PROPITHECUS EDWARDSI
Morphologie Le Propithecus edwardsi est le plus grand lémurien malgache après l’Indri indri ; il a une queue longue mesurant 55 cm et un corps entre 45 à 52 cm. Le poids est compris entre 5 à 6,5kg en moyenne (ANDRIAHOLINIRINA, 2006) (1). Il a un corps assez grand pour une longue queue et les jambes sont relativement plus longues que le tronc et le bras. Le pelage doux et dense est de couleur noire et blanche du premier coup d’œil : le corps et la queue sont brun foncé chocolaté, le Propithecus edwardsi a aussi une couleur blanche au ventre. Les yeux sont rouge-orange, le visage est glabre de couleur grise au noire, à la base de la queue on trouve un secteur mince foncé en bas de l’épine (GARBUTT, 2007) (5), les oreilles sont à peine discernables au-dessus de la fourrure foncée de la tête. Autrement-dit, le dos, les épaules, la nuque, la tête est noire avec une teinte plus ou moins brune ; aussi les pieds et les mains, les membres postérieurs, la zone pelvienne, la queue sont aussi de couleur noire ; Par contre le ventre est de couleur blanche brunâtre. La tête est très mobile accompagnée d’une posture verticale. Il est quadrupède, sauteur vertical mais rarement il progresse par brachiation. Selon la liste rouge de l’IUCN la plus récente, le Propithecus edwardsi est classé en «danger» (MITTERMEIER et col, 2006) (25).
Régime alimentaire Le Propithecus edwardsi est connu comme mangeur de graines. Le régime alimentaire de Propithecus edwardsi est composé de feuilles, de fruits, de fleurs et de graines mais ce régime change selon les saisons, les Propithecus edwardsi sont des animaux qui préfèrent les fruits et les graines quand ils sont disponibles et les feuilles seulement quand ils ne le sont pas (HEMINGWAY, 1998) (12).Une douzaine d’espèces de plantes sont prélevées par cette espèce chaque jour.
Activité sociale Propithecus edwardsi se déplace verticalement en sautant d’un arbre à l’autre (RANDRIANASY, 2008) (39) et vit par groupe de 3 à 9 individus ; il possède des activités sociales très diversifiées. Il se déplace à l’intérieur même de son territoire pour chercher les nourritures et en même temps pour marquer son territoire. Leurs activités sociales ne sont pas très différentes de celles des autres lémuriens : le marquage de territoire par le coude et l’appareil génital, le toilettage ensemble ou seul, le jeu, l’agression, la vocalisation.Le mâle, qui est l’auteur de la reproduction, peut dormir avec la femelle responsable de la progéniture ou avec un autre mâle (WRIGHT, 1996) (56).
Structure sociale Le Propithecus edwardsi vit en groupe de 3 à 9 individus ; son territoire varie entre 30 et 55ha (SUMMER, en cours de publication, 2006 ; WRIGHT, 1996) (56) et entre 20 et 30ha pour MITTERMEIER en 1994 (27). Un groupe est composé d’une femelle qui est le chef du groupe, des mâles, des enfants et parfois des subadultes. En général, le groupe est composé d’un couple d’adultes et de 1 ou 3 jeunes d’âges différents ou 1 à 3 femelles et 1 à 2 mâles: ce sont des groupes multimâles et multifemelles (JOLLY, 1994) (18). Ils sont diurnes, ce sont des espèces monomorphiques, c’est-à-dire il n’y a pas de différence entre mâle et femelle. Quand le subadulte femelle arrive à l’âge de se reproduire, le chef de groupe agresse ce dernier car elle veut le mâle à elle toute seule même si l’un d’entre eux sera le père du petit. Les mâles du groupe ne défendent pas les petits en bas âge et l’infanticide existe dans cette espèce. La densité change suivant l’habitat et l’effet de la pression de chasse. Dans le parc de Ranomafana, les densités sont autour de 8 individus/km², mais dans le Sud du secteur du parc ceci descend jusqu’à 3 individus/km² (GARBUTT, 2007) (7). Le bébé Propithecus edwardsi s’accroche au ventre de sa mère jusqu’à l’âge de 3 à 4 semaines mais à partir de son deuxième mois il commence à s’en détacher et se déplace d’un individu à un autre.
