DYNAMIQUE SOCIO-CULTURELLE DES MIGRANTS BETSILEO ET MERINA

Paysage administratif et découpage territorial

1. La région en survol : Région sablonneuse, à la merci des aléas climatiques par la vulnérabilité de sa position géographique, Morondava est sise à l’extrême Nord de l’ex-province de Toliara. Petit village de pêcheurs avant 1897, Nosimiondriky de son vrai nom servait de résidence d’été aux rois Sakalava de Mahabo. Morondava fut au cours de la période coloniale, une escale prisée des caboteurs français. Devenu un chef lieu de cercle de l’Administration coloniale, sous le commandement du capitaine AUDEOUD, l’attrait de ce nouveau statut engendra une véritable mutation de Morondava. D’incessantes vagues de migrations fit d’elle une ville de destination cosmopolite. Source : Monographie de Morondava 2008 Depuis le morcellement de Madagascar en régions, par souci de faciliter la gouvernance, les découpages administratifs suivants délimitent clairement notre zone d’étude. Portion de l’ancienne province de Toliara, la région de Menabe est constituée de 05 districts dont Manja, Belo sur Tsiribihina, Mahabo, Miandrivazo et Morondava. L’étendue du district de Morondava couvre une superficie de 5 529 km² : limité au Nord par le district de Belo sur Tsiribihina, au Sud par celui de Manja, à l’Est par le district de Mahabo et à l’Ouest par le canal de Mozambique. D’où sa situation géographique : situé sur la côte centre ouest de Madagascar. Découpé plus finement, le district qui nous intéresse est celui de Morondava. Resserrant de plus en plus l’étau pour arriver à notre zone privilégiée d’étude qui n’est autre que la commune urbaine de Morondava.
2. La commune urbaine de Morondava
Voies d’accès et transport terrestre : Cette partie de l’île a toujours été le territoire des Sakalava et des peuples de la mer que sont les Vezo. Mais par ses innombrables potentialités, cette ville a su, au cours des années, attirée de nouveaux arrivants. La relative pression démographique sur Morondava s’explique par le fait qu’il est le seul grand centre urbain avec un développement important des activités agro-industrielles, artisanales, portuaires et de pêche. Rendant ainsi sa population quasiment cosmopolite. D’une superficie de 38 km², la commune urbaine de Morondava est limitée à l’Est par la commune rurale de Bemanonga à 8km d’elle sur la route nationale 35. A 90km par l’autre commune de Belo sur mer et à 24km par celle d’Analaiva. Et puis bien sûr à l’ouest par le canal de Mozambique. (Tableau Fokontany). La commune en question rencontre des problèmes en matière d’échanges commerciaux surtout pendant la saison des pluies, en raison du mauvais état des routes secondaires. Ce qui par conséquent empêche les produits de circuler. Contraignant les commerçants à les écouler à bas prix, ainsi les paysans rencontrent d’énormes pertes. L’accès à la Commune semble être toutefois permis pendant les saisons sèches. Comme toutes les villes, on y trouve de grandes constructions souvent ce sont des bâtiments publics ou privés, des logements administratifs y sont aussi présents mais leur vétusté est d’une réalité dégradation alarmante. Des réhabilitations et de nouvelles constructions ne seraient pas vues d’un mauvais œil. Certains bâtiments datent de la période coloniale. Chef lieu de district et chef lieu de région à la fois, la ville de Morondava est un point stratégique incontournable.
Les autres transports existants : A part les transports terrestres, il existe des moyens de transport fluvial, maritime, et aérien. Le désenclavement de la commune est facilité par l’omniprésence des transports terrestres. Moyen permettant d’atténuer les enclavements internes de la région. Le transport fluvial est très utilisé sur les trois principales voies navigables que sont : le Manambolo, la Mangoky et la Tsiribihina. Quant au transport maritime, il est d’une importance capitale pour les échanges commerciaux avec les autres régions, provinces et ceux de l’étranger. Le transport maritime joue un rôle capital pour les échanges de marchandises avec les régions limitrophes. Il permet d’établir un grand nombre d’échanges internes et des liaisons permanentes, d’acheminer de gros mouvements de marchandises comme les produits pétroliers, les produits de première nécessité, ainsi que les biens d’équipements et les matériaux de construction. La région ne possède que le port de Morondava qui est un port de cabotage de classe principale. Il détient un rôle important pour les échanges interrégionaux avec le reste de la province de Toliara, voire avec la province de Majunga. Secondé par le point d’accostage d’Andranompasy, le port est d’une importance stratégique aussi bien pour les échanges extérieurs (exportation et importation) ; que pour les échanges commerciaux intérieurs. En ce qui concerne le point d’accostage, celle-ci permet d’expédier des produits tels que le bois d’œuvre vers Toliara, le pois de cap vers Morombe. Permet également de recevoir des produits de premières nécessités et des hydrocarbures en provenance de Morombe. En transport aérien la Commune dispose des vols à la fois commerciaux (touristiques) et sociaux. Le transport aérien assure un rôle de premier plan, en suppléant aux carences manifestes du transport terrestre en mouvement de touristes, de missionnaires et de personnes. Des vols réguliers d’Air Madagascar relient Morondava à Antananarivo et Toliara. Il y a des vols hebdomadaires vers Ankavandra, Miandrivazo, Belo Tsiribihina, Morombe ainsi que vers Manja. La région dispose d’un seul aéroport à piste bitumée, celui de Morondava, qui peut accueillir un Boeing 737

