DIFFERENTES ETAPES DE PRODUCTION DE L’HUILE ALIMENTAIRE

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Internet, Supports des cours et Fiches d’enquêtes

La recherche bibliographique sur internet est une technologie moderne de l’information et de la communication. Quelques sites web ont été consultés comme le centre des « Communications, des Informations, En Ligne » (CIEL) de l’Université et de nombreux « Cybercafé » de la ville et qui nous a permis d’effectuer des recherches bibliographiques.
Durant la réalisation de ce mémoire, des supports ed cours durant le cursus universitaire ayant un rapport avec ce thème ont été utilisés.
Deux types de fiches d’enquêtes ont été utilisés rantdu ce travail de recherche dont la première ne concerne que l’histoire de la société IBS (cf Annexe 1) et la deuxième sur la gestion et les impacts des rejets industriels de cette entreprise sur l’environnement marin et côtier (cf Annexe 2).

Présentation du lieu de stage : Société Industrielle du Boina (SIB)

Localisation

La Société Industrielle du Boina est localisée dansle quartier d’Antanamasaja (au bord de la RN4 Mahajanga – Antananarivo). Elle occupe un e surface environ de 15.546 m². Elle est limitée dans chaque côté par la baie de Bambetoka au sud et les habitations de la population du quartier dans les côtés Nord, Est et Ouest.

Historique

La Société Industrielle du Boina est l’une des plusimportantes entreprises de la ville de Mahajanga. Elle produit de l’huile à l’usage alimen taire, des savons de ménages et de détergents et elle a un statut juridique d’une société de droit privé, notamment une société anonyme ayant un capital plus de 240 millions d’ariary. Ses numéros d’immatriculation au registre de commerce et statique sont respectivement N° RCS : MAJ 2001 B 0140 et NIF : 000092726-stat : 020317. Elle a été mise en serviceen 1936, mais son nom et son statut ont été changés quatre fois.
De 1927 à 1947, c’était une société de collectivitéportant le nom de « Etablissement Barday Frère ». À cette époque, elle avait déjà une huilerie et une savonnerie mais elle consacrait aussi à une fabrication du papier, du bo nbon et à une production du tabac.
De 1947 à 1960, l’Etablissement Barday Frère obtena it le statut de SARL. L’entreprise avait alors cessé de fabriquer le bonbon et de produire le tabac, mais une rizerie avait été mise en place.
De 1960 à 1972, L’entreprise avait acquis le statut de SARL sous l’appellation Société Industrielle du Boina.
De 1972 jusqu’à ce jour, l’entreprise est appelée la Société Industrielle du Boina en abrégé SIB. Elle avait déjà ses propres modes de récupération, de recyclage et de traitement de ses rejets liquides et ceux solides. Deux bacs Florentin sont utilisés dans le processus de fabrication de l’huile raffinée de coton.
A partir de 2002, la SIB dispose d’un bac Florentin et d’un bassin de décantation (du type Florentin) à 5 compartiments de capacité globale de 152,25 m3 qui sert à neutraliser les effluents issus des unités de production d’huile raffinée de coton et d’arachide et de savon. Le bassin permet de retenir les boues solides et de minimiser les matières en suspension qui traversent dans les rejets finals. Actuellement, la décantation de ces effluents est basée sur ce bassin et ces trois bacs Florentin (6).

Mode de fonctionnement de l’usine

Le fonctionnement de l’usine peut se manifester de façon continue (24 heures sur 24) pendant 6 jours sur 7 lorsque les matières premières sont suffisantes. En ce moment là, les employés sont subdivisés en trois équipes qui travaillent pendant 6 heures en alternance. La rotation s’effectue semestriellement.
Actuellement les producteurs des matières premières (grains de coton et grains d’arachide) n’arrivent plus à satisfaire les besoin s de la société. De ce fait, la production des huiles alimentaires est limitée pendant certaines périodes.
Cette société possède deux unités constructives,l’occurrenceà :
– Une unité de production d’huile de coton à usage alimentaire
– Une unité de fabrication de savon de ménage etdes détergents SIBAX et SIBRIL.