Reproduction L’accouplement se fait durant le mois de décembre avec une gestation de 6 mois (176 jours). La mise bas d’un bébé qui se fait une fois par an s’effectue aux mois de juin et juillet. Le sevrage a lieu 6 mois après, en novembre et décembre. Le femelle doit atteindre 4 ans pour donner naissance à un bébé (MEYERS et WRIGHT, 1993 ; WRIGHT, 1986) (24, 53), et le mâle n’est en état de se reproduire qu’à l’âge de 5 ans (WRIGHT, 1986) (53). L’intervalle de naissance est de 2 ans, la durée de vie de cette espèce est de 20 ans environ (WRIGHT, 1996) (54).
Vocalisation Le Propithecus edwardsi possède plusieurs cris tels que les cris d’alarme quand ils se sentent menacés par des intrus ou des prédateurs, quand ils ne se sentent pas en sécurité pour prévenir tous les membres du groupe. Quand ils sont séparés du groupe ou perdus ils ont un cri de cohésion pour chercher les autres et garder le contact. Quand ils sont surpris ils ont un autre type de cris : cris de frayeur (PETTER et CHARLES, 1979) (31). Ces différents cris ont le même but : avoir le contact avec les membres du groupe.
Prédateurs Le plus grand prédateur terrestre des primates est le Cryptoprocta ferox (viro ou Fossa). Mais, il y a aussi d’autres prédateurs terrestres tels que les Sanziniamadagascarienscis (Boa), Fossa fossana, Galidia elegans (Vontsira), Galidictus fasciata, Eupleres goudoti. Il existe aussi des prédateurs aériens : Eutriorchis astur (Fandrasalambo), Accipiter henstii (Hekena), Buteo brachypterus (Hindry), Polyboroides radiatus (Fihiaka), Tyto alba, Asio madagascariensis. Pour le parc national de Ranomafana, les prédateurs de lémuriens sont 2 espèces de viveridae (Galidia elegans, Cryptoprocta ferox) et 2 espèces d’oiseaux rapaces (Accipiter henstii, Polyboroides radiatus) (KARPANTY et WRIGHT, 2006) (19). La prédation, particulièrement par le Cryptoprocta ferox, est une cause significative de mortalité, mais quelques pertes infantiles sont également attribuables à l’infanticide par des Propithecus edwardsi masculins indépendants (MITTERMEIER, 2006) (25). Le taux annuel de la mortalité infantile est de 50%.
ACTIVITES DE PROPITHECUS EDWARDSI
Pour les activités globales de Propithecus edwardsi, les activités majeures (alimentation, repos, affiliation) sont les activités importantes pendant la journée et qui nécessitent beaucoup de temps. Les activités mineures (marquage de territoire, sommeil, agression, vocalisation, déplacement et le reste) sont aussi nécessaires pour les activités journalières mais les temps consacrés à ces activités sont très faibles. Il est à noter que le sommeil en question est celui de la journée car on arrête le suivi des animaux à partir de 5h de l’après-midi. Les activités peuvent varier avec la saison et l’année. GARBUTT a confirmé en1999(4) que les activités sont reliées à la disponibilité des aliments et peuvent varier avec la saison. Le repos occupe beaucoup de temps pendant la journée du Propithecus edwardsi (30.05% pour Talatakely et 34.55% pour Sakaroa). Alors, le groupe de Sakaroa a une fréquence supérieure à celle de Talatakely. Les causes sont diverses telles que la capture du groupe de Talatakely, la perte de l’animal et la séparation de ce groupe. La prédominance de ce repos est peut-être due à l’effet de l’anesthésie pendant la capture, cette espèce est capturée au moins une année sur deux pour effectuer différentes études (RAHALINARIVO, 2007) (34).La prédominance du repos est naturelle chez les Primates car ils aiment beaucoup se reposer. L’Avahi laniger passe une grande partie de son temps à se reposer comparée aux Indriidae diurnes. L’activité repos très marquée ressemble à celle de Varecia variegata variegata qui atteint 72% de son budget temps au total. Le repos de Trachypithecus francoisi (famille Cercopithecidae) est de 69.1%, pour Rhinopithecus bieti (Pygathrix) elle est de 39% (RAZAFIMANDRANTO (2005) (45), ZAONARIVELO (1999) (56), LONG (1994) (21)). Cette inactivité est probablement une stratégie de conservation d’énergie à cause de la fatigue car ils dépensent