Télécharger le fichier pdf d’un mémoire de fin d’études
Le blocage des paradigmes synonymiques (ou les contraintes lexicales)
Depuis la linguistique saussurienne, il est d‟usage d‟opposer deux axes dans le système langagier : l‟axe syntagmatique et l‟axe paradigmatique. L‟axe paradigmatique ne traduit rien d‟autre que cette réalité des langues qui veut qu‟en position d‟arguments on ait affaire non à des unités mais à des classes de mots. Ainsi, dans les structures libres il est possible de remplacer un mot soit par un autre de la même classe sémantique soit par un synonyme. Ces possibilités de substitution synonymique, désormais appelées des variantes lexicales, dépendent de la nature des prédicats et relèvent de contraintes très générales.
Dans le cadre du figement, les variantes lexicales sont interdites ou, au moins, assez restreintes (G. Gross 1996b : 18). Dans le meilleur des cas, comme le souligne J.-C. Anscombre (1991), « sont-elles l‟objet d‟une faible productivité ». Signalons encore que les adverbes figés se caractérisent, en général, par leur composition lexicale et leurs distributions figées (cf. I, 2.2.). Reprenons ici l‟exemple (2), déjà étudié dans I, 2.1.2 :
(2) Ζ Ρέα ζα αξρίζεη λα δνπιεύεη ην κήλα πνπ δελ έρεη άββαην
La Réa-Nfs commencera à travailler le mois-Ams qui n’a pas Samedi-Ans (Réa commencera à travailler la semaine des quatre jeudis)
Les contraintes lexicales observées concernent l‟impossibilité de substitution des Ntps=: κήλα/mois et άββαην/samedi par d‟autres Ntps sémantiquement voisins :
*ην κήλα πνπ δελ έρεη Γεπηέξα/*le mois-Ams qui n’a pas Lundi-Afs
*ηελ εβδνκάδα πνπ δελ έρεη άββαην/*la semaine-Afs qui n’a pas Samedi-Ans
Dans l‟adverbe figé suivant, le déterminant numéral cardinal (Dnum+Card=: ρίιηα/mille) est contraint :
(10) Ζ Ρέα μύπλεζε ην πξσί κε ηα (*εθαηό+*δέθα+*πεληαθόζηα+ρίιηα) δόξηα
La Réa-Nfs s’est réveillée le matin-Ans avec les (*cent+*dix+*cinq cent+mille) forces-Anp (Réa s‟est réveillée le matin avec mille efforts)
Il existe aussi des cas où les composants lexicaux des adverbes figés n‟ont pas d‟existence autonome hors de ces structures et, par conséquent, toute sorte de variation lexicale y est interdite. Nous parlons, à leur propos, des « hapax lexicaux » (M. Gross 1990a : 182). A titre indicatif, citons les exemples suivants :
καύξα θη άξαρλα/noir et désagréablement
L‟adverbe simple άξαρλα/désagréablement n‟apparaît que dans la structure adverbiale ci-dessus et, par conséquent, il ne peut pas être substitué par d‟autres adverbes simples ; ζην άςε-ζβήζε/à l’allume-Z2s-éteins-Z2s (en un clin d‟oeil)
La forme impérative άςε/allume-Z2s du verbe αλάβσ/allumer, valable uniquement dans l‟adverbe figé précité, n‟est pas intégrée dans le système actuel de la langue grecque. Son alternance avec la forme valable équivalente άλαςε/allume-Z2s est inacceptable ; παη-θηνπη/pat-kiout62 (à toute vitesse)
Le degré de figement
Nous venons de démontrer que les variantes des adverbes figés grecs (cf. exemples 4, 8) sont beaucoup plus nombreuses que les formes totalement figées (cf. exemples 2, 5). Cette constatation se vérifie dans notre corpus (cf. II, 1.1) et dans d‟autres recensements systématiques73, qui ont été opérés sur les noms composés (cf. A. Anastassiadis 1989, 1994), les déterminants nominaux (cf. Z. Gavriilidou 1998), les phrases simples figées (cf. A. Fotopoulou 1993a, b), les phrases simples figées à verbe support είκαη/être (cf. A. Moustaki 1995a) et les proverbes (cf. O. Tsaknaki 2005).
