Documentation numérique en Afrique francophone subsaharienne

Contexte de l’UCAD

    L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) inauguré en 1957 est la principale université de Dakar héritière de l’École de médecine de l’Afrique-Occidentale Française (AOF). C’est la plus ancienne des universités d’Afrique noire d’expression française, elle compte six facultés, cinq écoles et dix instituts d’université. Elle est confrontée à un effectif pléthorique. On dénombre en 2016, 85 000 étudiants de 44 nationalités différentes alors que les infrastructures étaient prévues pour accueillir 23 253 étudiants. Ces dernières années, l’UCAD a procédé à la régulation des flux à l’entrée de ses facultés par un système de présélection et de développement de l’enseignement à distance. Elle s’appuie sur le savoir-faire d’un corps de 1 460 enseignants-chercheurs et sur 1 313 personnels administratifs, techniques et de services. Soucieux de son développement, l’UCAD a mis en place plusieurs réformes qui ont conduit à une vision articulée autour de six points dont la qualité, la pertinence, la coopération, le financement, l’informatique et les technologies de l’information et de la communication. Depuis l’année 2003, la mise en œuvre de cette vision s’est traduite par d’importantes réalisations dont une part importante réservée aux technologies de l’information et de la communication (TIC). C’est dans cette optique que l’enseignement de l’informatique a été introduit dans tous les cycles d’études. Par ailleurs, l’UCAD a réalisé de lourds investissements dans le secteur des TIC en se dotant d’un réseau internet utilisant la fibre optique et des faisceaux hertziens. Le signal internet est disponible dans tous les établissements facilitant ainsi le développement de l’enseignement à distance dans certains établissements. En plus des ordinateurs fournis à tous les établissements, les autorités rectorales ont facilité l’acquisition d’ordinateurs portables aux enseignants-chercheurs et aux étudiants avec des facilités de paiements à travers les programmes « 1 enseignant 1 ordinateur », « 1 étudiant 1 ordinateur ». A cela s’ajoute la généralisation du wifi au sein de l’UCAD, aussi bien au campus pédagogique qu’au campus social. En outre, pour soutenir la recherche, l’UCAD a procédé à une réorganisation à travers différentes initiatives dont : la création de nouveaux dispositifs de gouvernance (Direction de la recherche, Conseil scientifique, Service de la propriété intellectuelle et de la valorisation, Comité d’éthique de la recherche). Ces actions se sont matérialisées par la création de 7 écoles Doctorales et 44 laboratoires de recherche, la mise en place de deux outils pour financer la recherche (Fonds d’appui à la recherche et Fondation UCAD), la création en partenariat avec tous les opérateurs de recherche du Sénégal et avec le soutien technique et financier de la coopération française, d’un incubateur d’entreprises innovantes (INNODEV), la création d’un centre de conférences et la création à la Bibliothèque universitaire centrale d’un campus numérique francophone associé dédié aux doctorants. L’UCAD a également mis en place depuis 2000 avec l’appui de la coopération française, un réseau de campus informatique. Ce réseau est géré par la Direction des Systèmes d’Information (DSI) qui assure entre autres, la maintenance des équipements et le support des utilisateurs, la gestion du réseau et des services associés, l’étude et le développement d’applications. Ainsi, longtemps considérée comme l’apanage des pays développés, l’information numérique est entrain de conquérir les pays en développement. En Afrique, malgré les difficultés économiques de toutes sortes, l’heure est à la maîtrise et à l’appropriation des TIC. L’accès aux ressources numériques des enseignants et des étudiants en recourant aux opportunités offertes par les TIC est de plus en plus envisagé dans les pays en développement. L’Université Cheikh Anta Diop n’est pas en reste, elle a entrepris plusieurs réformes. D’abord, il y a l’instauration d’un enseignement à distance dans plusieurs institutions, la réforme du système d’enseignement avec l’adoption du LMD, l’enseignement à la carte, la réforme des curricula. A cet égard, on