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Relief et topographie
La région de Bezà Mahafaly est dominée par un relief de glacis ou formation quaternaire à pente longitudinale et à large interfluve dont la zone d’altération est moins profonde (ANDRIANANTENAINA, 2005). C’est un relief relativement plat avec des successions de plateaux peu nivelés. L’altitude varie de 130 à 170 m, avec une pente faible n’excédant pas de 3%. Sur les collines, cette pente peut atteindre 40 à 50% et même devenir abrupt (RATSIRARSON et al, 2001).
Hydrographie
La vallée est traversée par la rivière temporaire Sakamena se déversant dans le fleuve Onilahy à dix kilomètres de la Réserve et comportant de nombreux affluents. Cette rivière est à sec avec un régime sous terrain pendant la longue saison sèche. Par contre, pendant la période des pluies, surtout s’il y avait des forts orages, des variations brusques et journalières des débits de l’eau peuvent être observées, celles-ci peuvent engendrer des crues violentes et soudaines. La déforestation en amont de la rivière provoque l’ensablement des lits et qui va induire à des effets désastreux pendant la période estivale tels que le débordement de la rivière se manifestant par l’inondation des zones basses (ANDRIANANTENAINA, 2005).
Sol
La RS de Bezà Mahafaly se trouve dans une zone sédimentaire marquée par des affleurements schisto-gréseux des séries moyennes et inférieures au système de la Sakamena dans lesquels dominent les sédiments clastiques (Carte 2). Le socle est gréseux, et le sol sableux provient de la dégradation de la roche mère.
En général, deux types de sols sont rencontrés dans la région (ESSA/Forêts, ANGAP, WWF, 2001) :
• les sols alluvionnaires (ou sol peu évolué d’apport appelé couramment baiboho) qui se rencontrent au bord de la rivière Sakamena. Ces types de sols sont propices à l’agriculture vu leur richesse en limon, mais la teneur en sable augmente au fur et à mesure que l’on s’éloigne du lit de la rivière Sakamena;
• le sol ferrugineux tropical sur des matériaux d’origines gréseuses ou sol rocailleux à sable roux, résultant de la décomposition des roches ou d’apports par les eaux de pluie et par les vents, qui se rencontre surtout dans la deuxième parcelle de la Réserve.
MILIEU BIOLOGIQUE
Végétation
La végétation de la RS de Bezà Mahafaly est caractérisée par l’originalité floristique et l’adaptation à la sécheresse. La formation forestière y est de type climacique climatique. Certaine partie bordant la rivière Sakamena, est toutefois de type climacique édaphique, c’est la forêt galerie. Ainsi, on distingue trois types de forêt dans cette région : la forêt galerie, la forêt de transition et la forêt xérophytique.
Ce type de forêt se trouve sur le long de la rivière de Sakamena. La forêt est caractérisée par des essences à feuilles réduites et persistantes toute l’année. Plusieurs lianes s’entremêlent sur les arbres. Les sous bois ne sont pas très abondants. En général, cette forêt est divisée en trois strates (RATSIRARSON, 1987) :
• une strate supérieure arborée composée de quelques arbres de grandes dimensions (DHP 1 supérieure à 35 cm), d’une vingtaine de mètres de hauteur, est dominée par Tamarindus indica, Acacia polyphylla,
• une strate intermédiaire de 3 à 15 m de hauteur, formée par des espèces de faible diamètre (DHP inférieure à 15 cm), est constituée par Commiphora spp, Euphorbia tirucallii, Grewia spp, Syregada chauvetia,
• une strate inférieure, de moins de 3 m de hauteur, est formée par les régénérations des essences de la strate intermédiaire et d’autres espèces comme Dichrostachys humbertii.
Il s’agit d’une forêt de transition entre la forêt xérophile et la forêt galerie. Cette formation est composée de trois strates :
• une strate supérieure clairsemée d’une hauteur supérieure à 10 m, dominée par Tamarindus indica et Salvadora angustifolia,
• une strate intermédiaire de 2 à 10 m de hauteur constituée surtout de Grewia spp, Syregada chauvetia et des arbustes de différentes tailles,
• une strate basse très dense et de pénétration difficile, d’une hauteur inférieure à 2 m, dominée par des espèces épineuses.