Gaston Gross (1996b : 16-17) envisage le degré de figement comme un paramètre qui calcule les contraintes de nature lexicale, syntaxique et sémantique, affectant la relation entre les éléments constitutifs d‟une suite donnée. L‟impossibilité de variations n‟est pas due exclusivement aux restrictions générales du système de la langue, mais aussi au caractère figé ou idiomatique des expressions en question. De ce point de vue, le degré de figement ne doit pas être considéré comme un phénomène indépendant d‟autres propriétés déjà examinées (cf. I, 2.1.1.-2.1.6.).
En ce qui concerne les adverbes, nous avons montré que nous pouvons nous rendre compte de leur degré de figement à l‟aide de propriétés (ou critères) telles que l‟insertion d‟un modifieur (par exemple, adjectival ou adverbial) à l‟intérieur de l‟adverbe, les restrictions de sélection, les figements partiels etc. (cf. A. Anastassiadis 1994, G. Gross 1996b). Ainsi, le degré de figement d‟une structure sera décidé à partir des valeurs positives ou négatives d‟un certain nombre des critères, cités précédemment. Par conséquent, « une séquence sera plus figée qu‟une autre si elle présente un nombre d‟éléments de blocage syntaxique supérieur » (S. Mejri 2003 : 28).
La constitution interne et les distributions figées
Rappelons que nous avons déterminé la structure interne des adverbes au moyen de la formule générale des groupes nominaux prépositionnels89 (cf. I, 1.1), à savoir : (Adv)=: Prép Dét Modif N
La différence entre adverbes figés et adverbes libres réside dans les possibilités de variation des éléments constitutifs de la structure (Adv), les uns par rapport aux autres.
D‟après M. Gross (1990a : 40), « lorsque deux éléments d‟une structure (Adv) sont fixes l‟un par rapport à l‟autre la structure est alors figée ». Malgré le caractère formel de ce critère, des intuitions de sens interviennent aussi ; dans ce cas, nous parlons traditionnellement d‟expression idiomatique.
En guise d‟illustration, citons les adverbes suivants dont les combinaisons C1_C2 sont distributionnellement et sémantiquement figées :
Prép1 C1 Prép2 C2 =: από ηελ θνξπθή σο ηα λύρηα (de la tête aux pieds)
Prép1 C1 Prép2 C2 =: απ’ άθξε ζ’ άθξε (d‟un bout à l‟autre)
Prép1 C1 Prép2 C2 =: από ηε κηα ζηηγκή ζηελ άιιε (d‟un moment à l‟autre)
Prép C1 GC2:G =: πάλσ ζηε δέζε ηεο ζπδήηεζεο (dans le feu de la discussion)
Prép C1 GC2:G=: ζηελ θαιύηεξε ησλ πεξηπηώζεσλ (dans le meilleur des cas)
Prép C1 GC2:G =: ζηα θαιά ηνπ θαζνπκέλνπ (tout d‟un coup)
89 Toutefois, les adverbes simples, autrement dit les adverbes formés d‟une suite de caractères sans séparateur, classés en GPADV (cf. IV, 3.1), font l‟exception de cette définition.
Prép1 C1 Conj Prép2 C2 =: κε λύρηα θαη κε δόληηα (bec et ongles)
Prép1 C1 Conj Prép2 C2 =: θαηά ην κάιινλ ή ήηηνλ (plus ou moins)
Prép1 C1 Conj Prép2 C2 =: από εδώ θαη ζην εμήο (désormais)
Dans les exemples suivants, ce sont les combinaisons Adj_C et C_Adj qui sont figées :
Prép Adj C =: επί κνλίκνπ βάζεσο (en permanence)
Prép Adj C =: θαηά θύξην ιόγν (en premier lieu)
Prép Adj C =: δίρσο δεύηεξε ζθέςε (sans y penser)
Prép C Adj =: ησ θαηξώ εθείλσ (au temps jadis)
Prép C Adj =: ζε ρξόλν κεδέλ (en un temps record)
Prép C Adj =: ζηνλ αηώλα ηνλ άπαληα (jusqu‟à la fin des temps)
Dans divers cas, nous considérons comme figés des adverbes, dont seuls les deux éléments constitutifs, par exemple Prép et Dét, sont fixes l‟un par rapport à l‟autre. Par exemple, dans :
κε θάζε (απιόηεηα+επγέλεηα+αμηνπξέπεηα+…)90
avec chaque (simplicité+gentillesse+dignité+…)-Afs
(en toute (simplicité+gentillesse+dignité+…))
la Prép=: κε/en et le Dét=: θάζε/toute sont indissociables. La combinaison des trois éléments Prép, Dét et N n‟est pas modifiable :
*κε απηή ηελ απιόηεηα/*avec celle la simplicité-Afs (en cette simplicité)
*κε θάζε αθνπιηζηηθή απιόηεηα/*avec chaque désarmante simplicité-Afs (en toute simplicité désarmante)
La structure lexicale interne des adverbes figés
Une fois terminés le recensement des données lexicales (cf. II, 1.1) et leur soumission aux critères formels (cf. I. 1.3, 2.2) afin d‟être qualifiés d‟adverbes figés, nous nous intéressons à étudier leur structure lexicale interne. Cette démarche nous permettra, d‟une part, de délimiter les unités lexicales (ou plutôt les combinaisons lexicales), qui entrent dans les adverbes figés et qui mettent, éventuellement, en jeu des phénomènes lexicaux et grammaticaux particuliers. D‟autre part, la description de la structure lexicale interne des adverbes figés s‟avère indispensable pour leur représentation formalisée dans les tables du lexique-grammaire (cf. IV, 2).