sent une volonté politique un peu partout en Afrique pour essayer de résorber le fossé numérique existant entre le Nord et le Sud, mais il reste encore des efforts à faire. Il faut souligner que les pays développés investissent six fois plus par habitant dans les infrastructures des TIC que les pays en développement. Toutefois, l’Afrique a fait des progrès importants en matière de télécommunications au cours des dernières années bien que les coûts d’accès aux TIC restent les plus élevés du monde, proportionnellement au niveau de vie du continent. Par divers moyens, les gouvernements travaillent sur des projets qui leur fournissent l’information et les outils dont ils ont besoin pour élaborer des politiques éclairées leur permettant de s’attaquer systématiquement à ces disparités. Le gouvernement du Sénégal s’est intéressé depuis longtemps au problème de gestion de l’information par la mise en place de politiques et de programmes visant à améliorer l’accès à l’information numérique. Il y a une volonté de l’Etat de prendre en charge tous les aspects liés à l’accès aux TIC même si on note souvent des insuffisances dans ce sens En outre, grâce à la volonté des autorités universitaires comme étatiques, les facultés, écoles ou Instituts sont dotés de lieux d’accès à Internet. Il s’agit pour la plupart de cybercafés, sous tutelle des délégués d’amicales, de faculté, qui proposent aussi des formations en informatique. A cet effet, la Faculté des Lettres et Sciences humaines (FLSH) qui accueille le plus grand nombre d’étudiants dispose d’un cyber espace avec 20 ordinateurs qui sont loin de satisfaire la demande. Cette faculté compte quatorze départements et deux écoles doctorales. Elle a adopté depuis 2007 le système LMD (Licence, Master, Doctorat). Elle accueille chaque année environ 25 000 étudiants. Elle a comme objectif prioritaire, de leur offrir des conditions d’études et de vie favorables à leur meilleur épanouissement. Elle ne perd pas également de vue que la documentation et la lecture constituent les bases indispensables à de bonnes études. La FLSH offre une formation très diversifiée mais elle ne dispose que de petites bibliothèques de départements gérées pour la plupart par des moniteurs non qualifiés et qui n’ont reçu aucune formation en sciences de l’information documentaire. Ces bibliothèques n’offrent pas de documentation numérique contrairement à la faculté de médecine qui dispose d’une grande bibliothèque gérée par des professionnels de haut niveau. Afin de saisir toutes les opportunités que peut offrir l’information numérique, l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) a entrepris de moderniser son système documentaire. Cet engagement a été matérialisé par le programme d’extension et de rénovation de la Bibliothèque Centrale Universitaire de Dakar (BUCAD), l’une des principales sources d’information des enseignants et des étudiants. Le projet de rénovation de la BUCAD a été soutenu par la Banque mondiale. Achevé en 2000, il a permis de doter les chercheurs sénégalais d’une bibliothèque moderne aux normes internationales. Aussi, le fonds documentaire de la bibliothèque initialement composé en majorité de documents sur support papier s’est beaucoup diversifié. En plus de la BUCAD, le réseau des bibliothèques de l’UCAD qui comprend dix-sept autres bibliothèques de facultés, d’écoles ou d’instituts offre des ressources documentaires à la communauté universitaire même si l’offre reste encore insuffisante. Par ailleurs, la croissance rapide de l’utilisation des contenus numériques dans les activités de recherche est particulièrement remarquable. L’Internet rend possible l’accès immédiat aux contenus et la diffusion illimitée de ressources scientifiques numériques à travers le libre accès. Par conséquent, les revues scientifiques, vecteurs de la diffusion des résultats de la recherche et qui ont un impact considérable sur la carrière des enseignants chercheurs sont de plus en plus accessibles en ligne. En novembre 2017, on dénombrait, selon l’inventaire du Directory of Open Access Journals (DOAJ), 10369 revues en libre accès dans le monde. En outre, les budgets des bibliothèques universitaires africaines supportent difficilement les coûts des bases de