Cette thèse s’inscrit dans le champ du management stratégique de l’innovation et vise à étudier les dynamiques sociales et les ajustements stratégiques émanant de relations de coopétition générées au sein d’une communauté de pratique interorganisationnelle en contexte d’innovation. Les communautés de pratique (CoP) apparaissent comme une forme particulière de réseau informel d’individus partageant le même intérêt ou une passion autour d’un thème spécifique et comportant une forte dimension identitaire (Wenger, McDermott et Snyder, 2002).
La coopération au sein des communautés est devenue un thème de plus en plus présent dans les recherches sur l’innovation. Les spécificités du fonctionnement d’une CoP favorisent l’ouverture des relations entre ses membres en toute confiance (Wenger, 1998 ; 2005). Les échanges d’informations, de connaissances et de diverses ressources permettent ainsi de répondre aux besoins et objectifs individuels et collectifs de ses membres. Devenir membre d’une CoP est un processus qui s’inscrit dans le temps, à travers l’engagement mutuel de leurs pratiques quotidiennes, partagées au sein d’un répertoire commun (Brown et Duguid, 1991 ; Wenger, 1998). L’action de quelqu’un ne devient significative que par rapport aux actions des autres. L’innovation apparaît donc à partir de cette interaction entre membres. Les CoP facilitent l’accès des groupes à de nouvelles connaissances par le récit et l’improvisation de la diversité d’expertise des membres. Cette diversité peut être appréhendée en tant que vecteur d’innovation (Justensen, 2004).
Les CoP ont été initialement étudiées dans une même organisation stable et créées spontanément (Brown et Duguid, 1991), le potentiel des tensions et des conflits à l’intérieur des CoP est oublié. À l’inverse, les études récentes montrent que les CoP peuvent être « cultivées » ou pilotées par la direction (McDermott et Kendrick, 2000 ; Wenger, Macdernott et Snyder, 2002 ; Thomson, 2005 ; McDermott, 2000, 2007 ; Gosselin et al. 2010 ; Dupouet et Barlatier, 2011). Puis, peu à peu, les contextes instables et ambigus (Castro Gonçalves, 2007; 2012) des CoPs informelles sont explorés, bien que le niveau d’analyse continue à se restreindre au contexte d’une organisation en particulier et ne soit donc pas adapté pour comprendre les relations d’une CoP interorganisationnelle – dont les conflits d’identités (Lave et Wenger 1991) résultant des tensions et de relations de pouvoir et des points de vue concurrentiels sur la pratique peuvent apparaître. Les études montrent aussi des limites lors de leur mise en œuvre dans une perspective d’innovation (Habhab-Rave, 2010). Une réflexion plus approfondie sur les CoP interorganisationnelle en contexte d’innovation nous semble donc nécessaire.
COMMUNAUTE DE PRATIQUE EN CONTEXTE D’INNOVATION
Les nombreux travaux sur les communautés de pratique (CoP) mettent en lumière les spécificités de ces espaces de coopération entre pairs. Tout au long de ce chapitre, l’univers conceptuel, théorique et empirique des CoP est exploré. Tout d’abord, nous présentons les notions et les principes clés, ainsi que les dynamiques sociales de cette forme organisationnelle en contexte d’innovation. Plus spécifiquement, notre objectif est d’identifier les dimensions permettant par la suite d’intégrer les effets de la coopétition au sein de la CoP dans notre analyse.
Vers une compréhension du terme « communauté de pratique »
Le terme communauté de connaissance est un terme générique utilisé pour caractériser les différents types de groupes formels et informels visant à créer et à maintenir les connaissances dans les organisations. Selon Cohendet (2014), plusieurs dénominations coexistent aujourd’hui dans la littérature. Le terme « communauté de connaissance» nous semble traduire le mieux l’activité vers une production de connaissance validée par la pratique des membres des communautés.