Rappelons que les adverbes figés sont définis en général par la structure (Adv)=: Prép Dét Modif N (cf. I, 1.1.), avec, toutefois, l‟exception des adverbes simples figés tels que αεί/toujours et αλήκεξα/le jour même, classés en GPADV (cf. IV, 3.1). Certains éléments de la structure (Adv) peuvent parfois être absents, optionnels ou contractés (cf. I, 1.1.).
Notons aussi que les adverbes libres sont définis par la même structure que les adverbes figés, à savoir la formule générale des groupes nominaux prépositionnels : (Adv)=: Prép Dét Modif N (cf. I, 2.2.1.1.). Leur différence avec les adverbes figés réside dans les possibilités de variation des éléments constitutifs de la structure (Adv) (cf. I, 2.2.1.).
Dans ce chapitre, nous étudierons la nature morphologique, le comportement syntaxico-sémantique et les variantes (lexicales, syntaxiques, morphologiques et phonologiques) des constituants des adverbes figés, en nous fondant sur nos données rassemblées à partir de notre corpus (cf. II, 1.1). Les variantes compliquent souvent la représentation formalisée des adverbes figés dans le dictionnaire électronique morphologique et dans les tables du lexique-grammaire. Les solutions nécessaires pour faire face à ces problèmes sont exposées tout au long de ce chapitre et ce dans le cadre des différentes catégories grammaticales des composants des adverbes.
Déterminants indéfinis
Parmi les déterminants indéfinis (notés en général Dind) figurant dans les adverbes figés grecs, nous distinguons les :
– articles et adjectifs indéfinis ;
– déterminants numéraux ;
– déterminants nominaux ;
– superlatifs.
Articles et adjectifs indéfinis
D‟après nos données lexicales (cf. II, 1.1), les adverbes figés comportant des articles ou adjectifs indéfinis sont peu nombreux, ce qui n‟est pas le cas en français. Cette différence s‟explique par le fait qu‟en grec moderne le déterminant zéro (Dét=: E) est chargé de certaines fonctions qui, en français, sont attribuées aux déterminants indéfinis34. En guise d‟illustration, citons l‟exemple suivant :
(15) Ζ Ρέα δε ζα θύγεη δηαθνπέο ζε θακία πεξίπησζε
La Réa-Nfs ne partira pas vacances-Afp à aucun cas-Afs
(Réa ne partira pas en vacances en aucun cas)
Dans l‟exemple (15), le déterminant (θακία/aucun) de l‟adverbe figé (ζε θακία πεξίπησζε/en aucun cas) est un adjectif indéfini. Il forme des combinaisons lexicales (libres ou figées) qui imposent la forme négative35 à la phrase où elles apparaissent.