données de revues scientifiques offertes par les grands agrégateurs de contenus. Cependant, le développement du mouvement de l’accès ouvert (« Open Access ») et les médiations faites par les tiers tels que l’ONU pour couvrir les prix d’abonnement offrent de plus en plus aux chercheurs du Sud des opportunités d’accéder à de l’information scientifique et technique de qualité et accroît ainsi leur accès à l’information numérique. Dans le domaine de l’éducation, l’usage de l’information numérique est de plus en plus envisagé et le déploiement des technologies pour la recherche, l’enseignement et l’apprentissage soulève des questions fondamentales notamment, celles de savoir comment l’information numérique est sollicitée dans les pratiques d’enseignement, de recherche et d’apprentissage par les enseignants et les étudiants. Notre recherche s’attache à cette investigation, elle veut y contribuer à l’appui de données collectées et proposer quelques recommandations. Le cheminement qui a conduit au choix du sujet de cette étude repose sur une double motivation, à la fois professionnelle et scientifique. Du point de vue professionnel, j’ai toujours souhaité mener des recherches sur la documentation numérique afin de répondre à des besoins ou questions professionnelles. Tout est parti de plusieurs interrogations qui ont émergé en milieu professionnel dans l’exercice de notre profession. En effet, dans notre pratique quotidienne nous sommes submergées par l’information numérique, c’est ainsi que l’idée de cette recherche est née. Elle a ensuite pris forme au cours de ces dix dernières années. En tant que conservateur de bibliothèques à l’UCAD, nous avons assisté au développement de l’offre d’information numérique, qui, au fur et à mesure est devenue incontournable dans notre milieu professionnel. L’engouement pour les collections numériques suscite un intérêt particulier et nous amène à mener des recherches sur l’offre et les usages de la documentation numérique. Du point de vue scientifique, ce domaine souffre encore de manque de recherches dans nos pays et nous souhaitons apporter notre contribution à l’émergence, dans l’institution universitaire sénégalaise, d’autres opportunités de recherche. Dans ce contexte caractérisé par une offre d’information très forte et accessible par Internet, il est important de mener une réflexion sur l’évaluation de l’offre et des usages de l’information numérique des enseignants chercheurs et des étudiants en lettres et sciences humaines. Il s’agit donc d’analyser l’offre disponible et les usages ainsi que les opportunités offertes par l’Open Access. Ce travail nous permettra aussi de comprendre le rapport que les enseignants et les étudiants entretiennent avec l’information numérique dans leurs activités de recherche, d’enseignement et d’apprentissage.

Analyse de l’offre papier à l’UCAD

Budget L’enquête menée auprès des responsables de bibliothèques de l’UCAD nous a permis de faire l’état des lieux de l’offre documentaire des bibliothèques de l’UCAD. Elle montre que cette offre est diversifiée, elle est essentiellement constituée de ressources documentaires papier composées de monographies, de revues, de thèses et de mémoires, néanmoins d’autres types de documents sont disponibles dans certaines bibliothèques. Les autorités universitaires ont fait des efforts en dotant les bibliothèques gérées par des professionnels d’un budget d’acquisition. La BUCAD quant à elle, dispose d’un budget de 50 millions de francs CFA (76 224,509 €) dont 54% destinés à l’acquisition d’ouvrages et aux abonnements à des revues, le reste est consacré au fonctionnement. Les autres bibliothèques sont dotées d’un budget allant d’1 million à 7 millions de Francs CFA selon l’importance des budgets des facultés, écoles ou instituts. Les budgets sont répartis comme suit : FSJP 7 millions (10640 €), IFAN 2 millions (3040€), EBAD 1 million (1520€) et la 3 millions (4573,471€). Ces budgets sont destinés aux acquisitions d’ouvrages et de périodiques. Le CESTI, quant à lui, dispose d’un budget d’1 million (1520€) pour l’abonnement aux journaux (quotidiens) uniquement. Ces budgets sont insuffisants et ne sont toujours pas conformes à la recommandation de l’UNESCO dont nous avons fait