L’Industrie

                       Le secteur industriel n’est pas des moindres dans la commune. Un des motifs qui favorise la venue des migrants est aussi l’opportunité de travailler dans des usines. Selon nos données, trois usines sont présentes au sein de la commune. La SUCOMA, une usine de sucrerie et distillerie est une firme chinoise, sise à Analaiva Morondava. Elle a pris le 31 octobre 1997 l’entreprise d’Etat SIRANALA en location gérance. La SUCOMA vise une production annuelle de 4000 tonnes de sucre blanc destiné au marché intérieur. La production est passée de 6100 tonnes de sucres en 1995 (SIRANALA) à 3260 tonnes de sucre en 1998 (SUCUMA). Le GSM de son nom Groupe Salins de Morondava focalise son activité sur l’extraction du sel de mer jusqu’à sa transformation. La SICA par contre a comme activité principale, la fabrication d’huile alimentaire à partir d’arachide et de graines de coton. La production arachidière a diminué d’année en année. L’huile importée coûte moins chère que celle fabriquée sur place. Actuellement, l’usine ne produit annuellement que 50 tonnes d’huile d’arachide. Elle a d’autres activités comme la fabrication de savons de ménage, la collecte et l’exportation agricole telles que le poids du cap, les haricots et les lentilles. D’autres entreprises contribuent à l’économie de la commune, comme la SODEPA qui est une société de développement et d’exportation de produits animaliers. Elle est en voie de privatisation. Dans le cadre de la production artisanale, les fabrications locales sont la menuiserie en bois vu l’abondance d’arbres et surtout le palissandre qui sous les mains d’un bon artisan se mue en meubles et pièces exquises de décoration intérieure. Certains de ces artisans étendent leur marché bien au dehors de la ville, en dehors de la région même. La CYPRION en est l’exemple d’entreprise franche de transformation de bois. Ils existent aussi des petites unités de transformation qui dominent telles que les décortiqueries et les métiers du bois. Les premiers sont au nombre de 30 et les seconds se divisent en cinq branches dont certains sont des constructeurs de bateau, des menuiseries pour la fabrication de meuble, mais également des scieries, une petite unité de fabrication de pirogue en fibre de verre (entreprise DUTIL) et un centre de fabrication de boutre à voile au collège technique. Sur le plan agro-alimentaire, le FEL Menabe est un groupement professionnel d’association de femmes visant à accroitre la production et la transformation de fruits et légumes dans la région du Menabe. Créée en Novembre 1998, il a trouvé son épanouissement depuis 1999 en travaillant avec le projet SAF Co. Le groupement se spécialise dans la production de confitures et de gelées de tout genre : ananas, papaye, goyave, tomate, tamarin, jujube, banane, orange. Le réseau FEL Menabe est composé de cinq groupements à Morondava. Les entreprises SEBEMER, SALIMEN produisent du sel marin, le FOFAFA pour la provenderie, le FILONGOA dans la production de tabac à chiquer, la société commerciale MAROMILA est aussi une industrie de tabac. La sculpture prend aussi de jour en jour de l’ampleur. Les travaux sur métaux précieux font aussi la renommé de Morondava. Non seulement sur la qualité de la matière mais aussi sur le professionnalisme et l’habileté de ces joaillers. « Tefy karana » comme on a tendance à dire. La broderie et la couture embellissent aussi le secteur textile. Une minutie que la patience et l’agilité de ces brodeuses paient chères mais qui valent réellement leur prix. Nous avons tenté d’observer à la loupe une longue liste des activités économiques présentes dans la commune. Mais si l’on en croit les chiffres officiels proposés, classés par ordre d’importance la brochette de ces activités, c’est au commerce que la palme d’or est décernée.