Examinons maintenant l‟exemple suivant :
(16) Ζ Ρέα δηθαηνινγεί ηε ζπκπεξηθνξά ηνπ Αληξέα κέρξη ελόο ζεκείνπ
La Réa-Nfs justifie le comportement-Afs l’Andréas-Gms jusqu’un point-Gns
(Réa justifie le comportement d‟Andréas jusqu’à un certain point)
Dans l‟exemple (16), le déterminant (ελόο/un) de l‟adverbe figé (κέρξη ελόο ζεκείνπ/jusqu‟à un certain point) est un article indéfini. En grec moderne, tout comme en français, l‟article indéfini (Dind=: έλαο-κηα-έλα/un(e)) est ambigu36 avec le déterminant numéral (Dnum=: έλαο-κία-έλα/un(e)). Cette ambiguïté, qui prête à confusion au premier abord, peut être levée à l‟aide du mécanisme de la commutation (cf. I. Tsamadou-Jacoberger 1993).
Le repérage des adverbes figés de phrase
Introduction
Lors d‟un premier recensement (cf. II, 1.1), nous avons retenu indifféremment des adverbes figés, des adverbes libres, des compléments prépositionnels figés de phrases simples figées à verbe support1 et des compléments prépositionnels figés de phrases simples figées. Dans ce chapitre, nous nous efforcerons de cerner les limites entre ces quatre types de compléments formellement identiques, mais syntaxiquement différents. Une fois terminée la distinction des adverbes figés de phrase des compléments prépositionnels figés syntaxiquement différents (cf. III, 1), nous nous intéressons à étudier leur introduction dans la phrase simple (cf. III, 3), tout en explicitant les relations qu‟ils entretiennent avec les différents constituants de la phrase ou avec la phrase entière, où ils apparaissent (cf. III, 2).
Comme M. Gross le signale déjà (1990a : 106), « le succès d‟une telle entreprise est crucial pour la théorie du lexique-grammaire étant donné que toute unité lexico-sémantique est une phrase élémentaire (ou simple) ». Cette observation est évidente pour les verbes, inséparables de leurs arguments (sujet et complément(s)), et dans une certaine mesure pour les adjectifs, qui sont le plus souvent supportés par le verbe support είκαη/être, ce qui les rend équivalents à des verbes.
Aussi, est-il indispensable que les entrées lexicales adverbiales, autre catégorie productive, puissent également être décrites comme des phrases élémentaires. Ainsi, à l‟aide des critères de distinction mis au point dans ce chapitre, les compléments prépositionnels figés de phrases simples figées (cf. III, 1.2.) seront représentés dans les tables du lexique-grammaire des phrases figées en fonction des verbes associés. De même, les compléments prépositionnels figés de phrases simples figées à verbe support είκαη/être (cf. III, 1.3.) figureront dans des tables à partir du verbe support, tandis que les adverbes figés de phrase feront l‟objet de tables particulières, dans lesquelles le prédicat (surtout verbal) est pratiquement variable (cf. IV, 2.2.1).
Formation régulière d’adverbes
Le sous-ensemble des adverbes simples2 en (-α+-ά+-σο+-ώο)/-ment présente l‟avantage, d‟une part, d‟être numériquement important (12.008 items lexicaux) et, d‟autre part, d‟être morphologiquement homogène3. Contrairement aux grammaires traditionnelles, qui traitent l‟ensemble de ces formes de façon identique (M. Triantaphyllidis 2000 : 380-381), nous allons montrer qu‟il y en a au moins deux grandes catégories, à savoir les adverbes simples de manière, notés Adj-α, et les adverbes simples figés, qui figurent dans la table GPADV du lexique-grammaire (cf. IV, 3.1).
En général, les Adj-α s‟analysent, dans leur quasi-totalité, en une base adjectivale4 ou participiale au nominatif, neutre, pluriel, suivie des suffixes (-α+-ά+-σο+-ώο)/-ment5, selon un processus de dérivation productif6. Seules quelques formes adverbiales ont pour base :
– un nom composé7, comme :
ρέξηα (E+θαη) πόδηα/mains (E+et) pieds (N Conjc N) →
ρε(η)ξνπόδαξα/de (manière+façon) serrée, étroitement (Adj-α)
– une interjection complexe, comme :
Ωρ αδεξθέ!/Ah frère-Vms! (Interj) →
σραδεξθηθ(ά+ώο)/de (manière+façon) dilatoire et lâche (Adj-α)
Formation d’adverbes en termes de dérivations syntaxiques
Des relations syntaxiques nombreuses et variées lient les structures adverbiales et les parties du discours les plus diverses, sans en modifier sensiblement le sens. Nous avons présenté dans I, 1.4 des transformations qui mettent en relation des propriétés syntaxiques et sémantiques de sujets et de compléments du prédicat verbal avec des propriétés d‟adverbes ; il n‟est donc pas nécessaire d‟y revenir en détail ici. Rappelons seulement que ces structures ne sont pas considérées comme des adverbes. Leur fonction adverbiale est représentée dans les tables des verbes associés au moyen des colonnes distinctes.