La forêt xérophytique inclut la deuxième parcelle de la Réserve. Elle est constituée des espèces spécifiques, adaptées à la longue saison sèche comme la présence des espèces à feuilles caduques (Commiphora spp), la présence des espèces épineuses (Alluaudia procera, Acacia spp), des espèces microphylles (Cedrelopsis grevei), des espèces à feuilles en cladodes (Euphorbia spp.), des espèces crassulescentes (Kalanchoe sp, Xerocysios sp), des espèces sous formes de bouteilles avec des épines (Pachypodium spp) et des espèces avec des tubercules (Dioscorea spp.). Cette forêt est formée de trois strates bien déterminées :
• une strate supérieure de faible densité, composée surtout de l’espèce Alluaudia procera,
• une strate moyenne, constituée par les espèces Euphorbia spp,
• une strate des petits arbres qui est très abondante, dominée par l’espèce Cedrelopsis grevei.
Faune
La forêt de Bezà Mahafaly présente une diversité faunistiques importante et très spécifique. Mammifères 22 espèces de mammifères ont été trouvées dans la région dont,
• 5 espèces de Lémuriens : 2 diurnes : Lemur catta et Propithecus verreauxi verreauxi
(Photo 4) et 3 nocturnes : Lepilemur leucopus, Microcebus murinus, Microcebus griseorufus,
• 9 espèces des petits mammifères : 6 espèces de Lipotyphla et 3 espèces Rongeurs,
• 3 espèces de carnivores : 1 espèce endémique (Cryptoprocta ferox) et 2 espèces introduites (Felis sp et Viverricula indica),
• 4 espèces de chauve-souris (Pteropus rufus, Hipposideros commersoni, Tadarida jugularis et Taphozous mauritianus),
• 1 espèce d’Ongulés : Potamocherus larvatus (la seule espèce d’Ongulés sauvage à Madagascar). Oiseaux
102 espèces d’oiseaux appartenant à 43 familles sont inventoriées, dont 27 espèces sont endémiques. La diversité élevée s’observe chez les familles des ARDEIDAE, SYLVIDAE, VANGIDAE, ACCIPITERIDAE, RALLIDAE et CUCULIDAE, objet de conservation surtout l’espèce Coua gigas (Photo 5). Plus de la moitié des familles d’oiseaux présentes à Bezà Mahafaly ne sont représentées que par une seule espèce (RATSIRARSON et al, 2001).
Reptiles
Il a été répertorié dans la région de Beza Mahafaly 37 espèces de reptiles, se repartissent en 4 Sous-Ordres : les Ophidiens, les Sauriens, les Chéloniens et les Crocodiliens.
• Ophidiens : 15 espèces de serpent répartissant dans 3 familles : COLUBRIDAE (13 espèces), BOIDAE (1 espèce) et TYPHLOPIDAE (1 espèce),
• Sauriens : 18 espèces appartenant à 5 familles,
• Chéloniens : 2 espèces de tortues de la région appartiennent aux deux seules familles de
tortues présentes sur l’île : TESTUDINIDAE (Goechelone radiata ; Photo 6) et PELOMEDUSIDAE (Pelosios subniger ), objet de conservation actuellement,
• Crocodiliens : 1 espèce : Crocodylus niloticus.
Amphibiens
3 espèces de grenouilles ont été identifiées dont 2 espèces pour la famille des MANTELLIDAE (Mantella spp) et 1 espèce pour les RANIDAE (Ptychadena mascareniensis).
Insectes
• 105 espèces de Lépidoptères appartenant à 16 familles,
• 46 espèces de Coléoptères appartenant à 17 familles,
• 28 espèces de Hyménoptères appartenant à 9 familles ont été découvertes.
MILIEU HUMAIN
Démographie
La population locale est composée surtout de Mahafaly, d’Antandroy et de Tanala. Les Mahafaly sont les plus nombreux.