beaucoup d’énergie pour se déplacer. Le repos semble être une activité nécessaire pour conserver de l’énergie lorsque la nourriture préférée est insuffisante. La différence de la fréquence de l’alimentation qui est supérieure au repos pour le groupe Talatakely est négligeable (30.45% contre 30.05%). Pour les deux groupes la fréquence est 31.40% (voir annexe N°4). L’Hapalémur doré à une fréquence de repos élevée parmi les 3 espèces 73% contre 57% chez le petit Hapalémur et 52% chez le grand hapalémur (RAHALINARIVO, 2007) (34), de même pour le cas de Varecia variegata variegata de Manombo quels que soient les sites : perturbés ou non, le repos est prédominant (ZAONARIVELO, 1999) (56). Donc, le repos est indépendant du site ou du territoire, il n’y a pas de relation entre l’habitat et le repos. Le taux élevé du repos serait dû au déplacement rapide de l’animal. Pour l’alimentation, l’excès en taux d’alimentation est identique chez les espèces diurnes. Selon RASOARIVELO (1997) (41), le type d’activité « nourriture » domine la journée du groupe de lémuriens habitué aux visiteurs et le type d’activité « repos » pour celui de lémuriens sauvages. Pour notre cas, nos conclusions sont différentes. Ainsi, le groupe de Sakaroa est avantageux sur le domaine d’alimentation parce que 32.39% de leur temps sont consacrés pour se nourrir contre 30.45% pour le groupe de Talalatakely. Les causes de cet avantage sont les mêmes que le repos : la perte et la capture de groupe de Talatakely et la séparation de ce groupe même. La qualité de la forêt est une des causes de cet avantage, comme Sakaroa est une forêt semi-dégradée et Talatakely est une forêt dégradée ; Sakaroa a des avantages de nourriture car plus l’habitat est perturbé plus la nourriture est difficile à trouver et insuffisante. Les comportements de Propithecus edwardsi dans les deux sites, perturbé et non perturbé, ne sont pas semblables, cela dépend de la quantité et de la qualité des espèces végétales consommées. C’es-à-dire de la disponibilité alimentaire. Pour l’affiliation, c’est le contraire des deux activités précédentes. Cette fois-ci c’est le groupe de Talatakely qui a l’avantage même s’il est très faible et ou négligeable. Le groupe de Talatakely a un pourcentage supérieur à celui du groupe de Sakaroa (25.91% contre 25.51%). Pour le toilettage qui est inclus dans cette partie, les Propithecus edwardsi le pratiquent seul ou en groupe au repos, ils ont besoin d’une position stable et équilibrée. L’auto-toilettage s’accomplit au réveil et au coucher, c’est vraiment un toilettage ; il est pratiqué pour nettoyer le pelage. Le toilettage en groupe, se déroule surtout pendant le repos et avant le sommeil, et sert à raffermir les liens sociaux. Il peut être mené longuement quand les membres du groupe sont relativement nombreux, comme le groupe de Talatakely ; ou assez brièvement quand ils sont relativement peu nombreux, comme le groupe de Sakaroa. Le jeu est parfois individuel, sauf pour une mère et son enfant. Les activités journalières dépendent du temps (météo) et de la température du jour. La preuve est que le toilettage en cours de journée est fréquent durant les mauvais temps, par contre l’alimentation est importante durant les beaux temps. Les animaux ont froid pendant la pluie car ils n’ont pas d’abris pour se réfugier, leurs seules sources de chaleurs sont les toilettages. Le déplacement est une autre source de chaleur mais la présence de la pluie les empêche de se déplacer. Ils ont froid et peur car les troncs d’arbre sont glissants et lisses. Les autres activités, à part les trois cités ci-dessus, ont des taux très faibles. Elles sont indispensables pour compléter l’alimentation, le repos et l’affiliation. Le marquage de territoire, le déplacement, la vocalisation sont des activités complémentaires. Pour ces autres activités, c’est le déplacement qui occupe une place importante, il est utilisé pour la recherche de nourriture. Le déplacement peut être aussi la réponse directe à la distribution spatiale des aliments parce que plus la nourriture est insuffisant plus l’animal se déplace pour en chercher. RAZAFIMANDRANTO, (2005) (45), a pu remarquer que l’activité déplacement occupe une grande partie du temps d’Avahi laniger consacré surtout à la recherche de la nourriture. D’après DUNBAR (1988) (2), quelques espèces de primates adoptent une stratégie de conservation d’énergie en se déplaçant à courtes distances et en se nourrissant de très peu de variétés de plante. RATELOLAHY (2002) (43) a remarqué que le Prolemur simus se déplace très peu à cause du manque de variabilité de leur nourriture. L’autre raison de ce déplacement est pour fuir les prédateurs car la prédation est élevée si la nourriture est faible. Ainsi, plus un site est dégradé, plus la quantité de nourriture est faible, plus les prédateurs cherchent à manger et plus l’espèce ne se sent pas en sécurité. Le faible taux de déplacement est dû à la pluie car les Propithecus edwardsi ne bougent pas beaucoup pendant les mauvais temps, ils en profitent pour faire le toilettage. Le taux des activités sociales est très bas par rapport aux autres activités pour Propithecus edwardsi. RICHARD et HEIMBUCH (1975) (46), POLLOCK (1979a) (33), ontpu remarquer que chez Propithecus verreauxi et Indri indri, la fréquence des interactions sociales est aussi basse. La forme et l’intensité de ces interactions pourraient dépendre aussi de la taille et de la composition de chaque groupe, il est probable que les interactions sont plus fréquentes dans un grand groupe que dans un petit groupe (RANDRIAMANALINA, 1996) (37). Dans les activités sociales, pour l’affiliation, c’est le toilettage qui domine. Le toilettage est une activité pour montrer de l’affection envers un autre individu et pour entretenir les relations sociales. En plus, le toilettage peut s’effectuer entre adultes ou entre jeunes ou même entre jeune et adulte et entre adulte et bébé. Les toilettages contribuent au développement et à la maintenance de la relation sociale incluant tous ceux qui favorisent l’alliance chez plusieurs primates. Alors, chacun doit avoir une chance de recevoir un toilettage de la part d’un autre. Selon RATELOLAHY (2002) (43), les femelles et les bébés ont émis et ont reçu plus de toilettages que les autres membres du groupe. Cette différence peut être due à l’affection et à l’amour maternel. Comme les deux groupes sont presque de même taille, les proportions des interactions sociales sont presque les mêmes. Par ailleurs, les pourcentages, pour le groupe de Talatakely et ceux du groupe de Sakaroa sont respectivement les suivants : affiliations25.91% contre 25.51%, marquage de territoire 0.07% contre 0.07%, vocalisation 0.17% contre 0.09%, et l’agression 0.03% contre 0.03%. La vocalisation est pratiquée seulement au moment de l’apparition des prédateurs terrestres c’est pourquoi son taux journalier est très faible ou même nul. De même pour le marquage de territoire, au moment où ils se sentent en danger, ce sont les femelles qui font le marquage en premier quand elles ont les pressentiments qu’il y a des intrus. Les mâles effacent tout de suite les marques déposées par les femelles et ils font leurs propres marquages. Sinon, les mâles des autres groupes s’introduisent dans le groupe parce qu’ils pensent qu’il n’ya pas de mâle dans ce groupe si ce sont les femelles seulement qui laissent leurs parfums. Le perdu et hors vue lors de la collecte de données signifient la séparation d’individus du groupe. Pour les deux groupes, ils ont tous les deux leurs propres heures pour ces sortes de comportements journaliers : l’un a son sommet au début de l’après-midi et l’autre a le sien à la deuxième heure de l’après-midi. Ainsi, dans le groupe de Talatakely, la séparation du groupe atteint son sommet entre 13h à 15h avec un pourcentage de 24.16% et elle a une grande proportion (supérieure à 10%) entre 13h à 16h. Par contre, le groupe de Sakaroa, c’est entre 14h à 15h que la séparation du groupe atteint son pic (22.22%) et elle a une grande proportion (supérieure à 10%) entre 9h à15h. Ce dernier groupe a un vaste temps pour se séparer par rapport au groupe de Talatakely. La question se pose alors : pour quelles raisons les individus dans le groupe se séparent ? Pour avoir une réponse à cette question, nous allons essayer de voir les temps alloués aux autres activités. Concernant l’activité « sommeil », elle est de très faible proportion pour les deux groupes avec les valeurs respectives : 0.00% et 1.18%. Ainsi, la séparation du groupe n’a pas pour cause le besoin de sommeil ni d’autres car en même temps, les deux groupes pratiquent autres activités. Cela peut être dû aux perturbations de leur habitat (cyclone, touristes), en effet durant notre étude sur terrain nous avons remarqué que les touristes sifflaient et donnaient des nourritures aux animaux du parc. Il se peut aussi que c’est à cause des prédateurs car la séparation du groupe est le fruit du déplacement rapide de chaque individu dans différentes directions. C’est pourquoi, HALDIK et CHARLES (1974) (8), OATES (1977) (29), SMITH (1977) (49), SUSSMAN (1997) (51) ont pu conclure que le groupe de grande taille consacre beaucoup de temps à chercher de la nourriture, ce qui augmente ainsi leurs activités « alimentation et déplacement ». C’est pourquoi la proportion de déplacement est de 8.33% pour le groupe de Talatakely avec une taille de 5 individus et 1.66% pour le groupe de Sakaroa avec une taille de 3 individus. Les autres raisons de la séparation peuvent être dues au changement météorologique. Ces causent peuvent bien influencer les changements de comportement des Propithecus edwardsi et la séparation du groupe.
MODE D’ALIMENTATION
Le résultat de cette analyse (façon de prendre l’aliment) est supérieur à 96% pour la bouche et inférieur à 4% pour la main. Donc, l’animal utilise la bouche pour prendre lanourriture, c’est rare qu’il utilise sa main, cela est dû à l’indisponibilité de la main. Cette dernière est utilisée tous les temps pour le déplacement et pour s’agripper à une branche afin d’assurer l’équilibre. Le déplacement de Propithecus edwardsi est le saut vertical et l’accrochage, parfois la suspension (MITTERMEIER et al, 1994) (26). Comme le Propithecus edwardsi est un sauteur vertical, les membres sont beaucoup plus utiles pour s’accrocher à un support. L’insuffisance et ou même l’absence des recherches sur la manière de prendre l’aliment chez le Propithecus edwardsi, est un problème dans ce travail. Ainsi, nous avons utilisé seulement nos résultats de terrains. Propithecus edwardsi aime se suspendre quand il prend les nourritures, la suspension par les membres postérieurs est nécessaire pour avoir les aliments difficiles à atteindre par la bouche. Le Propithecus edwardsi se suspend souvent par ses membres postérieurs tout en cherchant sa nourriture (MITTERMEIER et al, 1994) (26). Comme la plupart des primates sauteurs verticaux qui utilisent les membres pour se déplacer, le Propithecus edwardsi utilise les membres postérieurs ainsi que les membres antérieurs. C’est pour cette raison que Propithecus edwardsi utilise la bouche pour prendre de la nourriture.
RECOMMANDATIONS
Durant notre travail dans le Parc National de Ranomafana, nous avons remarqué quelques problèmes à l’intérieur de ce domaine. Nous proposons quelques recommandations pour le bien et la protection de la biodiversité.
Amplifier l’éducation environnementale dans les villages autour du Parc afin de sensibiliser la population de l’importance de la forêt et de chaque espèce endémique malgache sur leur vie et leur économie.
Intensifier la formation concernant la biodiversité et créer un club d’école verte dans les villages entourant le parc et au sein des écoles, collèges, lycées, et même universités ou instituts.
Bien séparer le site touristique et les sites de recherches pour limiter les dégâts sur la Biodiversité. Imposer le silence dans les sites touristiques.
Etablir la cartographie du site de Sakaroa afin de renouveler les circuits (trails) pour faciliter les études à l’intérieur du site.
Etudier la cohabitation des espèces et des prédateurs afin de sauvegarder les lémuriens.
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Table des matières
INTRODUCTION
Chapitre I : PRESENTATION DU SITE D’ETUDE
I-CONTEXTE GEOGRAPHIQUE ET PHYSIQUE
I.1 SITE D’ETUDE
I.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
I.3 CONTEXTE PHYSIQUE
I.3.1 TEMPERATURE
I.3.2 PLUVIOMETRIE
I.3.3 HUMIDITE
I.3.4 CLIMAT
I.3.5 RELIEF ET HYDROGRAPHIE
I.3.6 PEDOLOGIE
II- HISTORIQUE DU PARC
II.1- AVANT LA CREATION DU PARC
II.-2 APRES LA CREATION DU PARC
III-CONTEXTE BIOTIQUE
III.1 FLORE
III.1.1-DIFFERENTS SECTEURS DU PARC
III.1.2-TYPES DE VEGETATIONS ET ECOSYSTEME
III.2 FAUNE
III.2.1-MAMMIFERES
III.2.2-OISEAUX
III.2.3-REPTILES
III.2.4- AMPHIBIENS
III.2.5- POISSONS
III.2.6- AUTRES COMPOSANTS
IV-CONTEXTE HUMAIN
IV.1 IDENTITE DE .LA POPULATION DE RANOMAFANA
IV.2 PRINCIPALES ACTIVITES
IV.3 PRELEVEMENTS DES RESSOURCES NATURELLES
Chapitre II : METHODOLOGIE
I-MATERIELS
I-1 CHOIX DU SITE
I.2 MATERIEL BIOLOGIQUE
I-2.1.PROPITHECUS EDWARDSI
I.2.1.1 Morphologie
I-2.1.2 Régime alimentaire
I-2.1.3 Activité sociale
I-2.1.4 Structure sociale
I-2.1.5 Reproduction
I-2.1.6 Vocalisation
I-2.1.7 Prédateurs
I-2.2 CHOIX DU GROUPE
I-2.3-POSITION SYSTEMATIQUE
I-2.4AIRE DE DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE
I.3 MATERIELSPHYSIQUES
II-METHODES
II.1 METHODES SUR TERRAINS
II-1.1 SCAN SAMPLING (Altman 1974)
II-1.2.PERIODE DE L’ETUDE
II-1.3.DELIMITATION DE LA FORET
II-1.4.ENQUETE ETHNOECOLOGIQUE
II-2 TRAITEMENTS DES DONNEES
II-3 ANALYSE DES DONNEES
II-3.1.PARAMETRES DE DISTRIBUTION
II-3.1.1 MOYENNE
II-3.1.2.ECART-TYPE
II-3.1.3.VARIANCE
II-3.2.TESTS
II-3.2.1.POURCENTAGE
II-3.2.2.TEST DE PEARSON
II-3.2.3.TEST DE FISHER-SNEIDECOR (TEST-F)
II-3.2.4.TEST DE STUDENT (T-TEST)
II-3.2.5.CORRELATION
Chapitre III : RESULTATS ET INTERPRETATIONS
I- ACTIVITES GENERALES DES DEUX GROUPES
I-1.REPARTITION DES ACTIVITES JOURNALIERES DES DEUX GROUPES
II- ACTIVITES JOURNALIERES DES DEUX GROUPES
II-1 ETUDE DE POURCENTAGE
II-2 TEST DE CORRELATION
III- DISPONIBILITES ALIMENTAIRES SUR LE TERRITOIRE DESDEUX GROUPES
III-1 ETUDE DE POURCENTAGE
III-2 TEST 2
IV- TYPE D’ALIMENTATION DES DEUX GROUPES
IV-1 ETUDE DE POURCENTAGE
IV-2 TEST t
V- MODE D’ALIMENTATION
VI- TYPES D’ALIMENT (par espece)
VI-1.Groupe Talatakely
VI-2.Groupe Sakaroa
Chapitre IV : DISCUSSION ET RECOMMANDATION
I-DISCUSSION
I-1 Activités de Propithecus edwardsi
I-2 Alimentation du propithecus edwardsi
I-3 Les espèces et familles de plantes consommées par le propithecus edwardsi
I-4 Mode d’alimentation
II- RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
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