E-Learning du point de vue Linguistique
Plateforme
En anglais Learning Management System (LMS), Une plate-forme pédagogique est un logiciel qui assiste la conduite des formations ouvertes et à distance. Elle est basée sur des techniques de travail collaboratif et regroupe les outils nécessaires aux trois principaux acteurs de la formation : apprenant, tuteur, administrateur. Elle fournit à chaque acteur un dispositif qui a pour première finalité l’accès à distance au contenu pédagogique, l’autoapprentissage, l’auto-évaluation et le télé-tutorat via l’utilisation des moyens de travail et de communication tel que : visioconférence, e-mail, forums, chats, annotations, etc . Le but est donc de combler la perte de cohésion et de stimulation de la salle que peut sentir l’apprenant devant sa machine. L’usage de ces systèmes est relativement standard, le tuteur crée des parcours de formation type, incorpore des ressources pédagogiques multimédias et de suivi des activités des apprenants. L’apprenant peut consulter en ligne ou télécharger les contenus pédagogiques qui lui sont recommandés, effectuer des exercices, s’auto-évaluer et transmettre des travaux à son tuteur pour les corriger. [1] La communication entre apprenant et tuteur peut être individuelle ou en groupe. Il est possible de créer des thèmes de discussion et collaborer à des travaux communs en utilisant des moyens de travail et de communication à plusieurs. L’administrateur, de son côté, assure l’installation et la maintenance du système, gère les droits d’accès, crée des liens vers d’autres systèmes et ressources externes. Ainsi, une plateforme peut comporter des fonctionnalités relatives à la gestion des ressources pédagogiques, à la gestion de la qualité de la formation. [3]
Définition
Selon ‘Wenger’ [9], Une communauté de pratique (COP) est un groupe d’individus partageant un intérêt, un ensemble de problèmes, une passion pour un sujet donné et qui approfondit ses connaissances dans ce champ d’expertise en agissant les uns sur les autres sur une base continue. Ce groupe informel se réunit, intentionnellement ou spontanément, pour trouver des solutions qui permettent aux organisations d’être plus performantes. Tous ces individus ne travaillent pas nécessairement ensemble à tous les jours. Toutefois, ils entretiennent des échanges parce qu’ils estiment que ces relations sont importantes. Le temps passé ensemble leur permet de s’entraider dans la résolution de problèmes, de partager de l’information, des conseils et des informations privilégiées. En discutant de leurs aspirations, de leur travail, de leurs besoins et de leurs contextes respectifs, ceux-ci réfléchissent aux problématiques communes de leur pratique et explorent de nouvelles idées. Il en résulte parfois des outils, des manuels, des standards, des documents ou une meilleure compréhension de problèmes pratiques qu’ils partagent.
En plus de contribuer à l’accumulation et à la diffusion des savoirs, du moins au sein de leur propre communauté, les membres des communautés de pratique développent des liens informels, des relations interpersonnelles et établissent des normes de fonctionnement. De manière générale, une COP concerne un domaine spécifique, tel que l’ingénierie, le management ou l’enseignement. Elle peut se spécialiser et traiter une thématique particulière comme par exemple : les mathématiques ou la médecine. Certaines communautés sont homogènes et ne regroupent que des individus ayant même formation et même activité professionnelle, alors que d’autres peuvent rassembler tous les individus concernés par un intérêt commun.
La communauté des participants Selon ‘Wenger’ [9], La communauté des participants se caractérise par l’engagement mutuel liant les membres. Lorsqu’elle est vigoureuse, elle stimule les interactions, le sentiment d’appartenance, le respect, la confiance et encourage le désir de partager. De plus, elle est le cadre social de l’apprentissage, en tant que processus intellectuel (tête) grandement influencé par le sentiment d’appartenance au groupe (coeur, émotions). Chaque communauté développe un climat unique : normes, atmosphère, structures formelles ou informelles. Toutefois, chaque communauté doit engendrer une atmosphère d’ouverture lui permettant de devenir un lieu d’exploration où les membres se sentent en confiance. Ceci ne veut pas nécessairement dire qu’il faut éviter les conflits ou les divergences d’opinions, mais qu’il faut être en mesure de les utiliser pour approfondir les relations interpersonnelles et les apprentissages. Une communauté de pratique n’est pas un simple site Internet, une base de données ou un recueil des meilleures pratiques. Elle est un groupe d’individus qui collaborent, apprennent et tissent des liens interpersonnels. À travers le temps, les membres bâtissent une identité et une histoire commune. Les membres d’une communauté active cherchent à rendre la communauté plus performante puisqu’ils reconnaissent que celle-ci engendre des retombées positives pour tout le monde et que leur contribution leur sera utile un jour ou l’autre. La communauté a besoin de beaucoup d’attention, d’organisation et doit être constamment alimentée. Certains individus sont parfois plus intéressés à leur statut au sein de la communauté qu’à la pratique partagée.