En 2001, la population riveraine de la Réserve comptait environ 2698 habitants repartis dans 769 ménages, avec un taux d’accroissement annuel autour de 3% (PCD, 2003 in HOTOVOE, 2006). Elle est composée surtout de jeune entre 16 à 30 ans. Outre, le nombre des hommes et des femmes dans chaque catégorie d’âge est très proche. Ainsi, c’est une population jeune et active.
La population est inégalement répartie dans l’espace (Cf. carte 3). La proximité immédiate des deux parcelles de la RS est faiblement peuplée, sauf au village d’Analafaly. Les plus fortes concentrations se retrouvent au Nord Est, le long de la piste charretière (Beavoha et Bezà), mais aussi Mahazoarivo. La zone au Sud de la Réserve apparaît comme moins densément peuplée, sauf à Beroroha.
Mode de vie
La plupart des villageois de la région de Bezà Mahafaly sont illettrés. Parmi les quelques alphabétisées, plus de 80% restent au niveau primaire et très peu ont pu continuer leurs études. Presque la totalité de la population se consacre surtout à l’agriculture et à l’élevage, principalement l’élevage des zébus. Les zébus jouent un rôle social, culturel et économique très important pour eux. Les perceptions économiques et culturelles des villageois se focalisent sur la possession d’un grand nombre de bétail, en particulier les zébus et les chèvres, considérés comme un moyen d’épargne et un signe de prestige social (RAMBOANILAINA, 1997).
Les aliments de base de la population riveraine de la Réserve sont composés surtout de maïs, manioc et de patate douce, le riz et la viande sont consommés occasionnellement. Le marché joue un rôle très important dans la région car c’est non seulement un lieu d’échange des biens, mais surtout un lieu social pour se rencontrer et pour les jeunes mêmes pour se courtiser.
La société Mahafaly est de type patriarcal où les notables et les représentants des autorités locales sont des hommes, ce sont eux en général qui héritent de leurs parents, et les aînés ont plus d’avantages que les cadets. Les femmes dépendent beaucoup des hommes dans leur vie.
En outre, cette société présente une perception unique sur la saison pour bien gérer leur vie et leurs activités. Quatre saisons biens distingues ont été identifiées : l’asara (correspond à la saison pluvieuse : Décembre à Mars), l’asotry (c’est le début de la saison sèche : Avril à Juillet), l’afaosa (c’est le milieu de la saison sèche : Août et Septembre), le lohataona (ce qui termine la saison sèche : Octobre et Novembre).
Activités économiques
Plusieurs activités sont observées dans la CR d’Ankazombalala. Pour bien les déterminer, l’équipe du VR de la RS a décidé d’effectuer des enquêtes socio-économiques en 2004. Les résultats obtenus sur les 1255 ménages enquêtés sont représentés dans la figure suivante.
D’après la figure 2, l’agriculture et l’élevage constituent les principales activités économiques de la population avec respectivement 96,49% et 50,51% des ménages enquêtés. Par contre, les proportions des ménages qui ont effectués des autres activités pour assurer leurs besoins quotidiens sont moindres.
Agriculture
L’agriculture constitue les principales sources d’alimentation et de revenu de la population. Les paysans pratiquent en général de culture vivrière (cultures de maïs, manioc, patate douce et dans une moindre mesure la riziculture). La plupart de la production est autoconsommée. Les cultures de rente sont celles de l’oignon, du haricot et de l’arachide. Une partie de la production est consommée.
Elevage
La population locale pratique l’élevage de zébus, de chèvres, de moutons et de volailles. L’élevage est en général de type extensif. Et c’est l’élevage de bovin qui tient une place importante dans la région. Deux types de conduite d’élevage de bovins existent dans la région, à savoir :
• le « midada » qui consiste à laisser les bétails divaguer dans la forêt sans bouvier, le propriétaire les réunit dans un parc ou le visite après un certain nombre de jours,
• le « miarakandrovy » avec lequel le bétail est gardé par un ou des bouviers pendant la journée et est amené dans le parc du village pendant la nuit.
Autres activités
La collecte des produits forestiers, ligneux et non ligneux, et la fabrication de planche fond partie des autres activités des habitants riverains de la RS, pratiquées surtout durant la période de soudure. Etant donné le revenu les apporté, notamment la fabrication de planche, certains habitants les considèrent comme des activités principales (Enquête, 2007). En outre, les activités artisanales (la sculpture et le tissage) et la chasse sont aussi observées dans la région, les produits obtenus sont destinés à la vente et/ou à la consommation.
