Echec du développement durable et consolidation de la prise de conscience

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Données sociales

Enseignement et Education

Le taux de scolarisation est relativement élevé : 80 à 90% des élèves scolarisables sont scolarisés. Mais le niveau de l’enseignement est assez bas car la plupart des enseignants n’ont pas acquis des formations pédagogiques adéquates.
Le manque de matériels didactiques et de documents pédagogiques s’ajoute à ce problème. Une diminution notable du nombre d’élèves dès qu’ils montent au niveau secondaire pour deux principales raisons :
– les parents, sans les moyens financiers nécessaires envoient leurs enfants dans les établissements publics;
– Le taux d’abandon scolaire après la classe primaire est très remarquable , les enfants deviennent force de travail primaire dans l’exploitation agricole.
Il n’y a pas de discrimination de sexe de la part des parents quant à l’enseignement des enfants. Au même titre que les garçons, les filles jouissent le plein droit d’aller à l’école.
Les résultats pour l’obtention des diplômes officiels sont relativement acceptables. Mais quand il s’agit de concours c’est à dire avec les étudiants des autres Communes, le résultat présente une nette régression du taux de réussite.

Sports et loisirs

Après le football, le basketball est le sport préféré par les jeunes. Il existe cinq (5) terrains de basketball dont un (01) dans l’enceinte du Bureau administratif de la Commune; un (01) dans l’enceinte de l’Ecole FJKM Soamanadray Fitiavana; un (01) dans l’enceinte de l’Ecole FJKM Tsaramanga Vaovao ; un (01) dans l’enceinte de l’Ecole Privée La Shékinah Ankorondrano et un (01) dans l’enceinte du CEG Tsararivotra Ambatofotsy Gare. Un (01) pétanque se trouve dans l’enceinte de la Commune. Une (04) salles de projection de vidéo se trouvent à Ambatofotsy.

Infrastructures sociales

Infrastructure pour désigner l’ensemble des installations nécessaires à une activité, à la vie en un lieu.En effet, la présence d’une infrastructure sociale dans une communauté vise à l’amélioration des conditions de vie des populations bénéficiaires. Ce sont des installations nécessaires et utiles pour le milieu et qui contribuent à l’épanouissement des individus.

ASPECT THEORIQUEDE L’ORGANISATION DANS L’AGRICULTURE

Conceptualisation

Cadre théorique ou revue de littérature

La sociologie doit comprendre, puis expliquer l’action sociale c’est-à-dire les acteurs et leurs actions, ensuite expliquer pourquoi tel sens a conduit à telle ou telle action.