Dans cette section, nous limitons notre description à d‟autres familles de dérivation syntaxique que celles présentées dans I, 1.4, vues comme des « variantes morpho-syntaxiques dépendantes des éléments lexicaux mis en jeu » (M. Gross 1990a : 155) :
l’effacement de verbes supports [Vsup z.]
Considérons les exemples suivants :
N0 V W0 (Vsup:G+κε ην λα Vsup0) N1 =:
(N0 V W0 Vsup:G N1)
(6i) Ζ Ρέα γιύησζε από ηνλ θίλδπλν (θάλνληαο+κε ην λα θάλεη) πξνζεπρέο
(Réa a échappé au danger en faisant des prières)
N0 V W0 Prép N1 =:
(N0 V W0 Prép N1)
= (6) Ζ Ρέα γιύησζε από ηνλ θίλδπλν κε πξνζεπρέο
(Réa a échappé au danger par (ses+des) prières)
La phrase (6i) résulte d‟une nominalisation prédicative à Vsup=: θάλσ/faire à partir de la construction verbale : Ζ Ρέα πξνζεύρεηαη/Réa prie. Cette construction est le second membre phrastique du discours de départ de dérivation N0 V W0 # N0 Vpréd16 W. Le sujet grammatical de la forme verbale κε ην λα Vsup0/Vsup:G (marqué morphologiquement par la désinence verbale –εη-P3s) est en même temps le sujet sémantique du Npréd=: πξνζεπρέο/prières, qui est obligatoirement coréférent au sujet de la phrase N0=: ε Ρέα/Réa (cf. J. Giry-Schneider 1978, 1987). Le complément prépositionnel κε πξνζεπρέο/par (ses+des) prières est qualifié d‟adverbe de manière puisqu‟il répond à la question en πώο;/comment ? et se pronominalise en έηζη/ainsi.
|
Table des matières
Introduction
PREMIERE PARTIE DELIMITATION DE L’ETUDE
Chapitre 1. La notion d’adverbe
1.0 Problèmes de délimitation de l‟étude des adverbes figés
1.1 Tentative de définition de la notion d‟adverbe
1.2 Critères généraux de distinction entre compléments essentiels (ou objets) et compléments circonstanciels (ou adverbes) ou propriétés générales de l‟adverbe
1.2.1 Les contraintes de sélection
1.2.1.1 Les variations de préposition
1.2.1.2 Le comportement non-sélectionnel
1.2.2 Le caractère non-essentiel
1.2.3 La mobilité
1.3 Critères formels de distinction entre compléments essentiels (ou objets) et compléments circonstanciels (ou adverbes) ou tests d‟identification de l‟adverbe dans la phrase
1.3.1 La pronominalisation interrogative
1.3.2 La pronominalisation
1.3.3 La « pseudo-pronominalisation »
1.3.4 La paraphrase à Vsup d‟occurrence
1.4 Les adverbes syntaxiquement dérivés
1.5 Conclusion
Chapitre 2. La notion de figement
2.0 Introduction
2.1 Les propriétés générales du phénomène de figement
2.1.1 La polylexicalité (ou la combinatoire lexicale)
2.1.2 La non-compositionnalité du sens (ou les contraintes sémantiques)
2.1.3 Le blocage des propriétés transformationnelles (ou les contraintes syntaxiques)
2.1.4 La non-actualisation des éléments constitutifs
2.1.5 Le blocage des paradigmes synonymiques (ou les contraintes lexicales)
2.1.6 La comparaison (ou la métaphore)
2.1.7 Le degré de figement
2.1.8 Le défigement
2.2 Critères formels du figement des adverbes
2.2.1 La constitution interne et les distributions figées
2.2.1.1 La composition lexicale des structures figées
2.2.2 L‟introduction complexe dans la phrase simple
2.3 Distinction des adverbes par rapport au degré de figement
2.3.1 Adverbes figés
2.3.2 Adverbes semi-figés
2.4 Conclusion
DEUXIEME PARTIE STRUCTURE LEXICALE INTERNE DES ADVERBES FIGES
Chapitre 1. Les données lexicales
1.0 Introduction
1.1 Les sources documentaires
1.2 Les choix effectués
Chapitre 2. La structure lexicale interne des adverbes figés
