DYNAMIQUES DES ACTIVITES PROFESSIONNELLES

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Essai de définition de la famille nucléaire

Une famille nucléaire est une forme de structure familiale fondée sur la notion de couple, soit un ensemble de deux personnes liées par la volonté de former une communauté matérielle et affective, potentiellement concrétisée par une relation sexuelle conforme à la loi. La famille nucléaire correspond donc à une famille regroupant deux adultes mariés ou non avec ou sans enfant. Ce terme est à l’opposé de la famille élargie et de la famille polygame qui peut compter plusieurs générations ou ne pas être fondée sur la notion de couple. La famille nucléaire est le modèle familial dominant de la société occidentale, directement héritière de la société romaine dans laquelle le upleco monogame est la base de la structure familiale. Selon les époques, ce couple monogame, a pu être exclusivement hétérosexuel (période médiévale) ou à la fois homosexuel et hétérosexuel (Rome Antique, époque contemporaine).

Essai de définition de l’enfant

L’enfant est un individu à part entière. Il est le fruit de l’union des deux personnes de sexes différents. C’est le désir de l’un et de l’autre qui est la source de l’existence de l’enfant au monde. L’amour, l’affection et la sécurité constituent des éléments vitaux pour une croissance harmonieuse de l’enfant. Il y a plusieurs définitions de l’enfant mais nous avons opté pour celle de l’UNICEF5 selon la convention internationale des droits de l’enfant. Ce dernier est défini comme tout être humain de moinsde dix huit ans, sauf si la loi nationale accorde la majorité plus tôt. La convention affirme cela dans son article premier.

Essai de définition de l’aliment

L’aliment 6est une substance dont l’introduction dans l’organi sme assure le maintien, la croissance et le renouvellement des tissus, ainsi que la satisfaction des besoins énergétiques tels que l’eau, les protéines, les glucides ou sucres, les lipides ou corps gras, les éléments minéraux, les vitamines.

Essaide définition de l’insécurité alimentaire

Dans les groupes défavorisés, les plus vulnérablesvivent dans l’insécurité alimentaire ou « foodinsecurity » définie par la FAO (Food and Agriculture Organization of the UnitedNations) comme « l’impossibilité ou la peur de ne pas avoir accès à tout moment à unealimentation suffisante, saine et nutritive ». Aux Etats-Unis, par exemple, plus de 11 millions de foyers vivent dans l’insécuritéalimentaire avec des conséquences souvent sévères tant sur le plan physique quepsychique (Carlson, 1999 ; Alaimo, 2001 ; Poisson, 2003). Parmi eux, 1 à 2 %connaissent réellement la faim.

Essaide définition de la pauvreté

Les individus se trouvent dans un état de privationse manifestant par l’impossibilité de subvenir aux besoins quotidiens alimentaires de 2 133 calories par jour qui est le minimum nécessaire pour entretenir la vie normale et active. La norme est de manger, vivre, dormir, travailler comme les autres Selon l’EPM 2010 de l’INSTAT, le seuil de pauvreté monétaire à Madagascar est évalué à 468 800 Ariary /an / individu. Ce taux détermine la proportion des gens qui vivent en dessous du seuilde la pauvreté qui est estimé à 76,5%. Par ailleurs, 65,5% des dépenses de ménagessont consacrésà l’alimentation.
La pauvreté est définie comme un cumul de manquesaux besoins essentiels (accès à l’alimentation, à l’eau, à la condition d’habitat, à l’accès à l’éducation et à la santé). En 2005, RAZAFINDRAKOTO et ROUBAUD F. ont analysé que la pauvreté est un état de privation vis à vis d’un minimum physiologique

REPERES THEORIQUES UTILISES DANS CE TRAVAIL

Socialisation réussie

Pour se développer, l’homme à besoin d’être éduquéL’éducation. joue un rôle très important dans la vie professionnelle et sociale de l’individu. En effet, l’avenir d’un individu exige une éducation réussie. De ce fait, dans ce père nous allons voir la socialisation réussie pour l’école par rapport à l’état d’insécurité alimentaire.