état plus haut qui fixe le montant des budgets des bibliothèques à 5% des budgets des universités. A cela s’ajoute, le retard dans les procédures de règlement des fournisseurs et c’est ce qui explique le fait que ces derniers désertent l’UCAD qui n’est pas un bon payeur, selon le bilan d’activité de l’ex-directrice de la BUCAD, Diop (2013). Il arrive ainsi que les bibliothèques ne consomment pas leur budget et la situation est identique dans toutes les bibliothèques de l’UCAD qui peinent à trouver un fournisseur. Les documents commandés en 2012 par la BUCAD dans le cadre du Contrat de Performance ne sont livrés qu’en 2015 à cause de l’exécution tardive des commandes. Les acquisitions de la BUCAD souffrent du retard des délibérations de la commission de passation des marchés du rectorat de l’UCAD. De ce fait, même si les budgets existent, ils sont difficilement mobilisables à cause toujours des lourdeurs administratives notées dans le fonctionnement des services compétents. Par ailleurs, les bibliothèques ont toujours tendance à n’acheter que des documents papier plus particulièrement des ouvrages tant soit peu pour ne pas avoir de rayonnages vides. Les budgets faibles et les problèmes liés à la mobilisation de ceux-ci ne permettent pas d’acquérir suffisamment de documents, la demande des usagers est donc loin d’être satisfaite bien que les bibliothèques reçoivent des dons de documents. Il s’y ajoute le dépôt obligatoire de thèses et mémoires effectué par les étudiants et depuis quelques années les versions électroniques de ces documents.

Politiques TIC

    Les organismes internationaux tels que l’UNESCO que nous avons évoqués plus haut et l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) ont recommandé fortement le développement des TIC et ont joué un rôle moteur dans l’élaboration de politiques TIC dans les pays. Ainsi, différentes étapes ont été clairement déclinées par l’OCDE (2008) qui déclare qu’« Au cours de la dernière décennie, les politiques concernant les technologies de l’information et de la communication (TIC), axées auparavant sur l’état de préparation, ont privilégié la diffusion puis l’utilisation, pour s’intéresser aujourd’hui aux conséquences de cette utilisation et aux aspects plus complexes de la société de l’information. Fort de ce constat, les Etats africains conscients de l’importance et de l’apport des TIC pour le développement dans tous les secteurs d’activités ont mis en place des politiques TIC depuis 2000. Cette importance est relatée dans plusieurs écrits dont celui souligné par Farrell et Isaacs (2007) qui soutiennent que, le fait que tout développement socio-économique futur devra adopter l’utilisation des TIC semble être largement reconnue par les gouvernements dans toute l’Afrique, à en juger par le nombre de pays qui ont une politique de TIC en place ou en développement. Vu leur engagement dans les TIC et le rôle que ces derniers jouent dans le développement de l’enseignement et la recherche, les pays africains ont intégré dans leur majorité des politiques de TIC dans les secteurs de l’éducation, depuis le début du millénium. Certaines politiques sont très développées dans certains pays, d’autres accusent du retard dans leur mise en œuvre. A cet égard, l’Unesco (2010) affirme que ces politiques varient en termes d’envergure, de priorités, de budget et de complexité. Différents écrits montrent que les Etats africains sont passés par plusieurs étapes importantes. Ils ont mené des actions concertées à chaque étape tout en étant conscient de l’ampleur et de l’importance des TIC. Fort de ce constat, nous avons d’abord noté l’adhésion massive des ministères de l’éducation du continent africain qui s’investissent en accordant une place de choix aux TIC. A cet effet, la CONFEMEN (la Conférence des Ministres de l’Education) a reconnu le rôle potentiel des TIC dans le développement de l’éducation en Afrique et convenu de la nécessité d’élaborer des politiques cohérentes pour l’application des TIC dans l’éducation. C’est ainsi que dans tous les pays africains, des politiques dites nationales de TIC sont mises en place. Toutefois, certains pensent que ces politiques ne sont qu’à l’état de projet. De ce point de vue, un pays comme le Sénégal bien