Ces groupes peuvent être définis comme des entités qui reposent sur des interactions répétées et continues entre des individus partageant un intérêt ou un objectif commun. Amin et Roberts (2008) offrent un examen approfondi de cette littérature et citent par exemple : les communautés de praticiens (Constant, 1984 ; 1987) ; les communautés épistémiques (Cowan, David et Foray, 2000 ; Cohendet, Meyer et Krahmer, 2001) ; les communautés de pratique (Lave et Wenger, 1991 ; Brown et Duguid, 1991 ; Wenger 1998 ; Wenger, McDermott et Snyder, 2002) ; les communautés de spécialistes (Cohendet et Simon, 2007).
Les communautés peuvent aussi dépasser le périmètre des organisations et devenir interorganisationnelles. Teigland (2000) et Cohendet (2014) évoquent l’importance des CoP à dépasser le contexte organisationnel et à passer au contexte inter-organisationnel. Ses membres peuvent échanger régulièrement des connaissances avec d’autres membres appartenant à d’autres organisations, y compris des organisations concurrentes. Aussi, les outils de la technologie de l’information et de la communication et le foisonnement des différentes formes de relations interorganisationnelles favorisent le passage des CoP à niveaux d’interaction et d’apprentissage interorganisationnel (Dyer et Singh, 1998 ; Kale, Singh et Perlmutter, 2000). L’avantage de ces relations interorganisationnelles est que les communautés peuvent jouer le rôle de capture de connaissances externes indispensables ; mais il peut aussi exister des conflits liés au risque de fuites vers l’extérieur de connaissances stratégiques (Cohendet, 2014).
Les capacités dynamiques organisationnelles et relationnelles de l’organisation telles que l’acquisition de nouvelles informations, les connaissances et compétences des partenaires, la capacité à gérer ces relations interorganisationnelles , la capacité à mettre en place une forte identité collective et les multiples processus de partage et de transformation des connaissances en innovation peuvent être considérées comme des processus facilitateurs et générateurs de performance (Eisenhardt et Martin, 2000). La notion de CoP interorganisationnelle est de ce fait définie comme un réseau de membres en interaction pour partager leurs informations, leurs technologies et leurs savoirs de façon à résoudre des problèmes communs et à échanger leurs visions, expériences, histoires et frustrations (Lesser et Everest, 2001). Teigland (2000) note que les CoP peuvent s’étendre à la coopération interorganisationnelle, dépassant le cadre des frontières organisationnelles traditionnelles de l’entreprise pour intégrer des membres qui travaillent sur des types de problèmes similaires.
Les différentes formes de communautés se distinguent selon « les traits spécifiques qui déterminent les manières dont cette communauté apprend et participe au développement et à l’expansion de la connaissance organisationnelle » Cohendet et al. (2003, p.5). Certaines sont plutôt orientées vers la création de connaissance et d’autres vers l’action. Créplet et al. (2001) proposent un classement des communautés selon les mécanismes de contrôle. Les groupes fonctionnels et les équipes de projets sont définis et contrôlées par des mécanismes hiérarchiques spécifiques. D’autre part, les communautés épistémiques et les communautés de pratique sont plus autonomes.