Comprendre les faits sociaux et les expliquer

On fait appel au fameuses Règles de Durkheim6 et à cette phrase : « il faut traiter des fait sociaux comme des choses, c’est-à-dire à l’opposé de l’idée, connaître de l’intérieur…comme connaître par voie d’observation et d’expérimentation »( Expliquer le social par le social ). Pour Emile Durkheim les meilleurs outils sont la statistique et le comparatisme. En bon positiviste, il compte s’appuyer sur la science pour réformer la société ; comme le passage de la solidarité mécanique en solidarité organique. La solidarité mécanique reflétée dans le modèle traditionnel, la similitude des individus fait qu’il n’y a pas de conflit portant sur les valeurs et les normes de la société. La spécialisation fait que chacun a besoin des autres.
Continuer par Max Weber7 sur l’intérêt de la démarche qui introduit la méthode compréhensive par : « la compréhension, l’interprétation, l’explication du fait sociale ». Ainsi, dit-il, c’est par empathie qu’il faut se représenter le sens d’une action sociale même si cette méthode ne suppose pas nécessairement de partager les motifs, le con texte ou l’histoire des sujets « Nul besoin d’être César pour comprendre César ». Avec la rationalisation des activités sociales comme principe, ce qui permet d’atteindre l’objectif au moindre coût. Une rationalisation qui n’aurait pour but que d’être rationnel conduirait à la tyrannie. Pour être viable, la rationalisation des sociétés doit continuer d’être guidée par des valeurs qui sont une idéal-type, car c’est une action rationnelle en valeurs. La réalité sociale ne peut s’expliquer uniquement par des liens de causalité comme c’est le cas dans le
domaine des sciences naturelles. Weber postule que la sociologie, l’histoire et l’économie sont des « sciences de la culture ». Elles doivent être étudiées selon une méthode propre et traits caractéristiques d’un phénomène social. Pour Durkheim, à la diffé rence de Weber, les faits sociaux doivent être analysés comme des choses que l’on observe et permettent de les étudier scientifiquement.
Une telle mise au point permet de réfléchir sur les conditions de la modernité .Il distingue deux manières de construire une société 8, c’est-à-dire de créer du lien entre individus : la première est appelée « communautaire » dont les actions individuelles sont dirigées par la routine, les émotions ou encore la rationalité en valeurs que la coutume est le moteur de sa régulation ,et la seconde « sociétaire » dans la société moderne au sens économique du terme, fondée en raison de la libre volonté et du sentiment de chacun de parvenir à une fin rationnelle. L’ordre est garanti par les conventions, le droit. C’est une rationalité légal e puisqu’elle découle de la loi, afin de faire à l’économie le but de l’explication de l’action humaine, étant donné l’existence de conflits entre différents types de besoins.

La notion de circuit économique

Le circuit économique est l’un des outils basiques de l’analyse économique.
Il apporte une représentation schématisée de la circulation de flux de richesses (monnaie, biens, services, mains d’œuvre) entre des pô les (production, consommation).Les agents économiques sont tous en relation les uns avec les autres. Par exemple, les ménages en relations avec d’autres agents économiques comme les entreprises, les banques, les administrations, eux-mêmes en relations réciproques. Ces échanges sont matérialisé es par des flux. Les flux représentent les mouvements de biens et services et les mouvements de monnaie entre les différents agents économiques.
Alors, le circuit économique9est vu comme une représentation imagée et simplifiée de l’activité économique qui permet de décrire, au moyen des flux, les relations essentielles entre les différents agents. Chaque flux est caractérisé par sa nature et le sens du mouvement, représenté, par conventio n, au moyen d’une flèche orientée.
Dans une économie simplifiée composée d’agents qui produisent (les entreprises) et d’agents qui consomment (les ménages), on peut schématiser la circulation entre eux de la façon suivante :
Les ménages fournissent aux entreprises des services et des biens productifs et ces dernières leur livrent des biens et services : ce sont les flux réels ou matériels:
Ménages ——- Travail ————-> Entreprises
La contrepartie de ces flux réels est constituée par les flux monétaire sous financiers qui représentent les échanges d’argent, revenus et dépenses des ménages.
Ménages <——- salaire ———— Entreprises
Les flux sont, en général, réciproques et à un flux réel, le travail par exemple, correspond en contrepartie un flux monétaire, le salaire.
Cependant, certains flux sont unilatéraux et n’ont donc pas de contrepartie. Il peut s’agir, par exemple, d’un flux réel comme le service gratuit d’une administration publique ou le travail d’un bénévole pour une association .

