Dosage du benzo à pyrène

Dosage du benzo à pyrène

Lavage

Il est important de noter que les huiles de grignon subissent un lavage peu différent (décirage). Après la neutralisation, on les refroidit dans un premier échangeur huile-huile (huile froide qui sort de décirage va refroidir l’huile chaude qui sort de neutralisation) puis dans un second échangeur huile-eau jusqu’à 11°C. L’huile refroidit est injectée par NaOH (2éme soude) 15 à 16 degré baumé pour créer des savons qui vont jouer le rôle de combinaison des cires. L’huile est conduite vers un premier maturateur où on peut ajouter l’eau pour bien cristalliser les cires sous forme de graines pour faciliter leur élimination. Après l’huile passe d’un second maturateur à un troisième dans un circuit plus long pour garantir un temps de séjour plus long. Dés le 3éme maturateur l’huile est pompée vers un échangeur huile-eau à 25°C qui va augmenter la température d’huile à 15-16°C tout en évitant la rupture des cires cristallisées. À l’aide de la force centrifugeuse du séparateur les cires sont éliminées de l’huile. L’huile décirée est chauffée par l’échangeur huile-huile (huile chaude qui sort de neutralisation va chauffée l’huile froide qui sort de décirage) et aussi par échangeur huile-vapeur jusqu’à 90°C. L’huile provenant du séparateur reçoit une eau acidifiée avec l’acide citrique, passe dans un mélangeur rapide puis le mélange est séparé par centrifugation. L’huile lavée doit contenir moins de 50 ppm de savon et une acidité inférieure à 0,04%. Les eaux de lavages contiennent encore de l’huile qu’on récupère par décantation (environ 1à 3 % de matière grasse).

Désodorisation

La désodorisation est la dernière phase du raffinage des huiles. L’huile décolorée est stockée dans un bac, ensuite elle est pompée vers le premier échangeur à plaques à contre courant ; elle y entre avec une température de 110°C et sort à 120°C, la quantité d’énergie qu’elle a reçue est fournie par l’huile désodorisée qui subit le refroidissement. L’huile chauffée est ensuite envoyée vers le dégazeur sous vide, celui-ci permet le séchage et la désaération par le système du vide. L’huile séchée passe ensuite dans un deuxième échangeur de chaleur (toujours avec l’huile désodorisée), duquel elle sort à une température de 160°C, puis un dernier chauffage de l’huile avec un échangeur tubulaire augmente sa température jusqu’à 210°C par un échange de chaleur avec un fluide thermique. L’huile ainsi obtenue à 210°C, est envoyée vers un désodoriseur fonctionnant en système continue de 17 T ,ce dernier est constitué de 4 compartiments, chacun d’eux a sa propre injection de vapeur sèche qui engendre le barbotage de l’huile et facilite l’entraînement des composés volatils vers la phase vapeur sous l’effet du vide .L’huile préchauffée entre par la partie supérieure du désodoriseur ,ensuite l’huile s’écoule par débordement du premier compartiment au deuxième et de la même manière jusqu’au 5ème compartiment où l’huile va être récupérée à une température de 210°C. Pour les acides gras issus de la désodorisation, ils sont aspirés dans un bac sous l’effet du vide, puis ils sont stockés dans des tanks de stockage des acides gras. L’huile désodorisée ainsi récupérée passe par les mêmes échangeurs à plaques qui ont assuré son préchauffage. Sa température baisse de 210°C à 160°C, de 160°C à 110°C et arrive jusqu’à 40°C. À la fin l’huile finie passe dans des filtres en poches pour subir un polissage qui va éliminer toutes les impuretés qui ont persistées dans l’huile.

Validation analytique basée sur le profil d’exactitude et la notion de l’erreur totale

Généralité L’approche de l’erreur totale est une démarche harmonisée de validation applicable aux différentes procédures analytiques quantitatives, et indépendamment du secteur d’activité. Le but principal de cette approche est non uniquement de recadrer les objectifs de la validation en fonction de la finalité de la méthode analytique, de la valider telle qu’elle sera utilisée en routine, mais également d’offrir un outil pratique de décision en distinguant notamment les règles de diagnostic et les règles de décision. En effet, cette démarche repose sur l’utilisation du profil d’exactitude, qui intègre de façon statistiquement correcte dans un seul graphique l’ensemble des éléments essentiels de la validation, à savoir le bais, la fidélité, le risque et les limites de quantification. L’objectif d’une bonne procédure analytique est de pouvoir quantifier le plus exactement possible chacune des quantités inconnues que le laboratoire aura à déterminer. Autrement dit, c’est que la différence entre le résultat rendu (x) et la « vraie valeur » inconnue de l’échantillon, qui par ailleurs restera toujours inconnue, soit petit ou du moins inferieure à une limite d’acceptation, c’est-à-dire : x μT ׀ x μT׀ Une « bonne procédure analytique » peut être qualifiée d’acceptable si la « garantie » ou la probabilité est suffisamment grande que la différence entre chaque valeur mesurée (x) d’un échantillon et sa « vraie valeur » (μT) soit comprise dans les limites d’acceptation que l’analyste s’est fixée. La réalisation de ceci avec un risque connu peut se traduire par la relation suivantes : P (׀ x μT׀ < ) ≥ ß

