Dynamisation du tourisme solidaire dans une reserve experimentale

Le tourisme constitue l’un des secteurs économiques les plus dynamiques au monde, ainsi l’Organisation Mondial du Tourisme (OMT) envisage plus de 1,5milliard d’arrivées internationales en 2020. En effet, il est aussi un des secteurs porteurs de revenu et de recette en devises dans le développement de l’industrie économique d’un Etat. Egalement, ce secteur est un facteur de développement pour un territoire grâce à son appui à la création d’emplois aussi bien directs qu’indirects, soit une estimation de 215 millions d’emplois en total mondial (Conseil Mondial des Voyages et du Tourisme) . L’objectif est toujours d’aller de l’avant et donc dans le but d’offrir le meilleur aux visiteurs ; chaque pays cherche tous les moyens de promotion touristique.

Madagascar, une grande île remarquée pour sa biodiversité en fort taux d’endémisme, reste un pays peu fréquenté par les touristes car à l’échelle nationale, le secteur touristique est encore mal exploité; de cette manière l’île n’a accueilli que 150 341 visiteurs en 2016  contre 1,2 milliard de touristes dans le monde , une valeur qui ne donne que 0,01% sur l’échelle mondiale; dans les 193 pays existants sur la planète. Des stratégies sont menées par les parties prenantes du domaine afin d’attirer le maximum de touristes à visiter l’île.

CADRE GENERAL DE L’ETUDE

Le tourisme en général

Le domaine de travail de notre recherche relève du « tourisme », il est alors impératif de délimiter ce secteur à travers ses processus d’évolution.

Officiellement, le mot tourisme est apparu vers le XVIIIème siècle et sert à désigner les voyageurs qui parcourent des pays étrangers, plus précisément, il dérive du terme « Grand Tour », notamment les aisés aristocrates anglais de l’époque à des fins pédagogiques (passage de la jeunesse en adulte). Ce phénomène a influencé tous les jeunes européens et c’était dans cette période que les infrastructures touristiques ont commencé à s’installer pour faire face à cette explosion et à satisfaire les besoins des visiteurs. Ainsi, Jean Michel HOERNER définit le tourisme comme étant « l’ensemble des relations et des phénomènes résultant des voyages et des séjours temporaires de personnes qui se déplacent pour se divertir ou se détendre ». Par ailleurs, il a évolué et devient une manifestation internationale vu l’accès des classes populaires, surtout durant l’existence des congés payés en avènement des fronts populaires en France. Désormais, il se définit comme le fait de voyager, de parcourir vers un lieu autre que celui où l’on vit habituellement, Selon l’OMT, « le tourisme est un déplacement hors de son lieu de résidence habituel de plus de 24 heures mais moins de 4 mois, dans un but de loisirs, professionnel ou sanitaire ». L’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) prévoit plus de 1,6 milliard d’arrivées internationales d’ici 2020, soit plus du double du niveau actuel. Dans le contexte national, c’est le code du tourisme de 1995 qui définit le secteur en tant « qu’une industrie en majorité exportatrice qui concerne l’ensemble des activités économiques offrant des services aux touristes . » .

Le tourisme durable

Effectivement, le tourisme de masse s’accélère dans les années 50-60 ; similairement à sa vulgarisation. Nous avons constaté non seulement une menace troublante de la dégradation de l’environnement humain mais surtout celle de la nature. Des effets sont parfois des actions menées par les acteurs touristiques, d’origine anthropique. C’est ainsi que l’homme a mis en place le tourisme durable qui n’est rien d’autre que le prolongement du développement durable dans le secteur touristique, né dans la seconde moitié du XXème siècle. Donc, il respecte les trois pôles vecteurs de la durabilité : environnement, socio-culturel et économique. Cette typologie de tourisme classé en tant qu’une des formes du tourisme alternatif « le tourisme alternatif désigne toute forme de tourisme qui soit une alternative au tourisme de masse ». Elle regroupe ainsi le tourisme durable, responsable, solidaire, équitable, communautaire, social, écotourisme, rural, villageois. Bien entendu, ces différentes formes ont été codifiées par des chartes et des codes de conduite suite au sommet de la Terre en Rio en 1992, aussi le code mondial d’éthique du tourisme de 1999. Ces formes de tourisme sont tous complémentaires.

Le tourisme solidaire

La solidarité et ses principes

De par son sens étymologique, le terme solidarité relève de « la contractualisation d’un devoir réciproque » et est institutionnalisé juridiquement. Ainsi, ce terme est applicable dans diverses circonstances et renferme une idée de globalité telle : « la solidarité est une condition qui s’applique en principe à chacun des éléments d’un tout et non pas seulement à quelques‐uns : il ne peut y avoir de solidarité que s’il y a dépendance mutuelle » Ainsi, la solidarité est le fait d’aboutir à une union entre les personnes concernées pour en fin de compte arriver en une obligation solidaire ou encore la conscience à l’intérêt commun. Également, la sociabilité ,  est vraiment importante dans ce concept. Bref, celui qui voyage sans rencontrer l’autre ne voyage pas, il se déplace.

Les concepts du tourisme solidaire

Le tourisme solidaire n’émerge réellement que plusieurs années après la colonisation lors d’un débat sur le commerce équitable et le tourisme durable afin d’atténuer le contraste Nord et Sud dans divers secteurs, y-compris le secteur touristique. De ce fait, cette typologie de tourisme a une fin géopolitique de satisfaire les besoins des touristes du Nord à l’envie de « voyager autrement » et du Sud de développer durablement son économie. Effectivement, il existe des organisations et associations respectives en charge du tourisme solidaire et ce concept peut exister même avec les touristes nationaux au sein d’un territoire, ou encore le tourisme interne.

« Il a vu le jour aux lendemains de la colonisation, par la volonté des groupes militants aux origines idéologiques ou religieuses diverses de mettre à profit leur pratique du tourisme pour engager de nouvelles relations avec les populations locales décolonisées ou en voie de décolonisation. Sa finalité est d’amener le touriste-client à une forme de solidarité concrète avec les populations visitées. Il peut prendre plusieurs aspects comme, par exemple, le soutien à un projet de développement, et s’inscrit dans la durée, garante de l’accomplissement et de la pérennité des actions de solidarité » .

Puis, d’autre institution fondatrice du tourisme solidaire définit ceci comme « toute forme de tourisme alternatif qui met au centre du voyage l’homme et la rencontre et qui s’inscrivent dans une logique de développement des territoires. L’implication de la population locale dans les différentes phases du projet touristique, le respect de la personne, des cultures et de la nature et une répartition plus équitable des ressources générées sont les fondements de ce type de tourisme » .

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CADRAGE DE LA RECHERCHE
I -1 CADRE GENERAL DE L’ETUDE
I-2 CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
PARTIE II : APPROCHE ANALYTIQUE
2-1- Les résultats de la recherche d’informations
2-2 Diagnostic des résultats
2-3 Vérification des hypothèses
2-4 Problèmes identifiés
TROISIEME PARTIE : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
3-1 DISCUSSIONS SUR LES RESULTATS
3-2 PROPOSITIONS DE SOLUTIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES ILLUSTRATIONS
LISTE DES ANNEXES

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