Cadre conceptuel

Le concept durable dans les processus de développement local

En 1987 le « Brundtland Report » de l’ONU, publié par un groupe international de politiciens, de fonctionnaires et d’experts en environnement et développement, a alerté le monde de l’urgence d’un développement économique qui pourrait être soutenu sans épuiser les ressources naturelles ou nuire à l’environnement. Ce rapport a fourni une déclaration clé sur le développement durable, le définissant comme: le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des futures générations à subvenir à leurs propres besoins. Le rapport a mis en valeur trois composants fondamentaux au développement durable : la protection de l’environnement, la croissance économique et l’équité sociale 10.
– Agriculture durable :
Par définition l’agriculture durable est une forme de production écologiquement saine, économiquement viable et socialement équitable. El le doit aussi correspondre au principe du développement durable : « répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité de ses générations futures à satisfaire leurs propres besoins ». A partir de ces définitions, l’agriculture biologique est considérée comme étant durable. Dans cette pratique on n’utilise pas de substances synthétiques, les agriculteurs doivent restaurer et maintenir la fertilité du sol et l’équilibre écologique par : l’association, l’assolement et la rotation culturale, la couverture végétale, la fertilisation naturelle et le travail minimum du sol.
La pratique de la polyculture, l’utilisation des variétés et des races locales, et le renoncement à l’utilisation des organismes génétiquement modifiés (OGM) contribuent à la sauvegarde de la biodiversité. Sur le plan économique, l’agriculteur biologique réduit le coût de production par l’élimination des dépenses en intrants chimiques : engrais et pesticides. Ce qui les rend plus indépendant aux facteurs externes à leur exploitation.

Développement rural

A l’occasion d’une réunion tenue en Afrique de l’Ouest, en 1970,avec l’aidede l’UNESCO11, le développement rural a été défini comme « le processus par lequel l’introduction d’une série de changements quantitatifs dans une population rurale donnée permet d’améliorer les conditions de vie de ses habitants grâce à un accroissement de la capacité de production ».
La Banque Mondiale12, de son côté, définit le développement rural comme « une stratégie de croissance qui s’adresse à une catégorie de population particulière, à savoir, celle des pauvres ruraux. Il implique l’extension de moyens d’existence dans les campagnes, c’est-à-dire aux petits agriculteurs, aux métayers, à ceux qui n’ont pas de terre ».
En fait, nous ne considérons que ces définitions car elle présente une caractéristique commune qui peut être résumée ainsi : « le développement rural, ce sont des mesures apportant des changements quantitatifs et qualitatifs au sein d’une population rurale, en vue de répondre à ses besoins essentiels, d’améliorer son bien -être et d’engendrer un processus autonome de développement ». Afin d’assurer la disponibilité et l’irréversibilité du processus de développement, ce dernier postule un changement de structure, parlant toujours des pauvres ruraux.
Afin de comprendre pleinement leur situation désastreuse, et l’urgence de l’aide qu’il faut leur apporter en vue de trouver une solution durable à leur problème, nous chercherons
à déterminer dans les cas suivants les diverses dimensions, les formes, les facteurs et les caractéristiques de la pauvreté rurale à savoir :

Pauvreté

Il n’existe pas de définition consensuelle reconnue du concept de pauvreté en dépit d’une abondante littérature sur le sujet. Qu’il s’agisse des courants économistes, des approches sociales, culturelles ou anthropologiques, ou encore du point de vue des institutions internationales, la pauvreté n’est jamais définie par elle-même, mais en fon d’autres concepts comme ceux du bien-être, de besoins essentiels, de l’exclusion sociale et peuvent être considérés comme pauvres les individus ou les familles dont les ressources sont si faibles, et qu’ils sont exclus par leur mode de vie en dessous du minima acceptable, en dessous de seuil de pauvreté moins de un dollar (1$ ) par jour.

