DIFFERENTES TYPES DE POLLUTION DE L‟EAU

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MATERIEL ET METHODES

SITE DE L’ETUDE

Le Marais Masay est un ancien marécage transformé en bassin tampon qui recueille les eaux pluviales et les eaux usées des zones aux alentours pour éviter l‟inondation des quartiers bas mais a également un rôle épurateur des eaux de certains rejets urbains. Il possède les caractéristiques d‟un milieu fragile car entouré de zones urbanisées. La répartition de sa faune en particulier des oiseaux et des poissons est assez particulière. Il est entouré de zones d‟habitations et quelques entreprises (textiles, torréfaction du café, commerces…)
Le plan d‟aménagement du Marais Masay est délimité au Nord par la route d‟Alarobia et celle d‟Analamahitsy, au Sud par le «petit boulevard», à l‟Ouest par le canal d‟Andriantany ainsi que la route des hydrocarbures et à l‟Est par la RN3 reliant Antananarivo-Anjozorobe. Le lac s‟etend sur une surface plus de 100 hectares, sa profondeur est environ 0,5 m en saison séche et 1,5m en saison de pluie. La photo 1 suivant nous montre la vue sattellitaire de ce lac.

MATERIELS D’ETUDES

MATERIELS BIOLOGIQUES D’ETUDE

Type d’eau à étudier

Dans le cadre de cette étude, l‟eau qui a fait l‟objet d‟analyse est constituée par de l‟eau usée urbaine provenant d‟un lac Marais Masay, au niveau des trois sites (entrée, lac, sortie).

Site d’étude

Les prélèvements d‟eaux et stratégie d‟échantillonnage ont été définis et effectuées par l‟équipe de Laboratoire d‟Hygiène des Aliments et de l‟Environnement (LHAE) de l‟Institut Pasteur de Madagascar (IPM), les prélèvements ont été effectués sur le lac de Marais Masay, sur une période de 5 mois. Au total, 36 échantillons ont été prélevés à raison de 12 échantillons pour chaque site.
Trois sites ont été choisis pour faire de prélèvement dont l‟une de l‟entrée d‟eau du lac, la sortie et dans le lac.
La photo ci-dessous représente les 3 points de prélèvements (photo 2).
Photo 2: Photo montrant le lieu de prélèvements (source : Google MAPS, 2017)
Caractéristiques des sites de prélèvements
Les délimitations et les descriptions des points de prélèvements sont données dans le Tableau 4 ci-dessous.

Echantillonnage

Un échantillonnage stratifié a été adopté pour avoir une meilleure appréciation en catégorisant chaque type de prélèvement. Afin d‟assurer une représentation suffisante, les eaux ont été prélevés à raison de 36 échantillons réparties dans les trois sites d‟étude dont 12 échantillons sur l‟entrée, 12 échantillons sur le lac et 12 échantillons sur lasortie. Les échantillons d‟eau à analyser ont été prélevés hebdomadairement le matin entre 08h et 13h (heure de rejet) à partir du 23 Février 2017 jusqu‟au 10 Avril 2017 tous le Lundi. Le prélèvement d‟échantillon d‟eau a été effectuée à l‟aide de flacon plastique stériles de 1 litre, l‟échantillon est ensuite transporté au laboratoire en le maintenant à 4°C dans une glacière munie de plaques eutectiques (cf. en annexe I).Les échantillons prélevés sont résumés dans le Tableau 5 ci-dessous.
Tableau 5: Liste des échantillons d’eaux prélevés

MILIEU D’ETUDE

Milieux pour la recherche et dénombrement des germes dans l’eau usée

Milieu Gélose Lactosé au TTC et au Tergitol 7

C‟est un milieu sélectif et différentiel qui permet la détection et l‟énumération des Coliformes et d‟Escherichia coli dans l‟échantillon d‟eau.

Milieu Slanetz et Bartley

C‟est un milieu solide sélectif permettant l‟isolement et l‟énumération de Streptocoques fécaux ou Entérocoques intestinaux par la méthode de filtration par membrane.

Milieu TSC (Tryptose Sulfite Cycloserine Agar)

C‟est un milieu sélectif et différentiel pour le dénombrement et identification présomptive de Clostridium perfringens.

Milieux d’enrichissement

Bouillons RVS et MKTTn

Ce sont des milieux nutritifs liquides dépourvus d‟agar. Ces milieux sont utilisés pour revivifier les souches de Salmonelles.

