La batterie
La batterie est la source d’énergie électrique, elle fournit l’électricité nécessaire pour évaporer le eliquide.
Ils existent différents modèles de batteries. La majorité d’entre elles sont des batteries Lithium-Ion rechargeables. Toutes sont équipées d’un interrupteur, communément appelé le « switch ». Ce switch permet d’alimenter la résistance en électricité lorsqu’on appuie dessus.
La capacité d’une batterie est exprimée en mA/h (milliampères par heure). On trouvera des batteries de 650 mAh, 900, 1300, 2200 mAh ….
Plus la capacité en mAh sera importante plus l’autonomie sera grande.
En général, une batterie du modèle de base de cigarette électronique (Type Ego) ayant 650 mAh de capacité, correspondra à une autonomie équivalente à 10 cigarettes classiques. Il faudra ensuite la recharger pendant 2 heures.
Il est donc important de connaitre sa consommation de tabac avant de choisir sa batterie. Par exemple, pour une consommation d’un paquet de cigarette par jour, une batterie de 650 mAh ne sera pas suffisante.
Disponibles en différentes tailles et formes, les batteries les plus plébiscitées aujourd’hui par les vapoteurs sont les Box. De forme rectangulaire, elles disposent d’une grande autonomie et apportent un véritable confort.
Cigarettes électroniques jetables
Avec un marché en nette baisse, les cigarettes électroniques jetables tendent à se rapprocher le plus possible d’une cigarette traditionnelle. Elles ne nécessitent aucun montage, branchement ou entretien.
Elles contiennent environ 400 bouffées, soit l’équivalent d’un paquet de cigarette.
Du fait de leur faible rendu en vapeur, et de l’absence de vertu écologique ou économique, elles ne rencontrent pas un vrai succès auprès des utilisateurs. On va leur préférer les cigarettes électroniques rechargeables.
En effet ce type de modèle n’est quasiment plus retrouvé dans les magasins spécialisés, elles sont présentes essentiellement dans les bureaux de tabac.
Cigarettes électroniques rechargeables
Ce sont les cigarettes électroniques les plus utilisées actuellement. Elles permettent de recharger la batterie, de changer la résistance et de réapprovisionner le réservoir. Il en existe de multiples modèles (Figure 9) aux performances et à l’esthétique variables. Elles sont plus volumineuses que les jetables mais elles offrent un meilleur rendu des saveurs d’e-liquide et une plus grande autonomie.
Décomposition et anatomie du e-liquide
L’e-liquide est composé à 95% de propylène glycol et de glycérine végétale à proportion variable selon les e-liquides. Le reste des ingrédients est composé d’arômes, nicotine, alcool, eau, colorants, conservateurs et additifs.
Propylène glycol
Connu également sous le nom de propane 1-2 diol, le propylène glycol (PG) est un liquide obtenu par chimiosynthèse. En effet, il n’existe pas de source naturelle pour ce liquide qui est incolore, pratiquement inodore et avec une discrète saveur sucrée. Particulièrement avide d’eau, il est visqueux.
Il est important à savoir que ce liquide est modérément inflammable. En effet, ses vapeurs peuvent produire avec l’air des mélanges explosifs. Une étincelle peut enflammer ce liquide dès 99°c. Cependant, à température ambiante, il est peu volatile. Il se vaporise rapidement entre 60°c et 100°c. Il bout à 188°c.
Son utilisation
Avec une production industrielle importante (environ 600 000 tonnes par an), la Chine étant le principal producteur, le PG est essentiellement utilisé dans la fabrication des plastiques, peintures et vernis.
Mais ce n’est pas sa seule utilisation, il est utilisé comme agent humectant pour préserver l’humidité du tabac et éviter le dessèchement des cigarettes classiques.
Dans l’industrie pharmaceutique, grâce à ses propriétés (de viscosité, d’hydratation et de solvant), il est un excipient essentiel dans les sirops, pommades, solutions nasales et collyres.
Il est également le solvant de nombreux médicaments intra-veineux.
Nous l’avons également tous rencontré lors de spectacle, concert ou en discothèque avec la production de fumée artificielle.
Sous son nom E 1520 , il est un additif alimentaire autorisé à la dose d’1g/kg d’aliment. Humidifiant, il évite la déshydratation des pains tranchés et des pâtisseries. Ses propriétés émulsifiante, liante et épaississante font de lui un additif intéressant pour les sauces, entremets et crèmes. C’est également un solvant de colorants et d’arômes alimentaires.
Il permet aussi de garder un taux très bas d’hygrométrie de l’air pour la conservation des produits secs.
La Food and Drug Administration américaine (FDA) autorise son usage alimentaire depuis 1981, elle limite à 2% sa concentration dans la plupart des produits, à 2,5% dans les produits lactés congelés et à 5% dans les boissons alcoolisées.
Parallèlement, il a un atout étonnant, les aérosols de PG ont un puissant pouvoir antibactérien et antiviral.
La vapeur est l’état le plus efficace pour la désinfection de l’air, en pénétrant les germes atmosphériques. Paradoxalement, des germes dans du PG gardent leur virulence et leur vitalité.
L’effet augmente avec la température qui augmente la tension de vapeur du PG.
Nicotine et son absorption
Les taux de nicotine des e-liquides sont exprimés en mg/mL. Les dosages en France vont habituellement de 3 à 18 mg/mL selon les fabricants. Les dosages supérieurs à 20 mg/mL sont interdits en France.
Les fabricants utilisent de la nicotine naturelle, extraite des plants de tabac.
L’absorption de nicotine est variable en fonction des e-liquides et des modèles cigarettes électroniques. Dans une étude, on observe de la concentration de nicotine vaporisée avant et après 300 bouffées varie en fonction de la marque des e-liquides.
On observe également que les modèles les plus récents de cigarettes électroniques sont plus performants pour délivrer la nicotine contenue dans les e-liquides.
L’inhalation de nicotine est moins efficace par la vaporisation d’e-liquide que par la combustion d’une cigarette.
Cependant, en fonction du taux de nicotine du e-liquide et de du modèle d’e-cigarette, la délivrance de nicotine est comparable voire supérieure à celle d’une cigarette classique avec untaux de rétention systémique similaire.
Arômes et leur impact
Il est difficile à quantifier de manière exact le nombre d’arômes disponibles dans les e-liquides. En réalisant un aperçu des différents sites commerciaux, il s’élève à plusieurs centaines voire milliers.
Ils représentent en moyenne 10% d’un e-liquide.
Les plus convoités étant ceux du tabac, mais il en existe à la menthe, aux goûts de fruits ou de plus surprenants (mojito, tarte aux fraises, cappuccino, pain grillé, bonbons …).
Ce sont des arômes alimentaires qui sont utilisés :
– Les arômes naturels, obtenus à partir de matières premières d’origine animale ou végétale.
– Les arômes artificiels, résultant de synthèse chimique.
Reconnus inoffensifs en ingestion, il y a très peu d’études évaluant le risque lors de l’inhalation d’arômes.
Par exemple, la diacétine (interdite en France depuis 2016), cet arôme de beurre est autorisé à l’ingestion mais responsable en inhalation de bronchiolites oblitérantes et pourrait aussi être un facteur de développement de maladies neuro-dégénératives (type Alzheimer).
Alcool et eau
La combinaison alcool-eau dépasse rarement 5%. Certains e-liquides utilisent de l’alcool éthylique comme solvant d’arômes et fluidifiant. Il amplifie également la sensation de throat hit.
L’eau est présente pour fluidifier le mélange et favoriser la vaporisation.
Impuretés
Bien qu’en évolution et nette diminution, avec l’apparition d’organisme de certification d’e-liquide, plusieurs impuretés ont été retrouvé :
– Des produits proches de la nicotine avec l’anatabine, la norcotine et l’anabasine. Provenant de l’extraction de nicotine des feuilles de tabac. Une nicotine certifiée pure peut en contenir jusqu’à 1%.
– Des traces de nitrosamines, principaux cancérigènes du tabac, mais à des doses 500 fois inférieures à celles du tabac.
– Des métaux (fer, aluminium, cuivre et zinc) provenant des matériaux des cigarettes électroniques.
Comme le précise la Food Drug Administration (FDA) : les processus de contrôle actuels sont plus spécifiques et limitent les impuretés des e-liquides.
Sur les voies aériennes inférieures
Les vapoteurs rapportent plusieurs effets bénéfiques :
– Réduction de la toux grasse bronchique (souvent après une phase d’augmentation lors de l’arrêt du tabac).
– Réduction des expectorations.
– Amélioration de la respiration et de la capacité respiratoire.
Cependant, une baisse de la capacité pulmonaire chez l’utilisateur d’e-cig a été quantifiée, mais elle est nettement moins importante qu’avec la fumée de cigarette. En moyenne, on mesure une baisse du VEMS/CV de 7,2% chez le fumeur de tabac et de 3% chez l’utilisateur de cigarette électronique.
A ce jour, deux cas de pneumonies lipidiques ont été rapportés dans la littérature.
Par conséquent, il ne faut jamais ajouter d’huiles parfumées dans l’e-liquide.
Sur le système cardio-vasculaire
Du fait de l’absence de combustion, de monoxyde de carbone (CO) et de particules fines solides dans la circulation sanguine, peu d’effets cardiaques sont attendus en ce qui concerne l’utilisation d’ecigarette. Seuls les effets vasomoteurs secondaires à la nicotine pourrait avoir un tel effet.
Les cigarettes classiques provoquent une aggravation de l’athérosclérose d’installation lente et une augmentation du risque de spasme et de thrombose. A ce jour, il n’y a pas de données concernant le risque éventuel de thrombose lié à la cigarette électronique.
Une petite étude en Pologne montre une montée de la pression diastolique (environ 4%) et une accélération du rythme cardiaque, mais ces signes sont bien moindres qu’avec la cigarette classique.
Selon une étude de Farsalinos, l’exposition à des aérosols d’e-cigarette aurait très peu d’effets sur des cultures de cellules cardiaques, contrairement à la fumée de tabac.
En attendant les résultats d’autres études, les évènements cardiaques secondaires au vapotage semble infimes par rapport à ceux du tabac.
Sur le cerveau
En l’absence de monoxyde de carbone, la vapeur d’e-cigarette n’a pas d’impact direct sur l’oxygénation du cerveau.
On peut retrouver des effets secondaires à type de vertiges, céphalées et nausées lors d’un surdosage en nicotine ou une vapeur trop dense.
On a également vu précédemment que l’exposition à de fortes doses de propylène glycol peut provoquer des manifestations d’ébriété.
Il n’y a pas de données disponibles sur le risque d’accident vasculaire cérébral secondaire au vapotage, mais on peut présumer qu’il est moins important qu’avec le tabac.
Du point de vue psychiatrique, sur une population de patients schizophréniques, l’utilisation de l’ecigarette n’a pas montré de recrudescence de cette pathologie.
On peut observer, après l’arrêt du tabac, une augmentation des concentrations sériques de certains médicaments (clozapine, olanzapine, imipramine, clomipramine, fluvoxamine). L’utilisation de tabac pouvant altérer l’absorption de ces médicaments.
Sur la grossesse
Aucune étude n’est disponible à ce jour.
Cependant, par rapport au tabac, l’e-cigarette n’apporte pas de quantité significative de cancérogènes, de microparticules ou de monoxyde de carbone, trois substances particulièrement nocives pour le fœtus.
L’apport de nicotine n’est pas plus important qu’avec la cigarette, mais la vapeur apporte des substances potentiellement irritantes dont on ne sait pas si elles sont plus ou moins toxiques chez la femme enceinte.
Donc devant cette absence de données tranchantes, tous les professionnels de santé doivent souligner l’ignorance dans laquelle ils se trouvent devant l’utilisation d’e-cigarette durant la grossesse. Il faudra donc accompagner les femmes enceintes vers d’autres moyens de sevrage.
Le vapotage passif
Les méfaits du tabagisme passif sont connus et identifiés. Ils sont liés à l’expulsion dans l’air de cancérogènes, de particules fines, de nicotine, d’irritant et de monoxyde de carbone.
Synonyme de liberté, la cigarette électronique présente-t-elle les mêmes risques ?
Porte d’entrée vers le tabagisme ?
La question de l’initiation nicotinique via la cigarette électronique, et menant potentiellement au tabac est importante et délicate.
Les questions de biodisponibilité et de pharmacocinétique de la cigarette électronique, de la cigarette traditionnelle et de substituts nicotiniques ont toutes leur importance. Ainsi, comme nous l’avons vu précédemment, au contraire des substituts nicotiniques, les cigarettes électroniques délivrent des niveaux de nicotine comparable voire supérieurs à la cigarette traditionnelle, et ce avec une rétention systémique similaire. Le potentiel addictif des cigarettes électroniques est donc élevé.
Le recul manque pour conclure sur un phénomène de « gateway » même si des études sur le snus (poudre de tabac mise entre la gencive et la lèvre) et le snuf (poudre de tabac sniffée) montrent que l’utilisation de formes de nicotine non fumée peut induire une consommation de tabac.
D’un côté, certains travaux mettent en exergue un lien entre usage de cigarette électronique et intention de fumer du tabac.
De l’autre côté, les résultats de trois études longitudinales , auprès d’adolescents et de jeunes adultes, exposent que l’expérimentation de la cigarette électronique favorise l’expérimentation de la cigarette conventionnelle dans l’année. Ces trois études mettaient en évidence chez des non fumeurs une association significative entre déclarer avoir essayé la cigarette électronique et déclarer, à un an, avoir essayé au moins un produit combustible du tabac. La force de cette association allant de 2,73 à 8,3. Cependant, dans ces études, le tabagisme des parents ou celui de l’entourage nuancent le rôle de la cigarette électronique.
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Table des matières
Introduction
Partie 1
1. Cigarette électronique
1.1 Historique
1.2 Son Fonctionnement
1.2.1 Clearomiseur
1.2.2 Résistance
1.2.3 Batterie
1.3 Différents types de cigarettes électroniques
1.3.1 Cigarettes électroniques jetables
1.3.2 Cigarettes électroniques rechargeables
1.3.3 Les « Mods »
2. Décomposition et anatomie du E-liquide
2.1 Propylène Glycol
2.1.1 Son métabolisme
2.1.2 Son utilisation
2.1.3 Toxicité
2.2 Glycérine végétale
2.2.1 Son métabolisme
2.2.2 Son utilisation
2.2.3 Toxicité
2.3 Nicotine et son absorption
2.4 Aromes et leur impact
2.5 Alcool et eau
2.6 Impuretés
2.7 Comparaison par rapport au Tabac
3. Effets indésirables et effets rapportés
3.1 Sur les voies aériennes supérieures
3.2 Sur les voies aériennes inférieures
3.3 Sur le système cardio-vasculaire
3.4 Sur le cerveau
3.5 Sur la grossesse
4. Le vapotage passif
5. La réglementation
5.1 Directive européenne sur les Produits du Tabac (DPT)
5.2 Position des différents pays par rapport à la cigarette électronique
5.3 Réglementation et vie quotidienne
6. Son évolution et sa popularité
6.1 Place sur le marché
6.2 Evolution du nombre d’utilisateurs
6.3 Intérêt documenté
7. Profils des utilisateurs
7.1 Caractéristiques des Vapoteurs
7.1.1 Caractéristiques socio-démographiques
7.1.2 Fréquence, modalités et ancienneté d’utilisation
7.1.3 Historique tabagique des utilisateurs
7.1.4 Porte d’entrée vers le tabagisme ?
7.2 Leurs motivations
7.3 Modalités d’achat
7.4 Associations d’utilisateurs
8. La cigarette électronique et le sevrage tabagique
8.1 Son impact sur la consommation tabagique
8.2 Sa place par rapports aux outils conventionnels
9. Cigarette électronique et le corps médical
9.1 Position des agences sanitaires
9.1.1 Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
9.1.2 Haute Autorité de Santé (HAS)
9.1.3 Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES) et Haut Conseil de Santé Publique (HCSP)
9.2 Appel des 120 médecins
9.3 Fédération Française de Cardiologie (FFC)
9.4 Avis des médecins généralistes
9.5 Avis des pharmaciens
9.6 Fédération Française d’Addictologie (FFA)
10. Synthèse
Partie 2
1. Introduction
2. Matériels et méthodes
3. Résultats
3.1 Profil socio-démographique de la population
3.1.1 Population totale
3.1.2 Répartition selon le sexe
3.1.3 Répartition selon l’âge
3.2 Profil des utilisateurs
3.2.1 Ancienneté d’utilisation
3.2.2 Fréquence d’utilisation
3.2.3 Lieux d’achat cigarette électronique et e-liquides
3.2.4 Motivations des utilisateurs de cigarette électronique
3.3 Profil tabagique des utilisateurs
3.3.1 Consommation tabagique chez les utilisateurs
3.3.2 Evaluation consommation de cigarette chez les fumeurs-vapoteurs
3.3.3 Comportement des fumeurs-vapoteurs
3.4 Cigarette électronique et sevrage tabagique
3.4.1 Cigarette électronique et arrêt complet du tabac
3.4.2 Utilité perçue de la cigarette électronique dans le sevrage tabagique
3.4.3 Efficacité de la cigarette électronique par rapport aux autres moyens de sevrage tabagique
3.5 Cigarette électronique et impact sur la santé
3.5.1 Impact ressenti de la cigarette électronique sur la santé par rapport au tabac
3.5.2 Evaluation de l’impact de la diminution de la consommation de tabac sur la santé
3.6 Cigarette électronique et relation médecin traitant
3.6.1 Demande d’aide au sevrage tabagique à son médecin généraliste
3.6.2 Différentes propositions de solutions d’aide au sevrage tabagique faites par les médecins généralistes des utilisateurs
3.6.3 Souhait de proposition de la cigarette électronique comme aide au sevrage tabagique par leur médecin traitant
3.6.4 Souhait des utilisateurs d’être conseillé par leur médecin traitant sur l’utilisation de leur cigarette électronique
3.6.5 Niveau d’information des médecins généralistes concernant la cigarette électronique ressenti par les utilisateurs
3.6.6 Expérience des utilisateurs concernant l’utilisation de leur cigarette électronique et l’aide de leur médecin traitant
4. Discussion
4.1 Forces de l’étude
4.2 Faiblesses de l’étude
4.2.1 Biais de recrutement
4.2.2 Représentativité
4.2.3 Subjectivité des réponses
4.2.4 Imprécisions des réponses
4.2.5 Risque de doublons
4.3 Analyse des caractéristiques de la population étudiée
4.3.1 Profil socio-démographique de la population
4.3.1.1 Prédominance d’hommes de 26 à 45 ans
4.3.1.2 Pas de mineurs ?
4.3.2 Profils des utilisateurs
4.3.2.1 Ancienneté d’utilisation
4.3.2.2 Fréquence d’utilisation
4.3.2.3 Lieux d’achat
4.3.2.4 Motivations des utilisateurs
4.3.3 Profil tabagique des utilisateurs
4.3.4 Cigarette électronique et sevrage tabagique
4.3.5 Cigarette électronique et impact sur la santé
4.3.6 Cigarette électronique et relation médecin traitant
4.4 Axes de réflexion
5. Conclusion
Références bibliographiques
Annexe : Questionnaire