L’exploitation de sel gemme (siratany) est aussi une activité très importante de la région, elle est exclusivement faite par les femmes (RATSIRARSON et RAVAOSOLO, 1998). La plupart des exploitants utilisent le métier comme principale source de revenu, mais d’autres le pratiquent comme un complément de l’élevage et de l’agriculture (RAVAOSOLO, 1996).
FACTEURS DE MENACES SUR LA FORET
Divagation de bétails dans la forêt
La pression sur la forêt vient surtout de la divagation de bétail. En fait, le système d’élevage est de type extensif. Vu le type du climat de la région, la forêt est considérée par les éleveurs comme un meilleur endroit pour le pâturage, surtout pendant la saison sèche (Photo 7). En forêt, les animaux se nourrissent des jeunes pousses, les piétinent, et compromettent la régénération naturelle. Ce système d’élevage favorise la dégradation de la forêt en changeant de plus en plus la structure et la composition de la forêt (ESSA/Forêt et ANGAP, 2004). Toute fois, même si la première parcelle est clôturée par des fils barbelés, elle est encore perturbée par les animaux d’élevage. Et c’est encore plus grave pour le cas de la P 2, car celle-ci fait partie du pâturage ancestral de plusieurs villages environnants et cette considération continue jusqu’à maintenant.
Implantation de petits villages et de parc à bœufs (tananaomby) dans la forêt
Les éleveurs pratiquent une semi-transhumance saisonnière (tananaomby ou toetsaomby) pour des raisons de sécurité en période sèche (RAMBOANILAINA, 1997; RAHARINOSY, 2001; RANDRIAMAHALEO, 2001 in RATSIRARSON et al, 2001) (Photo 8). Ils ont considéré la forêt comme un lieu de refuge des bétails contre les bandits (dahalo). Pour comble, quand le nombre de bétail devient plus important, l’éleveur s’emménage définitivement dans la forêt pour garder ses animaux et il défriche une surface plus importante pour s’y installer.
Collecte des produits ligneux
Bois de construction
Les bois de construction sont utilisés surtout pour la fabrication des maisons, des greniers, des parcs à bœufs, des clôtures et pour la confection de cercueil. Les espèces des meilleures qualités et duretés sont les plus recherchées et exploitées, notamment les espèces Cedrelopsis grevei (Katrafay) pour la construction des maisons (Photo 9), Albizzia tulearinsis (Mendorave) pour la confection de cercueil.
Bois d’oeuvre
Les Mahafaly pratiquent la sculpture dont les fameux « aloalo » pour décorer les tombeaux. Les espèces Commiphora spp sont les plus utilisées par la population pour ce type d’activité, et elle n’a pas eu des impacts graves sur la structure de la forêt. Par contre, c’est la fabrication de planche, la plus courante dans la région, qui constitue une menace importante de la forêt xérophytique de la P 2. Deux espèces spécifiques de cette forêt, Alluaudia procera (Fatsiolotse), voir photo 10 et Gyrocarpus americanus (Kapaipoty) sont menacées par ce type d’activité.
Bois d’outillage
Dans la plupart de cas, les outils nécessaires dans la vie quotidienne de la population locale sont fabriqués à l’aide du bois, comme les mortiers, les pilons, les manches des divers outils, et même des ustensiles de cuisine. Plusieurs espèces sont utilisées, mais le choix des espèces est en fonction de type d’outils et des qualités et des résistances des espèces. Les espèces Cedrelopsis grevei (Katrafay), Albizzia tulearinsis (Mendorave), Poupartia caffra (Sakoa) sont les plus recherchées.
Bois de d’énergie
Presque toutes les espèces se trouvant dans la région sont utilisées pour bois d’énergie sauf l’espèce Terminalia fatrae (Fatra), qui est une espèce considérée comme un arbre de sorcière dans la région (RAZAFINDRAIBE M. et al, 2006). Mais, la préférence de la population s’incline aux espèces Tamarindus indica (Kily) et Cedrelopsis grevei à cause de leur pouvoir calorifique.