Bouillon EPSA (Eau Peptonnée Saline Alcaline)

Même pour les précédents mais spécifiquement pour les souches de Vibrios.

Milieux pour la purification des souches à tester

Milieu gélose nutritif

La gélose nutritive est un milieu habituellement employé pour la culture et l‟isolement des microorganismes, elle permet aussi de détecter la pureté des souches.

Milieu gélose nutritif salé

Même utilisation que le précèdent, mais spécifiquement pour les souches de Vibrios.

Milieu pour le test antibiogramme

Milieu Muëller Hinton
C‟est un milieu de culture solide utilisé pour mettre en évidence l‟activité des souches bactériennes isolées vis-à-vis des germes pathogènes.
La composition de chaque milieu est donnée dans l‟annexe II.

METHODE D’ANALYSE

Les analyses microbiologiques ont été effectuées au Laboratoire d‟Hygiène des Aliments et de l‟Environnement(LHAE) de l‟Institut Pasteur de Madagascar selon les méthodes AFNOR.

PREPARATION DES DILUTIONS

Le nombre de flacons stériles correspondant au nombre de dilutions choisies a été préparé sur une paillasse. L‟eau distillée stérile de 90ml a été introduit dans chacun d‟eux. Puis, l‟échantillon a agité afin d‟obtenir une répartition homogène des microorganismes. Cet échantillon homogénéisé a été transféré à l‟aide d‟une pipette stérile 10 ml dans le premier flacon contenant 90ml d‟eau distillée. Cette dilution représentation 10-1.Ensuite, 10 ml de cette dilution a été transféré dans le deuxième flacon stérile (dilution 10-2) et ainsi de suite.

GERMES RECHERCHES

L‟analyse bactériologique vise à la recherche et le dénombrement des germes suivants :
-Les germes indicateurs de contamination, dans 100ml d‟eau, comme les Coliformes totaux Escherichia coli, et les Streptocoques fécaux ou Entérocoques intestinaux puisque ces germes sont spécifiques de la flore intestinale et ne sont pas nécessairement pathogènes. En plus de leur rôle d‟appréciation du risque d‟une contamination par des matières fécales pouvant véhiculer des organismes pathogènes, permettent également d‟évaluer d‟un traitement de désinfection de l‟eau (Rodier, 1996).
-Les Spores Anaérobies Sulfito-réductrices en tant qu‟il appartient à la famille des Bacillaceae formant des spores Sulfito-réducteurs plus résistants que les bactéries végétatives et formant ainsi une indication de pollution fécale ancienne.
-Les germes pathogènes comme le Salmonellaet le Vibriocar la plupart de ceux qui sont ingérés font courir un risque sérieux de maladies dès qu‟ils sont présents dans l‟eau et leur élimination doit être prioritaire.
-Les autres germes présents dans les échantillons d‟eau pour évaluer le niveau de contamination microbienne de ce lac.

PROTOCOLE D’ANALYSE

Il existe deux méthodes pour déterminer la présence de ces germes dans l‟eau :
-la méthode par filtration
-la méthode du nombre le plus probable ou NPP.