Les analyses économiques classiques de la migration

                 Ce n’est pas en nombre que manquent les auteurs qui se sont consacrés à l’étude du phénomène migratoire. Comme nous l’avons ultérieurement signifié, l’aspect économique va énormément influer sur les réflexions des différents chercheurs qui vont être cités. Surtout en tant qu’économistes, ils s’acharneront à accorder au paramètre financier sa ténacité en tant que déterminant principal de la migration. Et c’est en cela que dès l’abord deux points importants sont à soulever. Des similitudes imposantes qui ne peuvent être ignorées.
-De RAVENSTEIN à SINGER, aucune des lignes de réflexions de ces auteurs classiques n’ont omis d’arguer sur la prédominance obligatoire d’un gain espéré comme justification de la migration. Tous soutiennent que le principal déclic de toute intention migratoire est l’appât de gain. Citons l’exemple de Ravenstein. Il souligne dans sa septième loi, que l’ultime raison de ces flux migratoires n’est autre que l’envie de l’homme d’améliorer son statut sur le plan matériel. Premier auteur ayant essayé d’axiomatiser le phénomène migratoire, Ravenstein tire ainsi sa révérence sur cette même quête de profit qui motive un migrant. Et accorde à l’aspect économique le primat.
– ARTHUR LEWIS (1915-1991). Ouvrant les vannes de nos repères théoriques par ces quelques lignes qu’Arthur LEWIS énonce pour étaler sa thèse : « les migrations internationales, comme les migrations internes, sont provoquées par des différences géographiques entre l’offre et la demande de travail. Les pays richement dotés en travail est relativement au capital ont un salaire d’équilibre bas, alors que les pays où le travail est rare relativement au capital ont un salaire de marché élevé. Le différentiel de salaire qui en résulte provoque le déplacement de travailleurs du pays à bas salaires vers le pays à hauts salaires ». Les écrits développés par LEWIS sur le concept de migration illustrent et mettent en exergue aussi l’existence d’une dualité entre secteurs : d’un le secteur traditionnel et de l’autre le secteur moderne. Surnommées théories de la croissance traditionnelle, adaptables et spécifiques aux économies des pays en développement, présente la coexistence de deux impératifs. Le premier, tournant autour de l’agriculture et des activités informelles, créent un surplus de main d’œuvre. Une abondance de bras près à travailler qui met à jour une possible offre illimitée de travail qui n’est pourtant pas assouvie. Problèmes que vient supplanter un second secteur quantifié de « moderne » fonctionnant sur le mode capitaliste qui tente d’absorber et s’efforce d’attirer cette manne gâchée vers lui en usant comme subterfuge d’une rémunération un peu plus élevée que ceux proposés par l’ordre traditionnel. Un profit qui permet de financer l’investissement. C’est l’attrait de ce second secteur qui provoque la migration et tire les ficelles de l’économie. La délocalisation de cette main d’œuvre abondante est ainsi la pierre angulaire qui fait tournée cette machine économique, un véritable « réservoir » pour l’industrie si l’on reprend le terme. Car une accumulation de capitaux refinance l’expansion.
-Vers les années 70, HARRIS et TODARO, suivent ces mêmes traces. Tout en améliorant leurs analyses. Ils partent du fait, qu’au préalable, un décompte minutieux entre avantages et désavantages de la migration est initié par le migrant. Evaluant de la sorte de fond en comble les coûts et les bénéfices de son départ. Il tient ainsi en compte d’un profit probable. Ainsi il solde ce calcul de rentabilité par un choix à la fois rationnel et motivé. Œuvrant au sein d’une économie duale, où secteur agricole et secteur industriel jouent le jeu, Harris et Todaro souligne que la décision de migrer est fonction du « différentiel de rémunération » qui s’opère entre ces secteurs. En clair, ils exposent que le premier secteur étant abondamment doté de main d’œuvre, l’attrait du capital que leur proposent le secteur industriel les poussent à migrer .Ce différentiel que ces auteurs soulèvent n’est autre que la primauté que détient l’espoir d’un gain ou d’un profit économique dans toute migration. SINGER et Co. mirent à mal les thèses de ses prédécesseurs. S’intéressant plus particulièrement au phénomène de l’exode rural, Singer frappe fort en dénonçant la migration comme étant un démembrement de l’exploitation pesante du centre sur périphérie. Ce coup dur fit chanceler les autres thèses qui soutenaient que la migration était d’un effet positif pour les secteurs d’une économie à deux vapeurs.