Pour l’école

L’école a pour rôle de former l’enfant : l’enseigna nt est considéré comme le transmetteur de savoir et de connaissance par ses techniques et ses méthodes d’enseignement et développe la capacité intellectuelle et morale esd élèves. L’enseignant a incarné l’idéal de la société transmis à ces élèves par ses pratiques,ses discours et sa manière d’être. Il va compléter l’éducation donnée par les parents en essayant d’orienter et de corriger les pensées et les comportements déviants des élèves afin de sle faire correspondre aux normes revendiquées par la société. Ainsi, nouspouvons dire que le rôle de l’école est de préparer l’enfant à la vie professionnelle tout en lui incul quant les manières de penser, de sentir, d’agir propres à son environnement. Son rôle n’est pas seu lement de transmettre des connaissances, des savoir- faire, mais encore elle doit former en même temps des individus capables de vivre en société et comme disait Claparède « l’enfant estun candidat à la vie adulte » 9. L’école doit former l’enfant à être capable d’affronter la vie.
En effet, cet organisme vise à promouvoir une éducation performante et un enseignement de qualité pour les élèves. Il contribue à l’amélioration des performances des enseignants en leur donnant des formations, ou en leur faisant suivre des formations. Les actions des organismes éducatifs se concentrent surtout sur les élèves, leurs actions visent à l’épanouissement de ces derniers dans le monde scolaire. Par leurs aides et leurs soutiens, ils essayent de mettre les élèves sur le même pied d’égalité pour dissiper la sensation d’inégalité ou d’infériorité à l’intérieur de l’école et pour oilerv ce que Pierre BOURDIEU et Jean Claude PASSERON expliquent par les inégalités de chance face à l’école10 qui varient selon la situation du groupe d’appartenance familiale. Cette égalité assure l’équilibre de l’élève et facilite son intégration et son adaptation à l’école ainsi que son interaction avec les collègues de classe et enseignants. De ce fait, on peut résumer que les organismes éducatifs facilitent le processus de socialisation : attraction et adaptation de l’élève à l’école. Le fait que chaque agent de socialisation effectue son rôle peut cond uire à une socialisation réussie. Maintenant nous allons montrer quelles sont les différentes catégories d’insécurité alimentaire.

Types d’insécurité alimentaire

L’insécurité alimentaire représente l’inquiétudeéeli à une capacité limitée ou incertaine de se procurer et de consommer une quantité suffisante d’aliments nutritionnellement appropriés par les moyens habituels. Selon Azoulayet Dillon (1993), l’insécurité alimentaire est un terme qui regroupe l’ensemble des situations où des populations souffrent ou risquent de souffrir des manifestations de la faim. Des conceptions non identiques engendrent également des typologies différentes.
Le Ministère de l’agriculture (2000), la Banque Mondiale considèrent qu’il existe deux types d’insécurité alimentaire. Cependant, la FAO 1999)( relève trois types : l’insécurité alimentaire chronique, l’insécurité alimentaire saisonnière et l’insécurité alimentaire cyclique. Dans le cadre de notre travail nous prendrons en compte la dernière typologie qui permet la compréhension plus approfondie du phénomène.

Insécurité alimentaire chronique

L’accès aux aliments des individus, des foyers, des régions, des pays qui souffrent d’une insécurité alimentaire chronique s’avère insuffisant en termes journaliers et ce indépendamment de la saison ou de la période de l’année (FAO, 1999). Dans une telle situation, les ménages courent continuellement le risque de ne pouvoir couvrir les besoins alimentaires de chacun de leurs membres. Ce pourrait être le cas des ménages qui n’ont pas accès à une terre fertile ou qui sont confrontés à des contraintes permanentes qui limitent leur production.

Insécurité alimentaire saisonnière ou cyclique

Elle est repérable par la mesure de la consommation alimentaire à différents moments de l’année. Le cycle de l’insécurité alimentaire est surtout dû aux variations d’une année à l’autre du niveau de la production en particulier dans le secteur agricole et souvent comme conséquences des variations climatiques. Cette insécurité alimentaire est de courte durée mais elle se vit en répétition.