Méthode par filtration sur membrane

Principe

Avec la pince stérile, une membrane est saisie par son bord extérieur puis déposée sur la face poreuse de l‟appareil. Cent (100) ml d‟eau à analyser est versée dans l‟entonnoir réservoir et sous l‟action du vide s‟écoule lentement.
Dès qu‟elle parait sèche, la membrane est saisie par son extrême bord puis placée sur le milieu de culture choisi (Rodier, 1996). Cette méthode est analogue pour la recherche des Coliformes totaux, Escherichia coli, Entérocoques intestinaux et les spores ASR, seuls les milieux de culture différente.
Recherche et dénombrement des Coliformes totaux et d’Escherichia coli : NF EN ISO 9308-1 Mode opératoire :
Une boîte de gélose TTC est préparé en prenant soin de marquer le numéro de l‟échantillon
Un volume d‟eau dilué à 10-4de 100ml est filtré. La membrane filtrante est placée sur la gélose TTC. Les boîtes sont incubées à 36±2°C pendant 21±3h.Les colonies typiques présentent une coloration jaune sous la membrane. Dix (10) colonies typiques sont repiquées sur une gélose non sélective (TCS) qui sera incubé à 36±2°C pendant 21±3h et dans le bouillon Tryptophane qui sera incubé à 44±1°C pendant 21±3h. Sur la gélose non sélective, les colonies présentes sont soumises à un test oxydase. La réaction est positive s‟il y a virage de couleur au bleu violet dans 30 secondes. Dans le milieu tryptophane, la présence d‟indole est vérifiée par ajout de réactif Kovacs de 0,2ml ou 0,3ml. La réaction est positive si la coloration est rouge à la surface du bouillon. Les colonies «oxydase -» et «indole +» sont considérés comme E. coli(Bourgeois et al., 1991).
Dénombrement
• Cas de Coliformes
Soit a, le nombre de colonies confirmées oxydase négatif ;
Soit n, le nombre total de colonies typiques dénombrées ;
Soit A, le nombre des colonies repiquées pour confirmation ;
Soit = × , le nombre de coliformes présents dans l‟échantillon.
• Cas des E.coli
Soit a, le nombre de colonies confirmées oxydase négatif et indole positif ;
Soit A, le nombre des colonies repiquées pour confirmation ;
Soit n, le nombre total des colonies typiques dénombrées ;
Soit = × , le nombre d‟E.coliprésents dans 100ml d‟échantillon.
Recherche et dénombrement des Streptocoques Fécaux ou Entérocoques Intestinaux :
NF EN ISO 7899-2
Mode opératoire :
Une boîte de gélose Slanetz et Bartley est préparé en prenant soin de marquer le numéro de l‟échantillon. Un volume d‟eau dilué à 10-4 est filtré. La membrane filtrante est placée sur le cette gélose. Les boîtes sont incubées à 36±2°C pendant 44±4h.Les colonies caractéristiques sont des colonies bombées présentant une coloration rouge, marron ou rose, coloration pouvant se limiter au centre ou à la périphérie. S‟il y a des colonies caractéristiques, une boîte de milieu confirmatif à l‟esculine est préchauffée 44°C (impérativement pendant 1h). La membrane du milieu Slanetz est transférée au milieu à l‟esculine(BEA) à l‟aide d‟une pince stérile et sans retourner. Cette membrane est incubée à 44±1°C pendant 2h.Les colonies typiques sont des colonies montrant une couleur brune à noire dans les milieux environnants.
Dénombrement :
En exprimant les résultats par :
N/volume d’échantillon filtré (UFC/ml)
Avec N le nombre total d‟Entérocoques intestinaux confirmés positifs.
Recherche et dénombrements des Anaérobies Sulfito-réductrices (ASR) : NF EN ISO 26461-2 t90-417
Mode opératoire :
L‟échantillon d‟eau est chauffé à 75±5°C pendant 15 min et subit un choc thermique c‟est-à-dire plongé dans de l‟eau froid. Un flacon témoin similaire est utilisé parallèlement pour le contrôle de température. Un volume d‟eau de 100ml d‟échantillon est filtré. Puis la membrane filtrante est placée dans une boîte de Pétri (face supérieure tourné vers le fond de la boîte). La gélose TSC liquéfié est coulée dans la boîte. Puis elle est laissée se solidifier. Les boîtes sont ensuite incubées en anaérobies (des boîtes, un indicateur d‟anaérobie et un générateur d‟anaérobiose sont introduites dans un Genbag) à 37±1°C pendant 20±4h et 44±4h.Toutes les colonies noires sont comptées après incubation.
Dénombrement :
En exprimant les résultats par :
N/volume d’échantillon filtré (UFC/ml)
Avec N le nombre total des colonies noires représentant les spores ASR.

Méthode par le nombre le plus probable ou NPP

Principe :