Matières premières de production de l’usine

La société Industrielle du Boina utilise les grainsde coton et d’arachide, les acides gras et les soudes caustiques comme les matières premières.
Les grains de coton et d’arachide sont collectés dans la région du sud (Tuléar) et importés de Mozambique. Ces matières sont utiliséespour produire de l’huile alimentaire.
Les acides gras sont importés du Singapour (conditionné en futs métalliques de 200 kg). Les soudes caustiques sont aussi importées (conditionnement en futs métalliques de 50 kg). Ils sont nécessaires à la fabrication des savons et à l a neutralisation des huiles.

Autres matériels utilisés par la SIB

Eau
L’approvisionnement en eau de l’entreprise est assu ré à partir du réseau de la JIRAMA (en moyenne 1000 m3 à 1200 m3 par mois) et d’un pui ts (500 m3 à 600 m3 par mois) situé dans le domaine de la société. L’eau venant de cesdeux sources passe en général par un adoucisseur avant d’être utilisée dans la production. Elle est nécessaire à la fabrication du savon et à la production de l’huile, de la vapeur, au refroidissement et à usage domestique.
Courant électrique
Le réseau de haute tension de JIRAMA est installé ourp produire l’énergie électrique qui est très nécessaire au fonctionnement de la société. En cas de panne, il y a deux groupes électrogènes qui l’en serviraient.
Chaudière
La Société Industrielle du Boina utilise une chaudière pour produire la chaleur. Le chauffage fait à partir du mélange des coques du coton, des morceaux de bois, de « raphia » et d’huile vidange. Cette production est indispensable aux différentes étapes de fabrication du savon et de production de l’huile alimentaire.
Produits chimiques
La SIB utilise les produits chimiques servant à la fabrication des savons, à la raffinerie de l’huile et au traitement de l’eau de la JIRAMA, entre autres :
– La soude caustique : nécessaire à la fabrication de savons et à la ra ffinerie de l’huile ;
– Le carbonate de la soude : nécessaire à la fabrication des savons ;
– Le dodecylbenzene sulfonâte : utilisé pour produire des détergents SIBAX (solide) et SIBRIL (liquide) ;
– Le phosphate de sodium : nécessaire à l’adoucissement de la chaudière.

Appareils de mesure

Durant ce travail, on a utilisé quelques appareilsà savoir :
Thermomètre : C’est un appareil qui sert à relever la valeur de l a température des rejets liquides de la société SIB.
pH mètre : Un appareil servant à mesurer la valeur du pH des r ejets liquides dans cette société.

METHODOLOGIES

Choix et demande du lieu de stage

Le choix de la société SIB comme lieu de stage estporté sur plusieurs raisons :
– sa localisation dans la ville de Mahajanga et près du littoral marin;
– son importance au niveau socio-économique et développement de la ville Mahajanga ou du pays même ;
– en rapport avec la formation suivie (STTD) ;
– préoccupation de l’environnement marin dans le contexte actuel.
Pour effectuer ce stage, une lettre de demande a été formulée qui est adressée à Madame le Directeur de la SIB, puis déposée au secrétariatde ladite Société. A l’appui de cette demande, une lettre d’introduction a été rédigée rpale chef d’Option STTD.

Élaboration des fiches d’enquêtes

Pour faciliter les collectes des données, deux types des fiches ont été élaborés avant de commencer les enquêtes (cfAnnexes 1 et 2).

Visite de courtoisie et enquêtes effectuées

Une visite courtoisie auprès du premier responsable de la SIB a été effectuée avant de commencer le travail de recherche. Cette visite nous a permis de demander au responsable de la société d’accorder un stage dans sa société et d’expliquer les objectifs de notre travail.
Des enquêtes ont été effectuées auprès des personnels de la SIB pour obtenir des informations concernant notre travail. A savoir, Madame NIGAR Barday, Directeur Général de cette société ; Monsieur RANDRIAMAPIANINA Christian, Directeur d’Usine des productions; Monsieur RAJAOFETRA Robert, Chef de service de la production huile alimentaire ; Monsieur RICHARD Fockda Mori, Chef de service de la production des savons ; Monsieur RAKOTOZAFY Johan Nirina, Chef personnel de la Société Industrielle du Boina et les personnels d’appui et techniques de cette entreprise. Dans ce cas, les questions ont présenté deux catégories selon les personnels. Elles ont étébien précises pour les premiers responsables ou les chefs de la société, par contre au niveau des techniciens, la question a été très ouverte sous une forme de débat.
Pour complément d’information, des observations sur terrain ont été faites dans l’usine et aux alentours de celle-ci : à l’occurrence, le p oint d’apparition des rejets, leurs états et leurs devenirs surtout aux milieux récepteurs. Elles ont été effectuées pour vérifier ou confirmer les informations obtenues à partir des enquêtes et pour pouvoir sortir l’opinion personnelle à travers les rejets et les environnements marin et côtier.

