Les ressources en eaux dans le contexte mondial
Ressource nécessaire L’eau est une ressource de grande importance dans la vie d’un être humain. L’eau, c’est la vie ; sans elle, il n’y aurait pas eu de vie sur cette terre. L’eau est le composant principal du milieu intérieur des être humains. Elle représente en moyenne, 70 %14 du poids de l’organisme. Alors, elle est inséparable de l’existence de l’homme depuis longtemps et pour toujours. Etant donné que seulement 7% de la totalité des eaux de la terre est de l’eau douce, l’homme s’est toujours installé à proximité des points d’eau parce qu’elle est l’élément indispensable aussi bien dans la vie qu’au niveau de la santé. Elle est toujours présente dans l’évolution de la civilisation dans le monde entier. Au niveau mondial, l’eau est une ressource nécessaire pour la population de la planète toute entière. Depuis plusieurs millénaires, l’eau est très utile pour donner la vie ; elle présente des enjeux majeurs aux humains. Cette population commence à donner de l’importance aux points d’eau et à la maîtrise de cette ressource pour les ménages et l’agriculture. Les populations des régions arides cherchent cette ressource des lieux très éloignés, plusieurs pays d’Afrique soufrent de la sécheresse. Alors, le monde est partagé en trois états différents à cause de l’abondance ou non de l’eau sur la terre : les pays de climat trop humide, les pays humides de façon normale et les pays plus ou moins privés d’eau.
Ressource banale Au niveau de la population du monde, la perception de la ressource en eau reste comme une nécessité quotidienne permettant de vivre. Auparavant, tout le monde considérait l’eau comme une chose ordinaire, de peu de valeur significative dans la vie. Les ménages consomment cette ressource de façon excessive sans se soucier du futur. La population du monde entier qualifie cette ressource comme une ressource banale qui ne mérite pas une gestion rationnelle ni durable. Au niveau des grandes villes plus ou moins moderne de cette époque, l’assainissement a fait valoriser un peu la perception de l’eau en installant des robinets à l’intérieur des maisons des riches. La population des grandes villes commence à jouir des bénéfices de l’existence de l’eau dans la vie quotidienne et elle rend compte de l’importance de l’eau. Elle bénéficie de l’accès à l’eau potable à la maison. S’agissant du monde rural, la population ne se rend pas vraiment compte du « caractère essentiel de l’eau »15, sauf dans les pays en manque de cette ressource. La population ne considère pas cette situation du non accès à l’eau potable comme un état critique et alarmant au niveau dans la vie. « A une prise de conscience de la nécessité de considérer l’eau autrement que comme un bien libre, sans valeur…La prise en charge de cette reconnaissance de la valeur de l’eau, par les pouvoirs publics, conditionne cependant la façon dont nous envisageons cette ressource…Cette ressource comme un patrimoine commun, un bien économique. »
Denrée stratégique pour le développement d’un pays
Comme nous avons dit auparavant, la maîtrise de l’eau est la clé de voute d’un développement durable pour les pays en développement. L’eau est un élément stratégique du développement pour les pays ayant les initiatives d’exploiter à fond la ressource en eau de façon rationnelle et durable. Nous pouvons appeler l’évolution comme la révolution verte au niveau du pays. Il faut tenir compte de l’environnement pour espérer un développement durable dans un pays. La promotion de l’approche participative est la meilleure stratégie dans cette politique. Chaque citoyen est responsable de son environnement et de la pérennisation de la nature. Alors, il faut que la population contribue à la maîtrise de ces ressources naturelles y compris l’eau. Au niveau de l’agriculture, l’eau est un élément essentiel pour la production ; la participation de la population à la construction des infrastructures permettant de contrôler cette ressource reste le meilleur moyen de protéger ces infrastructures. La mobilisation des communautés locales est une solution efficace à la vulgarisation rapide de l’importance de l’eau pour l’avenir de la communauté rurale dans les pays en développement. La politique de la marchandisation de l’eau n’est pas vraiment une solution pour remplir les caisses de l’Etat parce que l’eau est une ressource limitée malgré son abondance dans une région. L’eau est une ressource limitée ; il faut bien la contrôler . L’approche participative est la meilleure décision la plus efficace pour gérer la ressource vitale pour le bien être de la population. Parce que la nécessité de maîtrise de l’eau oblige les humains à être solidaires. Il faut bien savoir gérer la demande au niveau régional et national. La gestion de la demande garantit la distribution équitable de la ressource en eau de la communauté tout entière. S’agissant des grandes villes, les services chargés de la distribution de l’eau au niveau des ménages doivent savoir partager l’eau et gérer les eaux usées en implantant des centres d’épuration d’eau. L’accessibilité à l’eau potable par la population garantit la santé de cette population. Seule une population saine peut travailler pour nourrir sa famille dans la suffisance alimentaire. La population saine a les convictions et la force de produire beaucoup plus en présence des eaux agricoles bien maîtrisées. Ces eaux agricoles ont une grande importance dans l’agriculture. Alors, une population vit dans la suffisance alimentaire ; cela veut dire commencement d’un développement social et humain.