Insécurité alimentaire passagère

Elle est souvent qualifiée de transitoire, les accidents subits qui provoquent cette insécurité alimentaire peuvent être passagers dansla mesure où la situation retournera à la normale au cours de la période suivante. Cela sous entend que la crise est temporaire et de courte durée. Selon la FAO (1999), les accidents les plus courants de ce type sont les sécheresses, les inondations et les épidémies quiausentc la perte de récoltes.

Vulnérabilité et insécurité alimentaire

Les groupes vulnérables sont des personnes dont les situations économique, sociale, géographique sont particulièrement sensibles, à toute modification de leur environnement ; ils sont en situation de ne pas accéder aux denrées alimentaires, nécessaires à la satisfaction de leur besoins alimentaires (Azoulay et Dillon, 1993), un groupe serait dit vulnérable s’il n’est pas capable de mobiliser des ressources (économique, humaine et sociale) pour faire face à des événements externes défavorables.
En effet, les groupes vulnérables sont facilementatteints par l’insécurité alimentaire.

Socialisation réussie

L’avenir et la socialisation de l’individu exigent une éducation réussie. Or si l’enfant est bien socialisé, cela résulte d’une meilleure éducation qu’il a reçue et nécessite à la fois :
– La complémentarité des rôles des parents et de l’école dans leurs fonctions socialisatrices. Parents et enseignants doivent viser à transmettre à l’enfant l’héritage collectif de la société où il s’insère.
– La continuité, la réciprocité et l’interpénétration du psychique et du social, de l’individuel et du collectif, ce que Georges GURVICTH nomme «réciprocité perspective »11, cela pour dire qu’il ne doit pas y avoir ni opposition ni rupture entre la personne et la société. Une socialisation réussie exige donc l’interpénétration de l’identité personnelle avec la personnalité sociale.
– Une intégration et une adaptation volontaire de l’enfant à l’école. A ce propos les infrastructures de l’école et les méthodes d’enseignement entrent en jeu. Ces dernières doivent tendre à insuffler plus de vie et d’animation. En outre, il est aussi très important de laisser les élèves s’exprimer, l’éducation véritable suppose de la part des élèves une participation libre et critique, un dialogue entre enseignant et enseigné. Comme disait Montaigne : le principe de l’éducation est d’ « écouter le disciple parler à son tour »12. Une éducation réussie est donc due à la complicité entre maitre et élèves, entre parents et enfants. Le principe fondamental est que l’un sache être à l’écoute de l’autre.
– La réussite dépend en général de l’aptitude de l’enfant. C’est grâce à ses efforts d’assimilation des connaissances et de savoirs, grâce aussi à ses efforts personnels de se cultiver et ses motivations à l’étude que l’enfant va réussir quelle que soit la situation où il se trouve. Ici apparait ce que BOUDON nomme l’individualisme méthodologique13. Ce qui signifie que les inégalités des chances face à l’école seront étudiées à partir des propres moyens et propres stratégies de chaque individu.
Bref, l’objectif général de la socialisation en partant par l’éducation est de renforcer la valeur morale, intellectuelle et aussi sociale des éduqués afin qu’ils s’adaptent à la société dont ils font partie. Pour ce faire, les rôles de c haque agent de socialisation doivent être complémentaires. C’est pour cela donc que l’habitus alimentaire selon BOURDIEU est nécessaire.