De la genèse conceptuelle aux applications de la théorisation des CoP
La notion de CoP a été développée dans le contexte de la théorie sociale de l’apprentissage. Le terme apparaît en 1991, dans un travail de Jean Lave et Etienne Wenger intitulé « Situated Learning : Legitimate Peripherical Participation ». Jean Lave et Etienne Wenger s’inspirent des théories de Marx, Bourdieu et Giddens, dans le domaine de la sociologie, pour élucider la notion de participation comme une pratique sociale et renforcer l’interdépendance relationnelle de l’agent avec le monde, l’activité, le sens, la cognition, l’apprentissage et la savoir. Le concept de structure ou de la « notion d’agence » de Giddens, avec la notion de signification et d’identité, aussi bien que le concept d’habitus de Bourdieu, sont utilisés pour explorer l’idée « d’incorporation » de la culture et de l’identité dans une façon d’être et utilisent la notion d’aliénation de Marx pour discourir contre la division de l’apprentissage et du contexte dans lequel l’apprentissage doive prendre place. La notion de pratique adoptée « vient de Bourdieu et d’une tradition néo-marxiste marquée par l’anthropologie et par l’influence de la signification développée dans le symbolisme d’un groupe » (Berry, 2008, p.179). De cette façon, Lave et Wenger (1991) présentent une théorie sociale de l’apprentissage conçue comme une participation à des pratiques, s’appuyant sur « l’interdépendance entre l’agent et le monde, l’activité, la signification, la cognition, l’apprentissage et la connaissance » (Lave et Wenger, 1991, p.50). La notion de CoP, peu théorisée à l’origine, a été « fabriquée » par ces auteurs pour faire connaître des groupes sociaux exerçant régulièrement dans leurs organisations des moments et des espaces pour l’apprentissage et pour l’affiliation des nouveaux venus, aboutissant à ce qui a été appelé « a theory of newcomer learning ». Lave et Wenger (1991) traduisent cette forme de communauté comme le vecteur de l’apprentissage focalisé sur les valeurs adoptées par les individus et aussi comme un système dans lequel le succès est assuré par la pratique des membres. Le terme CoP est présenté comme :
« […] un système d’activité sur lequel les participants partagent des compréhensions sur ce qu’ils font et sur ce que cela signifie dans leur vie et pour leur communauté. Ainsi, ils sont unis dans l’action et dans la signification que cette action a, aussi bien pour eux-mêmes que pour une collectivité plus large » (Lave et Wenger 1991, p.98).
Les auteurs s’appuient sur l’étude ethnographique de cinq groupes sociaux pour analyser les processus de socialisation, d’interaction entre des membres expérimentés et des nouveaux venus au sein de ces groupes (Lave et Wenger, 1991) .
L’interaction sociale et la coopération sont des composantes essentielles pour l’apprentissage situé. Les apprentis qui s’engagent dans une CoP expriment des croyances et des comportements. Comme les nouveaux venus se déplacent de la périphérie vers le centre au fil du temps, ils deviennent plus actifs et plus engagés dans la culture de la communauté et plus enclins à assumer le rôle d’expert. Cela renvoie à ce que Lave et Wenger (1991, p. 29) appellent le processus de « participation périphérique légitime » (PPL). Le processus d’apprentissage est donc révélé par la notion de PPL, conséquence de la participation d’acteurs qui cherchent à devenir membres de la communauté. Un participant s’intègre donc dans des activités définies à travers les dimensions sociales et culturelles des pratiques collectives. L’apprentissage est en conséquence situé historiquement, culturellement, socialement et dépasse le concept du « learning by doing », centré sur la tâche (Lave et Wenger, 1991, p.31). La « participation en tant que membre d’une CoP façonne les identités des « nouveaux arrivants » et c’est dans ce processus que les compétences acquièrent « une structure et un sens » (Lave et Wenger, 1991, p. 74). L’analyse de la pratique sociale est nécessaire pour comprendre la coopération et l’apprentissage qu’elle produit. La proposition de « l’apprentissage situé » s’articule ainsi autour de trois axes : la participation, la périphérie et la légitimité (Lave et Wenger, 1991). À travers « la participation » d’individus engagés dans les dynamiques sociales, la compréhension et l’expérience des membres sont en constante interaction, constitutives l’une de l’autre. L’apprentissage provient plutôt d’une participation de « la périphérie » vers le centre de la communauté, tandis que ce changement fait partie des trajectoires d’apprentissage des participants, du développement de leur identité, et de leurs formes d’adhésion (forms of membership) (Lave et Wenger, 1991, p.100). Avec « la légitimation » des membres de la périphérie, l’apprentissage par acculturation se produit, en absorbant la pratique culturelle et en étant absorbé par elle. Les apprentis acquièrent la connaissance mais aussi la façon de faire et d’être des personnes impliquées et ainsi deviennent des praticiens à part entière (Lave et Wenger, 1991, p.95). Donc, « la légitimité » structure et facilite l’accès à l’information, à la communauté et aux ressources matérielles et la CoP devient alors une ressource d’apprentissage qui fournit des occasions d’échanger entre pairs, d’expérimenter et d’incorporer les pratiques socioculturelles. L’apprentissage est ici soutenu par les conversations et les histoires concernant des problèmes. À ce propos, Lave et Wenger (1991) distinguent les expressions « parler de » et « parler dans ». La première signifie l’échange d’information nécessaire à la progression de l’activité et la deuxième se réfère au fait de parler de l’activité parmi les histoires de la communauté.