Théories de la nouvelle économie

                 Certains théoriciens ont décidé d’élargir et de complexifier la vision que l’on a de la migration, via la théorie de la nouvelle économie. Est-ce que les migrants décident de façon individuelle ? La réponse est non, en effet les individus font parties d’une famille, d’un groupe social. La décision est donc collective : C’est la famille qui décide, car elle serait bien plus rationnelle qu’un individu. On introduit également la notion de privation relative, et de groupes de référence : La famille va se comparer à des groupes de références qui sont importants pour elle (voisins, autres membres de la famille, la communauté…). S’il y a des inégalités importantes entre sa situation et celles des groupes de références, cela donne un sentiment de privation relative, et à une frustration. Pour compenser ce sentiment, la famille décide d’envoyer quelqu’un à l’étranger par exemple, pour recevoir un revenu plus important. Le but n’est donc finalement pas de réduire les inégalités par rapport au groupe de référence qui se trouve dans l’environnement immédiat de la famille. Plus les inégalités internes au pays de départ sont importantes, plus le sentiment de privation relative sera important, et ainsi, on sera plus motivé à envoyer quelqu’un à l’étranger pour diminuer ce sentiment et les inégalités internes.

Pôle d’attraction pour le tourisme culturel

                   Toute la communauté malgache possède des particularités culturelles qu’on ne peut pas négliger. Avant de s’installer dans un lieu quelconque à Madagascar, il faut savoir d’abord les « fady » ou tabous du milieu, et savoir aussi l’histoire de la région où l’on veut habiter. Ainsi donc, la région de notre étude est riche en culture, « le fitampoha » qui attire beaucoup de monde, intellectuels étrangers ou malgaches qui veulent enrichir leurs recherche en sciences sociales ou dans d’autres domaine comme l’histoire.des simples touristes curieux de savoir ce que c’set que le Fitampoha. En effet des sites funéraires Sakalava/vezo se trouvent à Morondava : Outre les difficultés d’accès, de nombreux tabous (fady) protègent les sites funéraires sakalava et vezo. Tombeaux de Mangily Nord est accessible uniquement en saison sèche en raison de la zone marécageuse. Tombeaux d’Ambato sur mer et de Kivalo Nord mais l’accès n’est possible qu’en pirogue seulement. Kivalo est un village du célèbre sculpteur Rasidiny. Le tombeau de Lovobe Sud n’est accessible qu’en pirogue. A Belo sur Tsiribihina, une bourgade se trouve sur l’estuaire de la Tsiribihina, elle abrite le sanctuaire où sont conservées les reliques des anciens rois du Menabe. Ces reliques, ou « dady » (ongle de l’auriculaire, os occipital, canines de la mâchoire supérieure, prélevé sur le défunt), font l’objet d’une vénération particulière. Jadis elles légitimaient le pouvoir de leur détenteur. Le rituel du bain ou « Fitampoha », organisé tous les 5ans et qui dure une semaine permet aux participants de revivre l’histoire Sakalava. Les offrandes et sacrifices faits à cette occasion sont destinés à garantir la protection des ancêtres royaux et la prospérité du Menabe. Les tombeaux royaux de Tsianihy Est de Belo sur Tsiribihina renferment le corps du roi ainsi que ceux des princes Pierre et Georges Kamamy. Le roi Toera fut tué avec ses guerriers en Août 1897 au cours de l’attaque du village royal d’Ambiky par les troupes françaises du commandant Gérard, qui voulait obtenir la rédition des sakalava du Menabe. Mahabo : La nécropole royale de Maneva à Ankilivalo abrite le tombeau du roi Andriandahifotsy. La ville de Mahabo est un ancien village royal de Tsimanongarivo, roi Sakalava du début du XVIIIe siècle. Manja : le village de bengy (chèvre) se situe à 70 km environ de Morondava, C’est un village historique, car c’est là que vient s’installer Andriamandazoala, fils d’un roi Mahafaly et qui fonda la dynastie des Maroseranana. Tous les souverains des deux grands royaumes Sakalava (Menabe et Boina) en sont issus. Il a été nécessaire de partager la connaissance de l’histoire du royaume des Sakalava de Menabe pour démontrer que déjà à l’époque, le royaume de Menabe avait une relation solide avec les autres royaumes existant à Madagascar dont Antananarivo. L’histoire de Ramitraho et sa fille Rasalimo que nous connaissons tous. Une évidence saute aux yeux dès l’abord. Qui ne se douterait pas que l’ultime facteur d’attraction à la source de leur déplacement n’est autre que la vaste étendue de terres qu’il y a dans cette région ouest de l’Ile. La région du Menabe est réputée pour la grande fertilité de ses terres qui, malgré cela, restent toujours non exploitées. Ainsi tout migrant friand d’un petit lopin de terres exploitable ne se privera pas de trouver à Morondava son nouvel eldorado, quitte à abandonner et à laisser derrière lui ville d’origine, familles et proches. Cette manne foncière est plus qu’un motif de migration. L’abondance d’espace favorise aussi la quiétude de l’atmosphère qui règne dans la commune. Car même si l’effectif des migrants augmente en nombres, et cela de façon fulgurante, les autochtones ne ressentent pas qu’ils les envahissent. Vu que ce n’est pas l’espace qui manque. Tout un chacun peut se mouvoir à sa guise et entreprendre selon ses possibilités. Ce qui fait que la vaste étendue de l’espace et des terres n’est pas seulement un facteur d’attraction mais elle est aussi et encore une raison et un facteur facilitant l’intégration et l’implantation de ces migrants. Facilitateur de leur implantation dans l’ordre où aucun conflit de cet ordre ne survient presque jamais. C’est à quelques détails près analogues à la ruée vers l’or dans l’Ouest américain. Tout le monde peut y fonder son propre affaire. Trouver sa propre voie et faire son bout de chemin.