Avec ß la proportion de mesures dans les limites d’acceptation, et λ la grandeur définissant les limites d’acceptation fixées a priori en fonction des contraintes du secteur d’activité. Le risque associé d’une procédure s’évalue par la proportion attendue de mesures en dehors des limites d’acceptation. Les paramètres l’exactitude, la fidélité, la linéarité, etc…, ne sont plus que des « statistiques » ou « éléments de calcul » permettant de contribuer pour chiffrer la garantie. Ils aident à poser un diagnostic, c’est-à-dire nous renseigner sur un point particulier de la performance de la méthode étudiée, comme par exemple la linéarité ou le passage de l’ordonnée par 0. Dés lors ces paramètres ne sont plus considérés comme outils de décision, mais plutôt outils de diagnostiques. L’outil de décision ou la règle de décision, à la fois pratique et visuelle, repose sur l’intégration du profil d’exactitude dans des limites d’acceptation (±λ), dont l’intérêt a été démontré par la figure ci-dessous. Le profil d’exactitude, construit à partir des intervalles de tolérance représentants les futurs mesures attendues, permet donc, de décider de la capacité ou non d’une procédure à fournir des résultats dans les limites d’acceptation. La zone en vert montre l’intervalle de dosage dans lequel la procédure est capable de quantifier avec une exactitude connue et un risque fixé par l’analyste [8].

Conclusion

L’objectif de ce stage est d’étudier la validation de la méthode de dosage du benzo à pyrène par chromatographie liquide à haute performance à polarité de phase inversée au sein du laboratoire de la société SIOF. Nous avons commencés dans un premier temps par une étude bibliographique concernant l’huile et la substance étudiée et l’approche adoptée au cours de la validation de la méthode d’analyse. Dans la partie pratique, nous avons pu démontrer dans un premier temps la sélectivité de la méthode d’analyse en se basant sur les chromatogrammes obtenus. Ensuite, après réalisation des expériences sur une gamme d’étalonnage et une gamme de validation, on a calculé les différents critères statistiques des différents modèles générés pour pouvoir construire les profils d’exactitude. L’analyse des profils d’exactitude nous a permis de sélectionner le modèle linéaire simple qui satisfait nos besoins. L’existence d’une sous-estimation des biais relatifs, nous a exigés d’introduire un facteur de correction pour corriger la justesse de la méthode dans l’intervalle de concentration étudié. Le profil d’exactitude final obtenu caractérisant la méthode est validé dans l’intervalle de concentration 10 à 125 ng/ml. Tout en gardant à l’esprit qu’on espère avoir 80% des futurs résultats de la méthode qui seront inclus entre les limites d’acceptation fixées à ±20 % avec un risque de 20%.

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Table des matières

I. Introduction
II. Présentation de l’entreprise
1. Historique
2. Carte d’identification
3. Produits de la SIOF
4. Organigramme de la SIOF
Partie bibliographique
I. Huile de grignon
1. Définition
2. Composition
3. Procédé du raffinage
3.1 Démucilagination
3.2 Neutralisation
3.3 Lavage
3.4 Séchage
3.5 Décoloration
3.6 Filtration
3.7 Désodorisation
4. Analyses effectuées au sein de laboratoire
4.1 Analyses à la réception
4.2 Analyses au cours du raffinage
II. Généralité sur les benzo à pyrène
III. Rappel sur la chromatographie
IV. Validation analytique
1. Méthode analytique
2. Cycle de vie d’une méthode analytique
3. Validation analytique
4. Critères de validation
4.1 Spécificité
4.2 Exactitude
4.3 Justesse
4.4 Fidélité
4.5 Limite de détection
4.6 Limite de quantification
4.7 Linéarité
4.8 Intervalle de mesure Université Sidi Mohammed Ben Abdellah Faculté des Sciences et Techniques
4.9 Robustesse
5. Validation analytique basée sur le profil d’exactitude et la notion de l’erreur totale
5.1 Généralité
5.2 Avantage de l’approche de l’erreur totale
5.3 Etapes d’établissement du profil d’exactitude
5.3.1 Fonctions de réponse
5.3.2 Prédiction inverse
5.3.3 Calcul de la justesse
5.3.4 Calcul de la fidélité
5.3.5 Intervalles de tolérance
Partie expérimentale
I. Dosage du benzo à pyrène
1. Domaine d’application
2. Principe
3. Réactifs et matériels
4. Mode opératoire
5. Condition chromatographie (HPLC)
II. Validation statistique de la méthode de dosage du benzo à pyrène
1. Spécificité / sélectivité
2. Profil d’exactitude
2.1 Choix du matériau de validation
2.2 Choix du domaine de validation
2.3 Plan expérimental
2.3.1 Plan d’étalonnage
2.3.2 Plan de validation
2.4 Sélection des limites d’acceptation
2.5 Choix du modèle d’étalonnage le plus adéquat
2.6 Calcul des critères de la validation
2.6.1 Calcul des concentrations retrouvées après correction
2.6.2 Calcul de la justesse
2.6.3 Calcul de la fidélité
2.6.4 Calcul des intervalles de tolérances
2.7 Profil d’exactitude après correction
3. Calcul de la limite de quantification et de détection
Conclusion

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