placé en se voyant confier la coordination du volet TIC du NEPAD, selon Mbaye (2015) voit sa politique nationale TIC consigner dans de simples lettres de politiques sectorielles TIC qui traduisent une volonté de les utiliser comme outil d’appoint pour l’amélioration des conditions de travail et non comme un véritable levier de développement. Dans cette perspective, les recherches menées dans le cadre du projet de l’Agenda panafricain de recherche sur l’intégration pédagogique des TIC (PanAf) visent à comprendre comment l’intégration pédagogique des TICE peut améliorer la qualité des enseignements et des apprentissages en Afrique. Elles montrent, qu’il n’y a pas de réelle intégration pédagogique des TIC et qu’il est plutôt question dans la très grande majorité des cas d’enseignement de l’informatique (Karsenti, 2012). Ce dernier indique dans sa synthèse qu’au Sénégal il n’y a ni politique ni plan d’intégration, ni curriculum TIC. Il souligne par ailleurs, qu’il n’y a pas de politique TIC, il faut juste noter un projet à ce sujet dont la mise en œuvre pose problème faute de moyens. Parallèlement, on note dans les directives présidentielles pour la réforme de l’enseignement supérieur et la recherche, la directive concernant l’intégration des TIC qui se trouve en bonne place, «Mettre les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) au cœur du développement de l’enseignement supérieur et de la recherche pour améliorer l’accès à l’enseignement supérieur et l’efficacité du système.» Dès lors, cette volonté politique s’est manifestée par la mise en œuvre de l’Université virtuelle Sénégalaise (UVS) et des Espaces Numériques Ouverts (ENO) dans chacune des régions du Sénégal et au sein des universités publiques. A cela s’ajoute, le Contrat De Performance (CDP) signé par l’Etat du Sénégal et l’UCAD grâce à l’appui de la Banque mondiale qui définit les actions auxquelles s’engagent l’UCAD et les moyens que promet le Gouvernement avec la réalisation de quelques actions dont l’acquisition d’ouvrages pour les bibliothèques, la formation des enseignants chercheurs et l’équipement en matériel informatique. Au Mali, la situation est identique, dans le cadre du même projet, l’absence de cadre stratégique national d’intégration des TIC dans les cursus éducatifs77 est notée et la plupart des écoles n’ont ni plan de renouvèlement du matériel informatique, ni politique d’intégration des TIC. Toutefois, cette même étude souligne que la volonté politique pour l’intégration des TIC est là et qu’elle se concrétise par la création et l’opérationnalisation d’une Agence Nationale chargée spécifiquement de la question et qui couvre tout le territoire. Sous ce rapport, Cissokho (2006) souligne que la république du Mali a prévu l’introduction des NTIC dans tous les niveaux d’enseignement du système éducatif en tant qu’outils d’apprentissage et de formation pédagogique. Ces différents propos montrent bien une volonté du gouvernement malien quant à l’introduction des TIC dans l’éducation mais des problèmes de mise en œuvre sont à déplorer. Par ailleurs, il faut souligner les efforts soutenus par la communauté internationale, qui depuis 1998 à travers les organisations internationales, initie des projets d’introduction massive des TIC en Afrique (Tchamabe, 2012). C’est à ce titre que le ministère de l’Éducation nationale malien, à travers différents partenariats avec des organismes internationaux et les Nations Unies, a mis en place une dizaine de projets, offrant ainsi des opportunités de connexion dans les lycées et universités. Le même scénario est noté dans la plupart des pays africains qui ont bénéficié d’initiatives, de projets et programmes contribuant ainsi au développement des TIC. Malgré ces initiatives et les actions menées par les États et leurs partenaires, le constat est qu’à l’heure actuelle les TIC, et Internet en particulier, ne sont accessibles que dans les grandes villes. A ce sujet Dacouré (2012) note que l’Internet n’est accessible qu’à un nombre réduit de Burkinabé vivant essentiellement à Ouagadougou et dans quelques villes du pays. A cet effet, il est important de savoir si les différentes politiques ont des conséquences dans les pratiques des enseignants et des étudiants?

