagnie, leur consommation reste un tabou. Les chiens sont principalement des chiens de garde, et à la campagne, les chiens accompagnent leurs propriétaires aux champs pour garder les bétails et à la fois jouent le rôle de compagnie pour l’homme. Lors des travaux des champs les chiens peuvent accidentellement errer dans la forêt et là, ils jouent comme prédateur de la faune indigène, ils concurrencent potentiellement avec les carnivores malgaches, et le fait d’être vecteur de maladie est encore mal compris actuellement .

Carnivores sauvages

Madagascar est connu par sa richesse en biodiversité et d’un taux d’endémicité supérieure. Pour les carnivores, Madagascar abritent 10 espèces d’herpestidés et de viveridés [22] qui actuellement sont regroupés en une seule famille d’Eupléridae. Ils ont chacun des caractéristiques particulières.

Classification taxonomique des carnivores sauvages de Madagascar

▶ Phylum: Chordata
▶ Classe : Mammalia
▶ Ordre : Carnivora
▶ Sous-ordre : Feliformia
▶ Famille : Eupleridae
– Sous famille : Euplerinae :
o Cryptoprocta ferox
o Fossa fossana
o Eupleres goudotii
o Eupleres major
– Sous famille : Galidiinae :
o Galidia elegans
o Galidictis fasciata
o Galidictis grandideri
o Mungotictis decemlineata
o Salanoia concolor .

Les carnivores sauvages à Betampona

Parmi les 9 carnivores endémiques de Madagascar, sont rencontrés à Betampona: Galidia elegans, Salanoia concolor, Galidictis fasciata, Fossa fossana, Cryptoprocta ferox [23]; appartenant tous à la famille des Eupleridae. Cette famille se subdivise en 2 sous familles dont la sous famille des Euplerinae et la sous famille des Galidinae. Les données concernant leur abondance ne sont pas encore disponibles [22]. Il semble que l’incursion des chiens domestiques dans la réserve diminue la chance de rencontrer ces carnivores sauvages et que cette diminution peut provenir de leur éventuelle forte compétition avec ces chiens [22]. De la sous famille des Galidinae, Betampona abrite Galidia elegans, Galidictis fasciata, Salanoia concolor; des Euplerinae, il y a Cryptoprocta ferox etFossa fossana [22]. Ces Eupleridae ont chacun sa particularité. Ils diffèrent par leur poids, par leur morphologie ainsi que par leur comportement.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : GÉNÉRALITÉS
I. GÉNÉRALITÉS
I.1 Écosystème et les carnivores
I.2 Généralités sur les carnivores de Madagascar
I.3 Menaces sur les carnivores de Betampona
II. PROPOS SUR LES MALADIES INFECTIEUSES SUSPECTÉES D’ÊTRE DES MENACES SUR LES CARNIVORES SAUVAGES DE BETAMPONA
II.1 Importance des maladies infectieuses sur les carnivores sauvages
II.2 Maladies en cause
II.3 Synthèse sur les risques de transmission
DEUXIÈME PARTIE : MÉTHODES ET RÉSULTATS
III. MÉTHODES
III.1 Cadre de l’étude
III.2 Type d’étude
III.3 Échantillonnage
III.4 Collecte de données
IV. RÉSULTATS
IV.1 Description des captures photographiques entre espèces sauvage et espèces introduites
IV.2 Démographie des chiens et symptômes des maladies des chiens
IV.3 Séroprévalence des maladies susceptibles de se transmettre entre carnivores domestiques et carnivores sauvages
TROISIÈME PARTIE : DISCUSSION
V. DISCUSSION
V.1 Interaction entre les carnivores
V.2 Facteurs de risque de transmission des maladies
V.3 Détection de maladie et analyse sérologique
CONCLUSION
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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