Plantes fourragères
Pendant la saison sèche, les fourrages sont très insuffisants dans la région. Ce qui oblige les éleveurs de procéder un apport fourrager. Ainsi, ils prélèvent des plantes fourragères, comme les espèces Tamarindus indica, Pachypodium spp (Photo 11),…, dans la forêt.
Collecte de produits non ligneux
La forêt est considérée par les habitants comme une ressource indispensable à leur vie quotidienne ; en plus du bois elle assure aussi d’autres produits nécessaires dans leur vie :
• Alimentation : tubercules des plantes. Les plantes les plus cherchées sont : Dolichos fangitse (Fangitse), voir photo 12, Ipomae majungansis (Vela), Dioscorea spp;
• Plantes médicinales : feuilles et écorces de quelques espèces, par exemple : Cedrelopsis grevei (Katrafay), Tamarindus indica (Kily), Salvadora angustifolia (Sasavy), … ;
• Construction : lianes et écorce de certaines plantes pour fabriquer de la corde ;
• Source de revenu : les fibres de l’espèce Hyphaena shatan pour le tissage, le latex de l’espèce Euphorbia tirucalii (Famata), voir photo 13, pour piéger les poissons. En général ces différents types de collecte n’ont pas des impacts importants sur la forêt, sauf les prélèvements des tubercules et du latex, car ils tuent souvent les plantes.
Collecte d’autres produits forestiers
Des autres utilisations des ressources naturelles de la région ne sont pas à grande échelle et saisonnière, et il n’y a pas d’indications qu’elles présentent des menaces sur la biodiversité : collecte de miel (en prélevant juste le miel sans détruire la niche), des insectes pour nourriture (Cigales, Sauterelles,…) et des fruits.
Chasse et collecte des animaux
Les espèces animales en particuliers les insectivores, à savoir : Tenrec ecaudatus (Trandraka), Echinops telfairi (Sora), Setifer setous (Soky), et les sangliers sont les plus chassées dans la région. Elles sont actuellement rares et très difficiles à trouver. Par contre, certains animaux comme les lémuriens et les tortues ne sont pas capturés par certaines ethnies (Mahafaly et des Antandroy) à cause de leur tabou, mais ils sont chassés surtout par les Antanosy venant du Nord d’Onilahy.
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Table des matières
LISTE DES ACRONYMES
Chapitre I: INTRODUCTION
1.1. CONTEXTE ET PROBLEMATIQUE
1.2. OBJECTIFS DE L’ETUDE
1.3. ETAT DE LIEU
1.4. HYPOTHESES
Chapitre II : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE
2.1. MILIEU PHYSIQUE
2.1.1. Situation géographique
2.1.2. Historique et cadre institutionnel
2.1.3. Climat
2.1.4. Relief et topographie
2.1.5. Hydrographie
2.1.6. Sol
2.2. MILIEU BIOLOGIQUE
2.2.1. Végétation
2.2.2. Faune
2.3. MILIEU HUMAIN
2.3.1. Démographie
2.3.2. Mode de vie
2.3.3. Activités économiques
2.3.3.1. Agriculture
2.3.3.2. Elevage
2.3.3.3. Autres activités
2.4. FACTEURS DE MENACES SUR LA FORET
2.4.1. Divagation de bétails dans la forêt
2.4.2. Implantation de petits villages et de parc à bœufs (tananaomby) dans la forêt
2.4.3. Collecte des produits ligneux
2.4.3.1. Bois de construction
2.4.3.2. Bois d’oeuvre
2.4.3.3. Bois d’outillage
2.4.3.4. Bois de d’énergie
2.4.3.5. Plantes fourragères
2.4.4. Collecte de produits non ligneux
2.4.5. Collecte d’autres produits forestiers
2.4.6. Chasse et collecte des animaux
2.4.7. Défrichement
Chapitre III: METHODOLOGIE
3.1. RAPPEL DE LA PROBLEMATIQUE, DES OBJECTIFS ET DES HYPOTHESES