Habitus alimentaire

Le concept d’habitus est défini par BOURDIEU14 comme « l’ensemble de dispositions inculquées, intériorisées par les individus tel qu’ils tendent à les reproduire en les adaptant aux conditions dans lesquelles ils sont engagés ». Selon lui, trois dimensions caractérisent donc l’habitus :
En premier lieu, il évoque les apprentissages (formels ou informels, dits ou non dits) qui forment, inculquent des modèles de conduite, des modes de perception et de jugement, au cours de la socialisation.
En deuxième lieu, l’habitus désigne ces disposition en ce qu’elles sont intériorisées par chacun : il se produit, en effet au cours de la socialisation, ce que l’on peut appeler une intériorisation de l’extériorité et la formation d’un inconscient individuel et collectif.
En troisième lieu, l’habitus, système des dispositions acquises, est la capacité d’engendrer des pratiques : « cet habitus peut être défini comme système de schèmes intériorisés qui permettent d’engendrer toutes les pensées, les perceptions et les actions caractéristiques d’une culture et celles-là seulement ».
Dans cette étude, l’habitude alimentaire traduit les habitudes et comportements alimentaires acquis en milieu familial au cours de la socialisation. Ces habitudes ou comportements alimentaires sont liés à la culture et au milieu social dont ils sont issus.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
1- Motifs des choix du thème et du lieu
2- Problématique
3- Objectifs
4- Hypothèses
5- Méthodologie de l’étude
a- Méthode
b- Techniques
c- Outils
6- Instruments d’analyses
7- Limites de la recherche
8- Plan de recherche
PARITE I : CADRE GENERAL DE L’ETUDE
CHAPITRE I : CADRAGE THEORIQUE DU THEME
A- DEFINITIONS DES CONCEPTS
1- Essai de définition de la famille
2- Essai de définition de la famille nucléaire
3- Essai de définition de l’enfant
4- Essai de définition de l’aliment
5- Essai de définition de l’insécurité alimentaire
6- Essai de définition de la pauvreté
B- REPERES THEORIQUES UTILISES DANS CE TRAVAIL
1- Socialisation réussie
a- Pour l’école
b- Socialisation réussie
2- Habitus alimentaire
3- Théorie des besoins
CHAPITRE II : MONOGRAPHIE DE LA COMMUNE ETUDIEE
A- POPULATION
1- Démographie
2- Répartition de la population par Fokontany
B- LE FOKONTANY D’AMBOVO
1- Présentation générale
2- Population
3- Historique du Fokontany Ambovo
4- Répartition du Fokontany Ambovo
C- INFRASTRUCTURES
1- Infrastructures existantes dans la commune
a- Réseau routier
b- Infrastructures hydro agricoles
2- Manque d’infrastructures de base
a- Accès limité à l’eau et à l’électricité
b- Services sanitaires et scolaires
D- EPP MITANTANA
1- Historique de l’école
2- Emplacement de l’école
3- Classes
4- Financement
5- Activités parascolaires
6- Fonctionnement de l’organisation
PARTIE II : RELATION INSECURITE ALIMENTAIRE ET SCOLARISATION
CHAPITRE III : RESULTATS DES ENQUETES
A- Caractéristiques des enfants dans l’école primaire MITANTANA
1-Effectif par classe des enfants
2- Situation familiale des enfants de l’école
3- Etat matrimonial des parents des enfants enquêtés
4- Catégorie socioprofessionnelle
B- Facteurs de réussite scolaire
1- Facteurs individuels de réussite
a- Pédagogie
b- Prise en charge médicale
c- Source de la réussite scolaire
2- Facteurs socioéconomiques
a- Familles des enfants dans la commune
b- Causes de l’insécurité alimentaire
CHAPITRE IV : INTERPRETATION ET ANALYSES DES IMPACTS SUR LES RESULTATS
A- Interprétation sur l’éducation des enfants
1- Sur l’éducation intellectuelle
2- Sur l’éducation spirituelle
3- Education civique et morale
B- Analyses des impacts sur l’éducation des enfants
1- Impact social
2- Impact intellectuel
3- Impact moral
C- Perception des élèves de la cantine scolaire
1- Impact scolaire
2- Impact sur les résultats scolaires
3- Impact social
PARTIE III : DYNAMIQUES DES ACTIVITES PROFESSIONNELLES
CHAPITRE V : OPERATIONALISATION DES HYPOTHESES
1- Etude de cas : élève bénéficiaire
2- Etude de cas : parent bénéficiaire
CHAPITRE VI : OPINION PROSPECTIVE SUGGESTIONNELLE
A- SOLUTIONS POUR L’EDUCATION
1- Scolarisations massives à l’aide de l’EPT dans l’école primaire
2- Amélioration et renforcement des aliments caloriques des enfants
3- Ecole Mitantana
B- CONCERNANT LES MENAGES
1- Suggestions pour les ménages ruraux
2- A propos de l’éducation
C- POUR LA COMMUNE
1- Renforcer la politique sectorielle
2- Stratégies pour les survies des paysans
D- EN TANT QUE TRAVAILLEURS SOCIAUX
En tant qu’éducateur spécialisé
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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