Dosage du fer dans quatre aliments courants

Madagascar est une île de 592 000 km2 de superficie abritant 17 millions d’habitants dont 80% sont représentés par des paysans. La majorité des agriculteurs pratiquent des cultures vivrières : riz, manioc, maïs… Toutefois, le riz constitue la base fondamentale de l’alimentation de la plupart des Malgaches. En plus du riz, les Malgaches consomment également du manioc, du maïs ou des pommes de terre. Actuellement, presque dans toutes les régions de l’île et même en ville, l’extension des cultures maraîchères comme les légumes et les brèdes se fait remarquer. Plus particulièrement, la plantation des cressons se multiplie un peu partout. Ils peuvent pousser facilement dans les rizières et les eaux usées de la ville.

Le fer est un élément chimique de symbole Fe, de numéro atomique 26 et il peut exister sous deux formes dans la molécule : sous forme ferreuse ion Fe2+ et sous forme ferrique ion Fe3+ . Cet oligoélément joue un rôle important dans l’organisme humain. Il assure le transport de l’oxygène. Les enfants en ont plus besoin étant donné que le fer est utile dans leur développement intellectuel. En effet, une carence en fer non traitée peut freiner leur capacité à apprendre. Chez les femmes en âge de procréer, cette carence augmente les risques liés aux complications de la grossesse et entraîne des taux plus élevés de mortalité des naissances prématurées et de faible poids à la naissance. Chez les adultes, la carence en fer entraîne une moindre capacité au travail. Bref, le fer constitue un micronutriment essentiel pour l’homme.

LE RIZ

Variétés de riz

Le FOFIFA a travaillé depuis des dizaines d’années sur la recherche variétale de riz à Madagascar. Des introductions de variétés améliorées en provenance d’autres pays ont aussi été réalisées. Afin de combiner les effets avantageux de deux ou plusieurs variétés, une étude sur la création variétale a été également effectuée. Actuellement, le FOFIFA maintient une collection nationale de plus de 2600 variétés dans la région du Lac Alaotra et plus de 3700 à Marovoay. Les variétés makalioka 34, Ali Combo, Rojofotsy 1285 et Vary lava 16 faisaient partie de cette collection. Les variétés de riz sont regroupées en deux principales catégories : les séries X et les séries IR. Dans les séries IR, nous avons IR8, IR16, IR20, ainsi que celles introduites plus récemment : IR36 et IR38. Dans les séries X, nous avons principalement les deux variétésX360 et X265 ainsi que les variétés dernièrement introduites, tel que le Mahadigny ou Vary vahiny. Les variétés Makalioka sont largement utilisées dans la région de l’Alaotra et les variétés Tsipala, avec ses différentes dénominations, demeurent une des plus repandues à Madagascar actuellement. L’enquête auprès des communes a permis de recenser 773 dénominations de riz à Madagascar. Quoiqu’il existe une forte disparité spatiale, une même variété peut porter des noms différents selon les régions. Les nouvelles variétés X et IR sont surtout observées dans les régions de Mahajanga, Marovoay, Haute Matsiatra, Sofia et Diana, dans le Sud Ouest, le plateau de Horombe, dans les régions d’Amoron’i Mania, d’Itasy, et de Sava.

LE CRESSON

Variétés de cresson 

Il existe plusieurs variétés de cresson : le cresson de fontaine ou Nasturtium officinale, une plante potagère de la famille des Crucifères (brassicaceae) ; le cresson de terre ou Barbarea verna, le cresson alénois ou passerage ou Fepidium satirium. Le cresson de fontaine est une plante herbacée qui cultivée dans des milieux humides et aquatiques c’est-à-dire dans les mares, les étangs et le ruisseau. Les plantes produisent de longues tiges tendres et succulentes avec de petites feuilles arrondies. Les feuilles et les tiges se consomment crues. En revanche, les cressons de terre poussent dans les lieux secs. Cresson, cresson d’eau, cresson de fontaine, cresson de ruisseau sont les noms communs du cresson de fontaine. Les principales variétés sont :

• Le cresson de fontaine amélioré à large feuille,
• Le cresson de fontaine bilbet,
• Le cresson petit vert,
• Le cresson gros vert.

Les teneurs en minéraux du cresson

Le cresson présente un taux important de fer et de calcium, ce qui en fait un aliment de choix pour prévenir l’anémie et le scorbut (maladie par carence en vitamine).

Propriétés médicinales
Le cresson est tonique, apéritif, stomachique, purgatif, expectorant et antiscorbutique. Le cresson peut être consommé tout au long de l’année, mais le cresson sauvage est fortement déconseillé car celui ci peut abriter la douve dangereuse parasite à l’origine d’une grave maladie du foie.

L’OLIGO-ELEMENT FER 

ANEMIE CARENTIELLE OU NUTRITIONNELLE

Définition

Les anémies carentielles ou nutritionnelles sont dues essentiellement en zone tropicale à une carence en fer et/ou en acide folique. Elle intéresse surtout les femmes enceintes et les enfants. La carence en fer est la carence la plus répandue dans le monde : les quantités de fer alimentaire assimilable sont insuffisantes pour couvrir les besoins [5]. La teneur en fer dans l’organisme est d’environ 4g chez l’homme et de 2,5g chez la femme. Le fer ne se trouve jamais à l’état libre. La quantité de fer dans l’organisme est déterminée par les apports alimentaires, la capacité d’absorption intestinale (biodisponibilité), la capacité de stockage et les pertes [13].