Sécurité alimentaire

C’est le fait de « disposer à chaque instant d’un niveau adéquat de prod uits de base pour satisfaire la progression de la consommation et atténuer les fluctuations de la production et des prix ». Le terme est ainsi défini parce que le rapport final de la conférence sur l’alimentation13 où l’expression a été employée faisait ét at d’une augmentation des prix des produits alimentaires et la résolution était d’encourager l’offre des denrées et de réguler les stocks. Pour la Banque Mondiale, la sécurité alimentaire consiste à l’accès à toutes les personnes à tout moment à suffisamme nt de nourriture pour mener une vie active et saine. Cette nourriture est adéquate en terme de quantité et de variété, et qu’elle est bien acceptée au sein d’une culture donnée.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : CONTEXTE ET OBJET DE L’ETUDE
CHAPITRE I :ETAT DES LIEUX
Section 1 :Contexte
Section 2 :Historique
1 –L’origine de l’appellation Tsiafahy
2 -Historique du petit fruit rouge
Section 3 :Monographie de la commune rurale de Tsiafahy
1 -Situation géographique et délimitation administrative
2 –Relief
3 -Hydrographie
4 -Forêts, reboisement et végétation
5 -Climatologie
6 -Situation démographique
7 -Situation administrative
8 -Structure organisationnelle des associations
9 -Structure politique
10 -Activités économiques
11 -Données sociales
12 -Infrastructures sociales
CHAPITRE II :.REPERES THEORICO-CONCEPTUELS
Section 1 : Conceptualisation
1 -Cadre théorique ou revue de littérature
2 -Cadre conceptuel
1 -Problématique
2 -Hypothèses
Section 3 :Détermination des objectifs spécifiques
CHAPITRE III :METHODOLOGIE
Section 1 :Outils
Section 2 :Technique d’enquête
1 -Observation non participante
2 -Observation participante
Limite de la recherche
DEUXIEME PARTIE :MISE EN PRATIQUE DES THEORIES
CHAPITRE IV :MISE EN RELIEF DES PROBLEMES
Section 1 :Présentation des problèmes
1 -Evolution démographique et développement
2 -Culture et développement
Section 2 : Echec du développement durable et consolidation de la prise de conscience
1 -Lacunes au niveau de la formation technique
2 -Insuffisance au niveau de la formation associative
3 -Litige foncier
CHAPITRE V :RESULTAT DES ENQUETES ET AUTRES ASPECTS DU PROBLEME
Section 1 :Problème psychologique
1 -Difficulté d’intégration
2 -Le modèle de production et leurs psychologies
Section 2 :Problème politique
1 -Exercice du pouvoir
2 -Difficulté dans l’organisation et institutionnalisation
3 -La mauvaise gouvernance et l’organisation paysanne
Section 3 :Economique
1 -Approche genre
2 -Contrainte d’accessibilité au service de santé
3 -Contrainte sur la commercialisation
TROISIEME PARTIE :APPROCHE PROSPECTIVE SUR LA VALEUR DE L’AGRICULTURE DANS LE DEVELOPPEMENT
CHAPITRE VI : ANALYSE, BILAN ET DISCUSSION DU PROBLEME DE LA FILIERE FRAISE
Section 1 :Entrée en matière
1 -la fraise, un petit fruit aux grands pouvoirs
2 -Ses vertus
Section 2 :Analyse FFOM : Force, Faiblesse, Opportunité et Menace
Section 3: Création d’une dynamique et de synergie entre les différents acteurs
1 -Stratégie de communication pour le développement
2 -La synergie s’explique par les caractéristiques clé d’un projet participatif
3 -Approche compétence sur la planification et gestion de l’environnement
Section 4 : Identification des différents supports et canaux de communication
1 -Principaux types de communication et caractéristiques
2 -Les facteurs qui entrent en jeu dans la communication
CHAPITRE VII :RECOMMANDATIONS DU TRAVAILLEUR SOCIAL
Section 1 :Approche dynamique du travailleur social
1 -Quelques définitions utiles et revue du problématique
2 -Les autres facteurs de blocage :
3 -Les nécessités primordiales
4 -Pour une nouvelle promotion
Section 2 :Proposition de solutions au développement
1 -Projet de développement à multi niveau
2 -Cadre politique
3 -Les principes
4 -Mise en place de la structure de CTD
Section 3 :Catalogue de solutions
1 -La catalogue de solutions
2 –Piste : Description de partenaire potentiel, les intervenants et bénéficiaires
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DE MATIERE
ANNEXES

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