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Table des matières

Introduction générale
1-Contexte de l’UCAD
2- Problématique
3- Cadrage scientifique
4- Méthodologie
Première partie – Analyse de l’offre documentaire dans les bibliothèques africaines
Chapitre 1 – Offre documentaire universitaire papier, organisation et services
1.1- Contexte général
1.2- Enquête sur l’offre en Afrique de façon générale
1.2.1- Exploitation des résultats de l’enquête
1.2.1.1- Méthodologie
1.2.2- Analyse des résultats
1.2.2.1- Personnel des bibliothèques
1.2.2.2- Acquisitions
1.2.2.3- Budget
1.2.2.4- Organisation et gestion
1.2.2.5- Services offerts
1.2.2.6- Coopération
1.2.2.7- Conclusion partielle
1.3- Etat de l’offre à L’UCAD en Sciences Humaines et Sociales
1.3.1-Méthodologie
1.3.2- Analyse de l’offre papier à l’UCAD
1.3.2.1-Budget
1.3.2.2–Analyse quantitative de l’offre Papier
1.3.2.2.1- Analyse des revues de l’UCAD
1.3.2.2.1.1- Acquisition de revues imprimées et électroniques
1.3.2.2.1.2- Etat des revues de la BUCAD et de la FSJP
1.3.2.2.2- Analyse des collections d’ouvrages
1.3.2.2.2.1- Collections de monographies, thèses et mémoires
1.3.2.2.2.2- Etat des lieux de toutes les acquisitions d’ouvrages imprimés
1.3.2.2.2.3- Dépenses documentaires
1.3.2.2.3- Organisation et gestion des bibliothèques de l’UCAD
1.3.2.2.3.1- Personnel des bibliothèques
1.3.2.2.3.2- Services disponibles
1.3.3-Conclusion partielle
Chapitre 2 – Offre documentaire numérique universitaire
2.1- Enjeux et revue des initiatives numériques majeures
2.1.1-Enjeux du numérique
2.1.2-Revue des initiatives
2.2- Offre documentaire numérique dans les bibliothèques universitaires d’Afrique Francophone Subsaharienne
2.2.1- Offre de ressources électroniques locales
2.2.2- Initiatives, projets et programmes d’offres internationales
2.3.- Etat de l’offre numérique à l’UCAD
2.3.1- Offre numérique dans les bibliothèques de l’UCAD
2.3.1.1- Synthèse des ressources électroniques
2.3.1.2- Synthèse des ressources numérisées de la BUCAD
2.3.1.3- Projets de numérisation
2.3.1.4- Ressources numérisées du Projet Bien Culturel Africain (BCA)
2.4- Conclusion partielle
Chapitre 3- Etudes comparatives
3.1- Comparaison au niveau de l’UCAD : bibliothèques dans les disciplines en sciences humaines et sociales / Bibliothèque de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’0donto stomatologie
3.2- Comparaison UCAD / Université de Paris 10
Chapitre 4- Offre documentaire du point de vue de la production Interne
4.1-Organisation
4.2-Moyens Financiers
4.3-Supports Institutionnels
4.4 –Evolution de la production scientifique africaine
4.4.1- Analyse des données
4.5-Conclusion Partielle
Deuxième Partie – Usage de l’information numérique universitaire
Chapitre 1- Culture de l’information et culture numérique
1.1- Introduction
1.2- Rôle de l’UNESCO
1.3- Rôle des associations professionnelles internationales
1.4- Culture de l’information et culture numérique vu par les pays du Nord
1.4.1- Repères chronologiques
1.4.2- Formations
1.5- Culture de l’information et culture numérique vue par les pays africains
Chapitre 2- Internet au Sénégal: Etat des lieux