2.0 Introduction
2.1 Les prépositions
2.2 Les déterminants
2.2.1 Déterminants définis
2.2.1.1 Articles définis
2.2.1.2 Adjectifs démonstratifs
2.2.1.3 Adjectifs possessifs
2.2.2 Déterminants indéfinis
2.2.2.1 Articles et adjectifs indéfinis
2.2.2.2 Déterminants numéraux
2.2.2.3 Déterminants nominaux
2.2.2.4 Superlatifs
2.2.3 Déterminant zéro
2.3 Les modifieurs
2.4 La constante
2.5 La variation
2.5.1 Variantes lexicales
2.5.1.1 Les variantes de prépositions
2.5.1.2 Les variantes de déterminants
2.5.1.3 Les variantes de modifieurs
2.5.2 Variantes syntaxiques
2.5.2.1 La réduction de prépositions
2.5.2.2 La réduction de déterminants
2.5.2.3 La réduction de modifieurs
2.5.2.4 L‟insertion de modifieurs
2.5.3 Variantes morphologiques
2.5.4 Variantes phonologiques
2.5.5 Autres variantes
2.6 Conclusion
TROISIEME PARTIE STRUCTURE ET ANALYSE SYNTAXICO-SEMANTIQUE DES PHRASES SIMPLES A ADVERBE FIGE
Chapitre 1. Le repérage des adverbes figés de phrase
1.0 Introduction
1.1 Distinction entre adverbes figés et adverbes libres
1.1.1 Formation régulière d‟adverbes
1.1.2 Formation d‟adverbes en termes de dérivations syntaxiques
1.1.3 Formation productive d‟adverbes
1.2 Distinction entre adverbes figés et compléments prépositionnels figés des phrases simples figées
1.2.1 Critères de distinction
1.2.1.1 La présence « obligatoire » ou « facultative »
1.2.1.2 La formation d‟une « unité de sens nouvelle et imprévisible »
1.2.1.3 La pronominalisation interrogative (ou le test de la question)
1.2.1.4 Le « spectre de compatibilité »
1.2.2 Cas problématiques
1.3 Distinction entre adverbes figés et compléments prépositionnels figés des phrases simples figées à verbe support είκαη/être
Chapitre 2. La structure des phrases simples à adverbe figé
2.0 Introduction
2.1 La notion de « portée »
2.1.1 Adverbes figés portant sur un constituant de la phrase
2.1.1.1 Relations de coréférence
2.1.1.2 Contraintes de pluriel
2.1.1.3 Contraintes de temps
2.1.1.4 Portée sur la négation
2.1.1.5 Portée sur des constituants adverbiaux
2.1.2 Adverbes portant sur une phrase
2.1.2.1 Portée sur des phrases déclaratives
2.1.2.2 Portée sur des phrases interrogatives
2.1.2.3 Portée sur des phrases impératives
2.1.3 Adverbes conjonctifs
Chapitre 3. L’analyse syntaxico-sémantique des phrases simples à adverbe figé
3.0 Introduction
3.1 Les verbes supports d‟occurrence
3.2 L‟analyse de l‟adverbe figé par « introduction coréférentielle »
Chapitre 4. Description syntaxico-sémantique des adverbes de date
4.0 Introduction
4.1 Généralisation de la notion de « date » et repérage des adverbes de date
4.1.1 Les noms de temps (Ntps)
4.1.1.1 Catégorisation morphologique des noms de temps
4.1.1.2 Catégorisation syntaxico-sémantique des noms de temps
4.1.2 Les adverbes de temps (Advtps)
4.1.2.1 Catégorisation morphologique des adverbes de temps
4.1.3 Problèmes de distinction entre noms de temps et adverbes de temps
4.1.4 Adverbes de date absolue
4.2 L‟analyse des adverbes de date au moyen de noms classifieurs effaçables
4.2.1 Les verbes supports spécifiques de dates
4.3 Conclusion
QUATRIEME PARTIE CLASSIFICATION DES ADVERBES FIGES
Chapitre 1. Classification des adverbes figés
1.0 Introduction
1.1 Principes du classement
1.2 Critères de définition des classes
Chapitre 2. Représentation formalisée des classes des adverbes figés
2.0 Introduction
2.1 Principes théoriques