Cette méthode est basée sur le principe de dénombrement par colorimétrie c’est-à-dire les bactéries Coliformes, pendant leurs prolifération dans leurs milieux de culture, secrète une substance et en réagissant avec notre milieu préalablement préparé. Ceci provoque un virage de couleur. Cette méthode est analogue pour la recherche des Coliformes totaux, Escherichia coli et Entérocoques intestinaux, seules les substances secrétées sont différentes.
Recherche et dénombrement des Coliformes totaux et d’Escherichia coli: NF EN ISO 9308-1
Mode opératoire :
Dans un flacon stérile de 100ml, une substance de base déshydratée (Colilert-18) est ajoutée à 100ml d‟échantillon. Après dissolution complète sans mousse, le mélange est versé dans des conditions aseptiques dans un Quanti-Tray 2000 (jusqu‟à 2419 organismes dénombrés).La plaque est étanchéifié à l‟aide d‟une Scelleuse Quanti-Tray. Après incubation, l‟hydrolyse de l‟OPNG par l‟enzyme β-D-galactosidase des bactéries Coliformes provoque une coloration jaune, comparable ou plus prononcée que celle du comparateur.
L‟hydrolyse de la molécule MUG par l‟enzyme β-D-glucuronidase produit un composé fluorescent. Les puits jaunes présentant un certain degré de fluorescence sont alors considérés comme étant des E .coli .
Les puits positifs sont dénombrés et à l‟aide de table statistique, le nombre le plus probable NPP de Coliformes et E. coli dans 100ml est alors déterminé.
Dénombrement :
Les résultats sont présentés comme suit :
Nombre de grand puits positif /Nombre de petit puits positif.
C‟est deux chiffres forme un coordonné sur le tableau et nous donnera le nombre la plus probable de bactérie Coliforme (puits jaune) présent dans 100 ml d‟eau, pour nombre d‟Escherichia coli on ne considère que les puits fluorescent sous une lampe UV.
Recherche et dénombrement des Streptocoques fécaux ou Entérocoques intestinaux:
NF EN ISO 7899-2
Mode opératoire :
Dans un flacon stérile de 100ml, une substance de base déshydratée (Enterolert-DW) est ajoutée à 100ml d‟échantillon. Après dissolution complète sans mousse, le mélange est versé dans des conditions aseptiques dans un Quanti-Tray 2000 (jusqu‟à 2419 organismes dénombrés).La plaque est étanchéifié à l‟aide d‟une Scelleuse Quanti-Tray. Les puits sont alors bleus.
Après incubation à 41±0,5°C pendant 24h, l‟hydrolyse de l‟ortho-nitrophényl-β-D-glycoside des Entérocoques intestinaux provoque une coloration verte. Les puits verts sont alors considérés comme étant des Entérocoques intestinaux.
Les puits positifs sont dénombrés et à l‟aide de table statistique, le nombre le plus probable NPP des Entérocoques dans 100ml est alors déterminé.
Dénombrement :
Les résultats sont présentés comme suit :
Nombre de grand puits positif /Nombre de petit puits positif.
C‟est deux chiffres forme un coordonné sur le tableau et nous donnera le nombre la plus probable de bactérie Entérocoque présent dans 100ml d‟eau.

Recherche des Salmonelles : NF EN ISO 6579

Principe

Le principe de la recherche de Salmonella nécessite les quatre phases suivantes :
-Pré-enrichissement sur bouillon non sélectif nécessaire pour permettre aux cellules altérées de croitre.
-Enrichissement sur bouillon sélectifs permettant d‟augmenter la proportion de salmonelles par rapport à la flore interférente.
-Isolement sur deux milieux gélosés sélectifs.
-Indentification et confirmation des colonies caractéristiques de salmonelles basées sur l‟étude des caractères biochimiques et sérologiques.
Le pré-enrichissement non sélectif consiste à mélanger les mêmes volumes de la prise d‟essai ( 500ml d‟échantillon d‟eau non filtrable) et le bouillon d‟Eau Peptonée Tamponné (EPT) double concentration, que l‟on incube à 36±2°C pendant 16h à 20h, pour accroître la quantité d‟unité pouvant former des colonies.

Enrichissement sélectif :

Environ 10ml de RVS (bouillon RappaportVassiliadis) est ensemencé avec 0,1ml du milieu de pré-enrichissement, et 10ml de MKTTn (milieu Muller et Kaufmann…) ajouté de 0,2ml de solution iodo-ioduré et de 0,05ml de novobiocine est ensemencé de 1ml. Puis ces mélanges sont incubés à 41,5±1°C pendant 24±3h le bouillon RVS et à 36±2°C pendant 24±3h le bouillon MKTTn.

Isolement :

A partir du milieu d‟enrichissement incubé, l‟inoculum est prélevé à l‟oëse stérile.
•Première isolement
Les tubes RVS et MKTTn sont ensuite déposés puis étalés sur le milieu XLD et Hektoen, sous forme de stries d‟épuisement à la surface de la gélose.
•Deuxième isolement
Après être étalé sur XLD et Hektoen (et n‟ayant pas changé d‟oëse) le reste d‟inoculum sur l‟oëse est ré-étalé à la surface des autres géloses de XLD et Hektoen.Ces milieux sélectifs sont incubés à 37°C pendant 24h.Après incubation, les colonies typiques de salmonelles sur XLD sont des colonies incolores (mais apparaissant rouge) généralement avec un centre noir. Sur Hektoen, les colonies typiques sont vertes à centre noir ou bleuâtres.