La vertu de l’eau à résoudre les problèmes de la vie communautaire
A Madagascar, l’eau a toujours tenu une place importante. L’eau est un élément nécessaire dans la vie aussi bien pour garder la propreté du corps et d’hygiène au niveau du ménage. L’eau est inséparable de la vie quotidienne de tout le monde. Sans elle, la vie des être vivants dépérit vers la disparition. L’eau garantit la propreté au niveau de la communauté tout entière. Au niveau de la société malgache, l’eau a sa grande importance dans les rituels de la tradition. Elle a des vertus inestimables pour l’harmonisation de la vie de la communauté rurale de la région littorale malgache. Les personnes chargées d’accomplir les rituels de la tradition savent l’importance capitale de l’eau dans la vie quotidienne et dans la vie culturelle de la population. Le recours à l’eau s’observe aussi bien dans les usages quotidiens que pour tout autre aspect de la vie sociale, environnementale, rituelle : naissance, circoncision, bain, maladie, mort. L’eau constitue un des trois éléments fondamentaux pour les Malgaches avec l’air et le feu.
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Table des matières
PARTIE I : LA SITUATION REELLE DE LA COMMUNE
CHAPITRE I : PERCEPTIONS GENERALES AUTOUR DE L’EAU ET DU MONDE RURAL
A – PERCEPTIONS GENERALES
a – Les ressources en eaux dans le contexte mondial
b – L’eau dans l’histoire de Madagascar
c – Le monde rural malgache
B – EVOLUTION DE LA PERCEPTION
a – L’eau, source limitée
b – Droit à l’eau potable, droit fondamental et la maîtrise de l’eau
c – Définition des concepts
CHAPITRE II : GENERALITE SUR LE TERRAIN
A – HISTORIQUE DE LA COMMUNE ET LA SITUATION ECONOMIQUE ET DEMOGRAPHIQUE
a – Localisation et événements marquants la commune
b – Sur le plan économique et démographique
B – CONDITION ECOLOGIQUE FAVORISANT LA DISPONIBILITE DES RESSOURCES NATURELLES ET CONDITION HUMAINE
a – Climat, environnement, hydrologie permettant l ‘abondance de la ressource en eau vers les divers problèmes au niveau social et économique
b – Santé, éducation, sociale et sécurité
c – Le planning familial et les autres atouts de la commune
PARTIE II : LES PROBLEMES FACE A L’ABONDANCE DES RESSOURCES EN EAU DANS LA DYNAMIQUE RURALE
CHAPITRE I : EAU DANS LA CIVILISATION BETSIMISARAKA
A – EAU : PURIFICATEUR, « TSO-DRANO » OU « SOUFFLET D’EAU »
a – La vertu de l’eau à résoudre les problèmes de la vie communautaire
b – La valeur symbolique de l’eau dans les cérémonies de grâce
c – La valeur symbolique de l’eau dans les us et coutumes
B – LE « JIROMENA » : UNE SOURCE DE LA DEVIATION DES JEUNES DE LA COMMUNE
a – Loisir
b – Un grand obstacle d’un avenir meilleur
c – Facteur de multiplication des IST/SIDA et la pratique de l’avortement
CHAPITRE II : EAU : OR BLEU, UN FLEAU
A – CONSOMMATION D’EAU INSALUBRE PAR LA POPULATION
a – Source non protégée
b – Insuffisance des infrastructures sanitaires
c – Infrastructures sociales favorisant la vie dans la saleté
d – Habitudes, « culture de la pauvreté » causes de la morbidité dans la commune
B – LA DIARRHEE : UN FLEAU
a – Diarrhée, maladie chronique
b – Danger minimisé
c – Le non respect des normes d’hygiène aggravant le fléau
C – POPULATION PEU NOVATRICE
a – Une population conservatrice
b – Hostilité face aux novelles approches
c – Autosuffisance alimentaire, loin d’être atteinte
CHAPITRE III : EAU, DESTRUCTRICE DU DOMAINE SOCIO ECONOMIQUE DES RURAUX
A – ABSENCE D’UNE ORGANISATION EFFICACE
a – Au niveau du village
b – Au niveau du fokontany
c – Au niveau de la commune
B – PROGRESSION PAS A PAS DE LA RIZICULTURE
a – Participation des associations paysannes
b – Vulgarisation du SRI/SRA
c – Les collecteurs, profiteurs de la situation des paysans
C – PRODUITS DE RENTE
a – Amélioration de la qualité
b – Combinaison des cultures vivrières avect les autres cultures
PARTIE III : PERSPECTIVE DE LA DURABILITE DES RESSOURCES EN EAU
CHAPITRE I : « OUVERTURE » DE LA PENSEE
a – Rejet des us et coutumes
b – Application de l’assainissement
B – CONTROLE DE L’EAU ET ORGANISATION DE SA REPARTITION
a – Campagne de sensibilisation au niveau des ménages
b – Solidarité de la communauté aux travaux communautaires
c – Priorisation de l’assainissement pour assurer l’hygiène et la santé de la population
C – CHANGEMENT DE COMPORTEMENTS
a – Hygiène au niveau du ménage
b – Assainissement et hygiène améliorés : garants du développement
c – Promouvoir l’accès aux soins
CHAPITRE II : UNE NOUVELLE APPROCHE
A – POLITIQUE DE L’EAU
a – Salubrité des eaux domestiques
b – Accès pour tous, en particulier les ruraux
c – Clé de voute d’un développement durable et équitable
B – GESTION RATIONNELLE DE L’EAU : UNE APPROCHE INTERDISCIPLINAIRE
a – Eaux domestiques : gestion raisonnable
b – Eaux pour l’agriculture
c – Sur le plan national
C – PROMOTION DES ACTIVITES RURALES
a – Investissement et soutien politique sur l’agriculture
b – Promotion du secteur tourisme
CONCLUSION GENERALE
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