Les Ressources Humaines
Vu la constitution. Vu la loi constitutionnelle n°95.001 du 13 Octobre 1995 portant révision des articles 53,61, 74 et 75, 90, 91 et 94 de la constitution du 18 Septembre 1992 ;
Vu la loi n° 68-018 du 06 décembre 1968 portant organisation de la défense à Madagascar, notamment en ses titres II et III ;
Vu la loi n° 94-018 du 26 septembre 1995 portant organisation générale de la défense à Madagascar ;
Vu la loi n° 96-029 du 06 décembre 1996 portant statut général des militaires,
Vu l‟ordonnance n° 62-106 du 1er octobre 1962 portant promulgation d’un code de justice du service national,
Vu le décret n° 61-042 du 25 janvier 1961 portant constitution de l’Armée de terre, de mer et de l’air (notamment en son Article 2),
Vu le décret n°61-043 du 25 janvier 1961 portant constitution de la gendarmerie nationale Malagasy et dissolution de la garde de Madagascar (notamment en son Article 2),
Vu le décret n°61-461 du 12 octobre 1961 relatif à l’administration de la Gendarmerie Nationale ;
Vu le décret n° 69-328 du 16 juin 1969 portant règlement du service intérieur de la gendarmerie nationale,
Vu le décret n° 76-132 du 31 mars 1976, modifié par les décrets n° 85-207 du 01 juillet 1985 et n° 92-452 du 1 5 avril 1992 portant réglementation des hauts emplois de l’Etat,
Vu le décret n° 88-054 du 22 février 1988 relatif à l’organisation de l’administration de l ‟Armée populaire, modifié par le décret n°94.670 du 15 Octobre 1994,
Vu le décret n°94-670 du 18 octobre 1994 modifiant certaines dispositions du décret n°88- 054 relatif à l‟organisation de l‟Armée
Vu le décret n° 95-327 du 03 mai 1995 fixant les attributions du Ministre des Forces Armées ainsi que l‟organisation générale de son ministère, modifié et complété par le décret n°96.576 du 15 Juillet 1996.
Vu le décret n° 96.568 du 15 Juillet 1996 fixant les attributions du Secrétaire d‟Etat à la Gendarmerie, ainsi que l‟organisation générale de son Secrétariat d‟Etat,
Vu le décret n° 97-128 du 21 Février 1997 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Vu le décret n° 97-129 du 27 Février 1997 portant nomination des membres du Gouvernement,
Sur le rapport du Ministre des Forces Armées, et en conseil des Ministres, DECRETE: Le Ministre chargé des Forces Armées est responsable, sous l’autorité du Premier Ministre, de l’exécution de la politique militaire, conformément aux décisions prises en Conseil Supérieur de la Défense Nationale et en particulier de l’organisation, de la gestion, de la mise en condition d’emploi et de la mobilisation de l’ensemble des Forces ainsi que de l’infrastructure militaire qui leur est nécessaire. Il assiste le Premier Ministre en ce qui concerne leur mise en œuvre. Et il a autorité sur l’ensemble des Forces et Services des Forces Armées.
La hiérarchie Militaire
La hiérarchie générale des grades est définie par le Statut général des militaires. La hiérarchie particulière à certaines Armes et services des Forces Armées, ainsi que le cas échéant, ses correspondances avec la hiérarchie générale des grades sont fixées par décret. Sauf dispositions réglementaires contraires, la priorité de grade et de rang confère le droit au Commandement.
Le rang des militaires de même grade est déterminé par leur ancienneté dans ce grade. A égalité d’ancienneté dans le grade, le rang résulte de l‟ordre de nomination à ce grade.
L’exercice de l’Autorité
L’Autorité est attachée à la fonction. Celui qui la détient a l’obligation d’assumer personnellement la responsabilité des actes nécessaires à son exercice. Les responsabilités liées à l’exercice de l’Autorité sont définies au niveau de chaque fonction et, si nécessaire, au niveau de chaque structure particulière. Tout militaire qui, même provisoirement ou par intérim, exerce une fonction, est investi de l’autorité et de la responsabilité afférentes à cette fonction. La responsabilité du titulaire d’une fonction demeure entière lorsqu’il charge l’un de ses subordonnés d’agir en ses lieu et place; un subordonné est alors dit « agissant par ordre ». Tout Commandant de bâtiment, d’aéronef, de véhicule militaire, d’installation ou de Zone délimitée dans laquelle il exerce la responsabilité d’une mission particulière, a autorité à ce titre sur tous les personnels se trouvant à bord ou à l’intérieur de la Zone.
Le commandement
Le Commandement s’exerce sur une ou plusieurs unités regroupant un ensemble de personnes et de moyens en vue de l’exécution d‟une mission. Il est attribué nominativement au moyen d’un acte réglementaire. Les commandements comportant les prérogatives de Chef, définies par le présent règlement pour leurs titulaires, sont déterminés dans chaque Arme et formation rattachée. Le Corps est l’entité où l’action de commandement s’exerce directement, personnellement et pleinement dans tous les domaines.
Devoirs et Responsabilités du militaire
Le premier devoir du militaire est d’acquérir et de conserver des valeurs morale et combattante indiscutables. Cette valeur morale a pour base: un attachement indéfectible à la Patrie; la volonté de servir utilement le Pays et ses Institutions; un respect strict de la Constitution des lois et règlement; l’intégrité et la dignité personnelle de citoyen et de soldat; la confiance dans les Chefs et les camarades; et le respect de la personne humaine. Le militaire dans l’accomplissement des devoirs et sujétions envers la Nation peut se voir confié des fonctions délicates. Pour mériter l’estime indispensable des autorités et de la population, en tout temps, en tout lieu et en toutes circonstances, il doit faire preuve de valeurs morale et combattante incontestées. A ce point, tout militaire peut être appelé soit à donner des ordres en tant que Chef, soit à en recevoir et les exécuter en tant que subordonné. Notre étude tente à un risque de traits sensibles aux militaires c‟est-à-dire qu‟à travers ce commandement, les forces armées en tant qu‟être humain, il se peut que les chefs ou les subordonnés éprouvent du sentiment.
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Table des matières
Introduction générale
Partie I : Situation organisationnelle et environnement du travail
Chapitre 1 : Le travail et les organisations
Chapitre 2 : Le système managérial des sociétés militaires
Chapitre 3 : L‟ « analogie organiciste » et évolution des sociétés
Partie II : Dualité individuelle et communautaire
Chapitre 4 : les valeurs humaines du « ministère militaire»
Chapitre 5 : Les enjeux culturels et statutaires
Chapitre 6 : Les conflits et les contraintes organisationnels
Partie III : Réflexions et analyses prospectives
Chapitre 7 : De la dynamique à la critique du système
Chapitre 8 : Suggestions et recommandations
Chapitre 9 : Perspectives pour la performance de l‟organisation
Conclusion générale
Bibliographie
Table des matières
Annexes
Présentation sommaire du mémoire
Résumé / Abstract