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Table des matières

PARTIE INTRODUCTIVE
PARTIE I : PRESENTATION DU TERRAIN D’ETUDE ET APPROCHE THEORIQUE 
Chapitre I ETATS DES LIEUX ET PRESENTATION DU TERRAIN 
Section 1 : Paysage administratif et découpage territorial
1. La région en survol
2. La commune urbaine de Morondava
Voies d’accès et transport terrestre
Les autres transports existants
Section 2 : Situation démographique
1. Les données sur la Population
2. Historique de l’immigration dans le Menabe
Les indiens et le commerce
Le commerce par boutre
Les indiens à Morondava
L’immigration Betsileo, Merina, Antesaka, Bara, Antandroy et Vezo dans le Menace dans le passé
3. Situation actuelle de la migration à Morondava
Chapitre II MORONDAVA, UNE COMMUNE RICHE EN RESSOURCE 
Section 1 : Les potentialités économiques
1 L’agriculture
2 Aubaines et activités économiques
Section 2 : Domaine socioculturel
1. Le secteur socio-éducatif
2. Le secteur sanitaire
Chapitre III APPAREILLAGES THEORIQUES 
Section 1: Les théories économiques des migrations
Les analyses économiques classiques de la migration
L’individualité de la migration
Les théories économiques néoclassiques
Section 2 : Les théories sociologiques des migrations
L’Ecole de Chicago : Théorie des réseaux sociaux (Massey, Alarcon, Durand)
La transition démographique
Les théories néo-classiques
Théories de la nouvelle économie
Théorie de l’investissement familial
Apport de cette théorie par rapport à la théorie néoclassique
Critique de cette théorie
Théories de la démographie et de l’épargne
Théorie malthusienne
Théorie historico-institutionnelle des migrations
PARTIE II QUINTESSENCE DE LA MIGRATION, ENTRE ADAPTATION CULTURELLE AMBIVALENTE ET MAINMISE DU TISSU SOCIO-ECONOMIQUE 
Chapitre I CIRCUITS, PÔLES ET PARAMETRES DES MIGRATIONS AU SEIN DE LA COMMUNE 
Section 1 : Facteurs d’attraction et motivation d’implantation des migrants
1. Pôle d’attraction pour le tourisme culturel
2. Betsileo et Merina des populations sujettes à la migration
Cas des Betsileo
Cas des Merina
Section 2 : Circuits des mouvements migratoires
Section 3 : Pôles d’activités et paramètres
Chapitre II LE DÉVELOPPEMENT LOCAL QUI IMPLIQUE LES MIGRANTS
Section 1: Le développement socio-éducatif
1. Adduction d’eaux potables
2. Création de nouvelles écoles
3. La santé
Section 2 : Le développement d’investissement économique, relatif à l’expansion du commerce, du transport
PARTIE III ENJEUX PLURIELS DE LA MIGRATION ET ANALYSE PROSPECTIVE 
Chapitre I CULTURES ET MIGRATIONS 
Section 1 : Les volets culturels de la division de travail
1. La diversité de la population
2. La division du travail
Section 2 : La migration et le développement
1. Sur le plan socioculturel
2. Sur le plan économique
Chapitre II SUGGESTIONS 
Section 1 : Etat des lieux de la migration
Section 2 : Les éventuelles suggestions
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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