La PPL est aussi un processus de construction identitaire étant donné qu’elle implique le devenir d’une personne. Elle se réfère à la fois au développement de l’identité dans la pratique et à la reproduction et la transformation des CoP. Elle constitue un pont entre les processus de changement d’identité et de changement de CoP (Lave et Wenger, 1991, p.55) dans le sens où les nouveaux venus qui apprennent à devenir des membres à part entière transforment la pratique par le regard nouveau qu’ils apportent tout en contribuant au changement de générations. Ces auteurs annoncent donc une relation paradoxale : un moyen qui permet le remplacement des générations et le déplacement des participants à part entière « full participation ».
L’accès à la pratique est donc central. La participation « périphérique légitime » conduit les participants à des espaces de pratiques matures, à l’information, aux ressources et à des opportunités de participer, créant des valeurs pour leurs contributions – à travers une évolution croissante vers une identité de « maître-praticien » (Lave et Wenger, 1991). Par conséquent, la participation des membres est significative pour la construction du patrimoine de la pratique, se connectant avec l’histoire de la pratique de la communauté et avec sa vie culturelle. Enfin, ce processus de devenir participant à part entière suggère des questions à propos de l’organisation socioculturelle de l’espace où ont lieu les activités et la circulation de la connaissance. Dans notre recherche nous utilisons le concept « participation périphérique légitime » (PPL) pour analyser la structure de l’accès des entrepreneurs aux activités de la communauté en question et l’aspect de la transparence, des dynamiques sociales et des formes d’activité au sein de la CoP interorganisationnelle étudié. Lave et Wenger (1991, p, 115) soulignaient déjà qu’au sein de cette relation entre les nouveaux et les anciens, des conflits d’identités résultant des relations de pouvoir et de points de vue concurrentiels sur la pratique et son développement peuvent apparaître – notamment parce que « chacun menace la réalisation du destin de l’autre, tout comme il lui est essentiel » (Lave et Wenger, 1991, p.115). Dans notre recherche nous analysons la présence de tensions et de conflits lorsque la CoP devienne grande et éparse d’un point de vue géographique. Wenger et Snyder, (2000) soulignent que l’observation de l’intégration de nouveaux membres au sein des CoP selon les différences d’appartenance – noyau dur, niveau des actifs, des occasionnels et de la périphérie – offre une première perception évolutive de ces entités. Les membres d’une CoP s’auto-sélectionnent et leur participation peut évoluer en passant d’un niveau à un autre. Cette utilisation du concept d’appartenance multiple proposée par Wenger (1998) est cependant insuffisante pour étudier les dynamiques et les ajustements stratégiques des CoP dans le temps car elle vise plutôt à montrer comment les individus créent de nouveaux liens de façon à permettre la coordination. Ceci relève de la dynamique sociale de la CoP. Dans notre recherche, nous nous intéressons à ces aspects de la PPL et des niveaux d’appartenance pour comprendre le contexte dynamique résultant du mouvement des nouveaux membres de la communauté vers la participation pleine dans la CoP, les phénomènes de production et de reproduction de la pratique, les conflits et les tensions qui peuvent apparaître. Dans la perspective initiale proposée par Lave et Wenger (1991), la notion de CoP apparaît comme un processus de participation à des pratiques sociales, comme un vecteur d’apprentissage porté sur les valeurs adoptés par les individus et aussi comme un système dans lequel le succès est assuré par la pratique de ses membres. Ainsi, la structure spécifique des CoP permet la dynamique sociale que nous explorons tout au long de cette recherche.