2.2 Organisation des tables du lexique-grammaire des adverbes figés grecs
2.2.1 Choix du prédicat verbal de la phrase élémentaire
2.3 Problèmes de classification
Chapitre 3. Les classes des adverbes (semi-)figés du grec moderne
3.0 Introduction
3.1 La classe GPADV
3.1.1 Les propriétés spécifiques de la classe GPADV
3.2 La classe GPC
3.2.1 Les propriétés spécifiques de la classe GPC
3.3 La classe GPDETC
3.3.1 Les propriétés spécifiques de la classe GPDETC
3.4 Les classes des adverbes figés à modifieur adjectival
3.4.1 La classe GPAC
3.4.1.1 Les propriétés spécifiques de la classe GPAC
3.4.2 La classe GPCA
3.4.2.1 Les propriétés spécifiques de la classe GPCA
3.5 La classe GPCONJ
3.5.1 Les propriétés spécifiques de la classe GPCONJ
3.6 Les classes des adverbes figés à modifieur-complément de nom
3.6.1 La classe GPCDC
3.6.1.1 Les propriétés spécifiques de la classe GPCDC
3.6.2 La classe GPCPC
3.6.2.1 Les propriétés spécifiques de la classe GPCPC
3.6.3 La classe GPCDN
3.6.3.1 Les propriétés spécifiques de la classe GPCDN
3.6.4 La classe GPCPN
3.6.4.1 Les propriétés spécifiques de la classe GPCPN
3.7 La classe GPV
3.7.1 Les propriétés spécifiques de la classe GPV
3.8 La classe GPF
3.8.1 Les propriétés spécifiques de la classe GPF
3.9 Les classes des adverbes figés comparatifs
3.9.1 La classe GPECO
3.9.2 La classe GPVCO
3.9.3 La classe GPPCO
3.10 La classe GPJC
3.10.1 Les propriétés spécifiques de la classe GPJC
3.11 Cas problématiques
3.12 Conclusion
CINQUIEME PARTIE TRAITEMENT AUTOMATIQUE
Chapitre 1. L’analyse automatique des textes grecs
1.0 Introduction
1.1 L‟analyse automatique des textes grecs
1.2 Reconnaissance lexicale des expressions figées lors de l‟analyse automatique
1.3 Reconnaissance lexicale automatique des adverbes (semi-)figés grecs : Problèmes linguistiques
1.3.1 Problèmes de variantes internes à l‟adverbe
1.3.2 Problèmes de variables
1.3.3 Problèmes de formes discontinues
1.3.4 Problèmes d‟insertions d‟éléments divers
1.3.5 Problèmes de coordination et de juxtaposition
1.4 Méthodes de reconnaissance lexicale automatique des expressions figées
1.5 Reconnaissance lexicale automatique des adverbes (semi-)figés grecs : Solutions adoptées et limites
1.5.1 Application de dictionnaires électroniques morphologiques
1.5.1.1 Organisation de dictionnaires électroniques morphologiques
1.5.1.2 Description du dictionnaire électronique morphologique des adverbes grecs
1.5.1.3 Le dictionnaire des adverbes simples libres du grec
1.5.1.4 Le dictionnaire des adverbes figés (simples et composés) du grec
1.5.2 Construction des grammaires locales
1.5.2.1 La grammaire locale des expressions de date du grec
1.5.3 Conversion automatique des tables du lexique-grammaire en graphes d‟automates à états finis récursifs
1.5.3.1 Les tables du lexique-grammaire –Rappel
1.5.3.2 Les graphes paramétrés
1.5.3.3 Conversion automatique des tables en grammaires
1.5.3.4 Application aux adverbes figés comparatifs
1.5.4 Autres perspectives
1.6 Attribution automatique de l‟étiquette « ADV » aux formes (semi-)figées reconnues : Problèmes et utilité des informations fournies par la description dans les tables du lexique-grammaire
1.6.1 La notion d‟« ambiguïté »
1.6.1.1 Ambiguïtés lexicales (ou morphologiques)
1.6.1.2 Ambiguïtés syntaxiques
1.6.1.3 Ambiguïtés contextuelles
1.7 Conclusion
Conclusion
Bibliographie
Télécharger le rapport complet