3.2. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
3.3. ETUDE CARTOGRAPHIQUE
3.4. CHOIX DE LA ZONE D’ETUDE
3.4.1. Choix des villages enquêtés
3.4.2. Choix des zones à inventorier
3.5. OBSERVATION SUR TERRAIN ET INTEGRATION AUPRES DE VILLAGEOIS
3.6. METHODE D’INVESTIGATION
3.6.1. Enquêtes
3.6.2. Entretien
3.6.3. Quantification des besoins en bois de la population
3.6.4. Inventaire
3.6.4.1. Méthode d’inventaire
3.6.4.2. Unité d’échantillonnage
3.6.4.3. Paramètre relevés
3.6.5. Quantification des menaces
3.6.6. Collecte des cordonnées de positions géographiques
3.7. TRAITEMENTS ET ANALYSES DES DONNEES
3.7.1. Données des enquêtes et des entretiens
3.7.2. Données de l’inventaire forestière
3.7.2.1. Analyse structurale de espèces floristique
3.7.2.2. Analyse de la régénération naturelle
3.7.2.3. Analyse des principales essences
3.7.2.4. Analyse des lianes
3.7.2.5. Comparaison globale de deux types de forêts
3.7.3. Quantification des besoins en bois les plus recherchés dans la forêt de parcelle 2
3.7.3.1. Analyse de la consommation en bois dans la construction de cases
3.7.3.2. Analyse de la consommation dans la filière bois
3.7.4. Quantification de menace
3.7.5. Représentation spatiale des résultats d’analyse
3.8. LIMITES ET CONTRAINTES DU TRAVAIL
Chapitre IV: RESULTATS ET INTERPRETATIONS
4.1. ANALYSE CARTOGRAPHIQUE
4.1.1. Différentes types de formations végétales dans la forêt de parcelle 2 et dans sa périphérie.
4.1.2. Détermination de la surface de chaque type de formation végétale dans la forêt de parcelle
2 et dans sa périphérie
4.2. DIFFERENTES UTILISATIONS DES PRODUITS FORESTIERS FLORISTIQUES DANS LA REGION DE BEZA MAHAFALY
4.2.1. Forêt : source de bois
4.2.1.1. Bois d’énergie
4.2.1.2. Bois de construction
4.2.2. Forêt : source de revenu
4.2.2.1. Exploitation de bois rond et fabrication de planche
4.2.3. Forêt : réservoir de produits non ligneux et de fourrages
4.2.3.1. Cueillette
4.2.3.2. Plantes médicinales
4.2.3.3. Prélèvement de latex
4.2.3.4. Fourrage
4.3. ESPECES LES PLUS RECHERCHEES PAR LES VILLAGEOIS DANS LA PARCELLE 2
4.3.1. Espèces ligneuses
4.3.2. Espèces non ligneuses
4.4. SITUATION DE L’EXPLOITATION ILLICITE A L’INTERIEUR DE LA PARCELLE 2
4.4.1. Localisation des zones de prélèvements des produits végétaux dans la P 2
4.4.1.1. Zones de prélèvements de bois de l’espèce Cedrelopsis grevei (Katrafay) et des Pachypodium
4.4.1.2. Zone de prélèvement de planches de l’espèce Alluaudia procera (Fatsiolotse) et Gyrocarpus americanus (Kapaipoty)
4.4.1.3. Zone de prélèvement de latex de l’espèce Euphorbia tirucallii (Famata)
4.4.1.4. Zone de prélèvement des tubercules
4.4.2. Tendance des exploitations illicites dans la parcelle 2
4.4.3. Villages responsables des prélèvements de ressources végétales dans la parcelle 2
4.5. ESTIMATION DES BESOINS ANNUELS DE LA POPULATION RIVERAINE SUR LES ESPECES LES PLUS RECHERCHEES DANS LA PARCELLE 2
4.5.1. Bois de l’espèce Cedrelopsis grevei (Katrafay)
4.5.1.1. Besoins en bois de l’espèce Cedrelopsis grevei dans la construction des cases
4.5.1.2. Besoins en bois de l’espèce Cedrelopsis grevei pour la vente
4.5.1.3. Récapitulation des besoins en bois de Cedrelopsis grevei des villages riverains
4.5.2. Bois des espèces Alluaudia procera (Fatsiolotse) et Gyrocarpus americanus (Kapaipoty)
4.5.2.1. Besoins en planches dans la construction des cases
4.5.2.2. Besoins en planches pour la vente
4.5.2.3. Récapitulation des besoins en planches des villages riverains
4.5.3. Bois de l’espèce Albizzia tulearinsis (Mendorave)
4.5.4. Autres espèces ligneuses
4.5.4.1. Besoins en Euphorbia tirucallii (Famata)
4.5.4.2. Besoins en Pachypodium geayi (Vontake)
4.5.4.3. Besoins en Pachypodium rutembergianum (Vontakindria)
4.5.5. Espèces non ligneuses : Dolichos fangitse (Fangitse) et Ipomae majungansis (Vela)
4.6. ETUDE DE LA VEGETATION
4.6.1. Cas de la forêt de parcelle 2
4.6.1.1. Analyse structurale
4.6.1.2. Analyse de la régénération naturelle
4.6.1.3. Analyse des principales essences
4.6.1.4. Analyse des principales lianes
4.6.2. Cas de la forêt périphérique de parcelle 2
4.6.2.1. Analyse structurale
4.6.2.2. Analyse de la régénération naturelle
4.6.2.3. Analyse des principales essences
4.6.2.4. Analyse des principales lianes
4.7. EVALUATION DE LA DISPONIBILITE DES PRODUITS VEGETAUX LES PLUS RECHERCHES PAR LA POPULATION DANS LA FORET DE LA PARCELLE 2 ET DANS SA PERIPHERIE
4.7.1. Disponibilité dans la forêt de parcelle 2
4.7.2. Disponibilité dans la forêt périphérique de parcelle 2
4.8. AUTRES FACTEURS FAVORISANT L’EXPLOITATION ILLICITE DANS LA PARCELLE 2
4.8.1. Accès à la parcelle 2
4.8.2. Niveau de contrôle, de surveillance et de connaissance de la parcelle 2
4.8.3. Type d’aménagement
4.8.4. Législation forestière
Chapitre V: DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
5.1. DISCUSSIONS
5.1.1. Etat de ressource de la forêt de parcelle 2 par rapport à celle de la forêt périphérique
5.1.2. Choix des essences pour les prélèvements de bois
5.1.3. Lieu de prélèvement et tendance d’exploitation
5.1.4. Evaluation de disponibilité de la forêt de parcelle 2 en espèces très recherchées par la population face aux besoins
5.1.5. Comparaisons des besoins de la population riveraine de la RS de Bezà Mahafaly avec d’autre région : cas de la forêt de Tsimembo
5.1.6. Autres facteurs favorisant l’exploitation illicite dans la parcelle 2
5.2. RECOMMANDATIONS
5.2.1. Amélioration de la gestion de la parcelle 2 de l’Aire Protégée
5.2.1.1. Zonage de la parcelle 2
5.2.1.2. Redélimitation de la parcelle 2 avec la participation de la population riveraine
5.2.1.3. Renforcement du système de contrôle et surveillance de la parcelle 2 en collaboration avec les autorités locales, les services compétents et les communautés riveraines
5.2.1.4. Cogestion avec la population locale
5.2.1.5. Collaboration et concertation avec l’Administration publique locale
5.2.2. Restauration du paysage forestier
5.2.2.1. Installation de pépinière pour les essences les plus recherchées par la population locale et en voie de disparition
5.2.2.2. Restauration des zones défrichées
5.2.2.3. Enrichissement des zones exploités dans la parcelle 2 et dans les zones périphériques
5.2.3. Gestion rationnelle de l’exploitation des ressources forestières à l’intérieure de la zone d’utilisation contrôlée (ZUC) de la parcelle 2
5.2.3.1. Application de la notion de la durabilité dans l’exploitation des ressources forestières de la parcelle 2
5.2.3.2. Elaboration et application des conventions locales et régionales sur l’exploitation
5.2.3.3. Amélioration de l’application des lois et des législations sur l’exploitation illicites et le droit d’usage des ressources forestières
5.2.4. Plan de gestion
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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