Rôles du fer 

Le fer, oligo-élément indispensable dans l’organisme, constitue l’atome central de l’hémoglobine du sang et joue le rôle de transporteur de l’oxygène dans l’organisme.C’est également un constituant de la myoglobine du muscle et d’autres enzymes. Par conséquent, c’est un micro nutriment essentiel pour l’homme. Le fer peut être stocké sous forme de ferritine et d’hémosidérine, principalement au niveau du foie, des reins et de la moelle osseuse [6]. Le fer est quantitativement le métal le plus important dans l’organisme. Il intervient dans de nombreuses réactions chimiques, notamment d’oxydo-réduction. Il est également capable de lier l’oxygène lorsqu’il est couplé à une porphyrine et une protéine. La carence martiale résulte d’un déséquilibre entre apports et pertes [7]. L’absorption de fer est bien meilleure pour les aliments d’origine animale que pour les aliments végétaux. Les besoins en fer varient selon l’âge : entre 14 et 50 mg par jour. L’alimentation normale apporte en moyenne 10 à 15 mg de fer par jour. Cet apport ne couvre donc pas le besoin en fer.

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Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : GENERALITES
I- LE RIZ
I-1- Variété de riz
I-2- Principales variétés de riz utilisées
II- LE MAÏS
II-1- Variété de maïs
II-2- Principales variétés de maïs utilisées
III-LE MANIOC
IV-LE CRESSON
IV-1- Variété de cresson
IV-2- Les teneurs en minéraux du cresson
IV-3- Propriété médicinale
CHAPITRE II- OLIGO-ELEMENT FER
I- ANEMIE CARENTIELLE OU NUTRITIONNELLE
I-1- Définition
I-2- Rôle du fer
I-3- Conséquence de la carence en fer
I-4- Recyclage du fer dans l’organisme
I-4-1- Métabolisme du fer
I-4-2- Perte en fer
I-4-3- Besoin quotidien en fer
I-5- Le fer dans l’alimentation
I-5-1-Aliments riches en fer
I-5-2-Extrait dans la table de composition des aliments
I-6- Forme du fer alimentaire
I-7- L’anémie
I-7-1- Définition
I-7-2- Signes apparents d’une anémie
I-7-3- Symptôme de la carence en fer
I-8- Excès de fer : maladie méconnue
I-8-1- Signes et symptômes d’une maladie « Hémochromatose et Thalassémie»
I-8-2- Traitements par des saignées régulières
II- METHODE DU DOSAGE DE FER DANS LES VEGETAUX
II-1- Séchage
II-2- Broyage
II-3- Minéralisation et nature du végétal
Deuxième partie : ANALYSE DES ELEMENTS MINERAUX, RESULTATS et INTERPRETATIONS
CHAPITRE I : ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUE DES VEGETAUX PAR SPECTROMETRIE D’ABSORPTION ATOMIQUE – DOSAGE DES OLIGO-ELEMENTS
I- GENERALITES
I-1- Analyse par Spectrométrie d’Absorption Atomique
I-1-1- Principe de l’analyse par Spectrométrie d’Absorption Atomique
I-1-2- Conditions expérimentales
I-1-2-1- Choix dela longueurd’onde,conditions spectrales
I-1-2-2- Choix dela flamme
I-1-2-3- Interaction
I-2- Méthode de minéralisation utilisée
I-2-1- Conditions générales
I-2-2- Température de calcination
II- PARTIE EXPERIMENTALE
II-1- Préparation des échantillons
II-2- Caractéristiques des échantillons
II-2-1- Caractéristiques des riz
II-2-2- Caractéristiques du maïs
II-2-3- Caractéristiques du manioc
II-2-4- Caractéristiques du cresson
II-3- Pesage
II-4- Séchage
II-5- Broyage
II-6- Mode opératoire
CHAPITER II : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
I- POURCENTAGE D’HUMIDITE DES VEGETAUX
II- DOSAGE DU FER (Fe)
III- DOSAGE DU CALCIUM (Ca)
IV- DOSAGE DU MAGNESIUM (Mg)
V-DOSAGE DU SODIUM (Na)
VI- DOSAGE DU POTASSIUM (K)
VII- DOSAGE DU ZINC (Zn)
VIII- APPORT DE MINERAUX DANS 100g DE VEGETAUX SECS
IX-APPORT DE MINERAUX DANS 100g DE VEGETAUX PRESENTANT UN POURCENTAGE D’HUMIDITE
X- OFFRE QUOTIDIENNE D’OLIGO-ELEMENTS APPORTES PAR LES ALIMENTS DE BASE
X-1- Riz : aliment de base
X-2- Maïs et Riz : aliment de base
X-3- Manioc et Riz : aliment de base
XI- INTERPRETATIONS
XI-1- Explications
XI-2- Mesures de la santé publique : par information et éducation nutritionnelle
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE

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