Recherches bibliographiques

Durant la lecture des documents dans les centres de documentation, dans les sites web de l’internet, dans les bibliothèques et dans les supports de cours, des informations en rapport avec le thème de recherche avec leurs références ont étéenregistrées et enfin analysées pour pouvoir noter ou tirer les données le plus intéressantes.

Relevés des paramètres : T° et pH.

Durant ce stage, des manipulations ont été effectuées tels que la mesure de la température et la relevé des valeurs du pH. Les appareils de mesure sont mis à l’intérieur des effluents liquides pendant quelques temps pour détecter à chaque point ciblé la valeur de la température et celle du pH. La fréquence de ces relevés a éténvirone 4 fois de chaque point ciblé durant le stage, mais les valeurs notées dans le tableau 2 sont la moyenne cumulée de ces paramètres

Raffinerie et production de l’huile alimentaire

Les étapes de production d’huile alimentaire sont illustrées par lafigure 2.
– Neutralisation : Les huiles brutes sont neutralisées avec de la soude. On obtient des huiles neutralisées .
– Centrifugation : Les huiles neutralisées ont passé dans une centrifugeuse et elles ont donné les soapstocks et des huiles .
– Lavage : Les huiles obtenues après la centrifugation sont additionnées par de l’eau chaude (10 % de la quantité de la charge), puis on a procédé à un malaxage intensif. Le lavage subséquent se fait 5 à 6 fois suivant la situation jusqu’à l’obtention d’huile limpide.
– Décoloration : L’huile limpide est passée à l’état de décoloration(12 kg pour 2 tonnes de charge). On obtient de l’huile décolorée.
– Désodorisation : L’huile décolorée a été déversée au désodoriseurus sovide. La désodorisation sous vide partiel (600 mm Hg) a faità une température de 150°C. On a obtenu de produit fini ou huile alimentaire et de condensâ t.
– Conditionnement : Le produit fini a été alors mis en fûts, puis scellé avec la cire. Des analyses régulières sont effectuées au près duLaboratoire des Fraudes Alimentaires d’Antananarivo.

DIFFERENTES ETAPES DE PRODUCTION DES SAVONS

Les différentes étapes de fabrication des savons deménage sont illustrées par lafigure 3
– Préparation de la soude : Trois bacs ont été servis à préparer la liqueur dela soude. La soude caustique solide contenue dans le fût a été dissoute dans l’eau (deux bacs de préparation). Le titrage a été effectué dans un dernier bac où la liqueur est dosée jusqu’à une densité de 41°B.
– Préparation des acides gras :Les fûts d’acides gras sont mis dans le fondoir. On a introduit de la vapeur d’eau afin de faire fondre tous les acides gras qu’ils ont contenus.
– Décantation :Les acides gras fondus sont passés dans un décanteur qui a séparé l’eau et les acides gras. Les acides gras sont stockés dans trois bacs, tandis que les eaux de la purge du décanteur (elles contiennent de matières grasses) sont envoyées dans un autre décanteur avant d’être rejetées à l’extérieur d’usine par le canal d’évacuation.
– Saponification : Dans un chaudron, les soapstocks sont précuits dansun peu de sel. Ensuite, la charge du CRUTHER est constituée par le mélange d’acide gras, des soapstocks et de la soude. La saponification a été faite à unetempérature voisine de 90°C pendant 20 mn. On a obtenu alors des savons mous qui sont envoyésdans la salle de finition.
– Finition : Les savons mous obtenus sont passés dans trois matériels de découpage. On a obtenu alors des savons de ménage 6types, de formes et de volume différents. Les savons obtenus sont ensuite marqués par un labe spécifique de la SIB.
– Conditionnement : Les savons de ménage obtenus sont conditionnés dansdes cartons et stockés dans le magasin de stockage.

CARACTERES ECONOMIQUES DES REJETS DE LA SIB

La Société Industrielle du Boina produit des rejets.Selon leurs caractéristiques, ils sont les effluents liquides, les déchets solides et les émissions atmosphériques dont leurs origines sont variables.

Effluents liquides

Les effluents liquides de la SIB sont à l’origine d es points suivants :
Eaux de lavage des huiles (durant la production des huiles alimentaires) ;
Condensât issus de la désodorisation de l’huile décolorée (durant la production des huiles alimentaires) ;
Eaux de décantation des acides gras fondus (pendantla fabrication des savons) ; Eaux de lavage des fûts contenant de l’acide gras ;
Le système d’épuration devrait être nettement en essousd des valeurs cibles pour les normes des paramètres.
Le tableau 1 présente les caractéristiques des effluents liquides de la SIB mesurées en année 2003 ; ces valeurs sont les moyennes cumuléesdurant l’année. On observe cependant, les résultats de certains paramètres tels que DBO5, DCOet Conductivité sont parfois élevés. Les valeurs de pH et de la Température sont variées selon leurs points d’échantillonnages. Pour pallier à ce problème, la révision du système d’épuration ou décantation est prévue pour démarrer au cours du début de l’année et en plus pour renforcer la plantation des palétuviers en vue d’établir le système d’épuration naturel c’està–dire la neutralisation des effluents liquides avant qu’ils se déversent directement dans la mer pendant la période de pluies.

SOURCES D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES REJETS DE LA SIB

Les rejets de la Société Industrielle du Boina (leseffluents liquides) par ses activités ont été une source de la perturbation des composantes ed l’environnement marin et côtier, car ils ont été apportés des éléments non digérés et nocifs.Acet effet, la majorité d’impact a été négative.
Les différentes sources d’impact négatif sur l’environnement sont :
Élévation des charges polluantes, c’est-à-dire les différentes charges polluantes apportées par les eaux usées ont été très élevées.
La teneur en oxygène dissous très basse, cela veut dire ces charges polluantes ont consommé beaucoup d’oxygène dans les eaux usées.
La valeur des paramètres analysés parfois élevée:a été supérieure par rapport à la norme décrite dans la Charte de l’Environnement.

PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE (PGE) DE LA SIB

Principalement, le plan de gestion environnementale vise à assurer les mesures de correction des impacts négatifs correspondent bien aux attentes préconisées en matière de minimisation des impacts identifiés. Il assure ains un meilleur équilibre entre les composantes économiques, sociales et environnementales du programme (cf Tableau 6).

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Table des matières

LISTE DES FIGURES
LISTE DE L’HITOGRAMME
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES TABLEAUX
RESUME
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : MATERIELS ET METHODES
I. MATERIELS
I.1. Ouvrages, revues scientifiques et thèses ou mémoires
I.2. Internet, supports des cours et fiches d’enquêtes
I.3. Présentation du lieu de stage : Société Industrielle du Boina
I.3.1. Localisation
I.3. 2. Historique
I.3.3. Mode de fonctionnement de l’Usine
I.3.4. Matières premières de la production de l’Usine
I.3.5. Autres matériels utilisés par la SIB
I.3.6. Appareils de mesure
II. METHODES
II.1. Choix et demande du lieu de stage
II.2. Elaboration des fiches d’enquête
II.3. Visite de courtoisie et enquêtes effectuées.
II.4. Recherches Bibliographiques
II.5. Relevés des paramètres : T° et pH
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS 
I. DIFFERENTES ETAPES DE PRODUCTION DE L’HUILE ALIMENTAIRE
I.1. Production des huiles brutes
I.2. Raffinerie et production de l’huile alimentaire
II. DIFFERENTES ETAPES DE PRODUCTION DES SAVONS
III. CARACTERES ECONOMIQUES DES REJETS DE LA SIB
III.1. Effluents liquides
III.1.1. Processus de traitement des eaux usées
III.2. Déchets solides
III.2.1. Processus des sous- produits de la capsule de coton
III.3. Emission atmosphérique
IV. PROFILS ENVIRINNEMENTAUX DE LA SIB
V. IMPACTS DES REJETS DE LA SIB SUR L’ENVIRONNEMENT MARIN ET COTIER
VI. SOURCES D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES REJETS DE LA SIB
VII. PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE (PGE) DE LA SIB
TROISIEME PARTIE : DISCUSSIONS
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 
REFERENCES BIBLIGRAPHIES

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