La pratique partagée
A travers le temps, l’apprentissage collectif résulte en pratiques partagées exprimant la poursuite de buts communs. Ces pratiques sont la propriété de la communauté qui les a créées, à travers le temps, par la poursuite continue d’un but commun et d’une entreprise partagée. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous nommons ces communautés des communautés de pratique. La pratique n’est pas stable, des changements influencent les modifications ou la conservation de certaines pratiques. Chaque profession, chaque groupe, chaque communauté génère des outils, des règles, des concepts, des méthodes et du jargon. Ces artéfacts sont le résultat de la pratique sociale. La pratique sociale donne du sens et de la structure au travail. Dans un milieu de travail, l’apprentissage est le résultat de la participation à la pratique sociale qui s’y produit. Alors que le domaine de connaissances délimite les points de convergence de la communauté, la pratique est constituée des savoirs spécifiques développés, partagés et entretenus par la communauté. La pratique est le répertoire partagé de ressources (tacites et explicites), d’outils, de documents, de routines, de vocabulaire, de symboles, d’artéfacts, d’idées, etc.… Lesquels sont ancrés dans le savoir accumulé de la communauté. Ce répertoire sert de base pour l’apprentissage futur. Toute communauté créant des interactions soutenues dans un domaine développera, à travers le temps, une pratique. Le développement propice de la pratique est le résultat de l’équilibre entre les activités mutuelles (à l’intérieur desquelles les membres explorent de nouvelles idées) et la production d’objets de connaissances, d’outils et de documents. [9]
Diversification entre les communautés de pratique et les autres types de communauté Selon ‘Robin’ [9] , la communauté se définit, d’un point de vue sociologique comme un groupe d’individus, qui entretiennent des relations sociales et tissent des liens entre les membres du groupe et qui partagent, durant une fraction de temps, un environnement. Que la communauté soit physique ou en réseau, elle est composée de ces quatre éléments. Il existe plusieurs types de communautés (d’intérêt, d’apprentissage, de pratique, microcommunauté de savoir) qui peuvent être strictement en réseau, strictement physique, ou utilisant un mode de communication hybride. Une communauté en réseau n’est pas un type de communauté en soi, mais bien une forme de communication utilisée par une communauté. Par exemple, certaines communautés de praticiens utilisent les technologies de l’information pour partager leurs connaissances alors que d’autres ne le font pas. Toutefois, lorsque l’infrastructure le permet et que l’interconnexion est possible avec d’autres ressources significatives, il est avantageux de mettre la « communauté physique » en réseau. Cela permet de créer des opportunités d’apprentissage susceptibles de transformer les croyances, théories et pratiques des membres de la communauté.
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Table des matières
Remerciements
Dédicaces
SOMMAIRE
Liste des figures
Liste des tableaux
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1 E-Learning
1 Introduction
2 E-Learning
2.1 A Qui s’adresse Le E-Learning?
2.2 Principe
2.3 Définition de e-Learning
2.3.1 E-Learning du point de vue Linguistique
2.3.2 E-Learning du point de vue concept
2.3.3 E-Learning du point de vue savoir et contenue
3 Plateforme
3.1 Définition
3.2 Fonctions des plateformes d’apprentissage en ligne
4 Composant d’un dispositif E-Learning
5 Les principaux outils de communication
6 Situation d’apprentissage
7 Langages de modélisation pédagogique
8 Conclusion
CHAPITRE 2 Communauté de pratique en e-Learning
1 Introduction
2 Apprentissage collaboratif et coopératif
2.1 Apprentissage
2.2 Collaboration et coopération
2.3 Apprentissage Collaboratif et Apprentissage Coopératif
2.3.1 Apprentissage coopératif
2.3.2 Apprentissage collaboratif
2.4 Plates-formes collaboratives
3 Communauté de pratique
3.1 Définition
3.2 Caractéristiques d’une COP
3.3 Les éléments structurants
3.3.1 Le domaine de connaissances
3.3.2 La communauté des participants
3.3.3 La pratique partagée
3.4 Besoins des COPs
3.5 Objectifs des COPs
3.6 Différentes formes de communauté de pratique
3.7 Diversification entre les communautés de pratique et les autres types de communauté
3.7.1 La communauté d’intérêt
3.7.2 La communauté d’apprentissage
3.8 Les communautés de pratiques et l’e-Learning
3.8.1 Les premières étapes de CoPE
3.8.2 Objectifs
3.8.3 Les concepts pour CoPE
4 Conclusion
CHAPITRE 3 Compétence
1 Introduction
2 Concepts liés à la Compétence
2.1 Définition Du Savoir
2.2 Définition Du savoir-faire
2.3 Définition Du Savoir-être
2.4 Définition de la connaissance
3 Définition de Compétence
4 Différence entre connaissance et compétence
5 Les Types De compétences
6 Caractéristiques de compétence
7 Conclusion
CHAPITRE 4 Etat de l’art des Modéles de compétence Erreur ! Signet non défini.
1 Introduction
2 Contribution à la modélisation de la compétence
3 Un modèle pour l’analyse COMPETENCE
4 Modèle Mathématique
5 Conclusion
CHAPITRE 5 Proposition d’un modèle de compétence
1 Introduction
2 Analyse des modèles existants
3 Proposition d’un modèle de capitalisation des compétences dans une CoPE
4 Conclusion
CHAPITRE 6 Conception et développement du système SC_COPE
1 Introduction
2 Conception du système
2.1 Définition des besoins
2.2 Identification des acteurs
2.3 Identification des activités
2.4 Diagramme de Cas D’utilisation
2.5 Scénarios et diagrammes de séquence associés
2.6 Diagramme de classe
3 Développement du système SC_COPE
3.1 Architecture du système SC_COPE
3.2 Composants du système SC_COPE
3.3 Fonctionnement du système SC_COPE
3.4 Cas d’application
4 Conclusion
Conclusion Générale
Références bibliographiques
Abstract
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