Confirmation des colonies :

Cinq colonies caractéristiques ou suspectes sont repiquées sur gélose nutritive est incubé à 37°C pendant 24h, s‟il y en a moins de 5, on retient toutes les colonies. L‟inoculum issu de la gélose nutritive sert pour la confirmation biochimique. Cette dernière est effectuée sur MALDI TOF. La lecture se fait par le système Microflex LT BIOTYPER (BRUKER) ®.

Principe :

MALDI TOF est l‟abréviation de Matrix-Assisted Laser Desorption/Ionization Time-Of-Flight.
Cette méthode utilise la spectrométrie de masse pour identifier les organismes, en quelques minutes, par l‟obtention d‟un spectre caractéristique, aussi nommé « empreinte spectrale », d‟une espèce donnée.
Chaque microorganisme peut être identifié par l‟établissement d‟un spectre particulier. Cependant, les mêmes bactéries peuvent donner des spectres de masse différents, en raison de l‟utilisation de différentes conditions de culture ou de différents procédés d‟extraction chimique. Des motifs particuliers de masse de la protéine peuvent être utilisés pour l‟identification du genre, de l‟espèce et, dans certains cas, des sous-espèces.
Fonctionnement :
Cette méthode est composée de deux étapes :
• L‟échantillon est mélangé avec une matrice sur une plaque. Le mélange matrice/échantillon va se co-cristalliser sur la plaque. Ce mélange co-cristallisé est bombardé par un faisceau laser, entrainant l‟ionisation et la désorption des molécules (MALDI).
• Les molécules ionisées vont alors passer dans un tube de vol. Elles sont séparées selon leur rapport masse/charge (m/z) en fonction de leur temps de vol (TOF). Les ions atteignent undétecteur qui va amplifier le signal traduit sous la forme d‟un spectre caractéristique de chaque espèce.
Les techniques détaillées de MALDI et de TOF sont reportées en annexe IV.

Confirmation sérologique :

La Salmonella possèdent différents structures antigéniques (sérotypes) qui permettent leur identification : antigène «H», antigène «O», antigène «Vi». Cette confirmation nécessite le sérotypage ou confirmation sérologique.
SEROTYPAGE (Leyral et al., 2002):
Un sérotypage est effectué systématiquement, dès que l‟indentification biochimique révèle le genre Salmonella.
Le sérotypage des Salmonella consiste, grâce à des réactions d‟agglutination active directe sur lame, à :
-Identifier les antigènes «O» de ces bactéries afin de déterminer le groupe auquel elles appartiennent.
-Puis identifier les antigènes «H» afin de déterminer précisément le sérovar.

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Table des matières

INTRODUCTION
I-SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I-1- GENERALITES SUR LE LAC
I-1-1- DEFINITION
I-1-2- ORIGINE DU LAC
I-1-3- CARACTERES GENERAUX DES LACS
I-1-4- PRINCIPES DE FONCTIONNEMENTS
I-2- GENERALITES SUR LES EAUX USEES
I-2-1- DEFINITION
I-2-2- ORIGINE DES EAUX USEES
I-2-2-1- Origine industrielle
I-2-2-2- Origine domestique
I-2-2-3- Origine agricole
I-2-3- DIFFERENTS TYPES DES EAUX USEES
I-2-4- DIFFERENTES TYPES DE POLLUTION DE L‟EAU
I-2-4-1- Pollution chimique
I-2-4-2- Pollution physique
I-2-4-3- Pollution biologique
I-2-4-4- Pollution organique
I-2-4-5- Pollution radioactive
I-2-5- CARACTERISTIQUES DES EAUX USEES
PARAMETRES BACTERIOLOGIQUES
a) Les Coliformes
b) Les Streptocoques fécaux et Enterococcus
c) Les bactéries Sulfito-réductrices
I-3- PROBLEMES LIEES A L‟EAU
I-4- CRITERES : NORMES ET CLASSIFICATIONS
I-5- ETUDE DE QUELQUES TRAVAUX SIMILAIRE A L‟AUTRE TRAVAIL RECENT
Contrôle de la qualité microbiologique des eaux usées domestique et industrielle de la ville de Fès au Maroc (Microbiological control wastewater domestic and industrial city of Fes Monocco) (2014)
Caractérisations physico-chimique et bactériologique des eaux usées brutes de la ville d‟Oujda : canal principal et Oued Bounaïm.
Impact des rejets des eaux usées sur la qualité physico-chimique et bactériologique de l‟Oued BENI AZA (BLIDA, ALGERIE)
I-6- PRESENTATION DE L‟INSTITUT PASTEUR DE MADAGASCAR (IPM)
I-6-1- PRINCIPALES MISSIONS
I-6-2- ORGANISATION DE L‟IPM
I-6-3- LABORATOIRE D‟HYGIENE DES ALIMENTS ET DE L‟ENVIRONNEMENT
I-6-3-1- Historique
I-6-3-2- Présentation du « LHAE »
II-MATERIEL ET METHODES
II-1- SITE DE L‟ETUDE
II-2- MATERIELS D‟ETUDES
II-2-1- MATERIELS BIOLOGIQUES D‟ETUDE
II-2-1-1- Type d‟eau à étudier
II-2-1-2- Site d‟étude
Caractéristiques des sites de prélèvements
II-2-1-3- Echantillonnage
II-2-2- MILIEU D‟ETUDE
II-2-2-1- Milieux pour la recherche et dénombrement des germes dans l‟eau usée
a) Milieu Gélose Lactosé au TTC et au Tergitol 7
b) Milieu Slanetz et Bartley
c) Milieu TSC (Tryptose Sulfite Cycloserine Agar)
II-2-2-2- Milieux d‟enrichissement
a) Bouillons RVS et MKTTn
b) Bouillon EPSA (Eau Peptonnée Saline Alcaline)
II-2-2-3- Milieux pour la purification des souches à tester
a) Milieu gélose nutritif
b) Milieu gélose nutritif salé
II-2-2-4- Milieu pour le test antibiogramme
Milieu Muëller Hinton
II-3- METHODE D‟ANALYSE
II-3-1- PREPARATION DES DILUTIONS
II-3-2- GERMES RECHERCHES
II-3-3- PROTOCOLE D‟ANALYSE
II-3-3-1- Méthode par filtration sur membrane
Principe
Recherche et dénombrement des Coliformes totaux et d‟Escherichia coli : NF EN ISO 9308-1
Recherche et dénombrement des Streptocoques Fécaux ou Entérocoques
Intestinaux : NF EN ISO 7899-2
Recherche et dénombrements des Anaérobies Sulfito-réductrices (ASR) : NF EN ISO 26461-2 t90-417
II-3-3-2- Méthode par le nombre le plus probable ou NPP
Principe
Recherche et dénombrement des Coliformes totaux et d‟Escherichia coli: NF EN ISO 9308-1
Recherche et dénombrement des Streptocoques fécaux ou Entérocoques intestinaux: NF EN ISO 7899-2
II-3-3-3- Recherche des Salmonelles : NF EN ISO 6579
a) Principe
b) Enrichissement sélectif
c) Isolement
d) Confirmation des colonies : MALDI TOF
e) Confirmation sérologique SEROTYPAGE (Leyral et al., 2002)
f) Diagramme récapitulatif de recherche de Salmonella
II-3-3-4- Recherche de Vibrio
a) Principe
b) Isolement
c) Confirmation
d) Diagramme récapitulatif de recherche de Vibrio
II-3-3-5- Recherches des autres germes
a) Principe
b) Isolement
c)Confirmation des colonies
d) Diagramme récapitulatif de recherche des autres germes
II-3-3-6- Test antibiogramme
II-3-3-7- Conservation des souches isolées
III -RESULTATS ET DISCUSSIONS
III-1- RESULTATS D‟ANALYSES
III-1-1- GERMES D‟ALTERATION ET IDENTIFICATEURS D‟HYGIENE
III-1-1-1- Coliformes totaux
a) Méthode par filtration
b ) Méthode par Nombre le Plus Probable
c) Dénombrement
III-1-1-2- Escherichia coli
a) Méthode par filtration
b) Méthode par Nombre le Plus Probable
c) Dénombrement
III-1-1-3- Entérocoques Intestinaux
a) Méthode par filtration
b) Méthode par Nombre le Plus Probable
c) Dénombrement
III-1-1-4- Spores des ASR
a) Méthode par filtration
b) Dénombrement
III-1-2- GERMES PATHOGENES ISOLEES
III-1-2-1- Salmonella
a) Identification des souches Salmonelles
b) Sérotypage
III-1-2-2- Vibrio
a) Confirmation
III-1-2-3- Autres germes
III-1-3- RESULTATS DE L‟ANTIBIOGRAMME
III-2- DISCUSSION
III-3- ETUDE COMPARATIVE AVEC LA LITERATURE
CONCLUSION
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES

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