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Table des matières
INTRODUCTION GÉNÉRALE
INTÉRÊT ET CONTEXTE DE LA RECHERCHE
PREMIÈRE PARTIE – APPROCHES THÉORIQUES
INTRODUCTION DE LA PREMIERE PARTIE
1 COMMUNAUTE DE PRATIQUE EN CONTEXTE D’INNOVATION
1.1 Vers une compréhension du terme « communauté de pratique »
1.2 De la genèse conceptuelle aux applications de la théorisation des CoP
1.3 La structure de la CoP et sa dynamique sociale
1.3.1 L’étude des CoP en contexte organisationnel et interorganisationnel
1.4 L’apport des CoP en contexte d’innovation
CADRE SYNTHÉTIQUE DU CHAPITRE I
2 LA COOPÉTITION EN CONTEXTE D’INNOVATION
2.1 Le Paradigme Coopétitif : fondements et principes théoriques
2.1.1 L’approche de la théorie des jeux : Coopétition comme la combinaison simultanée de la coopération et la compétition
2.1.2 L’approche par les ressources et compétences (RBV) – Le modèle syncrétique de recherche de rente
2.1.3 L’approche des réseaux sociaux – Le modèle de la coopétition au sein de réseaux
2.1.4 L’approche systématique et relationnelle : la nature des relations de coopétitions
2.1.5 Le modèle intégrateur multi-niveau
2.2 Le comportement coopétitif et ses conséquences sur le contexte d’innovation
CADRE SYNTHÉTIQUE DU CHAPITRE
3 CADRE CONCEPTUEL : LA COOPÉTITION AU SEIN DES COP INTERORGANISATIONNELLES EN CONTEXTE D’INNOVATION
1.1 Des limites des courants théoriques aux questions de recherche
1.2 Cadre Conceptuel de la coopétition au sein des CoP
1.2.1 Le fonctionnement communautaire des CoPs interorganisationnelles en contexte d’innovation
1.2.2 Les dynamiques des relations de de compétition et de coopétition émergentes au sein de la CoP
1.2.3 Les effets de la coopétition en termes d’ajustement stratégiques, d’innovation, mais aussi des tensions et conflits
1.3 Prescripteurs du cadre conceptuel
4 SENSIBILITÉ ÉPISTÉMOLOGIQUE ET APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE
4.1 Entre l’interprétativiste et l’abduction
4.1.1 Une sensibilité interprétativiste ouverte
4.1.2 Le statut de la connaissance : entre théorie et réalité
4.1.3 La production et la valeur des connaissances
4.2 Caractérisation du terrain de recherche
4.2.1 Description du terrain et représentativité théorique : La Communauté de San Pedro Valley (SPV)
4.2.2 Processus de préparation du terrain pour la recherche
4.3 Méthodes de collecte et d’analyse des données
4.3.1 Les instruments de collecte et d’analyse des données
4.3.2 La méthode de mise en forme et d’analyse des données
DEUXIÈME PARTIE – PRODUCTION DE NOUVELLES CONNAISSANCES
5 RÉSULTATS DE LA RECHERCHE
5.1 Le fonctionnement communautaire des CoP interorganisationnelles d’innovation
5.2 Le jeu compétitif et les formes de coopétition au sein d’une CoP interorganisationnelle.
5.2.1 Caractérisation de la coopétition au sein de la CoP
5.2.2 Les cas des stratégies de Coopétition
5.3 Les effets des relations de coopétition au sein de SPV en termes de tensions, d’ajustements stratégiques et d’innovation
6 DISCUSSION DES RÉSULTATS DE LA RECHERCHE
6.1 Le fonctionnement communautaire des CoP interorganisationnelles d’innovations
6.2 Le jeu compétitif et la coopétition au sein de la CoP de SPV
6.3 Les effets des relations de coopétition au sein de SPV en termes de tensions, d’ajustements stratégiques et d’innovation
CONCLUSION GÉNÉRALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES