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Secteur secondaire
La Commune rurale d’Alasora dispose quatre entreprises dont Zone franche initiative qui s’occupe de confection qui se trouve MAHITY, zone franche initiative confection à AMBOAROY, FIBROSIMAGASYMIRAY fabrication des toitures en fibro –ciment à MAHITSY, FOHINE distillerie à AMBOHIMARINA. L’artisanat est parmi l’activité de revenue pour des nombreux ménages. D’une part, il est considéré comme une activité secondaire tel que la broderie, la vannerie Pour certaines femmes de la Commune. D’autre part, la ferblanterie est une activité qui se vend à l’extérieur du pays, mais occupe par les femmes de la Commune.
Sectaire tertiaire
Le service bancaire existant dans la Commune est OTIV qui couvre la Commune D’ALASORA et ses environs. Les membres peuvent bénéficier d’un financement de 3 mois après s’être adhères. Le taux d’intérêt est de 1.5% par mois ou 18% pour1ans.
Les infrastructures existantes
La Commune dispose des infrastructures scolaires correspondant à la jeunesse de la Commune. Comme les établissements public et privé.
Les établissements publics
Elle dispose 10 EPP dans les FOKONTANY dont (AMBATOMALAZA, AMBODIVONDAVA, AMBOMARINA, AMPAHIBATO, ANKADIEVO, MIADANA, MAHATSINJO, MAHITSY, MEDRIKOLOVANA).
Elle dispose aussi un CEG à ALASORA et un lycée public, mais nous pouvons aussi constater qu’il y a d’autre FOKONTANY qui ne dispos e pas d’EPP dans leur localité comme (AMBOAROY, AMBOHIDRAZAKA, AMKAZOMBE .
Les établissements privés
Nous pouvons constater que dans la Commune il y a beaucoup plus des écoles privées que les publics. En effet, nous avons 23 écoles primaires avec préscolaires (SUD AMBOHIPO, EST MAHAZOARIVO, AMPAHIBATO…) et 8 écoles secondaires, ainsi, que le collège privé d’ALASORA et seul de MIADANA.
Infrastructure routière
La Commune se situe à 2KM sud de la route national e N°58B reliant le centre-ville à AMBOHIMANABOLA. Elle est bien aménage, en effet les FOKONTANY sont reliés entre eux par des routes qui sont goudronnées et d’autre par des paves et de terre battue.
Eau potable selon la loi malgache
Une eau potable doit être définie comme une eau destinée à la consommation qui par traitement naturel répond à des normes organoleptiques, physico-chimiques, bactériologiques fixées par décret
CADRAGE THEORIQUE
Nous avons utilisé deux approches théorique pour explique notre sujet d’une part le « holisme » de DURKHEIM et d’autre part « l’indivi dualisme méthodologique »de WEBER.
Approche holiste
Nous essayons de faire une vision globale de la société par l’étude de certains faits sociaux comme le dit DURKHEIM ; les actes individuels ne peuvent être expliqués que si on étudie la société et les normes sociales qui sont imposées à leurs membres. En effet, l’individu ne détermine pas la société, il est déterminé par la société, manipulé, conditionné par les structures de la société. L’«olismeh » de DURKHEIM (E) consiste à expliquer les faits sociaux par d’autres faits sociaux. Par ailleurs, on ne pourrait comprendre un comportement individuel sans prendre en compte le groupe social, les coutumes, les croyances de l’individu étudié. C’est-à-dire on ne pourra pas étudier un comportement individuel sans prendre conscience de l’ensemble des facteurs et éléments qui constituent le groupe. Ceci nous ramène sur l’adduction d’eau potable dans la population de la Commune rurale d’ALASORA et l’impo rtance dans les différents ménages de la Commune. L’auteur ALAIN LAURENT emploie les idées de ce premier sur la collectivité, pour expliquer le particulier dans son livre intitule « qui sais-je ? Individualisme méthodologique ». Ainsi, l’holisme est un courant de pensée qui part d’une vision globale pour expliquer une partie « le tout peut expliquer la partie, et tout ce qui se trouve dans la conscience des individus vient de la société» ce qui nous ramène à savoir les normes, les croyances, les coutumes de la société ou le groupedont l’individu évolue afin de réaliser le projet d’adduction d’eau potable dans la population de la Commune. Ainsi, pour bien situe notre sujet il est important de connaitre les comportements du groupe dans laquelle on réalise notre recherche, afin que notre projet puisse être réalisable. En effet, on peut dire que c’est la société qui permet à l’individu d’agir, et que l’individu agit beaucoup plus dans le groupe que s’il est isolé.
Méthode d’approche individualiste
Dans ce paragraphe ALAIN LAURENT l’approche holiste. Ainsi, l’auteur montre qu’« on emploie ses idées pour compléter peut considérer que tout phénomène collectif comme produit d’actions individuelles »6. En effet, pour expliquer la société, on doit étudier le système éducatif de l’individu, saclasse sociale et sa famille.
Dans le cas de notre étude, nous intéresserons à comprendre les comportements des ménages sur l’utilisation d’eau potable dans leurs foyers. Ici on fait une vision plus approfondie de l’individu à travers les entretiens auprès de la population (ménage par ménage) et les observations.
Ainsi, MAX WEBER affirme que les individus sont les seuls organes moteurs des entités collectifs ; ceci nous ramène à notre thème que la construction des bornes-fontaines ne peut être réalisable que si on connait les caractéristiques des individus qui vivent dans cette localité. Ainsi, on peut affirmer que pour trouver la structure générale il faut partir de l’analyse des phénomènes particuliers, on peut aussi dire que le changement du système social est le résultat des actions individuelles.
Ceci nous permet d’affirmer que, pour que la construction d’une borne-fontaine soit faisable, il faut prendre conscience de la dynamique de la population.
justification du projet d’adduction d’eau potabl e par les acteurs concernés
D’abord, pour réaliser un projet il est important de faire une revue de données disponibles avant la mise en œuvre. Ainsi, l’implic ation des autorités communales est très importante pour élaborer le projet de l’AEP dans les Fokontany de Miadana et Amboaroy.
En effet, le projet doit être valide par les autorités communales afin d’être exécuter. Ainsi, vérifier si le terrain d’implantation est disponible. Ces processus concernent 3 entités distinctes à savoir les Bailleur de Fonds, la commu ne qui est constituée du conseil communal (CC) et l’association. Ensuite, la justification du projet se résume par la participation des acteurs locaux ; ainsi, que les Bailleurs de Fonds. Ces acteurs se réunissent pour étudier la faisabilité du projet afin de mettre en œuvre. En effet, l’associa tion « Kolorano » prend en charge la continuité du projet d’adduction d’eau potable.
Élaboration du plan de la construction de la borne-fontaine
D’abord, comme nous avons présenté au début de notre travail sur l’individualisme méthodologique, pour faire une étude sur une localité il faut partir du fait existant, de la réalité des individus, afin d’avoir de réponse positive à notre projet. Ceci nous ramène sur la descente sur terrain afin de réaliser des enquêtes auprès de population cible, pour comprendre leur mode de vie et leur comportement.
Ensuite, l’enquête est un moyen d’expliquer la population l’importance de l’utilisation de l’eau potable dans leurs localités. Ainsi, les nombres des toits doivent être aux environs 30 à 50 toits pour que le projet puisse être réalisable. En effet, la descente sur terrain consiste aussi à faire une observation sur le lieu d’implantation de la borne.
Enfin, après avoir fait une étude sur le terrain etla population bénéficiaire de l’aide, la construction de la borne est réalisable.
Utilisation de l’eau par la population cible
Après avoir construit la borne-fontaine, il est nécessaire de designer une personne capable de gérer la borne-fontaine, afin de distribuer l’eau aux habitants du quartier. Cette personne est choisie par l’association et le chef du FOKONTANY et la population cible, elle est payée par l’association chaque mois.
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Table des matières
INTRODUCTIONGENERALE
PARTIE I : PRESENTATION DU TERRAIN, CADRAGE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE
CHAPITRE I :ETUDES DE LA COMMUNE ET DE L’ASSOCIATION
CHAPITRE II : APPROCHE THEORIQUE ET CONCEPTUELLE SUR LE SUJET
CHAPITRE III : METHODOLOGIE DE RECHERCHE
PARTIE II : LES ACTIVITES DE L’ASSOCIATION « KOLORANO »
CHAPITRE III : DYNAMIQUE DE RELATION ENTRE LE PROMOTEUR ET LA POPULATION
CHAPITRE IV : MOTIVATION DE LA POPULATION POUR PARTICIPER AU PROJET
PARTIEIII : VERIFICATIONS DES HYPOTHESES, RECOMMANDATIONS ET ACQUISITIONS PERSONNELLES
CHAPITRE VI : VERIFICATIONS DES HYPOTHESES
CHAPITRE VII : RECOMMANDATIONS POUR LES PERSONNES
CONCERNEES PAR L’ADDUCTION D’EAU POTABLE ET ACQUISITIONS
PERSONNELLES
CONCLUSION GENERALE
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