2.1- Historique de l’Internet au Sénégal
2.2-Comparaison Sénégal / France : Quelques chiffres clés rétrospectifs
2.2.1-Sénégal/France : Part des internautes dans la population
2.2.2-Sénégal / France : part des abonnés à l’Internet haut débit dans la population
2.2.3-Sénégal / France : taux de pénétration de la téléphonie mobile
2.2.4-Sénégal / France : taux de pénétration de la téléphonie fixe
2.2.5-Serveurs Internet Sécurisés
2.2.6-Rôle de l’autorité de régulation : Fonctionnement de l’Internet
2.3-Evolutions de l’Internet au Sénégal : quelques données chiffrées récentes
2.4- Equipement et accès à Internet à l’UCAD
2.5- Modèle économique
2.6-Conclusion partielle
Chapitre 3- Analyse de l’usage de l’information numérique
3.1- Revue de la littérature : Usages de l’information numérique dans les universités d’Afrique de l’Ouest francophone
3.2- Etude de terrain à l’UCAD
3.2.1- Usages de l’information numérique chez les enseignants de l’UCAD
3.2.1.1- Méthodologie
3.2.1.2- Exploitation des résultats des enquêtes
3.2.1.2.1- Interviews effectués auprès des enseignants : Analyse qualitative des pratiques des enseignants
3.2.1.2.1.1-Récapitulatif des entretiens
3.2.1.2.1.2-Résumé par disciplines
3.2.1.2.1.3-Analyse qualitative
3.2.1.2.2-Conclusion partielle
3.2.2- Analyse des pratiques d’usages des étudiants
3.2.2.1- Méthodologie
3.2.2.2- Analyse des résultats : Enquêtes effectuées auprès des étudiants
3.2.2.2.1- Principales sources d’information
3.2.2.2.2-Type de documents consultés
3.2.2.2.3-Usage des ressources électroniques
3.2.2.2.4- Usage des documents numériques et papier
3.2.2.2.5-Pratique de recherche sur Internet
3.2.2.2.6-Internet pour apprendre ou pour savoir
3.2.2.2.7- Outils Internet
3.2.2.2.8- Réseaux sociaux et leurs usages
3.2.2.2.9- Usage des archives ouvertes
3.2.2.2.10- Services offerts
3.2.3- Comparaison des pratiques des étudiants et des pratiques des enseignants
3.2.4- Conclusion partielle
Troisième Partie – Propositions
Chapitre 1- Propositions pour améliorer l’offre et l’usage d’information numérique
1.1- Evolution de l’organisation des bibliothèques
1.1.1-Organisation du personnel
1.1.2- Organigramme
1.2-Redynamisation du réseau des bibliothèques de l’UCAD
1.2.1-Coopération entre les bibliothèques
1.2.2-Mutualisation des ressources
1.2.3-Amélioration de la visibilité du réseau
1.3- Coopérations
1.3.1-Coopération au niveau national
1.3.2-Coopération au niveau africain
1.3.3-Coopération internationale
1.4-Diversification de l’offre de services dans les bibliothèques de l’UCAD
1.5- Développement d’une stratégie de valorisation des produits de la recherche et d’une offre d’édition
1.6-Préconisation pour le développement de la recherche et la visibilité des chercheurs africains par Open Access
1.6.1- Libre Accès
1.6.2-Mise en place d’archives institutionnelles : Rôle des autorités
1.6.3-Science ouverte, savoirs locaux
1.6.4-Accessibilité des savoirs locaux dans les bibliothèques
1.6.5- Formations des enseignants et étudiants
1.6.6-Promotion de quelques plateformes en libre accès
Conclusion générale
Bibliographie

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